12-08-2020, 11:37 AM
Au matin j’avais ouvert un œil. Jacques avait encore les yeux fermés. J’avais la gaule matinale. J’étais excité. J’avais remarqué qu’une bosse apparaissait sur la couette au niveau du sexe de mon ami Jacques. J’avais alors posé ma main sur sa protubérance dressée. C’était chaud, et de mon côté mon pénis était hyper bandé. Je m’étais mis à branler doucement le sexe de mon ami. Au fur et à mesure j’allais plus intensément le long de sa virilité. Puis Jacques ouvrait les yeux. Il m’avait souri et directement il avait empoigné mon sexe bandé pour prodiguer un très bon va et vient sur toute sa longueur. Nous nous branlions mutuellement heureux d’être ensemble. Nous nous donnions du plaisir, un plaisir partagé. Nous avions éjaculé sur nos ventres et dans nos mains.
Nous nous étions essuyés avant de nous rendre à la salle de bain. Nous étions entrés dans la douche italienne pour nous doucher. C‘est alors que le petit frère de Jacques, Alexis est entré nu dans la salle de bain. Il était venu nous rejoindre sous les pommeaux de douche.
Alexis nous avait demandé si nous avions passé une bonne nuit.
La douche terminée nous nous étions séchés mutuellement. Alexis s’était séché seul de son côté.
Une fois secs, nous étions sortis nus de la salle de bain et nous avions croisé le papa de Jacques, Alain qui lui aussi était nu. Celui-ci nous avait regardé et avait dit :
Al : Que voilà de beaux garçons Vous êtes resplendissants. Avez-vous passé une bonne nuit.
Jac et Moi : Oui, merci.
Une fois dans la chambre, j’avais demandé à Jacques si son père était souvent comme ça, nu et plein de bonne humeur le matin. Jacques m’avait dit que son père et le reste de la famille était souvent nu dans la maison au matin et au soir. J’avais alors dit qu’il en était de même chez moi, du moins il y a quelques jours, avant que mon père ne s’en prenne à moi.
Nous avions passé la journée à nous balader dans les bois. Nous profitions de l’automne pour aller admirer les couleurs chatoyantes des arbres. J’avais pris mon appareil photo pour immortaliser les plus belles couleurs sur la pellicule. Jacques était content d’être là avec moi. Il me parlait de ses parents et d’Alexis, du bonheur simple d’être en famille. Il me disait que j’allais pouvoir peut-être un jour retrouver moi aussi de tels moments dans l’intimité familiale auprès des miens. Jacques avait ajouté :
Jac : Et puis tu sais, je fais presque partie de ta famille, comme toi tu fais partie de ma famille.
Je m’étais tourné vers Jacques.
Moi : Oh Jacques tu me fais pleurer avec tes paroles. J’ai tellement envie de pouvoir vivre tranquille et heureux.
Jac : Tu vas voir Phil, ce jour-là arrivera. Et je serai à tes côtés. Tu sais combien je t’aime.
Moi : Oh Jacques, je t’aime aussi. Merci d’être près de moi, avec moi.
Jac : Arrête Phil, profitons de cette journée pour être heureux dans une très belle nature. Viens me faire un câlin.
Jacques et moi nous nous étions étreints. Nous avions également échangé un baiser. J’étais heureux d’être avec mon ami Jacques, il m’apportait tout son soutien. Il avait raison, nous devions profiter de cette journée automnale.
Jacques et moi étions rentrés vers 17h30 à la maison de Jacques. Nous avions bien profité de cette journée au grand air. Alain étais assis au salon et lisait une revue. Quand il nous vit entrer au salon il s’était levé et nous avait dit :
Al : Alors là vous êtes rayonnants, on voit que vous êtes heureux et que vous avez passé une très bonne journée.
Moi : Merci Alain, oui, je me sens mieux et c’est grâce à vous tous.
Jac : Oui Papa, comment peut-on te remercier de nous accepter comme on est. Tu sais ce n’a pas été facile de le dire à maman et puis de faire face à toi et aux autres.
Al : Viens près de moi Jacques. Tu es mon fils et je t’aime comme tu es. Tu aimes Phil et je respecte ton choix.
Jacques avait les larmes aux yeux. Moi de mon côté j’étais sur le point de pleurer également. Alain était un père ouvert et attentif au bonheur de ses enfants. Je repensais alors à mon père et à ce qu’il m’avait fait subir. Je gardais quand même l’espoir que mon père puisse ouvrir les yeux sur la réalité et peut-être comprendre que j’aime Jacques, que je suis gay mais que cela n’enlève en rien au lien qui uni un père à son fils. Le temps pourra-t-il jouer en notre faveur, pourrais-je encore serrer mon père dans mes bras ou mon père me prendre dans les siens. Jacques vit que j’étais dans la lune, Alain aussi. Puis Jacques me prenais le bras ce qui me ramena à la réalité. Je me suis alors mis à pleurer là debout dans le salon, devant Jacques et Alain.
