02-09-2022, 04:02 PM
Il mit sa ceinture de sécurité et Liam démarra. Deux rues plus loin, Tim ronflait. Quand on stoppa devant chez lui il ouvrit un œil.
– Pourquoi tu t’arrêtes ?
– Bah, à moins que tu veuilles venir dormir chez moi, on est arrivé.
– Ah merde, je me suis endormi on dirait.
– En effet, tu as pioncé tout du long.
– Bon, c'est pas tout ça mais j'ai faim moi. On n'a pas eu le temps de manger ! À demain pour le café chez toi. Salut les mecs!
Quand on entra, on tombait sur ma mère.
– Vous arrivez bien tous les deux. il y a la table à mettre.
– On monte nos affaires et on vient le faire de suite après.
– Mais, vous avez encore acheté un magasin !
– C'est pas moi Mam, c'est Liam pour sa mère. Des vieilleries comme tu dis.
– Allez, dépêchez-vous.
– Ok.
Quand on redescendit, on mit la table. Et sur le buffet de la salle à manger je vis que ma mère avait commencé les fameux treize desserts de Noël. Mes favoris c'était et c'est toujours les dattes, abricots secs ou pruneaux, avec de la pâte d'amande dedans. Ma mère avait remarqué mon manège et alors que j'allais retourner en prendre un autre pour la quatrième fois, elle me dit :
– Ça suffit comme ça, Bé, sinon demain il n'en restera même pas un pour chacun !
– Mais Mam, tu sais bien que j'adore ça !
– Oui, je sais ! Alors tu arrêtes de faire ton goinfre !
– Allez, Mam juste un dernier !
– C’est non!
Devant mon air de chien battu elle craqua et m'autorisa à en prendre un autre. La porte s'ouvrit et mon père entra avec le reste de la famille.
– Vous étiez où ?
– Chez les grands parents. On est allé récupérer la crèche et on a coupé un pin pour faire l’arbre de Noël pour demain. Et vous les garçons votre journée s'est bien passée ?
– Oui, et Liam a encore cassé sa tirelire.
– Ils ont rapportés un tas de vieux machins pour sa maman. Puis, comme je vous l'avais dit ! Si je n'avais pas arrêté Bé, il n'y aurait plus que la moitié des desserts, à peine vu qu’il se jetait dessus !
On passa à table et lors du repas on sut enfin ce qu'il s'était passé chez les grands parents la veille au soir. Ça a commencé par ma mère qui dit :
– Bon, alors y'a encore un peu de boulot. Demain soir, il y a la messe de minuit puis après on réveillonne. C'est presque, tout prêt. Bé, avec Liam et ton père, demain matin, vous irez chez le père Mathieu, il veut que vous l'aidiez à caver. (cavage: récolte des truffes) Vous savez que c'est le cadeau de Noël qu'il nous offre chaque année et que tout le monde apprécie.
La maison est décorée, sauf le sapin et il ne restera plus que la table à dresser. Je compte sur vous les filles, vous vous ferez aider par vos moitiés. Audrey tu sais quel service mettre. Je crois que je vous ai tout dit.
Ah non, Bé, tu as l’interdiction formelle de t'approcher des desserts, sous peine de représailles !
Voilà tout ce que j'avais à vous dire. À toi chéri!
– Bon, comme vous le savez et que vous avez dû l'entendre aussi, ces derniers temps, votre mère et moi, on était un peu fâché l'un contre l'autre par une décision que Cyprien avait prise. Mais maintenant l'affaire est réglée.
Alors, nous vous annonçons que début juillet nous partons aux États-Unis en même temps que Liam et Bé.
Pour votre mère et moi, ça sera notre baptême de l’air, pas pour Cyprien qui a déjà volé en 1945 dans un Douglas C47 Dakota, nous a-t-il dit.
Les grands parents resteront ici pour surveiller les maisons et s'occuper du jardin. Mais nous reparlerons de tout ça plus tard.
Demain je compte sur vous pour aider votre mère parce qu'elle va avoir beaucoup de boulot pour nourrir et servir autant de monde. Parce que nous, plus mon frère Marc, Annie sa femme, le Papé, le Papy et la Mamy, le père Mathieu, Tim et ses parents, ça fait dix-huit ventre à remplir ! Quelqu'un a une question à poser ?
