24-08-2022, 09:34 PM
Aux aurores, juste avant de nous lever avec Liam on se fit un bon 69 qu'on fit durer le plus qu'on put et quand on frappa à la porte de la chambre de Joris c'est Rémi qui répondit.
– Ouiiiii, on est réveilléééé, on arriiive biennnntooot !
On devina qu'ils faisaient surement ce qu’on venait de faire et trois minutes plus tard ils apparurent à poil, la nouille pas encore tout à fait au repos.
– Alors c'était bon, Joris ?
– Je te demande pas ce que vous vous avez fait, moi. Tu aurais pu te nettoyer le coin des lèvres au moins. Ça la fout mal, cette coulure de sperme.
Instinctivement je passais ma main sur la commissure de mes lèvres mais il n'y avait rien ! Les deux loustics rigolaient et Liam retenait son sourire.
– Tu te crois malin le pin’s ! je me vengerai !
– C'est ça ! Dans tes rêves gros lourdaud ! Tu n'as même pas fait le café ! T’es vraiment nul !
– La meuf, c'est toi ! Alors à la cuisine femelle !
Comme j'étais à côté de la cafetière, je fis malgré tout le café qu'on but tranquillement, mais l'heure avançant on s'excita tous et à six heures précise Rémi et Liam partirent. Avec Joris on eut un coup de blues et Joris vint se poser sur mes genoux et me fit un gros, un très gros, câlin. Je le berçai comme un gosse!
– Tu sais Bé, il me manque déjà.
– Liam me manque aussi, pourtant ça fait à peine dix minutes qu'ils sont partis.
– On va faire comment cet été ?
– Pour moi, je sais; Liam va rester un petit peu plus en France, le temps que nos cours finissent et puis j'irai aux Etats-Unis avec lui.
– Waouh, trop top! Ça serait bien si on pouvait tous y aller. Avec Liam comme guide on visiterait et pas comme des touristes.
– Ça veut dire quoi «visiter, pas comme des touristes» ?
– Hé bin, on verrait des trucs intéressants, on n'irait pas dans les pièges à touristes, quoi!
– Alors on n'ira pas à Hollywood studios, on n'ira pas non plus à Vénice Beach et dans bien d'autres endroits sympas du même style.
– Ah, mais oui, mais non, enfin… il y a les incontournables, quand même !
Et c'est ainsi que l'idée germa de tous aller aux Etats-Unis l'été prochain. Encore fallait-il convaincre nos camarades.
On allait d'abord en parler à Marie et Tim, on verrait bien ce qu'ils en pensaient. On en discuta, fin de journée et eux aussi étaient emballés par l’idée. Et le soir quand on en parla à nos chéris respectifs, eux aussi furent emballés.
Petit à petit on planifia tout de A à Z. le seul problème c'était de trouver où loger tous ensemble. Mais aussi budgétiser le voyage et les plus ou moins 1000 euros pour un billet d’avion.
Le week-end arriva et on en discuta de vive voix tous les six.
Pour Joris et Rémi l'argent n'était pas un problème, pour moi ça irait facilement. Il me restait plus de 5000 dollars que je n'avais pas changé , en prévision de.
Liam, n'en parlons même pas. Je savais que Tim avait un peu d'argent de côté et Marie nous dit que son grand père allait sûrement l'aider mais que le plus gros problème serait de convaincre ses parents.
Bref, le train était sur les rails…
Et les vacances de Noël arrivèrent.
Le vendredi soir Liam arriva avec Rémi. Joris ne prendrait le TGV que le lundi.
Nous, on ne partirait que le dimanche.
C'est ainsi qu'on en profita pour se faire un mini-réveillon en avance, le samedi soir.
On invita Pierre et Jean pour l’occasion. On se coucha très tard. Et c'est tard que le lendemain on prit la route.
On déposa Marie chez elle où on était attendu pour manger à midi et Marie nous avait bien recommandé de ne pas parler du voyage aux Etats-Unis de cet été.
Dans la discussion, ses parents nous demandèrent ce qu'on allait faire aux réveillons et quand on leur dit que Liam et moi on irait aux USA après Noël, ses parents eurent l'air horrifiés.
– Mais vous êtes inconscient ! Prendre l'avion et tant d’heures…
On eut beau leur dire que c'était le moyen le plus sûr, que ceci, que cela…
Ses parents ne voulurent rien entendre !
Sûr, ça allait être coton pour Marie de leur faire accepter le voyage aux states !
En arrivant à la maison, on monta directement nos affaires dans ma chambre. Quand on redescendit mes parents rentraient de chez les grands-parents, en grande discussion… et c’était houleux!
– … Mon grand-père est vraiment têtu. Vouloir aller voir ses amis aux Etats-Unis à son âge ! C'est de la folie pure !