Al : Alors Phil, ça ne va pas. Tu peux m’en parler, je t’écouterai.
Moi : Je suis si ému de voir comment vous vous aimez. Voir un papa et un fils, comme vous deux, s’aimer et s’accepter comme vous le faites, me rappelle que je n’ai plus de père pour le moment et je voudrais tellement connaître ce que je viens de voir.
Jac : Oh non Phil, ne pleure pas. Ton père va peut-être changer d’avis et il va t’aimer tel que tu es. Je croix que tôt ou tard tu pourras le serrer dans tes bras et lui faire de même avec toi.
Moi : Merci, merci à vous. Je voudrais tellement que ce soit vrai.
Alexis entrait alors dans le salon et se demandait pourquoi Jacques et moi nous pleurions. C’est son père qui lui expliquait que j’avais eu un coup de mou et que j’avais terriblement envie d’avoir un père comme il l’était pour Jacques et Alexis.
Alexis s’était approché de nous et nous avait dit :
Alex : Séchez vos larmes mes deux grands frères que j’adore. Si ça continue vous allez me faire pleurer. Bon, je veux voir vos sourires !
Moi : Oh merci Alex, merci de m’accueillir comme tu le fais. Je te remercie mon frère.
Al : Allez, c’est bon comme ça les effusions. Nous allons passer à table dans une demi-heure. Au fait Phil n’oublie pas de téléphoner à ta maman pour lui dire si tu rentres ce soir ou alors demain chez toi.
Moi : Oui, merci de me le rappeler. Alain, puis-je encore dormir chez vous ce soir ?
Al : Bien sûr que oui Phil. Tu es le bienvenu ici à la maison.
Moi : Merci Alain. Je vais vite sonner à maman.
Jac : Merci papa, merci d’être toi aussi aimant.
Jacques était allé donner un bisou à son papa. Moi j’avais été téléphoner à maman pour lui annoncer que je restais une nuit de plus chez Jacques. J’allais rentrer le dimanche en fin d’après-midi.
Il fallait absolument que je reprenne confiance en moi et que je songe à aller de l’avant. J’en avais assez de pleurer. Finalement je pleurais sur mon sort, il fallait donc que je ne m’apitoie plus sur moi.
Alain avait appelé toute la famille et moi bien sûr. Il avait proposé que nous prenions un apéro pour passer à un moment plus festif. Le repas allait être un peu retardé, mais comme il fallait plus tôt rire que pleurer, il était question de s’amuser un peu.
Alain proposa de prendre ce que nous voulions. Jacques avait demandé à son père s’il pouvait avoir un whisky-coca. Alain avait dit que pour ce soir, Jacques pouvait en prendre et même un bien tassé. J’avais aussi de mon côté opté pour ce mélange. Alexis avait eu la possibilité de prendre un kir avec ses parents. Enfin nous étions réunis mon ami Jacques et moi dans sa famille. J’étais heureux. Alain poussa un toast en nous souhaitant d’être heureux et de pouvoir ainsi nous aimer sans avoir à nous justifier. Puis c’est Alexis qui avait commencé à raconter des blagues. Nous avions bien rit. L’ambiance était au beau fixe.
Nous étions ensuite passés à table. Alain nous avait dégotté une bonne bouteille de vin. Il disait que c’était l’occasion et que comme l’occasion fait le larron, qu’il fallait en profiter.
Le repas était excellent. J’avais d’ailleurs eu l’occasion de remercier la maman de Jacques ; elle était un véritable cordon bleu.
Puis en guise de soirée, nous nous étions tous retrouvé devant le jeu « trivial poursuite ». Nous avions passé une très bonne soirée à rire, à nous amuser, enfin à vivre sans penser à des choses négatives. Nous étions dans le positif.
Ce n’est que vers 23h45 que le patriarche Alain, nous avait demandé de clôturer la partie en vue de pouvoir profiter d’une bonne nuit de sommeil.
Nous avions Jacques et moi souhaité une bonne à ses parents. Nous étions montés en vue de prendre une bonne douche avant d’aller dormir. Nous nous étions déshabillés dans la chambre d’ami. C’était nus que nous avions rejoint la salle de bain. Alexis terminait sa douche et nous l’avions remplacé. Nous nous étions douchés rapidement pour enfin nous retrouver à deux dans la chambre.
Une fois seuls, nous avions pu nous embrasser. Nous ne voulions pas le faire devant tout le monde ni même devant la famille. Nous n’avions pas envie de nous attirer des problèmes, il valait mieux rester discret.
