30-08-2022, 12:29 PM
OUPS!!!!!!!!! désolé , merci [member=27]bech[/member]
En fait le repas du soir était prêt. On n'avait qu'à le faire réchauffer. Vingt et une heures, mes parents n'étant toujours pas là. On passa à table.
On discuta un moment après le repas, j'en profitais pour jouer avec mon neveu qui semblait tout minuscule comparé à moi. Bon faut dire qu'à onze mois, il était normalement grand pour son âge et il reconnaissait même Liam qu'il appelait Miam ! Et moi il m'appelait… Bébé , bien sûr !
On monta se coucher, les parents n'étaient toujours pas rentrés. Ça promettait pour le réveillon !
Avec Liam on était complètement cassés. On prit une douche vite fait et on s'allongea dans le lit. Le temps de poser nos têtes sur l’oreiller, on devait dormir !
Quand j'ouvris l’œil le lendemain matin je vis qu'il était déjà huit heures. je secouais Liam et on descendit à la cuisine. Mon père et ma mère discutaient normalement. Ils plaisantaient même.
On leur dit bonjour comme si de rien était. De toute façon tant que je n'avais pas bu mon café voire deux j'étais dans le coaltar. Liam c'était pas beaucoup mieux !
Ça frappa à la porte qui s'ouvrit de suite. C'était Tim.
– Bonjour tout le monde. Putain vous faites quoi tous les deux ? ça fait au moins une heure que je vous attends pour boire le café.
– Assieds-toi et bois le ici Tim.
– Heu, merci Agnès, mais en fait je voudrais leur dire des trucs et…
– Et on est de trop ?
– Mais non, Alain, c'est juste des trucs de garçons, enfin, heu…
– C'est bon, Titou, tu n'as pas à me donner d’explications, ça ne me regarde pas.
– Je n'ai pas dit ça pour ça, Alain.
– Oui, je sais, laisse tomber. Vous allez faire quoi de beau aujourd'hui les garçons ?
– Avec Liam on voulait aller à L'Isle sur la Sorgue. Tu viens avec nous, Tim ?
– Oui, je veux bien. On part, dans combien de temps ?
– Une demi-heure, ça ira ?
– Ok, je me change et je reviens. Traînez pas les divas !
– Tu vas voir si on est des divas !
Mais il n'entendit pas ma réplique parce qu'il avait déjà franchi la porte.
Et tout le long de la route Tim nous parla de la discussion qu'il avait eu hier soir avec Marie.
Elle était allé voir son grand-père et elle lui avait parlé de notre voyage et du refus catégorique de ses parents.
Le grand-papa le lui offrait, ainsi qu'un pécule pour le séjour. Après, ça serait à elle de convaincre ses parents de la laisser partir ! Mais de son côté, il ferait pression sur « ces deux fadas!» selon son expression et au besoin, en dernier recours, mettra son poing sur la table.
Il me demanda aussi comment ça se faisait que mes parents soient rentrés à plus de minuit de chez mes grands-parents et je lui parlais de la décision de Cyprien.
– Tu veux dire que le Cyprien va aller voir ses potes, outre-Atlantique ?
– Oui, vu comme il gueulait il avait pris sa décision et mon père aussi a dû mettre les choses au point avec ma mère, parce que ce matin ils étaient tout miel et sucre tous les deux. il se parlaient normalement alors que la veille au soir ça a dû être hôtel du cul tourné dans le lit, au vu de l’ambiance !
– Demain soir, au plus tard, on saura le fin mot de l'histoire parce que je suppose que Cyprien va se charger de nous tenir au courant.
– C'est sûr qu'il n'a pas sa langue dans sa poche ton arrière-grand-père, des fois ça pourrait faire un film. Certains ont risqué le coup de fusil, tu t’en souviens?
– Laquelle ? Parce qu'il ne l'a pas fait qu'une fois !
– La fois où il a tué le lièvre alors que la chasse était fermée et qu'un écolo l'a dénoncé.
– Oh putain oui, il avait fait fort cette fois-là ! Aller dire que c'était un ragondin qui lui bouffait ses salades et qu'il l'avait donné à manger aux cochons… la tête du gendarme venu l’interroger alors qu’il voulait savoir exactement qui l’avait dénoncé et louchait sur son fusil dans le râtelier !
– On arrive les pipelettes, dites-moi comment on programme la journée ?
– Liam tu pourrais me poser sur la place devant l’église ? À quelle heure vous repartez ?
– Tu ne viens pas avec nous, Tim ?
– Heuuu, pas vraiment ! En fait marie a une copine qui vit ici et on s'est donné rendez-vous chez elle, je lui ai téléphoné en sortant pour me changer. Je crois que sa copine rentrera à dix-huit heures. alors ne m'attendez pas avant.
