17-08-2022, 04:24 PM
À dix-sept heures vingt, le montage de la cuisine était fini. Il n’y manquait plus que le frigo et les accessoires qui prendront place le jour du déménagement. On rentra donc, travail accompli.
Et le soir mon père était d’excellente humeur. Tout s'était passé au mieux et on avait même pris de l'avance sur ce qu'il avait prévu.
Le soir on mangea le repas initialement prévu pour midi et on s'en mit plein le ventre.
– Vous comptez déménager quand ?
– D'ici la fin du mois. Ça va nous laisser le temps de peindre les meubles et d’acheter ce qu'il nous manque. Mais comme on a bien avancé je pense qu'on va faire ça le 11 novembre. Ça tombe un jeudi en posant le vendredi ça nous laissera quatre jours pour nous installer tranquillement.
– Vous aurez besoin du fourgon ?
– Non ça ira Papa, un des amis de Pierrick a un petit camion qu'il viendra conduire et tu sais on a juste un deux-pièces à vider et pas de gros meubles non plus alors ça ira vite. Par contre Papa, j'ai vu que tu avais mis un poêle à bois de côté quand vous vidiez la maison. Tu vas en faire quoi ?
– J'avais prévu de le mettre à la ferraille. Tu le veux ?
– En attendant mieux oui je le veux bien. Il est cool et ça nous coûtera moins cher de nous chauffer avec du bois que tout à l’électricité.
– Il va rentrer dans votre voiture ?
– En pliant les sièges, oui je pense. Au pire on laissera le hayon ouvert.
On aida tous ma mère à débarrasser la table et on ne discuta pas trop tard. Tout le monde monta se coucher, on était tellement fatigué que l’on s'endormit sagement enlacés. Et ce n'est qu'à sept heures que je débarquais à la cuisine en tee-shirt et boxer. Il n'y avait que ma mère.
– Salut Man, Papa n'est pas là ?
– Tu le connais. il a attendu un moment et il est parti à la maison. Il a dit qu'il restait la remise à vider. Il vous attend là-bas.
– Aie! Il devait être furax, non ?
– Même pas, il est content du travail que vous avez déjà fait. Et de plus, je crois que l’annonce d’un futur bambin l’enchante!
– C'est déjà ça. Je mange vite et je vais le rejoindre.
J'avalais mon petit déjeuner et remontais. Liam dormait encore et je restais quelques instants à l’admirer. J'enfilais mes affaires de la veille et je rejoignis mon père… qui râlait tout seul.
– Qu'est ce qui va pas ?
– Ah tu es là, toi ! Je me demande bien ce que je vais faire de ces voitures. Ça m'emmerde de les mettre à la ferraille. Elles sont toutes bonnes. Pas une trace de rouille ni rien.
– Pourquoi tu ne demandes pas à votre mécano d'y jeter un œil. Si ça se trouve après une bonne révision elle vont repartir.
– Et après j'en fais quoi ?
– Tu les vends. Pardi!
– Pour en tirer trois francs, six sous ça vaut pas le coup.
Je cherchais sur mon téléphone le prix des véhicules de même types auprès des collectionneurs et je le lui dis.
– Ah, oui, quand même ! Les gens sont fous d'acheter des vieilleries comme ça si cher !
– Bah, qu'est-ce que tu t'en fous tant que tu ramasses le pognon.
– Bon, on verra ça plus tard. On va les sortir. Je conduis tu pousses.
– Et pourquoi on ne fait pas l’inverse, Pa ?
– Mais mon cher Bé, parce que tu n'as pas le permis, je te rappelle!
J’le crois pas! Mon paternel se marre, en se foutant de moi!
Une fois les voitures sorties on commença à trier. Entre les vieilles planches pourries, des meubles vermoulus qui ne tenaient droits que par l'opération du Saint Esprit et d’autres vieilleries, la remorque du tracteur se remplit vite.
Et quand Tim arriva il ne restait presque plus rien à sortir. On apporta tout à la déchetterie après avoir emprunté la clef au père de Tim.
Et quand le reste de la bande arriva sur le coup des dix heures, on remplissait la remorque avec du bois pour la cheminée. Mais comme on finissait, on refusa leur aide. Pas besoin de tous se salir!