Nos bouches s’étaient réunies, nous avions laissé nos langues se rejoindre, elles pouvaient enfin se toucher, se sentir, se lécher sans retenue. Elles dansaient dans nos bouches, elles s’écartaient pour mieux se réunir par la suite. Nous avions les yeux fermés et nous savourions le moment présent. Nos sexes s’étaient eux aussi réveillés, ils étaient bandés comme deux mats de cocagne. J’avais pris Jacques par la main et nous nous étions étendus sur le lit. Nous avions repris notre baiser, encore heureux d’être ensemble.
J’avais demandé à Jacques s’il voulait bien que nous nous sucions en même temps en vue de pouvoir se donner du plaisir en commun. Jacques avait accepté bien volontiers. Nous nous étions donc mis tête bêche pour pouvoir nous mettre à hauteur des attributs de l’être aimé. J’avais commencé à lécher le gland de Jacques puis je m’étais attardé à ses valseuses, je m’étais ensuite occupé de sa tige dressée. Jacques de son côté avait déjà mis mon gland dans sa bouche. Sa langue le léchait doucement, tournant autour. Puis j’avais englouti le membre bandé de Jacques. Ma langue allant tout le long de sa hampe dressée. Nous avions enfin calqué nos mouvements en vue de ressentir la même chose au même moment. Nous sentions la tension monter, nos sexes avaient leur taille maximum, nous étions comme unis dans un sentiment de plénitude, nous étions heureux de donner à l’être aimé des sensations, de l’amour, de la joie partagée. Puis, nos respirations s’étaient accélérées, nos cœurs battaient à 200 à l’heure, nous sentions que chacun allait exploser, que nous allions jouir ensemble dans une même râle de bonheur et d’un coup j’avais laissé partir six longs jets de sperme dans la bouche de Jacques, mon amour ; tandis que Jacques de son côté laissé échapper cinq jets de sperme au fond de ma gorge. Nous nous étions allongés sur le lit, fourbu mais heureux de nous être donnés l’un à l’autre. Il nous a fallu cinq minutes pour retrouver nos esprits.
Nous nous étions ensuite embrassés, heureux d’être ensemble dans une famille aimante. Puis las, rompus de fatigue, nous nous étions endormis dans les bras l’un de l’autre.
Nous étions le dimanche matin. J’avais entendu un peu de bruit dans la maison, ce devait être Alain qui allait à la boulangerie chercher des petits-pains et des croissants. Puis la maisonnée s’éveillait au fur et à mesure.
Jacques avait entendu frapper doucement à la porte de la chambre. Il avait dit : « entrez ». Je m’étais aussi éveillé. En ouvrant les yeux j’avais que c’était Alexis qui venait voir si nous étions réveillés.
Alex : Alors vous avez bien dormi ?
Jac : Oui petit frère, on a très bien dormi.
Moi : Oui Alex, j’ai très bien dormi.
Alex : Bon alors levez-vous, papa va bientôt revenir avec les petits-pains et les croissants. Et maman fait passer le café.
Alexis sortait de la chambre alors que nous sortions du lit. Nous nous étions dirigés vers la salle de bain où Alexis de trouvait. Il allait entrer dans la douche. Étant nus, nous l’avions rejoint. Nous avions commencé à prendre notre douche à trois. Alexis était en train de se laver et nous pouvions voir que son sexe se gonflait de plus en plus. Finalement Jacques lui avait demandé si c’était moi qui lui donnais cet effet-là. Alexis pris ça sur le compte de la blague. Finalement Alexis nous avait qu’il préférait les filles mais qu’il aimait aussi s’astiquer le poireau. Du coup il avait empoigné son sexe et il s’était mis à se branler là devant nous. Il n’avait pas fallu une minutes pour que Jacques et moi nous nous astiquions également la nouille. Ce n’est pas la première fois que nous nous branlions comme ça à trois dans la douche. Nous ne nous cachions rien. Alexis se doutait que nous n’étions pas restés Jacques et moi à la branlette mutuelle et que nous avions surement déjà gouté au sexe de l’autre.
Une fois nos petites affaires terminées, nous nous étions rincés. Nous avions regagné la chambre pour nous habiller pour aller prendre le petit-déjeuner en famille.
L’ambiance était toujours bon-enfant à table, nous parlions de tout et de rien. Puis c’est Alain qui avait proposé de faire une grande balade dans les bois pour profiter de cette dernière journée d’automne, le soleil étant de plus de la partie.
Quelle excellente idée. Nous étions tous partant.
Nous avions fait une très belle balade en forêt. J’étais heureux de voir que j’étais si bien accueilli par la famille de Jacques. Nous, les trois garçons, nous faisions des courses de rapidité, des cumulets dans les feuilles mortes, nous nous amusions ne pensant à rien qu’au moment présent.
Alain nous avait rappelés pour nous proposer d’aller manger. Jacques avait dit :
Jac : OK, on va alors rentrer, c’est vrai que j’ai faim !
Alex et moi : Et nous aussi. (En cœur.)
