09-09-2022, 12:34 PM
On ouvrit les yeux et c'est un Rémi tout joyeux qui vint nous taper la bise. On lui dit pourquoi on était là et lui nous apprit qu'il montait à Paris rejoindre Joris et qu'il allait y passer le jour de l'an et qu'ils ne savaient pas encore s'ils redescendraient le samedi ou le dimanche.
– Nous, on revient samedi début d'après-midi et on prend le TGV à dix-sept heures trente. Et Liam remonte sur Lyon le lundi matin, si ça t’intéresse.
– Avec Joris on n'a encore rien prévu, mais si vous rentrez samedi soir, je pense qu'on va faire comme vous. Ça nous fera une nuit de plus à passer ensemble.
– Mais il ne pense qu'au cul celui-là ! Vous êtes pire que des Bonobos Joris et toi !
Petit à petit la conversation s'étiola et on s’endormit. On ne se réveilla qu'une fois au quai de la gare.
Joris qui attendait son chéri eut la surprise de nous voir débarquer avec lui. Rémi posa ses affaires à la consigne et ils nous accompagnèrent jusqu'à l’aéroport. On fit le trajet en bus et on en profita pour nous raconter notre première semaine de vacances .
Ce que nous dit Rémi nous peina. Il avait passé Noël tout seul chez lui.
– Vous savez, j'y suis habitué et encore, cette année ils ont fait un effort, il y avait même un petit mot avec le chèque qu'ils avaient laissé pour moi.
– Mais t'es con ou quoi ! Pourquoi tu ne nous as pas dit que tu allais être seul ? Tu aurais pu venir avec nous !
– Ou avec moi ! Mes parents et ma famille ont hâte de te rencontrer.
– Je ne voulais pas m’imposer.
– T'es qu'un gros nul, Rémi ! On réglera ça à la maison entre quatre yeux !
– Oh! Tu vas me donner la fessée, Joris ?
– Je fais pas dans les trucs chelou, moi !
– Quel dommage, mon popotin en frémissait de joie !
On éclata de rire et les micros annoncèrent l'embarquement prochain de notre vol. On se fit la bise et ils nous quittèrent.
On alla s'enregistrer et on attendit pour embarquer. L'avion était loin d'être complet.
L'Airbus avait décollé, je me levais et j'allais aux toilettes. Quand je revins une question me tarabustait la tête.
– Liam, la première fois qu'on s'est rencontré, je suis allé aux toilettes puis tu y es allé après, mais si je me souviens bien, tu y es resté longtemps.
Je le vis rougir.
– Tu es allé te branler, pas vrai ?
Mon beau rouquin rougit encore plus.
– C'est naturel de se branler, non ?
– Je t'excitais autant que ça ?
– Quand je t'ai vu passer avec le steward j'ai de suite pensé que tu étais l'homme que je cherchais et oui, je suis allé me branler parce que quand tu as tenu ma main au décollage ça m'a donné la trique et j'arrivais pas à la faire passer. Et quand tu t'es endormi presque de suite tu t'es mis à bander aussi et je me suis fait tout un film sur ce qu'il aurait pu se passer entre nous si on avait été ensemble à ce moment.
– Et il aurait pu se passer quoi ?
– Mes fantasmes étaient loin en dessous de la réalité, en vérité tu as suffisamment de lubricité que pour épuiser toute une équipe de foot, mon grand pervers !
– Putain, Liam, avec tes conneries je bande !
Il prit ma main et la posa sur son sexe dur. On éclata de rire. Une hôtesse arriva et nous proposa une boisson. Je pris un café et grimaçais en le buvant.
– Il est trop chaud, Bé ?
– Non, c'est juste qu'il va falloir que je me réhabitue au café américain. Franchement, il est à peine plus fort que de la pisse d’âne.
On n'avait pas fini les cafés qu'on nous apportait déjà le repas de midi et c'est une hôtesse, nous demandant de remplir la fameuse carte et choisir entre : les deux standards, végétarien, sans gluten, pour diabétiques ou kacher, qui nous réveilla. On passa la douane sans problème et quarante-cinq minutes plus tard on prenait l'avion pour Los Angeles.