On mangea, on discuta un peu puis on chargea le poêle dans la voiture d’Audrey et Pierrick, des bisous à tous et ils partirent, Antho et Léa les suivirent comme ça Antho pourrait aider Pierrick à décharger le poêle au passage.
Tim et Marie arrivèrent. Mon père somnolait dans son fauteuil en regardant la télé. Nous on avait sorti les cartes et on faisait une belote acharnée. Je jouais avec Tim et Liam avec Marie. Tim et moi on s’engueulait !
– Mais putain merde ! Tim pourquoi tu m'as coupé ! J'avais la longue et eux n'avaient plus d’atout ! Sans ta connerie on les mettait capot !
– J'en savais quoi, moi, que tu avais la longue ? Et que l'atout qui reste c'est toi qui l’avait ?
– Si c'est eux qui l'avaient eu, ils auraient coupé avant ! Putain t'es nul !
– On se calme les jeunes ! J'entends plus la télé !
– Mais Pa ! Il joue comme un con !
Bilan de l'histoire on perdit trois parties sur trois, faisant bien rire les autres ! On mangea les restes et Tim et Marie partirent.
– Bé, demain je dirai au mécano de passer voir les voitures et il faudra que tu ailles vider la remorque à la déchetterie, il faudra aussi aider Milou à charger la ferraille.
– Pa, demain on avait prévu de descendre en ville, Liam voudrait aller à la banque chercher de l'argent pour te rembourser.
– Ça ne presse pas, je dois y aller aussi. Vous viendrez avec moi le jour d’après.
On monta se coucher. Comme on était seuls, on prit une trèèèès longue douche et on remit ça encore une fois au lit, puis dodo. Quand je me levais, mes parents étaient déjà parti au boulot.
À huit heures le mécano sonnait à la porte de la maison. On alla voir les voitures et il allait falloir les tracter jusqu'au hangar de la boite pour qu'il puisse faire quelque chose.
Au retour, Liam se levait quand je franchis la porte et on finissait notre petit déjeuner ensemble quand Milou arriva pour nous chercher.
C’était dix heures qu’on avait fini de charger le camion et avant midi on revenait de la déchetterie. Le temps de faire chauffer les restes d’hier et les parents étaient là.
Treize heures trente, on fit la première navette jusqu'à l’entreprise. Je conduisais le tracteur et Liam conduisait la voiture que je remorquais puis on fit le deuxième voyage.
À seize heures, on alla chez Tim qu'on n'avait pas vu de la journée. Ils étaient en train de goûter.
– Salut, vous avez fait quoi qu'on vous a pas vu de tout le jour ?
Marie rougit et Tim me dit :
– On était occupés, quand on sera chez Marie son père veut qu'on fasse chambre à part et comme il est instit, il est en vacances aussi. Alors on prend un peu d’avance.
– Ha ok. Tu te souviens Liam quand on a dormi chez ma tante, la blague que Antho nous avait faite ?
Tim était au courant mais pas Marie. Il fallut lui raconter l'histoire des « chambres à part ». On reçut un coup de fil de Joris et Rémi. Tout se passait bien pour eux.
Puis plus tard dans la soirée ce fut la mère de Liam qui l’appela. Elle avait pris toutes les dispositions pour que son transporteur en France vienne récupérer le conteneur et il s'occuperait aussi des démarches administratives et elle demanda aussi à Liam d'estimer au juste prix ce qu'il contenait afin de ‘’payer’’ mon père. (dédommagement pour sa peine, en lui offrant 10% du montant)
– Heu, là, Man tu m'en demandes beaucoup. Pas que je ne saurai pas le faire mais proposer ça, comme ça à Alain, ça va pas être de la tarte !
– Il est si terrible que ça ?
– Non ! Il est encore pire ! On l'aurait écouté ça partait tout à la déchetterie ou cassé à la masse pour faire du bois de chauffage. Donc, à la base c’est cadeau, pour lui, on le débarrasse !
– Ok, je vais y réfléchir… plus diplomatiquement! dis-moi, il reste encore un peu de place dans le conteneur ?
– Ça dépend pour quoi. Mais il est plein comme un œuf. Si c'est peu et des petits objets, on arrivera à les caser quelque part mais si c'est trop gros, non ça ne rentrera pas. Pourquoi tu me poses cette question ?
