16-08-2022, 01:52 PM
Chapitre 5.
"Fête de l'An Neuf"
Le cadre photo est prêt. Anne l’a terminé après que nous avons eu écrit chacun un petit mot. Comme dessins, c’est simple, il y a des dizaine de cœurs de toutes les couleurs. Jean apporte du papier cadeau pour l’emballer, il lui en restait car il avait fait un présent à Amandine il y a quelques semaines. Anne a aussi fait un nœud avec de la ficelle spéciale, puis elle a ajouté une fleur en papier crépon. L’ensemble a bien fière allure !
Papa est allé acheter un gros bouquet de fleurs ainsi qu’un ballotin de pralines. Je suis certain que maman sera heureuse avec nos présents. Bien entendu papa n’a pas oublié les cadeaux pour la famille de Ben. Pour ma part j’ai emballé le disque vinyle des Beatles : « Abbey Road », soit celui qui manquait à la collection de Ben.
Une fois que j’ai emballé tous les cadeaux, je laisse sur mon bureau ceux prévus pour Marie et Isabelle. Je pense que je les verrai dans quelques jours à l’occasion des échanges de vœux de bonne année. Je pense à Marie, je revois les bons moments passés ensemble en parlant d’un tas de choses mais aussi de moi et de mon âme si sensible. Puis je revois mon cher Henri, j’ai son image qui se profile devant mes yeux. Il faut que je me ressaisisse car je vais éclater en sanglots. Bien heureusement l’arrivée de Jean tombe à point nommé, il vient dans ma chambre pour me demander une enveloppe pour y mettre le bon d’achat qu’il a acheté comme présent pour Amandine. C’est pour qu’elle puisse choisir le livre qu’elle souhaite à la librairie de la place.
Nous mangeons du pain avec du fromage en guise de dîner avec un bon bol de soupe. Il est vrai que nous allons manger chez Arlette et Yves à l’occasion de ce réveillon de nouvel an. Nous faisons le point pour être sûr et certain de n’avoir rien oublié. Jean sais qu’Amandine a été invitée de même qu’André, le copain de Anne. C’est une très belle initiative de la part de nos hôtes.
Nous nous décidons à aller rendre visite à Maman. Au moment de quitter la maison papa me demande comment je me sens, si j’ai encore mal à la tête. Je vais mieux et ne ressens plus aucune douleur. Nous nous rendons à l’hôpital tous les quatre avec les présents à lui remettre. Vingt minutes plus tard nous entrons dans la chambre occupée par maman. En voyant elle à son visage qui s’illumine d’un large sourire. Nous l’embrassons tour à tour. Nous la trouvons en meilleure forme que la veille. Nous lui expliquons ce que nous avons fait avant de venir la voir. Puis c’est le moment de lui donner ses cadeaux.
Pap : « Voilà ma chère Jacqueline, nous avons des présents à t’offrir. Nous te souhaitons déjà une bonne année malgré tout ce qui s’est passé !
Mam : Oh Jean-Claude tu n’y es pour rien.
Pap : Voilà un cadeau commun. Nous sommes certains qu’il te fera plaisir.
Mam : Merci. »
Maman prend le paquet qu’elle trouve très beau. Elle défait l’emballage et découvre le cadre photo. Elle reste coite. Elle marque un temps d’arrêt. Puis nous voyons des larmes couler sur ses joues. Papa se penche vers elle pour l’embrasser. Maman ne dit rien, je pense qu’elle a la parole coupée. Je remarque que papa a des larmes qui coulent aussi sur ses joues. Inutile de dire que nous sommes tous dans le même état, nous pleurons. C’est un mélange de bonheur mais aussi de peine, car notre maman ne sera pas avec nous fêter le passage à l’an neuf.
Finalement les sourires sont revenus sur nos visages rosis par l’émotion. Je remets avec Jean le bouquet de fleur à maman et c’est Anne qui lui donne le ballotin de pralines. Puis je vois que papa ouvre un sac. Il en sort une bouteille de champagne ainsi que cinq flûtes. Nous ne nous attendions pas à ça. C’est avec joie que nous trinquons avec maman. Puis, je vois que papa appuie sur le bouton d’appel. Mais pourquoi fait-il appel à une infirmière ?
Inf : « Bonjour, il y a un souci madame ?