C'est mon cousin et la sœur de Liam qui étaient venus nous chercher. On leur fit la bise et on alla directement chez Liam où on retrouva nos familles réunies.
Ça parlait dans tous les sens. Les questions et les réponses fusaient dans la bonne humeur et à dix-huit heures, on passa à table. Ça aussi il allait falloir que je me réhabitue !
Mon oncle et ma tante partirent mais ma cousine resta là.
Tony et Gaële étaient-ils encore ensemble ?
En fait, oui et non. Comme aucun des deux n'avait une moitié pour le moment et que c'était les vacances, ils s'étaient remis ensemble pour satisfaire leurs libidos respectives. Après tout, pourquoi pas !
Depuis que nous étions arrivés, on avait appris que: dans la journée de demain, il faudrait qu'on aille louer des smokings, que le soir on sortirait en boite, qu'on ferait le réveillon chez les parents de Jimmy – d’où la tenue de soirée – que Joé voudrait me parler. Que…
Tout s'embrouillait dans ma tête. J'avais sommeil. Liam s'était endormi dans un fauteuil. Doucement je lui caressais la joue pour le réveiller et on monta se coucher sans même se doucher.
Bien sûr, à trois heures du matin on n'avait plus sommeil. On se fit un gros câlin qui dura longtemps et on finit par se rendormir.
– Bé, il est neuf heures, on se lève ?
– Qu'est-ce que tu as dit ?
– Qu’il est neuf heures, heure locale, on se lève ou on reste couché ?
– Tu as envie de quoi, toi ?
Pour toute réponse il se colla à moi et commença à me faire des bisous. Je m'étirais et je lui rendis ses caresses mais on frappait à la porte. Liam se leva et alla voir qui c’était. C'était Méli qui le pressait de se lever et de rejoindre tout le monde en bas. Il essaya de négocier mais rien n'y fit.
C'est à contre cœur qu'on s'habilla et qu'on alla à la cuisine prendre notre petit déjeuner.
Deux heures après on était dans la zone où on avait fait du shopping l'an dernier. On trouva la boutique de location de smokings et on entra.
Un gars la quarantaine nous demanda ce que l'on voulait et nous en donna quelques-uns à essayer.
On alla tous les quatre dans la zone des cabines d'essayage et comme il n'y avait que nous on se mit en boxer et tee-shirt et on enfila les tenues. Les filles nous avaient suivi et elles commentaient le résultat.
Le premier à trouver leur approbation fut Liam, suivi de Mika, puis Tony mais pour moi, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. Le loueur n'arrivait pas à satisfaire ces demoiselles. Il revint et me tendit un smoking en me disant:
– The last one ! Our last chance !
Et celui-ci m’allait !
Enfin, les filles me trouvaient trop classe avec celui-là. En plus le mien, de belle coupe classique, avait un gilet ! Les autres n'avaient qu'une ceinture ! Il me fournit même la chemise à col cassé et le nœud papillon.
– Depuis que je l’ai, il n'allait à personne vous êtes le premier pour qui il est taillé, enfin le second. Si ça vous intéresse je vous le vends pour pas cher.
– Heu, non merci. Je ne vais le porter qu'une fois. Alors ça serait dépenser de l'argent pour rien.
– Il appartenait à un acteur célèbre qui l'a fait faire dans sa jeunesse. Maintenant il flotterait dedans mais il a encore de beaux restes vous pouvez me croire !
– Ok! En plus il est vieux comme smoking, vous cherchez un pigeon pour vous en débarrasser ! Je vous en donne 20 dollars. Pas un sou de plus.
– J'en espérais au moins 250 dollars. Mais j'accepterai le prix de la location plus 50 dollars. Soit 200 dollars, c'est ma dernière offre.
Après tout, ça me ferait toujours un costume pour me déguiser en James Bond !
– Ok, j’accepte.
– Les 200 dollars, c'est possible de les avoir en cash ?
Je lui tendis quatre billets de 50 qu'il mit dans sa poche. Les garçons payèrent les 150 dollars et une caution de 500 dollars chacun, en chèque !