– Oui Pa ! Moi.
– Vas-y, Bé, tu as quoi à demander ?
– Pourquoi y'a que moi qui n'ai pas le droit de m'approcher des desserts et pas les autres ? C'est discriminatoire, je trouve.
– Ha, ha, ha! Pour ça, tu t'arranges avec ta mère, Bé. Et s'il n'y a pas d'autres remarques, on peut aller se coucher.
– Mais Pa, c'est encore tôt.
– Vous faites comme vous voulez mais moi j'y vais. Bonne nuit tout le monde et à demain.
Il se leva et se dirigea vers sa chambre. Il se retourna en y entrant.
– Au fait, Bé et Liam, ce n'est pas la peine de vous lever de trop bonne heure, le père Mathieu veut qu'on soit chez lui sur le coup des neuf heures. pas avant.
– Ok Pa, bonne nuit.
À tous on débarrassa vite la table et on alla au salon où la cheminée ronflait. On discuta un moment et avec Liam on fut les premiers à monter se coucher.
On passa par la douche et une fois dans la chambre Liam me poussa sur le lit, défit la serviette que j'avais autour de ma taille et m'écartant les jambes commença par me lécher les couilles, les goba l'une après l'autre avant de s'attaquer à ma queue.
Pendant qu'il me suçait ses mains ne restaient pas inactives. Il me caressait le corps jusqu'à ce que chacune de ses mimines trouvent mes seins. Il se mit à jouer avec les pointes qu'il faisait rouler entre ses doigts. Quand elles furent bien dures et sensibles, il tira un peu plus fort dessus, limite plaisir et douleur naissante.
Il me fit allonger complètement sur le lit et se positionna tête bêche avec moi mais il me demanda de m'occuper de ses fesses. Je commençais par les pétrir, les caresser, y donner quelques claques sonores avant de les écarter et de m'occuper de son petit trou à coup de langue vorace.
Chacun connaissait suffisamment l'autre pour savoir où il en était de sa montée en jouissance et souvent Liam arrêtait de me sucer pour ne pas me faire jouir.
Pareil pour moi qui, tout en le suçant, caressait ses couilles et sa queue. Il s'allongea sur le ventre et je compris le message. Je m'allongeais sur lui et je commençais à le prendre tout en douceur et en puissance. Je fis durer un grand moment. on gémissait tous les deux.
– Bé, il faut qu'on change de position.
– Non Liam j'aime bien comme ça.
– Bé, je vais bientôt jouir et je vais en mettre de partout sur les draps.
J'attrapais une serviette par terre qu'il glissa sous lui. Et je repris mes allers retours tout en lui embrassant la nuque, le cou, les joues et je lui mordillais délicatement les lobes de ses oreilles.
Il commença à gémir de plus en plus fort. Ses sphincters me massaient le sexe et on jouit en même temps.
Puis il y eut une longue séance de caresses et de bisous mais bien qu'on bandât tous deux, on n'avait plus envie de sexe. On avait envie de tendresse et de câlins. On était imbriqué l'un dans l'autre et les caresses et les câlins diminuaient au fur et à mesure que notre endormissement prenait le dessus.
– Bé ! On a oublié de regarder ce qu'il y avait dans ta boite.
– Hein ? Quoi ?
– Tu sais, la boite que tu as achetée ! On n'a pas regardé ce qu'il y avait dans le double fond, Bé. Enfin s'il y a quelque chose.
– Ça peut pas attendre demain ? J'ai envie de dormir.
– Allez Bé ! Y'en a pour cinq minutes !
– Pfffff, t'es chiant Liam ! Ça y est, j'ai plus sommeil ! Bon alors on l'ouvre cette boite ?
On se leva et on posa la boite sur mon bureau. Liam alla chercher les clefs de la sienne mais la première ne fonctionnait pas. Il était déçu. Il essaya la deuxième qui la verrouilla. Puis il repris la première et la tourna. On entendit un petit claquement.
Une fois la boite ouverte, le double fond laissa apparaître une seconde boite qui remplissait toute le volume de celui-ci. On eut un peu de mal à la sortir. On fit coulisser le couvercle et on découvrit dedans une collection de montres anciennes, celle que le vendeur avait si élégamment appelé « la vielle ».
il y en avait huit, toutes en or! Et chacune avait sa chaîne du même métal, sauf une. À la place, dans le petit compartiment, il y avait les clefs de la boite.