Pap : Non madame va bien, c’est juste pour vous remettre ce petit cadeau pour les infirmières qui seront de service cette nuit et demain. Ce sont des pralines et des biscuits.
Inf : Oh merci, vous n’étiez pas obligé !
Pap : Non, vous n’avez pas me remercier, c’est de bon cœur et aussi pour vous remercier de vous occuper si bien de mon épouse, la maman de nos trois enfants.
Inf : Je vous remercie quand même au nom de tout le service de cet étage. Je vous souhaite un très bon réveillon malgré les aléas.
Tous : Merci. Bonne année à vous. »
Je vois que papa a songé à tout, même le service des infirmières a été choyé. Je suis confient en l’avenir. La vie continue et nous devons profiter de moments comme celui que nous venons de passer ensemble, pour savoir que notre famille est unie et heureuse. Nous disons au revoir à Maman, car il est temps d’aller nous préparer pour le réveillon. Il ne faut pas arriver en retard, c’est une question de principes dans la famille, on arrive un peu avant l’heure, c’est aussi une question de politesse. Nous embrassons notre maman, le cœur un peu lourd, mais nous ne pouvons faire autrement.
Retour à la maison pour se préparer pour passer le réveillon dans la famille de mon chéri. Je ne sais pas s’il faut être sur son « trente et un » ou alors un peu plus « relax » ! Je téléphone à Ben pour en avoir le cœur net. Ça sonne et c’est Arlette qui décroche :
Arl : « Allo.
Moi : Bonjour Arlette c’est Phil. Comment vas-tu ?
Arl : Ça va très bien, merci. Tu souhaites que je te passe Ben ?
Moi : Oui, c’est très gentil. A ce soir !
Arl : Oui, à tantôt. (Ben, c’est pour toi, c’est Phil.)
Ben : Salut Phil, te me manques !
Moi : Moi aussi tu me manques. Bon, je ne sais pas s’il faut être bien sapé ou alors c’est « relax » comme tenue ?
Ben : Tu fais comme tu veux, tu es toujours beau dans n’importe quel vêtement, ou même sans !
Moi : Arrête, je ne vais pas venir à poil !
Ben : (éclats de rire) Non bien entendu. C’est juste habillé avec chemise ou pull et pantalon. C’est comme tu veux.
Moi : OK, tu diras encore merci à ta maman, ça me fait tellement plaisir.
Ben : Tu lui diras toi-même.
Moi : Je suis certain que nous le lui dirons tous.
Ben : A tantôt. Bisous.
Moi : Bisous. »
Je ne suis pas plus avancé. Je vais voir auprès de Jean. Il me dit qu’il va mettre un blaser avec une chemise et au cas où il a un pull en « V » pour se changer. Je pense que c’est un bonne idée. J’ai moi aussi un blaser bleu marine et je pense mettre une chemise bleu ciel avec une cravate lignée ainsi qu’un pantalon gris. Alors que je prends ma douche, papa entre dans la salle de bain, je l’ai entendu frapper. Il s’installe devant le lavabo et se rase. Il est lui aussi nu, nous avons l’habitude de déambuler dans le plus simple appareil dans le hall de nuit et la salle d’eau, peu importe les générations ! Je laisse ensuite à mon paternel la place dans la douche. Je vois qu’il est dans ses pensées, je suis certain que c’est à maman qu’il pense, tout comme nous, les enfants !
Je m’habille et en cinq minutes je suis prêt. Jean lui aussi est déjà dans le living à attendre que nous partions. Ma sœur s’est habillée avec une élégante robe pourpre elle porte des escarpins noirs. Elle est splendide. Je vois qu’elle porte à son cou le collier qu’elle avait reçu pour ses dix-huit ans. Papa nous rejoint et le signal de départ est donné, il est presque dix-neuf heures. Nous prenons les cadeaux à distribuer à la famille de Ben, ainsi que le gros bouquet de fleurs pour Arlette.
Nous sommes arrivés devant la maison, papa se place dans l’allée de garage qui est libre. Nous sortons de la voiture et c’est Ben qui vient nous accueillir. Je prends mon chéri dans les bras et je l’embrasse. Il est beau, lui aussi a mis un blaser, une chemise et une cravate. Nous prenons les paquets cadeaux et nous arrivons dans le hall d’entrée.