Al : Non, pas à la maison, je vous invite au restaurant ; ça vous dit !
A nous trois : Oh oui, c’est génial !
Je ne m’attendais pas à ça. Je venais d’être invité par le papa de mon ami à aller au resto avec sa famille. Je nageais dans le bonheur. C’était bien la preuve que notre homosexualité à Jacques et à moi avait été très acceptée dans la famille. Nous étions comme deux êtres aimants et aimés.
Inutile de dire que le repas s’était très bien déroulé. Nous avions été dans resto italien.
Après ce bon repas, et après avoir remercié Alain pour le repas, nous avions regagné la maison. C’est maman qui venait me rechercher vers les 15h00.
Au moment de partir, j’avais une nouvelle fois remercié Alain pour l’excellent week-end. J’avais fait la bise à la maman de Jacques ainsi qu’à Alexis. Alain m’avait donné un baiser sur la joue en me disant que j’étais toujours le bienvenu chez lui. Puis j’avais fait la bise à Jacques. Alain voyant ça nous avait dit :
Al : Mais vous pouvez vous embrasser, je ne serai pas choqué.
Jac : Mais enfin papa, nous n’aimons pas nous exhiber.
Al : Tu fais comme tu veux, mais vous pouvez.
Finalement nous nous étions embrassés sur la bouche, mais sans mettre la langue. Alexis avait ri. Alain souriait et les deux mamans étaient contentes.
Une fois rentré à la maison avec maman. Delphine de son côté venait elle aussi de rentrer, elle avait passé le week-end c’est son amie Stéphanie. Elle avait eu envie de penser à autre chose à la suite des problèmes rencontrés avec notre père.
Je m’étais installé dans le divan du salon. J’avais raconté à maman et à ma sœur mon week-end chez Jacques. Je n’avais pas parlé du tout de ce qui était trop intime. J’avais dit que nous nous étions embrassés et que nous nous découvrions petit à petit. J’avais ajouté que le papa de Jacques était d’accord pour nous acheter des préservatifs pour être à l’abri et que nous lui avions dit tous les deux que nous n’en étions pas encore là et que nous allions prendre notre temps et ne pas brusquer les choses.
Maman avait approuvé ainsi que Delphine. En fait je ne voulais pas faire comme j’avais fait avec Julien, car avec Julien nous étions allés trop vite. Nous avions fait l’amour et puis finalement pour Julien ce n’était que du sexe alors que moi je l’aimais et je pensais que lui aussi m’aimait. J’avais été déçu une première fois et je voulais donc être certain de mon amour pour Jacques et inversement.
Puis je me suis remis à penser à mon père. Qu’allait-il se passer demain lundi. Nous allions avoir des nouvelles de la police, je devais normalement aller voir à l’infirmerie de l’école pour être en contact avec l’assistante sociale et éventuellement un psy. La police m’avait dit aussi que cela devait être mis sur pied en collaboration avec l’école, lieu des faits.
J’étais un peu stressé, je me demandais comment cela allait se passer. Et puis je me posais la question de savoir combien d’élèves étaient au courant de l’agression et de mon statut d’homo. Je pensais que toute l’école était au courant. J’avais peur d’être rejeté par d’autre que Jean. Puis il y avait eu cette mise à l’écart dans la cantine de l’école. Je savais que certains élèves étaient revenus vers moi et s’étaient joints à notre tablée à la cantine. Je ne savais plus quoi penser. Puis je m’étais dit que mon amie Amandine pourrait m’aider et peut-être m’accompagner. Maman voyait que j’étais pris dans mes pensées. Elle me demanda :
Mam : Phil, ça va, tu as l’air si loin dans tes pensées.
Moi : Heu, oui. Je me pose un tas de question pour demain. Je ne sais plus où j’en suis.
Mam : Ne t’inquiète pas, il faut prendre les choses une par une et ça ira.
Moi : Oui, je veux bien, mais papa, que va-t-il se passer. Il ira en prison, je ne pense pas que c’est la bonne solution non plus. Je ne sais plus quoi dire ou faire.
Mam : Pour ton père, on verra, mais je pense que durant un certain temps il ne pourra plus te rencontrer. Et puis on verra au fur et à mesure.
Moi : Oui, mais à l’école, je fais comment. Il y a le psy, les cours et je me demande ce que les autres élèves vont penser de moi. Combien savent que je suis homo. Maman, j’ai peur d’être rejeté.
Mam : Là Phil, je ne sais pas me mettre à ta place. Pour le psy, tu sais que même la police veut que tu sois suivi et j’en suis sûr que c’est aussi le cas de l’école. En ce qui concerne les autres élèves, c’est ta dernière année dans cette école, tu as des copains et une supère amie Amandine, ils sauront te soutenir et faire face avec toi. Ne t’inquiète pas, il faut seulement que tu restes calme et objectif.