– Wow, Liam, avoue qu’elles sont toutes magnifiques… Mais c'est celle-là qui me plaît le plus!
Je la pris et dessous, il y avait un petit feuillet. C'était un descriptif de la montre. Liam le prit et après l'avoir lu il me dit :
– C'est une montre qui date de Louis XIV, Bé ! Tu tiens approximativement 20 000 euros dans ta main.
– T'es sur de ce que tu dis ?
– Oui, mais ce ne doit pas être la plus chère du lot.
– C'est laquelle alors, à ton avis ?
– C'est celle-là, Bé.
Il me désignait une montre (au premier jet j'avais écrit «il me montrait une montre ») qui était belle mais que je trouvais trop richement décorée. Il la prit et je lus le petit papier qu'il y avait dessous. Elle était tout début XIXème et avait appartenu à un Louis XVIII vieillissant qui l'avait offerte à son favori du moment le Comte d'Avaray avant de le faire Pair de France.
– Pour une montre homme, elle fait trop folle celle-là, je trouve.
– C'est vrai, Bé, qu'elle est chargée point de vue décoration du cadran avec tous ces diamants tout autour et les saphirs qui forment les chiffres des heures !
Je ne vais pas les décrire toutes mais, d'après Liam, il y en avait pour une fortune. D'où sortaient-elles ? Seule la « vieille » aurait pu nous le dire. Liam sembla réfléchir, alla à la caisse où il y avait les châtelaines, la vida sur le lit et en prit une.
– C'est bien ce que je pensais, ça va avec celle-là. Cadeau Bé !
– Merci Liam. Bon, on peut dormir maintenant ?
– Je ne peux pas je suis trop excité par ce qu'on vient de trouver. Je vais en faire des photos et les envoyer à ma mère.
– Fais comme tu veux, moi je vais dormir.
Il dut rester un bon moment debout parce que c'est ses pieds froids contre les miens qui me firent grommeler dans un demi sommeil :
– Putain, t'es glacé Liam !
Je l'entendis pouffer puis il se colla contre mon dos, sexe bien callé à mes fesses. Et ça me fit avoir un autre frisson parce que là aussi il était glacé.
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– Pourquoi tu t’arrêtes ?
– Bah, à moins que tu veuilles venir dormir chez moi, on est arrivé.
– Ah merde, je me suis endormi on dirait.
– En effet, tu as pioncé tout du long.
– Bon, c'est pas tout ça mais j'ai faim moi. On n'a pas eu le temps de manger ! À demain pour le café chez toi. Salut les mecs!
Quand on entra, on tombait sur ma mère.
– Vous arrivez bien tous les deux. il y a la table à mettre.
– On monte nos affaires et on vient le faire de suite après.
– Mais, vous avez encore acheté un magasin !
– C'est pas moi Mam, c'est Liam pour sa mère. Des vieilleries comme tu dis.
– Allez, dépêchez-vous.
– Ok.
Quand on redescendit, on mit la table. Et sur le buffet de la salle à manger je vis que ma mère avait commencé les fameux treize desserts de Noël. Mes favoris c'était et c'est toujours les dattes, abricots secs ou pruneaux, avec de la pâte d'amande dedans. Ma mère avait remarqué mon manège et alors que j'allais retourner en prendre un autre pour la quatrième fois, elle me dit :
– Ça suffit comme ça, Bé, sinon demain il n'en restera même pas un pour chacun !
– Mais Mam, tu sais bien que j'adore ça !
– Oui, je sais ! Alors tu arrêtes de faire ton goinfre !
– Allez, Mam juste un dernier !
– C’est non!
Devant mon air de chien battu elle craqua et m'autorisa à en prendre un autre. La porte s'ouvrit et mon père entra avec le reste de la famille.
– Vous étiez où ?
– Chez les grands parents. On est allé récupérer la crèche et on a coupé un pin pour faire l’arbre de Noël pour demain. Et vous les garçons votre journée s'est bien passée ?
– Oui, et Liam a encore cassé sa tirelire.
– Ils ont rapportés un tas de vieux machins pour sa maman. Puis, comme je vous l'avais dit ! Si je n'avais pas arrêté Bé, il n'y aurait plus que la moitié des desserts, à peine vu qu’il se jetait dessus !