Je me regardais une dernière fois dans la glace avant de le quitter… et oui, pour moi, j'avais vraiment l'air d'un pingouin !
Juste avant de partir le vendeur me donna aussi une enveloppe. Je la glissais dans la housse du smoking.
87
– Nous, on revient samedi début d'après-midi et on prend le TGV à dix-sept heures trente. Et Liam remonte sur Lyon le lundi matin, si ça t’intéresse.
– Avec Joris on n'a encore rien prévu, mais si vous rentrez samedi soir, je pense qu'on va faire comme vous. Ça nous fera une nuit de plus à passer ensemble.
– Mais il ne pense qu'au cul celui-là ! Vous êtes pire que des Bonobos Joris et toi !
Petit à petit la conversation s'étiola et on s’endormit. On ne se réveilla qu'une fois au quai de la gare.
Joris qui attendait son chéri eut la surprise de nous voir débarquer avec lui. Rémi posa ses affaires à la consigne et ils nous accompagnèrent jusqu'à l’aéroport. On fit le trajet en bus et on en profita pour nous raconter notre première semaine de vacances .
Ce que nous dit Rémi nous peina. Il avait passé Noël tout seul chez lui.
– Vous savez, j'y suis habitué et encore, cette année ils ont fait un effort, il y avait même un petit mot avec le chèque qu'ils avaient laissé pour moi.
– Mais t'es con ou quoi ! Pourquoi tu ne nous as pas dit que tu allais être seul ? Tu aurais pu venir avec nous !
– Ou avec moi ! Mes parents et ma famille ont hâte de te rencontrer.
– Je ne voulais pas m’imposer.
– T'es qu'un gros nul, Rémi ! On réglera ça à la maison entre quatre yeux !
– Oh! Tu vas me donner la fessée, Joris ?
– Je fais pas dans les trucs chelou, moi !
– Quel dommage, mon popotin en frémissait de joie !
On éclata de rire et les micros annoncèrent l'embarquement prochain de notre vol. On se fit la bise et ils nous quittèrent.
On alla s'enregistrer et on attendit pour embarquer. L'avion était loin d'être complet.
L'Airbus avait décollé, je me levais et j'allais aux toilettes. Quand je revins une question me tarabustait la tête.
– Liam, la première fois qu'on s'est rencontré, je suis allé aux toilettes puis tu y es allé après, mais si je me souviens bien, tu y es resté longtemps.
Je le vis rougir.
– Tu es allé te branler, pas vrai ?
Mon beau rouquin rougit encore plus.
– C'est naturel de se branler, non ?
– Je t'excitais autant que ça ?
– Quand je t'ai vu passer avec le steward j'ai de suite pensé que tu étais l'homme que je cherchais et oui, je suis allé me branler parce que quand tu as tenu ma main au décollage ça m'a donné la trique et j'arrivais pas à la faire passer. Et quand tu t'es endormi presque de suite tu t'es mis à bander aussi et je me suis fait tout un film sur ce qu'il aurait pu se passer entre nous si on avait été ensemble à ce moment.
– Et il aurait pu se passer quoi ?
– Mes fantasmes étaient loin en dessous de la réalité, en vérité tu as suffisamment de lubricité que pour épuiser toute une équipe de foot, mon grand pervers !
– Putain, Liam, avec tes conneries je bande !
Il prit ma main et la posa sur son sexe dur. On éclata de rire. Une hôtesse arriva et nous proposa une boisson. Je pris un café et grimaçais en le buvant.
– Il est trop chaud, Bé ?
– Non, c'est juste qu'il va falloir que je me réhabitue au café américain. Franchement, il est à peine plus fort que de la pisse d’âne.
On n'avait pas fini les cafés qu'on nous apportait déjà le repas de midi et c'est une hôtesse, nous demandant de remplir la fameuse carte et choisir entre : les deux standards, végétarien, sans gluten, pour diabétiques ou kacher, qui nous réveilla. On passa la douane sans problème et quarante-cinq minutes plus tard on prenait l'avion pour Los Angeles.
C'est mon cousin et la sœur de Liam qui étaient venus nous chercher. On leur fit la bise et on alla directement chez Liam où on retrouva nos familles réunies.