Moi : Merci maman, mais quand même je ne me sens pas bien, j’ai la boule au ventre.
Mam : Je m’en doute mon grand, mais tu vas devoir te montrer fort et à la hauteur.
Moi : Merci maman. Je vais aller me reposer avant le dîner.
J’étais monté dans ma chambre et j’avais mis un disque de Neil Young « Harvest » et je m’étais en suite couché sur mon lit.
Nous nous étions essuyés avant de nous rendre à la salle de bain. Nous étions entrés dans la douche italienne pour nous doucher. C‘est alors que le petit frère de Jacques, Alexis est entré nu dans la salle de bain. Il était venu nous rejoindre sous les pommeaux de douche.
Alexis nous avait demandé si nous avions passé une bonne nuit.
La douche terminée nous nous étions séchés mutuellement. Alexis s’était séché seul de son côté.
Une fois secs, nous étions sortis nus de la salle de bain et nous avions croisé le papa de Jacques, Alain qui lui aussi était nu. Celui-ci nous avait regardé et avait dit :
Al : Que voilà de beaux garçons Vous êtes resplendissants. Avez-vous passé une bonne nuit.
Jac et Moi : Oui, merci.
Une fois dans la chambre, j’avais demandé à Jacques si son père était souvent comme ça, nu et plein de bonne humeur le matin. Jacques m’avait dit que son père et le reste de la famille était souvent nu dans la maison au matin et au soir. J’avais alors dit qu’il en était de même chez moi, du moins il y a quelques jours, avant que mon père ne s’en prenne à moi.
Nous avions passé la journée à nous balader dans les bois. Nous profitions de l’automne pour aller admirer les couleurs chatoyantes des arbres. J’avais pris mon appareil photo pour immortaliser les plus belles couleurs sur la pellicule. Jacques était content d’être là avec moi. Il me parlait de ses parents et d’Alexis, du bonheur simple d’être en famille. Il me disait que j’allais pouvoir peut-être un jour retrouver moi aussi de tels moments dans l’intimité familiale auprès des miens. Jacques avait ajouté :
Jac : Et puis tu sais, je fais presque partie de ta famille, comme toi tu fais partie de ma famille.
Je m’étais tourné vers Jacques.
Moi : Oh Jacques tu me fais pleurer avec tes paroles. J’ai tellement envie de pouvoir vivre tranquille et heureux.
Jac : Tu vas voir Phil, ce jour-là arrivera. Et je serai à tes côtés. Tu sais combien je t’aime.
Moi : Oh Jacques, je t’aime aussi. Merci d’être près de moi, avec moi.
Jac : Arrête Phil, profitons de cette journée pour être heureux dans une très belle nature. Viens me faire un câlin.
Jacques et moi nous nous étions étreints. Nous avions également échangé un baiser. J’étais heureux d’être avec mon ami Jacques, il m’apportait tout son soutien. Il avait raison, nous devions profiter de cette journée automnale.
Jacques et moi étions rentrés vers 17h30 à la maison de Jacques. Nous avions bien profité de cette journée au grand air. Alain étais assis au salon et lisait une revue. Quand il nous vit entrer au salon il s’était levé et nous avait dit :
Al : Alors là vous êtes rayonnants, on voit que vous êtes heureux et que vous avez passé une très bonne journée.
Moi : Merci Alain, oui, je me sens mieux et c’est grâce à vous tous.
Jac : Oui Papa, comment peut-on te remercier de nous accepter comme on est. Tu sais ce n’a pas été facile de le dire à maman et puis de faire face à toi et aux autres.
Al : Viens près de moi Jacques. Tu es mon fils et je t’aime comme tu es. Tu aimes Phil et je respecte ton choix.
Jacques avait les larmes aux yeux. Moi de mon côté j’étais sur le point de pleurer également. Alain était un père ouvert et attentif au bonheur de ses enfants. Je repensais alors à mon père et à ce qu’il m’avait fait subir. Je gardais quand même l’espoir que mon père puisse ouvrir les yeux sur la réalité et peut-être comprendre que j’aime Jacques, que je suis gay mais que cela n’enlève en rien au lien qui uni un père à son fils. Le temps pourra-t-il jouer en notre faveur, pourrais-je encore serrer mon père dans mes bras ou mon père me prendre dans les siens. Jacques vit que j’étais dans la lune, Alain aussi. Puis Jacques me prenais le bras ce qui me ramena à la réalité. Je me suis alors mis à pleurer là debout dans le salon, devant Jacques et Alain.
Al : Alors Phil, ça ne va pas. Tu peux m’en parler, je t’écouterai.
Moi : Je suis si ému de voir comment vous vous aimez. Voir un papa et un fils, comme vous deux, s’aimer et s’accepter comme vous le faites, me rappelle que je n’ai plus de père pour le moment et je voudrais tellement connaître ce que je viens de voir.