On passa à table et lors du repas on sut enfin ce qu'il s'était passé chez les grands parents la veille au soir. Ça a commencé par ma mère qui dit :
– Bon, alors y'a encore un peu de boulot. Demain soir, il y a la messe de minuit puis après on réveillonne. C'est presque, tout prêt. Bé, avec Liam et ton père, demain matin, vous irez chez le père Mathieu, il veut que vous l'aidiez à caver. (cavage: récolte des truffes) Vous savez que c'est le cadeau de Noël qu'il nous offre chaque année et que tout le monde apprécie.
La maison est décorée, sauf le sapin et il ne restera plus que la table à dresser. Je compte sur vous les filles, vous vous ferez aider par vos moitiés. Audrey tu sais quel service mettre. Je crois que je vous ai tout dit.
Ah non, Bé, tu as l’interdiction formelle de t'approcher des desserts, sous peine de représailles !
Voilà tout ce que j'avais à vous dire. À toi chéri!
– Bon, comme vous le savez et que vous avez dû l'entendre aussi, ces derniers temps, votre mère et moi, on était un peu fâché l'un contre l'autre par une décision que Cyprien avait prise. Mais maintenant l'affaire est réglée.
Alors, nous vous annonçons que début juillet nous partons aux États-Unis en même temps que Liam et Bé.
Pour votre mère et moi, ça sera notre baptême de l’air, pas pour Cyprien qui a déjà volé en 1945 dans un Douglas C47 Dakota, nous a-t-il dit.
Les grands parents resteront ici pour surveiller les maisons et s'occuper du jardin. Mais nous reparlerons de tout ça plus tard.
Demain je compte sur vous pour aider votre mère parce qu'elle va avoir beaucoup de boulot pour nourrir et servir autant de monde. Parce que nous, plus mon frère Marc, Annie sa femme, le Papé, le Papy et la Mamy, le père Mathieu, Tim et ses parents, ça fait dix-huit ventre à remplir ! Quelqu'un a une question à poser ?
– Oui Pa ! Moi.
– Vas-y, Bé, tu as quoi à demander ?
– Pourquoi y'a que moi qui n'ai pas le droit de m'approcher des desserts et pas les autres ? C'est discriminatoire, je trouve.
– Ha, ha, ha! Pour ça, tu t'arranges avec ta mère, Bé. Et s'il n'y a pas d'autres remarques, on peut aller se coucher.
– Mais Pa, c'est encore tôt.
– Vous faites comme vous voulez mais moi j'y vais. Bonne nuit tout le monde et à demain.
Il se leva et se dirigea vers sa chambre. Il se retourna en y entrant.
– Au fait, Bé et Liam, ce n'est pas la peine de vous lever de trop bonne heure, le père Mathieu veut qu'on soit chez lui sur le coup des neuf heures. pas avant.
– Ok Pa, bonne nuit.
À tous on débarrassa vite la table et on alla au salon où la cheminée ronflait. On discuta un moment et avec Liam on fut les premiers à monter se coucher.
On passa par la douche et une fois dans la chambre Liam me poussa sur le lit, défit la serviette que j'avais autour de ma taille et m'écartant les jambes commença par me lécher les couilles, les goba l'une après l'autre avant de s'attaquer à ma queue.
Pendant qu'il me suçait ses mains ne restaient pas inactives. Il me caressait le corps jusqu'à ce que chacune de ses mimines trouvent mes seins. Il se mit à jouer avec les pointes qu'il faisait rouler entre ses doigts. Quand elles furent bien dures et sensibles, il tira un peu plus fort dessus, limite plaisir et douleur naissante.
Il me fit allonger complètement sur le lit et se positionna tête bêche avec moi mais il me demanda de m'occuper de ses fesses. Je commençais par les pétrir, les caresser, y donner quelques claques sonores avant de les écarter et de m'occuper de son petit trou à coup de langue vorace.
Chacun connaissait suffisamment l'autre pour savoir où il en était de sa montée en jouissance et souvent Liam arrêtait de me sucer pour ne pas me faire jouir.
Pareil pour moi qui, tout en le suçant, caressait ses couilles et sa queue. Il s'allongea sur le ventre et je compris le message. Je m'allongeais sur lui et je commençais à le prendre tout en douceur et en puissance. Je fis durer un grand moment. on gémissait tous les deux.