Arlette et Yves nous accueillent avec un large sourire. Nous nous faisons la bise. Arlette demande des nouvelles de maman. Nous lui expliquons notre visite de l’après-midi auprès d’elle. Arlette nous prie d’entrer dans le grand living. La porte s’ouvre et je vois qu’il y a beaucoup de monde. Je reste coi, je suis comme paralysé.
Je reconnais André avec ses parents Véronique et Joseph, Amandine est présente avec son frère Loïc, mon oncle Pierre, Marie ma confidente avec Isabelle et ses parents Henriette et René et pour finir Denis qui est à côté de Christine.
J’ai des larmes qui inondent mes joues, Jean, Anne et Papa eux aussi sont très émus. Papa lui aussi écrase une larme. Ben me prend la main et me fait entrer. Il me prend dans ses bras, il sait que c’est très émouvant de voir les personnes qui comptent pour ma famille ainsi réunies en un même lieu. Je pense à Maman qui aurait été si heureuse de voir ça.
Je fais le tour des invités qui sont eux aussi très heureux de nous voir. Après avoir salué tout le monde Arlette nous propose une flûte de champagne pour porter un toast à la santé de tous ceux qui sont présents mais aussi à Jacqueline, ma maman.
Arl : « Nous voilà tous réuni ce soir pour faire la fête. Je vous souhaite la bienvenue chez nous. Portons aussi un toast à la santé de Jacqueline.
Tous : Santé !
Arl : Je ne vous cache pas que j’ai été séduite par la demande que Ben m’a faite il y a deux jours. Il voulait que Phil et sa famille puissent être entourés en cette période difficile. Ben n’a pas hésité à battre le rappel, avec mon accord bien entendu.
Moi : Mais, c’est … je …
Arl : Viens près de moi Phil. (Arlette me prend dans ses bras).
Nous sommes rejoints par Ben. Il a aussi les larmes aux yeux. Je le prends à mon tour dans mes bras et je l’embrasse. Je lui murmure à l’oreille « merci, oh merci Ben, je t’aime ! ». Pour toute réponse, Ben m’embrasse avec fougue. Des applaudissements se font entendre. Je suis ébahi par tant de bonheur, d’amitié et d’amour. Comment puis-je remercier pour tant de bonté envers moi et ma famille. Ben a une famille formidable.
"Fête de l'An Neuf"
Le cadre photo est prêt. Anne l’a terminé après que nous avons eu écrit chacun un petit mot. Comme dessins, c’est simple, il y a des dizaine de cœurs de toutes les couleurs. Jean apporte du papier cadeau pour l’emballer, il lui en restait car il avait fait un présent à Amandine il y a quelques semaines. Anne a aussi fait un nœud avec de la ficelle spéciale, puis elle a ajouté une fleur en papier crépon. L’ensemble a bien fière allure !
Papa est allé acheter un gros bouquet de fleurs ainsi qu’un ballotin de pralines. Je suis certain que maman sera heureuse avec nos présents. Bien entendu papa n’a pas oublié les cadeaux pour la famille de Ben. Pour ma part j’ai emballé le disque vinyle des Beatles : « Abbey Road », soit celui qui manquait à la collection de Ben.
Une fois que j’ai emballé tous les cadeaux, je laisse sur mon bureau ceux prévus pour Marie et Isabelle. Je pense que je les verrai dans quelques jours à l’occasion des échanges de vœux de bonne année. Je pense à Marie, je revois les bons moments passés ensemble en parlant d’un tas de choses mais aussi de moi et de mon âme si sensible. Puis je revois mon cher Henri, j’ai son image qui se profile devant mes yeux. Il faut que je me ressaisisse car je vais éclater en sanglots. Bien heureusement l’arrivée de Jean tombe à point nommé, il vient dans ma chambre pour me demander une enveloppe pour y mettre le bon d’achat qu’il a acheté comme présent pour Amandine. C’est pour qu’elle puisse choisir le livre qu’elle souhaite à la librairie de la place.
Nous mangeons du pain avec du fromage en guise de dîner avec un bon bol de soupe. Il est vrai que nous allons manger chez Arlette et Yves à l’occasion de ce réveillon de nouvel an. Nous faisons le point pour être sûr et certain de n’avoir rien oublié. Jean sais qu’Amandine a été invitée de même qu’André, le copain de Anne. C’est une très belle initiative de la part de nos hôtes.