Jac : Oh non Phil, ne pleure pas. Ton père va peut-être changer d’avis et il va t’aimer tel que tu es. Je croix que tôt ou tard tu pourras le serrer dans tes bras et lui faire de même avec toi.
Moi : Merci, merci à vous. Je voudrais tellement que ce soit vrai.
Alexis entrait alors dans le salon et se demandait pourquoi Jacques et moi nous pleurions. C’est son père qui lui expliquait que j’avais eu un coup de mou et que j’avais terriblement envie d’avoir un père comme il l’était pour Jacques et Alexis.
Alexis s’était approché de nous et nous avait dit :
Alex : Séchez vos larmes mes deux grands frères que j’adore. Si ça continue vous allez me faire pleurer. Bon, je veux voir vos sourires !
Moi : Oh merci Alex, merci de m’accueillir comme tu le fais. Je te remercie mon frère.
Al : Allez, c’est bon comme ça les effusions. Nous allons passer à table dans une demi-heure. Au fait Phil n’oublie pas de téléphoner à ta maman pour lui dire si tu rentres ce soir ou alors demain chez toi.
Moi : Oui, merci de me le rappeler. Alain, puis-je encore dormir chez vous ce soir ?
Al : Bien sûr que oui Phil. Tu es le bienvenu ici à la maison.
Moi : Merci Alain. Je vais vite sonner à maman.
Jac : Merci papa, merci d’être toi aussi aimant.
Jacques était allé donner un bisou à son papa. Moi j’avais été téléphoner à maman pour lui annoncer que je restais une nuit de plus chez Jacques. J’allais rentrer le dimanche en fin d’après-midi.
Il fallait absolument que je reprenne confiance en moi et que je songe à aller de l’avant. J’en avais assez de pleurer. Finalement je pleurais sur mon sort, il fallait donc que je ne m’apitoie plus sur moi.
Alain avait appelé toute la famille et moi bien sûr. Il avait proposé que nous prenions un apéro pour passer à un moment plus festif. Le repas allait être un peu retardé, mais comme il fallait plus tôt rire que pleurer, il était question de s’amuser un peu.
Alain proposa de prendre ce que nous voulions. Jacques avait demandé à son père s’il pouvait avoir un whisky-coca. Alain avait dit que pour ce soir, Jacques pouvait en prendre et même un bien tassé. J’avais aussi de mon côté opté pour ce mélange. Alexis avait eu la possibilité de prendre un kir avec ses parents. Enfin nous étions réunis mon ami Jacques et moi dans sa famille. J’étais heureux. Alain poussa un toast en nous souhaitant d’être heureux et de pouvoir ainsi nous aimer sans avoir à nous justifier. Puis c’est Alexis qui avait commencé à raconter des blagues. Nous avions bien rit. L’ambiance était au beau fixe.
Nous étions ensuite passés à table. Alain nous avait dégotté une bonne bouteille de vin. Il disait que c’était l’occasion et que comme l’occasion fait le larron, qu’il fallait en profiter.
Le repas était excellent. J’avais d’ailleurs eu l’occasion de remercier la maman de Jacques ; elle était un véritable cordon bleu.
Puis en guise de soirée, nous nous étions tous retrouvé devant le jeu « trivial poursuite ». Nous avions passé une très bonne soirée à rire, à nous amuser, enfin à vivre sans penser à des choses négatives. Nous étions dans le positif.
Ce n’est que vers 23h45 que le patriarche Alain, nous avait demandé de clôturer la partie en vue de pouvoir profiter d’une bonne nuit de sommeil.
Nous avions Jacques et moi souhaité une bonne à ses parents. Nous étions montés en vue de prendre une bonne douche avant d’aller dormir. Nous nous étions déshabillés dans la chambre d’ami. C’était nus que nous avions rejoint la salle de bain. Alexis terminait sa douche et nous l’avions remplacé. Nous nous étions douchés rapidement pour enfin nous retrouver à deux dans la chambre.
Une fois seuls, nous avions pu nous embrasser. Nous ne voulions pas le faire devant tout le monde ni même devant la famille. Nous n’avions pas envie de nous attirer des problèmes, il valait mieux rester discret.
Nos bouches s’étaient réunies, nous avions laissé nos langues se rejoindre, elles pouvaient enfin se toucher, se sentir, se lécher sans retenue. Elles dansaient dans nos bouches, elles s’écartaient pour mieux se réunir par la suite. Nous avions les yeux fermés et nous savourions le moment présent. Nos sexes s’étaient eux aussi réveillés, ils étaient bandés comme deux mats de cocagne. J’avais pris Jacques par la main et nous nous étions étendus sur le lit. Nous avions repris notre baiser, encore heureux d’être ensemble.