– Ah d'accord, tu ne nous avais pas tout dit coquin !
– J'avais oublié ce petit détail !
– Bon, bin d’accord, dix-huit heures devant l'église, alors.
– Ok, à plus les mecs et soyez sages !
Il sortit de la voiture et partit vers l’église comme si un taureau le coursait. Ça me fit sourire.
– A penny for your thougths !
– Il a une grosse envie de tremper le biscuit le Titou.
– Ça veut dire quoi tremper le biscuit ?
– Tu n'en as pas une petite idée ? Imagine la scène. Tu prends un boudoir et tu le trempes dans ta tasse ou dans ton bol.
– Ah, tu veux dire qu'ils vont baiser ?
– Il n'y a que ça qui peut le faire courir comme ça. Tu ne te rends pas compte ! Ça fait au moins trois jours qu'ils n'ont pas fait l’amour.
On éclata de rire. On galéra un peu pour trouver une place où se garer.
– Tu veux faire les brocanteurs, je suppose.
– Oui, comment tu l'as deviné ?
– Chassez le naturel et il revient au galop. Viens on va passer par là c'est un raccourci qui va nous emmener à des antiquaires que tu n'as pas vu l'autre fois.
– Ok, mais après on ira voir les autres. Je veux retourner chez celui de l'autre fois.
On marchait depuis quelques minutes quant au détour d'une rue, sur une porte, il y avait un carton indiquant un vide maison. Il y avait dessous « sonnez et entrez »
– On peut y aller, Bé ?
– Oui, si tu veux. On a le temps, il n'est que onze heures.
je sonnais à la porte et on entra. Toute la maison avait dû être mise dans les pièces du bas. On avait du mal à circuler et on entendait rire. Une voix avinée nous cria de faire comme chez nous et que si on était intéressé par quelque chose on n'avait qu'à les appeler.
Liam commença par fouiner à droite ou à gauche. Je le suivais sans être vraiment intéressé par tout ce fatras de vieux meubles, de casseroles, de chiffons variés...
Je vis Liam stopper devant une table où il y avait tout un tas de couverts dépareillés. Il les examina l'un après l'autre et en mettait certains de côté.
Un mec plutôt négligé qui puait la transpiration et la vinasse arriva.
– Salut les mecs! Je vois que tu regardes les ustensiles de cuisine, il y en a plein d'autres là dans l’armoire. Je te les apporte. Et toi y'a rien qui t’intéresse ?
– T'as pas des montres ?
– Si quelques-unes je crois. Je sais plus où elles sont. La vielle en avait plein mais je sais pas ce qu'elle en a foutu. Y'en avait des belles il paraît. Si ça se trouve elle les a vendu, cette connasse.
Avec Liam on se regarda sans rien dire mais on n'en pensait pas moins.
On alla à l'armoire où il nous avait dit qu'il y avait d'autres couverts. En fait il y avait des ménagères entières.
Je fus surpris de voir Liam ouvrir les ménagères et d'un coup d’œil les remettre en place ou les mettre à part. J'ouvris le placard qu'il y avait à côté. Il ne contenait que du linge sauf une boite en bois marquetée. Elle était belle. Je l’ouvris. L'intérieur l'était aussi et je trouvais qu'elle était lourde pour du bois.
On fouina un bon moment, Liam mit de côté quelques bricoles encore et on appela le gars. Liam lui montra ce qu'il avait mis de côté. Il semblait réfléchir - mais ce n'était certainement pas son fort.
– Combien tu me fais le coffret ?
– 50 euros, ça te va ? Il est beau, non ? Je sais pas ce qu'elle a fait de la clef pour le fermer, par contre.
– Ok, ça marche.
– Et pour toi, si tu prends la pile, je te les fais à 20 euros la boite, et je te fais cadeau du vrac. Ça te va ?
– Ok, ça marche aussi pour moi.
– Attend, j'ai encore un truc pour toi, si tu aimes les couverts. Je sais pas pourquoi mais la vieille a du se prendre pour une artiste et elle a fait des trucs avec des cuillères, elle a dû les aplatir, les tordre, elle y a mis des chaînes et elle y a attaché des trucs au bout. Ça t’intéresse ?
– Je peux voir ?
– Hé les mecs, apportez-moi la boite de création de la vielle.
Un grand éclat de rire lui répondit et un autre gars, pas plus présentable que lui, apporta un carton contenant « les créations artistiques de la vieille ».
– C'est de ça que je te causais. Ça t’intéresse ?
– Ça dépend du prix que tu en veux.
– Dix balles, ça te va ?
– Ok.