– Mais Agnès, tu veux que l'on fasse quoi ? Il est majeur, vacciné, en bonne forme et sain d’esprit ! On ne peut pas lui refuser ce plaisir.
– Cette lubie tu veux dire ! Et qui va s'occuper de lui là-bas ?
– Mais ta sœur! Je suis sûr qu'elle en sera ravie même. Si on lui téléphonait de suite pour lui demander s'il accepte cette responsabilité ?
– Quand tu as quelque chose dans la tête, tu l'as pas ou je pense… et mon grand-père c'est pas mieux !
– Bon, tu lui téléphones ou je le fais.
– Bonjour Papa, bonjour Maman, pourquoi vous vous disputez ?
– D’abord, on ne se dispute pas! On s'explique un peu fort. C'est ton arrière-grand-père qui a décrété que cet été il ira voir ses amis en Amérique ! Tu te rends compte ! À son âge c'est de la folie !
– Mais maman, c'est cool que Papé veuille aller voir ses amis ! Il faut le laisser faire !
– Tu es bien comme ton père, toi ! C'est du grand n'importe quoi ! Il n'y a que moi qui aie un peu de jugeote dans cette maison ? Tu en penses quoi toi Liam de toute cette histoire ?
– Je ne m'en mêle pas. Mais quel mal il y a à vouloir aller aux Etats-Unis ?
– Mais il a 95 ans le Cyprien ! Il ne va jamais supporter le voyage ! Et je ne le laisserai pas partir seul de toute façon !
– Maman, tu sais qu'on y retourne cet été aux Etats-Unis avec Liam. Alors l'arrière-grand-père pourrait venir avec nous, on le surveillerait là-bas.
– Ça y est, tu t'y mets aussi ! Il ne manquait plus que ça ! On verra bien ce qu'en disent ton frère et ta sœur, quand ils seront là !
L'ambiance du repas ce soir-là fut des plus orageuse et on monta vite se coucher. On passa par la salle de bain où on se chauffa pas mal avec Liam et une fois dans la chambre chacun donna libre cours à ses envies.
Le matin quand je me levais j'entendais mon père et ma mère qui se disputaient encore. C'était pas la grosse engueulade mais ça commençait vachement à y ressembler.
J'entrais dans la cuisine, je fis la bise à mes parents et je me servis un grand bol de café que je bus, appuyé à l’évier, le temps d’avoir émergé. Je m'en servis un autre que je bus, cette fois, assis à ma place à la table.
– Bon, si je suis ton raisonnement Alain, à l'aller mon grand-père ira avec Bé et Liam. Et au retour, il fait comment! Tout seul, c’est ça ?
– Mais Agnès, il y a les hôtesses pour l'aider et le guider.
– C'est ça, oui, et il ne parle même pas l’américain ! Il fait comment s'il a besoin de quelque chose ?
– Il doit bien y en avoir une qui parle le français !
– Non, non et non ! Je ne veux pas qu'il y aille !
– Vous n'avez qu'à l’accompagner.
– Qu'est-ce que tu racontes toi ? Tu sais de quoi on parle au moins ?
– Oui, du voyage que veut faire ton grand-père aux Etats-Unis pour voir ses potes. Si vous l'accompagnez il n'y aura plus de problèmes.
– Tu en as beaucoup des conneries comme ça en réserve où c'est la seule ?
– C'est la seule Mam ! Et c'est pas une connerie ! Ça fait combien d'années que toi et Papa n'avez pas pris de vacances ? Alors une quinzaine de jours chez ta sœur à Los Angeles ça te dépayserait un peu et l’affaire est réglée.
– Oh, je n'y avais pas pensé mais, oui, elle est excellente ton idée, Bé !
– Ha non Alain ! Tu ne vas pas rentrer dans ce délire ! Non, c'est non !
Mon père me fit un clin d’œil et me fit signe de ne pas relever. Il me parla des voitures que le mécano retapait sur son temps de travail et que la 2 CV roulait déjà !
– Finalement, tu vas en faire quoi, Pa ?
– J’hésite, je voulais les vendre mais je crois que je vais les garder. Enfin, j'en sais rien encore. Tu as prévu de faire quelque chose avec Tim aujourd’hui ?
– Non, rien de spécial, Liam voulait retourner à L'Isle sur la Sorgue pour faire les antiquaires. Il avait repéré quelque chose qu'il voulait offrir à sa mère pour Noël. Mais si c'est pas aujourd'hui ça sera demain ou après-demain.
– J'aurai besoin d'un coup de main, une heure ou deux, dans la journée. On a élargi un chemin et comme on a du tomber des arbres et que le propriétaire ne veut pas le bois, il faudrait aller le tronçonner et le charger dans le camion.