Ça parlait dans tous les sens. Les questions et les réponses fusaient dans la bonne humeur et à dix-huit heures, on passa à table. Ça aussi il allait falloir que je me réhabitue !
Mon oncle et ma tante partirent mais ma cousine resta là.
Tony et Gaële étaient-ils encore ensemble ?
En fait, oui et non. Comme aucun des deux n'avait une moitié pour le moment et que c'était les vacances, ils s'étaient remis ensemble pour satisfaire leurs libidos respectives. Après tout, pourquoi pas !
Depuis que nous étions arrivés, on avait appris que: dans la journée de demain, il faudrait qu'on aille louer des smokings, que le soir on sortirait en boite, qu'on ferait le réveillon chez les parents de Jimmy – d’où la tenue de soirée – que Joé voudrait me parler. Que…
Tout s'embrouillait dans ma tête. J'avais sommeil. Liam s'était endormi dans un fauteuil. Doucement je lui caressais la joue pour le réveiller et on monta se coucher sans même se doucher.
Bien sûr, à trois heures du matin on n'avait plus sommeil. On se fit un gros câlin qui dura longtemps et on finit par se rendormir.
– Bé, il est neuf heures, on se lève ?
– Qu'est-ce que tu as dit ?
– Qu’il est neuf heures, heure locale, on se lève ou on reste couché ?
– Tu as envie de quoi, toi ?
Pour toute réponse il se colla à moi et commença à me faire des bisous. Je m'étirais et je lui rendis ses caresses mais on frappait à la porte. Liam se leva et alla voir qui c’était. C'était Méli qui le pressait de se lever et de rejoindre tout le monde en bas. Il essaya de négocier mais rien n'y fit.
C'est à contre cœur qu'on s'habilla et qu'on alla à la cuisine prendre notre petit déjeuner.
Deux heures après on était dans la zone où on avait fait du shopping l'an dernier. On trouva la boutique de location de smokings et on entra.
Un gars la quarantaine nous demanda ce que l'on voulait et nous en donna quelques-uns à essayer.
On alla tous les quatre dans la zone des cabines d'essayage et comme il n'y avait que nous on se mit en boxer et tee-shirt et on enfila les tenues. Les filles nous avaient suivi et elles commentaient le résultat.
Le premier à trouver leur approbation fut Liam, suivi de Mika, puis Tony mais pour moi, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. Le loueur n'arrivait pas à satisfaire ces demoiselles. Il revint et me tendit un smoking en me disant:
– The last one ! Our last chance !
Et celui-ci m’allait !
Enfin, les filles me trouvaient trop classe avec celui-là. En plus le mien, de belle coupe classique, avait un gilet ! Les autres n'avaient qu'une ceinture ! Il me fournit même la chemise à col cassé et le nœud papillon.
– Depuis que je l’ai, il n'allait à personne vous êtes le premier pour qui il est taillé, enfin le second. Si ça vous intéresse je vous le vends pour pas cher.
– Heu, non merci. Je ne vais le porter qu'une fois. Alors ça serait dépenser de l'argent pour rien.
– Il appartenait à un acteur célèbre qui l'a fait faire dans sa jeunesse. Maintenant il flotterait dedans mais il a encore de beaux restes vous pouvez me croire !
– Ok! En plus il est vieux comme smoking, vous cherchez un pigeon pour vous en débarrasser ! Je vous en donne 20 dollars. Pas un sou de plus.
– J'en espérais au moins 250 dollars. Mais j'accepterai le prix de la location plus 50 dollars. Soit 200 dollars, c'est ma dernière offre.
Après tout, ça me ferait toujours un costume pour me déguiser en James Bond !
– Ok, j’accepte.
– Les 200 dollars, c'est possible de les avoir en cash ?
Je lui tendis quatre billets de 50 qu'il mit dans sa poche. Les garçons payèrent les 150 dollars et une caution de 500 dollars chacun, en chèque !
Je me regardais une dernière fois dans la glace avant de le quitter… et oui, pour moi, j'avais vraiment l'air d'un pingouin !
Juste avant de partir le vendeur me donna aussi une enveloppe. Je la glissais dans la housse du smoking.
87