Nous nous décidons à aller rendre visite à Maman. Au moment de quitter la maison papa me demande comment je me sens, si j’ai encore mal à la tête. Je vais mieux et ne ressens plus aucune douleur. Nous nous rendons à l’hôpital tous les quatre avec les présents à lui remettre. Vingt minutes plus tard nous entrons dans la chambre occupée par maman. En voyant elle à son visage qui s’illumine d’un large sourire. Nous l’embrassons tour à tour. Nous la trouvons en meilleure forme que la veille. Nous lui expliquons ce que nous avons fait avant de venir la voir. Puis c’est le moment de lui donner ses cadeaux.
Pap : « Voilà ma chère Jacqueline, nous avons des présents à t’offrir. Nous te souhaitons déjà une bonne année malgré tout ce qui s’est passé !
Mam : Oh Jean-Claude tu n’y es pour rien.
Pap : Voilà un cadeau commun. Nous sommes certains qu’il te fera plaisir.
Mam : Merci. »
Maman prend le paquet qu’elle trouve très beau. Elle défait l’emballage et découvre le cadre photo. Elle reste coite. Elle marque un temps d’arrêt. Puis nous voyons des larmes couler sur ses joues. Papa se penche vers elle pour l’embrasser. Maman ne dit rien, je pense qu’elle a la parole coupée. Je remarque que papa a des larmes qui coulent aussi sur ses joues. Inutile de dire que nous sommes tous dans le même état, nous pleurons. C’est un mélange de bonheur mais aussi de peine, car notre maman ne sera pas avec nous fêter le passage à l’an neuf.
Finalement les sourires sont revenus sur nos visages rosis par l’émotion. Je remets avec Jean le bouquet de fleur à maman et c’est Anne qui lui donne le ballotin de pralines. Puis je vois que papa ouvre un sac. Il en sort une bouteille de champagne ainsi que cinq flûtes. Nous ne nous attendions pas à ça. C’est avec joie que nous trinquons avec maman. Puis, je vois que papa appuie sur le bouton d’appel. Mais pourquoi fait-il appel à une infirmière ?
Inf : « Bonjour, il y a un souci madame ?
Pap : Non madame va bien, c’est juste pour vous remettre ce petit cadeau pour les infirmières qui seront de service cette nuit et demain. Ce sont des pralines et des biscuits.
Inf : Oh merci, vous n’étiez pas obligé !
Pap : Non, vous n’avez pas me remercier, c’est de bon cœur et aussi pour vous remercier de vous occuper si bien de mon épouse, la maman de nos trois enfants.
Inf : Je vous remercie quand même au nom de tout le service de cet étage. Je vous souhaite un très bon réveillon malgré les aléas.
Tous : Merci. Bonne année à vous. »
Je vois que papa a songé à tout, même le service des infirmières a été choyé. Je suis confient en l’avenir. La vie continue et nous devons profiter de moments comme celui que nous venons de passer ensemble, pour savoir que notre famille est unie et heureuse. Nous disons au revoir à Maman, car il est temps d’aller nous préparer pour le réveillon. Il ne faut pas arriver en retard, c’est une question de principes dans la famille, on arrive un peu avant l’heure, c’est aussi une question de politesse. Nous embrassons notre maman, le cœur un peu lourd, mais nous ne pouvons faire autrement.
Retour à la maison pour se préparer pour passer le réveillon dans la famille de mon chéri. Je ne sais pas s’il faut être sur son « trente et un » ou alors un peu plus « relax » ! Je téléphone à Ben pour en avoir le cœur net. Ça sonne et c’est Arlette qui décroche :
Arl : « Allo.
Moi : Bonjour Arlette c’est Phil. Comment vas-tu ?
Arl : Ça va très bien, merci. Tu souhaites que je te passe Ben ?
Moi : Oui, c’est très gentil. A ce soir !
Arl : Oui, à tantôt. (Ben, c’est pour toi, c’est Phil.)
Ben : Salut Phil, te me manques !
Moi : Moi aussi tu me manques. Bon, je ne sais pas s’il faut être bien sapé ou alors c’est « relax » comme tenue ?
Ben : Tu fais comme tu veux, tu es toujours beau dans n’importe quel vêtement, ou même sans !
Moi : Arrête, je ne vais pas venir à poil !
Ben : (éclats de rire) Non bien entendu. C’est juste habillé avec chemise ou pull et pantalon. C’est comme tu veux.