– J'ai fait quelques achats en ligne et je ne me suis pas rendu compte qu'un des brocanteurs ne les expédiait pas et que c'était: remise en main propre au magasin. Du coup je suis un peu contrariée de ma bêtise. C’est pas volumineux!
– Et il est où ton brocanteur ?
– À L'Isle Sur La Sorgue. C'est pas loin d'où vous êtes. Tu pourrais passer les prendre ?
– Oui bien sûr, on ira demain ou après-demain. Tu m'envoies l'adresse par SMS.
– Ok mon grand, bisou à Toi et à ton Bébé.
– Bisou Mam et Bébé t'embrasse aussi.
Son portable vibra quelques instants plus tard où il y avait l'adresse du brocanteur.
– Si on doit aller à l'Isle sur Sorgue, on pourrait emmener Tim et Marie. Si je me souviens bien elle habite dans le coin. Ça éviterait à son père ou à sa mère de venir les chercher. Je lui envoie un SMS pour lui demander.
– Bé, ils sont à même pas cinq-cents mètres d’ici, on pourrait aussi aller leur demander.
– Non! j'ai trop peur du grand méchant loup la nuit…
Après un échange qui dura plus d'une demie heure, demain on emmènerait Tim et Marie. On mangerait chez elle, et en rentrant on passerait chez le brocanteur.
Quand mes parents rentrèrent je les avertis que demain on ne serait pas là. Et on monta se coucher tôt parce que autant Liam que moi on avait envie de faire l’amour.
On décolla à neuf heures et peu après dix heures trente, on arrivait chez les parents de Marie, qui habitaient un appartement juste au-dessus de l'école où son père était instituteur.
On les aida à charrier leurs affaires et Tim se mit à vraiment tirer la gueule. Le père de Marie nous avait fait installer ses affaires dans la chambre d’amis… à l’autre bout du couloir par rapport à celle de sa chérie.
Son père semblait relativement cool, de prime abord, même si de temps en temps il faisait péter sa ‘'science infuse'’ et sa mère – redevenue égale à elle-même – nous posait questions sur questions sur ce qu'il se passait à la colloc. Pire qu’une fouine!
À quatorze heures, dès le repas fini, on prétexta un rendez-vous avec le brocanteur pour partir.
Pauvre Tim, je le plaignais de rester ici sept longs jours.
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Et le soir mon père était d’excellente humeur. Tout s'était passé au mieux et on avait même pris de l'avance sur ce qu'il avait prévu.
Le soir on mangea le repas initialement prévu pour midi et on s'en mit plein le ventre.
– Vous comptez déménager quand ?
– D'ici la fin du mois. Ça va nous laisser le temps de peindre les meubles et d’acheter ce qu'il nous manque. Mais comme on a bien avancé je pense qu'on va faire ça le 11 novembre. Ça tombe un jeudi en posant le vendredi ça nous laissera quatre jours pour nous installer tranquillement.
– Vous aurez besoin du fourgon ?
– Non ça ira Papa, un des amis de Pierrick a un petit camion qu'il viendra conduire et tu sais on a juste un deux-pièces à vider et pas de gros meubles non plus alors ça ira vite. Par contre Papa, j'ai vu que tu avais mis un poêle à bois de côté quand vous vidiez la maison. Tu vas en faire quoi ?
– J'avais prévu de le mettre à la ferraille. Tu le veux ?
– En attendant mieux oui je le veux bien. Il est cool et ça nous coûtera moins cher de nous chauffer avec du bois que tout à l’électricité.
– Il va rentrer dans votre voiture ?
– En pliant les sièges, oui je pense. Au pire on laissera le hayon ouvert.
On aida tous ma mère à débarrasser la table et on ne discuta pas trop tard. Tout le monde monta se coucher, on était tellement fatigué que l’on s'endormit sagement enlacés. Et ce n'est qu'à sept heures que je débarquais à la cuisine en tee-shirt et boxer. Il n'y avait que ma mère.
– Salut Man, Papa n'est pas là ?
– Tu le connais. il a attendu un moment et il est parti à la maison. Il a dit qu'il restait la remise à vider. Il vous attend là-bas.
– Aie! Il devait être furax, non ?
– Même pas, il est content du travail que vous avez déjà fait. Et de plus, je crois que l’annonce d’un futur bambin l’enchante!
– C'est déjà ça. Je mange vite et je vais le rejoindre.