J’avais demandé à Jacques s’il voulait bien que nous nous sucions en même temps en vue de pouvoir se donner du plaisir en commun. Jacques avait accepté bien volontiers. Nous nous étions donc mis tête bêche pour pouvoir nous mettre à hauteur des attributs de l’être aimé. J’avais commencé à lécher le gland de Jacques puis je m’étais attardé à ses valseuses, je m’étais ensuite occupé de sa tige dressée. Jacques de son côté avait déjà mis mon gland dans sa bouche. Sa langue le léchait doucement, tournant autour. Puis j’avais englouti le membre bandé de Jacques. Ma langue allant tout le long de sa hampe dressée. Nous avions enfin calqué nos mouvements en vue de ressentir la même chose au même moment. Nous sentions la tension monter, nos sexes avaient leur taille maximum, nous étions comme unis dans un sentiment de plénitude, nous étions heureux de donner à l’être aimé des sensations, de l’amour, de la joie partagée. Puis, nos respirations s’étaient accélérées, nos cœurs battaient à 200 à l’heure, nous sentions que chacun allait exploser, que nous allions jouir ensemble dans une même râle de bonheur et d’un coup j’avais laissé partir six longs jets de sperme dans la bouche de Jacques, mon amour ; tandis que Jacques de son côté laissé échapper cinq jets de sperme au fond de ma gorge. Nous nous étions allongés sur le lit, fourbu mais heureux de nous être donnés l’un à l’autre. Il nous a fallu cinq minutes pour retrouver nos esprits.
Nous nous étions ensuite embrassés, heureux d’être ensemble dans une famille aimante. Puis las, rompus de fatigue, nous nous étions endormis dans les bras l’un de l’autre.
Nous étions le dimanche matin. J’avais entendu un peu de bruit dans la maison, ce devait être Alain qui allait à la boulangerie chercher des petits-pains et des croissants. Puis la maisonnée s’éveillait au fur et à mesure.
Jacques avait entendu frapper doucement à la porte de la chambre. Il avait dit : « entrez ». Je m’étais aussi éveillé. En ouvrant les yeux j’avais que c’était Alexis qui venait voir si nous étions réveillés.
Alex : Alors vous avez bien dormi ?
Jac : Oui petit frère, on a très bien dormi.
Moi : Oui Alex, j’ai très bien dormi.
Alex : Bon alors levez-vous, papa va bientôt revenir avec les petits-pains et les croissants. Et maman fait passer le café.
Alexis sortait de la chambre alors que nous sortions du lit. Nous nous étions dirigés vers la salle de bain où Alexis de trouvait. Il allait entrer dans la douche. Étant nus, nous l’avions rejoint. Nous avions commencé à prendre notre douche à trois. Alexis était en train de se laver et nous pouvions voir que son sexe se gonflait de plus en plus. Finalement Jacques lui avait demandé si c’était moi qui lui donnais cet effet-là. Alexis pris ça sur le compte de la blague. Finalement Alexis nous avait qu’il préférait les filles mais qu’il aimait aussi s’astiquer le poireau. Du coup il avait empoigné son sexe et il s’était mis à se branler là devant nous. Il n’avait pas fallu une minutes pour que Jacques et moi nous nous astiquions également la nouille. Ce n’est pas la première fois que nous nous branlions comme ça à trois dans la douche. Nous ne nous cachions rien. Alexis se doutait que nous n’étions pas restés Jacques et moi à la branlette mutuelle et que nous avions surement déjà gouté au sexe de l’autre.
Une fois nos petites affaires terminées, nous nous étions rincés. Nous avions regagné la chambre pour nous habiller pour aller prendre le petit-déjeuner en famille.
L’ambiance était toujours bon-enfant à table, nous parlions de tout et de rien. Puis c’est Alain qui avait proposé de faire une grande balade dans les bois pour profiter de cette dernière journée d’automne, le soleil étant de plus de la partie.
Quelle excellente idée. Nous étions tous partant.
Nous avions fait une très belle balade en forêt. J’étais heureux de voir que j’étais si bien accueilli par la famille de Jacques. Nous, les trois garçons, nous faisions des courses de rapidité, des cumulets dans les feuilles mortes, nous nous amusions ne pensant à rien qu’au moment présent.
Alain nous avait rappelés pour nous proposer d’aller manger. Jacques avait dit :
Jac : OK, on va alors rentrer, c’est vrai que j’ai faim !
Alex et moi : Et nous aussi. (En cœur.)
Al : Non, pas à la maison, je vous invite au restaurant ; ça vous dit !
A nous trois : Oh oui, c’est génial !
Je ne m’attendais pas à ça. Je venais d’être invité par le papa de mon ami à aller au resto avec sa famille. Je nageais dans le bonheur. C’était bien la preuve que notre homosexualité à Jacques et à moi avait été très acceptée dans la famille. Nous étions comme deux êtres aimants et aimés.