Pas de souci, ça nous fera prendre l’air.
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– Ouiiiii, on est réveilléééé, on arriiive biennnntooot !
On devina qu'ils faisaient surement ce qu’on venait de faire et trois minutes plus tard ils apparurent à poil, la nouille pas encore tout à fait au repos.
– Alors c'était bon, Joris ?
– Je te demande pas ce que vous vous avez fait, moi. Tu aurais pu te nettoyer le coin des lèvres au moins. Ça la fout mal, cette coulure de sperme.
Instinctivement je passais ma main sur la commissure de mes lèvres mais il n'y avait rien ! Les deux loustics rigolaient et Liam retenait son sourire.
– Tu te crois malin le pin’s ! je me vengerai !
– C'est ça ! Dans tes rêves gros lourdaud ! Tu n'as même pas fait le café ! T’es vraiment nul !
– La meuf, c'est toi ! Alors à la cuisine femelle !
Comme j'étais à côté de la cafetière, je fis malgré tout le café qu'on but tranquillement, mais l'heure avançant on s'excita tous et à six heures précise Rémi et Liam partirent. Avec Joris on eut un coup de blues et Joris vint se poser sur mes genoux et me fit un gros, un très gros, câlin. Je le berçai comme un gosse!
– Tu sais Bé, il me manque déjà.
– Liam me manque aussi, pourtant ça fait à peine dix minutes qu'ils sont partis.
– On va faire comment cet été ?
– Pour moi, je sais; Liam va rester un petit peu plus en France, le temps que nos cours finissent et puis j'irai aux Etats-Unis avec lui.
– Waouh, trop top! Ça serait bien si on pouvait tous y aller. Avec Liam comme guide on visiterait et pas comme des touristes.
– Ça veut dire quoi «visiter, pas comme des touristes» ?
– Hé bin, on verrait des trucs intéressants, on n'irait pas dans les pièges à touristes, quoi!
– Alors on n'ira pas à Hollywood studios, on n'ira pas non plus à Vénice Beach et dans bien d'autres endroits sympas du même style.
– Ah, mais oui, mais non, enfin… il y a les incontournables, quand même !
Et c'est ainsi que l'idée germa de tous aller aux Etats-Unis l'été prochain. Encore fallait-il convaincre nos camarades.
On allait d'abord en parler à Marie et Tim, on verrait bien ce qu'ils en pensaient. On en discuta, fin de journée et eux aussi étaient emballés par l’idée. Et le soir quand on en parla à nos chéris respectifs, eux aussi furent emballés.
Petit à petit on planifia tout de A à Z. le seul problème c'était de trouver où loger tous ensemble. Mais aussi budgétiser le voyage et les plus ou moins 1000 euros pour un billet d’avion.
Le week-end arriva et on en discuta de vive voix tous les six.
Pour Joris et Rémi l'argent n'était pas un problème, pour moi ça irait facilement. Il me restait plus de 5000 dollars que je n'avais pas changé , en prévision de.
Liam, n'en parlons même pas. Je savais que Tim avait un peu d'argent de côté et Marie nous dit que son grand père allait sûrement l'aider mais que le plus gros problème serait de convaincre ses parents.
Bref, le train était sur les rails…
Et les vacances de Noël arrivèrent.
Le vendredi soir Liam arriva avec Rémi. Joris ne prendrait le TGV que le lundi.
Nous, on ne partirait que le dimanche.
C'est ainsi qu'on en profita pour se faire un mini-réveillon en avance, le samedi soir.
On invita Pierre et Jean pour l’occasion. On se coucha très tard. Et c'est tard que le lendemain on prit la route.
On déposa Marie chez elle où on était attendu pour manger à midi et Marie nous avait bien recommandé de ne pas parler du voyage aux Etats-Unis de cet été.
Dans la discussion, ses parents nous demandèrent ce qu'on allait faire aux réveillons et quand on leur dit que Liam et moi on irait aux USA après Noël, ses parents eurent l'air horrifiés.
– Mais vous êtes inconscient ! Prendre l'avion et tant d’heures…
On eut beau leur dire que c'était le moyen le plus sûr, que ceci, que cela…
Ses parents ne voulurent rien entendre !
Sûr, ça allait être coton pour Marie de leur faire accepter le voyage aux states !
En arrivant à la maison, on monta directement nos affaires dans ma chambre. Quand on redescendit mes parents rentraient de chez les grands-parents, en grande discussion… et c’était houleux!
– … Mon grand-père est vraiment têtu. Vouloir aller voir ses amis aux Etats-Unis à son âge ! C'est de la folie pure !