– Bé, il faut qu'on change de position.
– Non Liam j'aime bien comme ça.
– Bé, je vais bientôt jouir et je vais en mettre de partout sur les draps.
J'attrapais une serviette par terre qu'il glissa sous lui. Et je repris mes allers retours tout en lui embrassant la nuque, le cou, les joues et je lui mordillais délicatement les lobes de ses oreilles.
Il commença à gémir de plus en plus fort. Ses sphincters me massaient le sexe et on jouit en même temps.
Puis il y eut une longue séance de caresses et de bisous mais bien qu'on bandât tous deux, on n'avait plus envie de sexe. On avait envie de tendresse et de câlins. On était imbriqué l'un dans l'autre et les caresses et les câlins diminuaient au fur et à mesure que notre endormissement prenait le dessus.
– Bé ! On a oublié de regarder ce qu'il y avait dans ta boite.
– Hein ? Quoi ?
– Tu sais, la boite que tu as achetée ! On n'a pas regardé ce qu'il y avait dans le double fond, Bé. Enfin s'il y a quelque chose.
– Ça peut pas attendre demain ? J'ai envie de dormir.
– Allez Bé ! Y'en a pour cinq minutes !
– Pfffff, t'es chiant Liam ! Ça y est, j'ai plus sommeil ! Bon alors on l'ouvre cette boite ?
On se leva et on posa la boite sur mon bureau. Liam alla chercher les clefs de la sienne mais la première ne fonctionnait pas. Il était déçu. Il essaya la deuxième qui la verrouilla. Puis il repris la première et la tourna. On entendit un petit claquement.
Une fois la boite ouverte, le double fond laissa apparaître une seconde boite qui remplissait toute le volume de celui-ci. On eut un peu de mal à la sortir. On fit coulisser le couvercle et on découvrit dedans une collection de montres anciennes, celle que le vendeur avait si élégamment appelé « la vielle ».
il y en avait huit, toutes en or! Et chacune avait sa chaîne du même métal, sauf une. À la place, dans le petit compartiment, il y avait les clefs de la boite.
– Wow, Liam, avoue qu’elles sont toutes magnifiques… Mais c'est celle-là qui me plaît le plus!
Je la pris et dessous, il y avait un petit feuillet. C'était un descriptif de la montre. Liam le prit et après l'avoir lu il me dit :
– C'est une montre qui date de Louis XIV, Bé ! Tu tiens approximativement 20 000 euros dans ta main.
– T'es sur de ce que tu dis ?
– Oui, mais ce ne doit pas être la plus chère du lot.
– C'est laquelle alors, à ton avis ?
– C'est celle-là, Bé.
Il me désignait une montre (au premier jet j'avais écrit «il me montrait une montre ») qui était belle mais que je trouvais trop richement décorée. Il la prit et je lus le petit papier qu'il y avait dessous. Elle était tout début XIXème et avait appartenu à un Louis XVIII vieillissant qui l'avait offerte à son favori du moment le Comte d'Avaray avant de le faire Pair de France.
– Pour une montre homme, elle fait trop folle celle-là, je trouve.
– C'est vrai, Bé, qu'elle est chargée point de vue décoration du cadran avec tous ces diamants tout autour et les saphirs qui forment les chiffres des heures !
Je ne vais pas les décrire toutes mais, d'après Liam, il y en avait pour une fortune. D'où sortaient-elles ? Seule la « vieille » aurait pu nous le dire. Liam sembla réfléchir, alla à la caisse où il y avait les châtelaines, la vida sur le lit et en prit une.
– C'est bien ce que je pensais, ça va avec celle-là. Cadeau Bé !
– Merci Liam. Bon, on peut dormir maintenant ?
– Je ne peux pas je suis trop excité par ce qu'on vient de trouver. Je vais en faire des photos et les envoyer à ma mère.
– Fais comme tu veux, moi je vais dormir.
Il dut rester un bon moment debout parce que c'est ses pieds froids contre les miens qui me firent grommeler dans un demi sommeil :
– Putain, t'es glacé Liam !
Je l'entendis pouffer puis il se colla contre mon dos, sexe bien callé à mes fesses. Et ça me fit avoir un autre frisson parce que là aussi il était glacé.
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