On paya et il nous donna des sacs pour tout transporter.
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En fait le repas du soir était prêt. On n'avait qu'à le faire réchauffer. Vingt et une heures, mes parents n'étant toujours pas là. On passa à table.
On discuta un moment après le repas, j'en profitais pour jouer avec mon neveu qui semblait tout minuscule comparé à moi. Bon faut dire qu'à onze mois, il était normalement grand pour son âge et il reconnaissait même Liam qu'il appelait Miam ! Et moi il m'appelait… Bébé , bien sûr !
On monta se coucher, les parents n'étaient toujours pas rentrés. Ça promettait pour le réveillon !
Avec Liam on était complètement cassés. On prit une douche vite fait et on s'allongea dans le lit. Le temps de poser nos têtes sur l’oreiller, on devait dormir !
Quand j'ouvris l’œil le lendemain matin je vis qu'il était déjà huit heures. je secouais Liam et on descendit à la cuisine. Mon père et ma mère discutaient normalement. Ils plaisantaient même.
On leur dit bonjour comme si de rien était. De toute façon tant que je n'avais pas bu mon café voire deux j'étais dans le coaltar. Liam c'était pas beaucoup mieux !
Ça frappa à la porte qui s'ouvrit de suite. C'était Tim.
– Bonjour tout le monde. Putain vous faites quoi tous les deux ? ça fait au moins une heure que je vous attends pour boire le café.
– Assieds-toi et bois le ici Tim.
– Heu, merci Agnès, mais en fait je voudrais leur dire des trucs et…
– Et on est de trop ?
– Mais non, Alain, c'est juste des trucs de garçons, enfin, heu…
– C'est bon, Titou, tu n'as pas à me donner d’explications, ça ne me regarde pas.
– Je n'ai pas dit ça pour ça, Alain.
– Oui, je sais, laisse tomber. Vous allez faire quoi de beau aujourd'hui les garçons ?
– Avec Liam on voulait aller à L'Isle sur la Sorgue. Tu viens avec nous, Tim ?
– Oui, je veux bien. On part, dans combien de temps ?
– Une demi-heure, ça ira ?
– Ok, je me change et je reviens. Traînez pas les divas !
– Tu vas voir si on est des divas !
Mais il n'entendit pas ma réplique parce qu'il avait déjà franchi la porte.
Et tout le long de la route Tim nous parla de la discussion qu'il avait eu hier soir avec Marie.
Elle était allé voir son grand-père et elle lui avait parlé de notre voyage et du refus catégorique de ses parents.
Le grand-papa le lui offrait, ainsi qu'un pécule pour le séjour. Après, ça serait à elle de convaincre ses parents de la laisser partir ! Mais de son côté, il ferait pression sur « ces deux fadas!» selon son expression et au besoin, en dernier recours, mettra son poing sur la table.
Il me demanda aussi comment ça se faisait que mes parents soient rentrés à plus de minuit de chez mes grands-parents et je lui parlais de la décision de Cyprien.
– Tu veux dire que le Cyprien va aller voir ses potes, outre-Atlantique ?
– Oui, vu comme il gueulait il avait pris sa décision et mon père aussi a dû mettre les choses au point avec ma mère, parce que ce matin ils étaient tout miel et sucre tous les deux. il se parlaient normalement alors que la veille au soir ça a dû être hôtel du cul tourné dans le lit, au vu de l’ambiance !
– Demain soir, au plus tard, on saura le fin mot de l'histoire parce que je suppose que Cyprien va se charger de nous tenir au courant.
– C'est sûr qu'il n'a pas sa langue dans sa poche ton arrière-grand-père, des fois ça pourrait faire un film. Certains ont risqué le coup de fusil, tu t’en souviens?
– Laquelle ? Parce qu'il ne l'a pas fait qu'une fois !
– La fois où il a tué le lièvre alors que la chasse était fermée et qu'un écolo l'a dénoncé.
– Oh putain oui, il avait fait fort cette fois-là ! Aller dire que c'était un ragondin qui lui bouffait ses salades et qu'il l'avait donné à manger aux cochons… la tête du gendarme venu l’interroger alors qu’il voulait savoir exactement qui l’avait dénoncé et louchait sur son fusil dans le râtelier !
– On arrive les pipelettes, dites-moi comment on programme la journée ?
– Liam tu pourrais me poser sur la place devant l’église ? À quelle heure vous repartez ?
– Tu ne viens pas avec nous, Tim ?
– Heuuu, pas vraiment ! En fait marie a une copine qui vit ici et on s'est donné rendez-vous chez elle, je lui ai téléphoné en sortant pour me changer. Je crois que sa copine rentrera à dix-huit heures. alors ne m'attendez pas avant.