Inutile de dire que le repas s’était très bien déroulé. Nous avions été dans resto italien.
Après ce bon repas, et après avoir remercié Alain pour le repas, nous avions regagné la maison. C’est maman qui venait me rechercher vers les 15h00.
Au moment de partir, j’avais une nouvelle fois remercié Alain pour l’excellent week-end. J’avais fait la bise à la maman de Jacques ainsi qu’à Alexis. Alain m’avait donné un baiser sur la joue en me disant que j’étais toujours le bienvenu chez lui. Puis j’avais fait la bise à Jacques. Alain voyant ça nous avait dit :
Al : Mais vous pouvez vous embrasser, je ne serai pas choqué.
Jac : Mais enfin papa, nous n’aimons pas nous exhiber.
Al : Tu fais comme tu veux, mais vous pouvez.
Finalement nous nous étions embrassés sur la bouche, mais sans mettre la langue. Alexis avait ri. Alain souriait et les deux mamans étaient contentes.
Une fois rentré à la maison avec maman. Delphine de son côté venait elle aussi de rentrer, elle avait passé le week-end c’est son amie Stéphanie. Elle avait eu envie de penser à autre chose à la suite des problèmes rencontrés avec notre père.
Je m’étais installé dans le divan du salon. J’avais raconté à maman et à ma sœur mon week-end chez Jacques. Je n’avais pas parlé du tout de ce qui était trop intime. J’avais dit que nous nous étions embrassés et que nous nous découvrions petit à petit. J’avais ajouté que le papa de Jacques était d’accord pour nous acheter des préservatifs pour être à l’abri et que nous lui avions dit tous les deux que nous n’en étions pas encore là et que nous allions prendre notre temps et ne pas brusquer les choses.
Maman avait approuvé ainsi que Delphine. En fait je ne voulais pas faire comme j’avais fait avec Julien, car avec Julien nous étions allés trop vite. Nous avions fait l’amour et puis finalement pour Julien ce n’était que du sexe alors que moi je l’aimais et je pensais que lui aussi m’aimait. J’avais été déçu une première fois et je voulais donc être certain de mon amour pour Jacques et inversement.
Puis je me suis remis à penser à mon père. Qu’allait-il se passer demain lundi. Nous allions avoir des nouvelles de la police, je devais normalement aller voir à l’infirmerie de l’école pour être en contact avec l’assistante sociale et éventuellement un psy. La police m’avait dit aussi que cela devait être mis sur pied en collaboration avec l’école, lieu des faits.
J’étais un peu stressé, je me demandais comment cela allait se passer. Et puis je me posais la question de savoir combien d’élèves étaient au courant de l’agression et de mon statut d’homo. Je pensais que toute l’école était au courant. J’avais peur d’être rejeté par d’autre que Jean. Puis il y avait eu cette mise à l’écart dans la cantine de l’école. Je savais que certains élèves étaient revenus vers moi et s’étaient joints à notre tablée à la cantine. Je ne savais plus quoi penser. Puis je m’étais dit que mon amie Amandine pourrait m’aider et peut-être m’accompagner. Maman voyait que j’étais pris dans mes pensées. Elle me demanda :
Mam : Phil, ça va, tu as l’air si loin dans tes pensées.
Moi : Heu, oui. Je me pose un tas de question pour demain. Je ne sais plus où j’en suis.
Mam : Ne t’inquiète pas, il faut prendre les choses une par une et ça ira.
Moi : Oui, je veux bien, mais papa, que va-t-il se passer. Il ira en prison, je ne pense pas que c’est la bonne solution non plus. Je ne sais plus quoi dire ou faire.
Mam : Pour ton père, on verra, mais je pense que durant un certain temps il ne pourra plus te rencontrer. Et puis on verra au fur et à mesure.
Moi : Oui, mais à l’école, je fais comment. Il y a le psy, les cours et je me demande ce que les autres élèves vont penser de moi. Combien savent que je suis homo. Maman, j’ai peur d’être rejeté.
Mam : Là Phil, je ne sais pas me mettre à ta place. Pour le psy, tu sais que même la police veut que tu sois suivi et j’en suis sûr que c’est aussi le cas de l’école. En ce qui concerne les autres élèves, c’est ta dernière année dans cette école, tu as des copains et une supère amie Amandine, ils sauront te soutenir et faire face avec toi. Ne t’inquiète pas, il faut seulement que tu restes calme et objectif.
Moi : Merci maman, mais quand même je ne me sens pas bien, j’ai la boule au ventre.
Mam : Je m’en doute mon grand, mais tu vas devoir te montrer fort et à la hauteur.
Moi : Merci maman. Je vais aller me reposer avant le dîner.
J’étais monté dans ma chambre et j’avais mis un disque de Neil Young « Harvest » et je m’étais en suite couché sur mon lit.