– Mais Agnès, tu veux que l'on fasse quoi ? Il est majeur, vacciné, en bonne forme et sain d’esprit ! On ne peut pas lui refuser ce plaisir.
– Cette lubie tu veux dire ! Et qui va s'occuper de lui là-bas ?
– Mais ta sœur! Je suis sûr qu'elle en sera ravie même. Si on lui téléphonait de suite pour lui demander s'il accepte cette responsabilité ?
– Quand tu as quelque chose dans la tête, tu l'as pas ou je pense… et mon grand-père c'est pas mieux !
– Bon, tu lui téléphones ou je le fais.
– Bonjour Papa, bonjour Maman, pourquoi vous vous disputez ?
– D’abord, on ne se dispute pas! On s'explique un peu fort. C'est ton arrière-grand-père qui a décrété que cet été il ira voir ses amis en Amérique ! Tu te rends compte ! À son âge c'est de la folie !
– Mais maman, c'est cool que Papé veuille aller voir ses amis ! Il faut le laisser faire !
– Tu es bien comme ton père, toi ! C'est du grand n'importe quoi ! Il n'y a que moi qui aie un peu de jugeote dans cette maison ? Tu en penses quoi toi Liam de toute cette histoire ?
– Je ne m'en mêle pas. Mais quel mal il y a à vouloir aller aux Etats-Unis ?
– Mais il a 95 ans le Cyprien ! Il ne va jamais supporter le voyage ! Et je ne le laisserai pas partir seul de toute façon !
– Maman, tu sais qu'on y retourne cet été aux Etats-Unis avec Liam. Alors l'arrière-grand-père pourrait venir avec nous, on le surveillerait là-bas.
– Ça y est, tu t'y mets aussi ! Il ne manquait plus que ça ! On verra bien ce qu'en disent ton frère et ta sœur, quand ils seront là !
L'ambiance du repas ce soir-là fut des plus orageuse et on monta vite se coucher. On passa par la salle de bain où on se chauffa pas mal avec Liam et une fois dans la chambre chacun donna libre cours à ses envies.
Le matin quand je me levais j'entendais mon père et ma mère qui se disputaient encore. C'était pas la grosse engueulade mais ça commençait vachement à y ressembler.
J'entrais dans la cuisine, je fis la bise à mes parents et je me servis un grand bol de café que je bus, appuyé à l’évier, le temps d’avoir émergé. Je m'en servis un autre que je bus, cette fois, assis à ma place à la table.
– Bon, si je suis ton raisonnement Alain, à l'aller mon grand-père ira avec Bé et Liam. Et au retour, il fait comment! Tout seul, c’est ça ?
– Mais Agnès, il y a les hôtesses pour l'aider et le guider.
– C'est ça, oui, et il ne parle même pas l’américain ! Il fait comment s'il a besoin de quelque chose ?
– Il doit bien y en avoir une qui parle le français !
– Non, non et non ! Je ne veux pas qu'il y aille !
– Vous n'avez qu'à l’accompagner.
– Qu'est-ce que tu racontes toi ? Tu sais de quoi on parle au moins ?
– Oui, du voyage que veut faire ton grand-père aux Etats-Unis pour voir ses potes. Si vous l'accompagnez il n'y aura plus de problèmes.
– Tu en as beaucoup des conneries comme ça en réserve où c'est la seule ?
– C'est la seule Mam ! Et c'est pas une connerie ! Ça fait combien d'années que toi et Papa n'avez pas pris de vacances ? Alors une quinzaine de jours chez ta sœur à Los Angeles ça te dépayserait un peu et l’affaire est réglée.
– Oh, je n'y avais pas pensé mais, oui, elle est excellente ton idée, Bé !
– Ha non Alain ! Tu ne vas pas rentrer dans ce délire ! Non, c'est non !
Mon père me fit un clin d’œil et me fit signe de ne pas relever. Il me parla des voitures que le mécano retapait sur son temps de travail et que la 2 CV roulait déjà !
– Finalement, tu vas en faire quoi, Pa ?
– J’hésite, je voulais les vendre mais je crois que je vais les garder. Enfin, j'en sais rien encore. Tu as prévu de faire quelque chose avec Tim aujourd’hui ?
– Non, rien de spécial, Liam voulait retourner à L'Isle sur la Sorgue pour faire les antiquaires. Il avait repéré quelque chose qu'il voulait offrir à sa mère pour Noël. Mais si c'est pas aujourd'hui ça sera demain ou après-demain.
– J'aurai besoin d'un coup de main, une heure ou deux, dans la journée. On a élargi un chemin et comme on a du tomber des arbres et que le propriétaire ne veut pas le bois, il faudrait aller le tronçonner et le charger dans le camion.
Pas de souci, ça nous fera prendre l’air.
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