Moi : OK, tu diras encore merci à ta maman, ça me fait tellement plaisir.
Ben : Tu lui diras toi-même.
Moi : Je suis certain que nous le lui dirons tous.
Ben : A tantôt. Bisous.
Moi : Bisous. »
Je ne suis pas plus avancé. Je vais voir auprès de Jean. Il me dit qu’il va mettre un blaser avec une chemise et au cas où il a un pull en « V » pour se changer. Je pense que c’est un bonne idée. J’ai moi aussi un blaser bleu marine et je pense mettre une chemise bleu ciel avec une cravate lignée ainsi qu’un pantalon gris. Alors que je prends ma douche, papa entre dans la salle de bain, je l’ai entendu frapper. Il s’installe devant le lavabo et se rase. Il est lui aussi nu, nous avons l’habitude de déambuler dans le plus simple appareil dans le hall de nuit et la salle d’eau, peu importe les générations ! Je laisse ensuite à mon paternel la place dans la douche. Je vois qu’il est dans ses pensées, je suis certain que c’est à maman qu’il pense, tout comme nous, les enfants !
Je m’habille et en cinq minutes je suis prêt. Jean lui aussi est déjà dans le living à attendre que nous partions. Ma sœur s’est habillée avec une élégante robe pourpre elle porte des escarpins noirs. Elle est splendide. Je vois qu’elle porte à son cou le collier qu’elle avait reçu pour ses dix-huit ans. Papa nous rejoint et le signal de départ est donné, il est presque dix-neuf heures. Nous prenons les cadeaux à distribuer à la famille de Ben, ainsi que le gros bouquet de fleurs pour Arlette.
Nous sommes arrivés devant la maison, papa se place dans l’allée de garage qui est libre. Nous sortons de la voiture et c’est Ben qui vient nous accueillir. Je prends mon chéri dans les bras et je l’embrasse. Il est beau, lui aussi a mis un blaser, une chemise et une cravate. Nous prenons les paquets cadeaux et nous arrivons dans le hall d’entrée.
Arlette et Yves nous accueillent avec un large sourire. Nous nous faisons la bise. Arlette demande des nouvelles de maman. Nous lui expliquons notre visite de l’après-midi auprès d’elle. Arlette nous prie d’entrer dans le grand living. La porte s’ouvre et je vois qu’il y a beaucoup de monde. Je reste coi, je suis comme paralysé.
Je reconnais André avec ses parents Véronique et Joseph, Amandine est présente avec son frère Loïc, mon oncle Pierre, Marie ma confidente avec Isabelle et ses parents Henriette et René et pour finir Denis qui est à côté de Christine.
J’ai des larmes qui inondent mes joues, Jean, Anne et Papa eux aussi sont très émus. Papa lui aussi écrase une larme. Ben me prend la main et me fait entrer. Il me prend dans ses bras, il sait que c’est très émouvant de voir les personnes qui comptent pour ma famille ainsi réunies en un même lieu. Je pense à Maman qui aurait été si heureuse de voir ça.
Je fais le tour des invités qui sont eux aussi très heureux de nous voir. Après avoir salué tout le monde Arlette nous propose une flûte de champagne pour porter un toast à la santé de tous ceux qui sont présents mais aussi à Jacqueline, ma maman.
Arl : « Nous voilà tous réuni ce soir pour faire la fête. Je vous souhaite la bienvenue chez nous. Portons aussi un toast à la santé de Jacqueline.
Tous : Santé !
Arl : Je ne vous cache pas que j’ai été séduite par la demande que Ben m’a faite il y a deux jours. Il voulait que Phil et sa famille puissent être entourés en cette période difficile. Ben n’a pas hésité à battre le rappel, avec mon accord bien entendu.
Moi : Mais, c’est … je …
Arl : Viens près de moi Phil. (Arlette me prend dans ses bras).
Nous sommes rejoints par Ben. Il a aussi les larmes aux yeux. Je le prends à mon tour dans mes bras et je l’embrasse. Je lui murmure à l’oreille « merci, oh merci Ben, je t’aime ! ». Pour toute réponse, Ben m’embrasse avec fougue. Des applaudissements se font entendre. Je suis ébahi par tant de bonheur, d’amitié et d’amour. Comment puis-je remercier pour tant de bonté envers moi et ma famille. Ben a une famille formidable.