– Ah d'accord, tu ne nous avais pas tout dit coquin !
– J'avais oublié ce petit détail !
– Bon, bin d’accord, dix-huit heures devant l'église, alors.
– Ok, à plus les mecs et soyez sages !
Il sortit de la voiture et partit vers l’église comme si un taureau le coursait. Ça me fit sourire.
– A penny for your thougths !
– Il a une grosse envie de tremper le biscuit le Titou.
– Ça veut dire quoi tremper le biscuit ?
– Tu n'en as pas une petite idée ? Imagine la scène. Tu prends un boudoir et tu le trempes dans ta tasse ou dans ton bol.
– Ah, tu veux dire qu'ils vont baiser ?
– Il n'y a que ça qui peut le faire courir comme ça. Tu ne te rends pas compte ! Ça fait au moins trois jours qu'ils n'ont pas fait l’amour.
On éclata de rire. On galéra un peu pour trouver une place où se garer.
– Tu veux faire les brocanteurs, je suppose.
– Oui, comment tu l'as deviné ?
– Chassez le naturel et il revient au galop. Viens on va passer par là c'est un raccourci qui va nous emmener à des antiquaires que tu n'as pas vu l'autre fois.
– Ok, mais après on ira voir les autres. Je veux retourner chez celui de l'autre fois.
On marchait depuis quelques minutes quant au détour d'une rue, sur une porte, il y avait un carton indiquant un vide maison. Il y avait dessous « sonnez et entrez »
– On peut y aller, Bé ?
– Oui, si tu veux. On a le temps, il n'est que onze heures.
je sonnais à la porte et on entra. Toute la maison avait dû être mise dans les pièces du bas. On avait du mal à circuler et on entendait rire. Une voix avinée nous cria de faire comme chez nous et que si on était intéressé par quelque chose on n'avait qu'à les appeler.
Liam commença par fouiner à droite ou à gauche. Je le suivais sans être vraiment intéressé par tout ce fatras de vieux meubles, de casseroles, de chiffons variés...
Je vis Liam stopper devant une table où il y avait tout un tas de couverts dépareillés. Il les examina l'un après l'autre et en mettait certains de côté.
Un mec plutôt négligé qui puait la transpiration et la vinasse arriva.
– Salut les mecs! Je vois que tu regardes les ustensiles de cuisine, il y en a plein d'autres là dans l’armoire. Je te les apporte. Et toi y'a rien qui t’intéresse ?
– T'as pas des montres ?
– Si quelques-unes je crois. Je sais plus où elles sont. La vielle en avait plein mais je sais pas ce qu'elle en a foutu. Y'en avait des belles il paraît. Si ça se trouve elle les a vendu, cette connasse.
Avec Liam on se regarda sans rien dire mais on n'en pensait pas moins.
On alla à l'armoire où il nous avait dit qu'il y avait d'autres couverts. En fait il y avait des ménagères entières.
Je fus surpris de voir Liam ouvrir les ménagères et d'un coup d’œil les remettre en place ou les mettre à part. J'ouvris le placard qu'il y avait à côté. Il ne contenait que du linge sauf une boite en bois marquetée. Elle était belle. Je l’ouvris. L'intérieur l'était aussi et je trouvais qu'elle était lourde pour du bois.
On fouina un bon moment, Liam mit de côté quelques bricoles encore et on appela le gars. Liam lui montra ce qu'il avait mis de côté. Il semblait réfléchir - mais ce n'était certainement pas son fort.
– Combien tu me fais le coffret ?
– 50 euros, ça te va ? Il est beau, non ? Je sais pas ce qu'elle a fait de la clef pour le fermer, par contre.
– Ok, ça marche.
– Et pour toi, si tu prends la pile, je te les fais à 20 euros la boite, et je te fais cadeau du vrac. Ça te va ?
– Ok, ça marche aussi pour moi.
– Attend, j'ai encore un truc pour toi, si tu aimes les couverts. Je sais pas pourquoi mais la vieille a du se prendre pour une artiste et elle a fait des trucs avec des cuillères, elle a dû les aplatir, les tordre, elle y a mis des chaînes et elle y a attaché des trucs au bout. Ça t’intéresse ?
– Je peux voir ?
– Hé les mecs, apportez-moi la boite de création de la vielle.
Un grand éclat de rire lui répondit et un autre gars, pas plus présentable que lui, apporta un carton contenant « les créations artistiques de la vieille ».
– C'est de ça que je te causais. Ça t’intéresse ?
– Ça dépend du prix que tu en veux.
– Dix balles, ça te va ?
– Ok.
On paya et il nous donna des sacs pour tout transporter.
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