J'avalais mon petit déjeuner et remontais. Liam dormait encore et je restais quelques instants à l’admirer. J'enfilais mes affaires de la veille et je rejoignis mon père… qui râlait tout seul.
– Qu'est ce qui va pas ?
– Ah tu es là, toi ! Je me demande bien ce que je vais faire de ces voitures. Ça m'emmerde de les mettre à la ferraille. Elles sont toutes bonnes. Pas une trace de rouille ni rien.
– Pourquoi tu ne demandes pas à votre mécano d'y jeter un œil. Si ça se trouve après une bonne révision elle vont repartir.
– Et après j'en fais quoi ?
– Tu les vends. Pardi!
– Pour en tirer trois francs, six sous ça vaut pas le coup.
Je cherchais sur mon téléphone le prix des véhicules de même types auprès des collectionneurs et je le lui dis.
– Ah, oui, quand même ! Les gens sont fous d'acheter des vieilleries comme ça si cher !
– Bah, qu'est-ce que tu t'en fous tant que tu ramasses le pognon.
– Bon, on verra ça plus tard. On va les sortir. Je conduis tu pousses.
– Et pourquoi on ne fait pas l’inverse, Pa ?
– Mais mon cher Bé, parce que tu n'as pas le permis, je te rappelle!
J’le crois pas! Mon paternel se marre, en se foutant de moi!
Une fois les voitures sorties on commença à trier. Entre les vieilles planches pourries, des meubles vermoulus qui ne tenaient droits que par l'opération du Saint Esprit et d’autres vieilleries, la remorque du tracteur se remplit vite.
Et quand Tim arriva il ne restait presque plus rien à sortir. On apporta tout à la déchetterie après avoir emprunté la clef au père de Tim.
Et quand le reste de la bande arriva sur le coup des dix heures, on remplissait la remorque avec du bois pour la cheminée. Mais comme on finissait, on refusa leur aide. Pas besoin de tous se salir!
On mangea, on discuta un peu puis on chargea le poêle dans la voiture d’Audrey et Pierrick, des bisous à tous et ils partirent, Antho et Léa les suivirent comme ça Antho pourrait aider Pierrick à décharger le poêle au passage.
Tim et Marie arrivèrent. Mon père somnolait dans son fauteuil en regardant la télé. Nous on avait sorti les cartes et on faisait une belote acharnée. Je jouais avec Tim et Liam avec Marie. Tim et moi on s’engueulait !
– Mais putain merde ! Tim pourquoi tu m'as coupé ! J'avais la longue et eux n'avaient plus d’atout ! Sans ta connerie on les mettait capot !
– J'en savais quoi, moi, que tu avais la longue ? Et que l'atout qui reste c'est toi qui l’avait ?
– Si c'est eux qui l'avaient eu, ils auraient coupé avant ! Putain t'es nul !
– On se calme les jeunes ! J'entends plus la télé !
– Mais Pa ! Il joue comme un con !
Bilan de l'histoire on perdit trois parties sur trois, faisant bien rire les autres ! On mangea les restes et Tim et Marie partirent.
– Bé, demain je dirai au mécano de passer voir les voitures et il faudra que tu ailles vider la remorque à la déchetterie, il faudra aussi aider Milou à charger la ferraille.
– Pa, demain on avait prévu de descendre en ville, Liam voudrait aller à la banque chercher de l'argent pour te rembourser.
– Ça ne presse pas, je dois y aller aussi. Vous viendrez avec moi le jour d’après.
On monta se coucher. Comme on était seuls, on prit une trèèèès longue douche et on remit ça encore une fois au lit, puis dodo. Quand je me levais, mes parents étaient déjà parti au boulot.
À huit heures le mécano sonnait à la porte de la maison. On alla voir les voitures et il allait falloir les tracter jusqu'au hangar de la boite pour qu'il puisse faire quelque chose.
Au retour, Liam se levait quand je franchis la porte et on finissait notre petit déjeuner ensemble quand Milou arriva pour nous chercher.
C’était dix heures qu’on avait fini de charger le camion et avant midi on revenait de la déchetterie. Le temps de faire chauffer les restes d’hier et les parents étaient là.
Treize heures trente, on fit la première navette jusqu'à l’entreprise. Je conduisais le tracteur et Liam conduisait la voiture que je remorquais puis on fit le deuxième voyage.
À seize heures, on alla chez Tim qu'on n'avait pas vu de la journée. Ils étaient en train de goûter.
– Salut, vous avez fait quoi qu'on vous a pas vu de tout le jour ?
Marie rougit et Tim me dit :
– On était occupés, quand on sera chez Marie son père veut qu'on fasse chambre à part et comme il est instit, il est en vacances aussi. Alors on prend un peu d’avance.
– Ha ok. Tu te souviens Liam quand on a dormi chez ma tante, la blague que Antho nous avait faite ?
Tim était au courant mais pas Marie. Il fallut lui raconter l'histoire des « chambres à part ». On reçut un coup de fil de Joris et Rémi. Tout se passait bien pour eux.
Puis plus tard dans la soirée ce fut la mère de Liam qui l’appela. Elle avait pris toutes les dispositions pour que son transporteur en France vienne récupérer le conteneur et il s'occuperait aussi des démarches administratives et elle demanda aussi à Liam d'estimer au juste prix ce qu'il contenait afin de ‘’payer’’ mon père. (dédommagement pour sa peine, en lui offrant 10% du montant)
– Heu, là, Man tu m'en demandes beaucoup. Pas que je ne saurai pas le faire mais proposer ça, comme ça à Alain, ça va pas être de la tarte !
– Il est si terrible que ça ?
– Non ! Il est encore pire ! On l'aurait écouté ça partait tout à la déchetterie ou cassé à la masse pour faire du bois de chauffage. Donc, à la base c’est cadeau, pour lui, on le débarrasse !
– Ok, je vais y réfléchir… plus diplomatiquement! dis-moi, il reste encore un peu de place dans le conteneur ?
– Ça dépend pour quoi. Mais il est plein comme un œuf. Si c'est peu et des petits objets, on arrivera à les caser quelque part mais si c'est trop gros, non ça ne rentrera pas. Pourquoi tu me poses cette question ?
– J'ai fait quelques achats en ligne et je ne me suis pas rendu compte qu'un des brocanteurs ne les expédiait pas et que c'était: remise en main propre au magasin. Du coup je suis un peu contrariée de ma bêtise. C’est pas volumineux!
– Et il est où ton brocanteur ?
– À L'Isle Sur La Sorgue. C'est pas loin d'où vous êtes. Tu pourrais passer les prendre ?
– Oui bien sûr, on ira demain ou après-demain. Tu m'envoies l'adresse par SMS.
– Ok mon grand, bisou à Toi et à ton Bébé.
– Bisou Mam et Bébé t'embrasse aussi.
Son portable vibra quelques instants plus tard où il y avait l'adresse du brocanteur.
– Si on doit aller à l'Isle sur Sorgue, on pourrait emmener Tim et Marie. Si je me souviens bien elle habite dans le coin. Ça éviterait à son père ou à sa mère de venir les chercher. Je lui envoie un SMS pour lui demander.
– Bé, ils sont à même pas cinq-cents mètres d’ici, on pourrait aussi aller leur demander.
– Non! j'ai trop peur du grand méchant loup la nuit…
Après un échange qui dura plus d'une demie heure, demain on emmènerait Tim et Marie. On mangerait chez elle, et en rentrant on passerait chez le brocanteur.
Quand mes parents rentrèrent je les avertis que demain on ne serait pas là. Et on monta se coucher tôt parce que autant Liam que moi on avait envie de faire l’amour.
On décolla à neuf heures et peu après dix heures trente, on arrivait chez les parents de Marie, qui habitaient un appartement juste au-dessus de l'école où son père était instituteur.
On les aida à charrier leurs affaires et Tim se mit à vraiment tirer la gueule. Le père de Marie nous avait fait installer ses affaires dans la chambre d’amis… à l’autre bout du couloir par rapport à celle de sa chérie.
Son père semblait relativement cool, de prime abord, même si de temps en temps il faisait péter sa ‘'science infuse'’ et sa mère – redevenue égale à elle-même – nous posait questions sur questions sur ce qu'il se passait à la colloc. Pire qu’une fouine!
À quatorze heures, dès le repas fini, on prétexta un rendez-vous avec le brocanteur pour partir.
Pauvre Tim, je le plaignais de rester ici sept longs jours.
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