12-08-2022, 11:19 AM
C’est déjà le matin, mon réveil affiche huit heure vingt-deux. Le jour ne semble pas vouloir se lever, il fait toujours noir à l’extérieur. Ben dort encore. Je sors du lit et écarte les tentures pour regarder par la fenêtre le temps qu’il fait. Je vois que le ciel est encombré et qu’il neige un peu. Le fait de voir cette neige tomber, froide et mouillée dans cette demi-obscurité me glace le corps. Je retourne alors dans le lit pour me blottir contre le corps tout chaud de mon chéri.
C’est Jean qui vient nous réveiller, il est alors neuf heures trente. Il nous signale que le petit déjeuner est servi. Nous nous levons et allons directement à la salle de bain pour prendre une bonne douche. Nous nous amusons sous le jet à prendre de l’eau dans la bouche et à la recracher sur notre chéri. Puis je sens que le jet est plus chaud sur mes jambes, je me rends alors compte que c’est Ben qui me pisse dessus, il est hilare. Bien entendu comme je dois moi aussi me soulager, je l’arrose de mon urine. Nous éclatons de rire, ce n’est pas la première fois que nous nous arrosons ainsi sous la douche !
Nous nous lavons ensuite avec du savon et nous faisons le dos de notre chéri. Une fois bien rincés et essuyés, nous nous habillons pour rejoindre le reste de la famille.
Arrivé dans la cuisine où la table est dressée, nous faisons la bise à papa, à ma sœur et mon frère. Nous nous servons de café et prenons du pain avec de la confiture ou du chocolat à tartiner. Alors que nous mangeons je vois que papa nous observe. Il nous regarde avec un regard moins triste qu’hier soir. Puis il nous dit :
Pap : « Alors les garçons, je vous ai entendu rire ce matin sous la douche, je préfère ça que de vous voir la mine défaite.
Moi : Oh papa, désolé.
Pap : Tu n’as pas à être désolé mon fils, vous devez rester comme vous êtes, ouverts à ce qui vous entoure mais également positiver. Il ne sert à rien de broyer du noir, cela ne fera pas avancer les choses.
Ben : Je te comprends très bien Jean-Claude, mais je m’en veux quand même.
Pap : Non Ben, c’est vous qui avez raison. Ça m’a d’ailleurs permis de faire moi aussi la part des choses. Jacqueline est à l’hôpital, elle sera bientôt de retour et le principal c’est qu’elle est en vie. Alors il vaut mieux rire un bon coup, ça rend les gens plus aimables et le bonheur qu’ils ressentent est alors communicatif !
Ben : Oui, je vois que finalement nous avons apporté un peu de bonne humeur ce matin !
Moi : Je pense aussi. Il faut donc que nous ayons le sourire et je crois que cela fera plaisir à maman.
Pap : Très juste mon grand.
Jea : Tu sais Phil, c’est quand vous êtes souriants que je me rends compte que la grimace est plus belle, je sais que cette expression est assez « bateau », mais ça me donne l’envie d’oublier et de vivre. Puis ça ira encore mieux quand on m’aura retiré les fils.
Moi : Merci frérot. Si tu veux on peut faire de séance de chatouilles entre nous, comme quand on était plus jeune !
Jea : Chiche.
Je me lève et je vais vers Jean qui lui aussi se lève. Nous nous repoussons doucement l’un l’autre pour éviter d’être pris. Puis le premier qui parvient à maintenir un tant soit peu son compagnon tente de le faire rire avec des chatouilles sur le corps. Simplement le fait de commencer apporte déjà des rires. C’est déjà une très bonne chose. Bref nous arrêtons pour poursuivre le déjeuner, les joues rosies par l’exercice et le sourire aux lèvres.
Pap : C’est super les garçons. Ça me rappelle les excellentes parties entre vous et parfois avec nous. Je suppose que vous vous souvenez que je gagnais régulièrement.
Moi : Oui, c’est vrai. Puis il y a eu la fois où Jean s’est même pissé dessus de rire !
Jea : Oui, je sais, on n’en parle pas !
Ann : Oui, je m’en souviens même que maman s’était fâchée sur le moment et ensuite a rigolé avec vous !
Pap : Nous allons retrouver votre mère d’ici peu. Je sais que le réveillon sera moins amusant que les autres années, mais ce n’est pas une raison pour rester dans son coin.
Moi : Oui Papa, tu as raison. Il faut que nous y pensions, c’est déjà demain soir !
Ben : Jean-Claude, vous êtes tous invités à la maison, maman me l’a encore rappelé hier !
Pap : Je ne voudrais pas déranger, ça fait pour vous cinq personnes en plus sans compter Phil.
Moi : Papa, tu sais bien qu’Arlette et Yves le font de bon cœur. Si nous refusons, ils ne comprendraient pas !
Pap : Tu marques un point. Bon, on fera le réveillon chez toi Ben !
Ben : Super, merci d’avoir accepté.
Pap : Je vais sonner à tes parents pour savoir ce qu’il faut apporter ou prévoir pour cette fête. Bon, il est temps de ranger la table.
Ben : Je vais vous dire au revoir, je dois rentrer pour aider ma famille pour les préparatifs.
Pap : Oui Ben, tu remets le bonjour à tes parents.
Ben : Oui, sans problème. »
Ben fait la bise à tous ceux qui sont présents dans la cuisine, ensuite il m’embrasse sur la bouche, mais sans la langue, il y a trop de témoins ! Je raccompagne Ben jusqu’à la porte d’entrée. Nous nous embrassons encore mais plus fougueusement : nous sommes alors seuls dans ce hall !
Cette dernière journée de l’année commence mal. J’ai eu le sommeil très léger durant la nuit, j’ai vu l’heure sur le réveil pratiquement toutes les heures ! J’ai mal à la tête. Je suis dans mon lit et j’ai la flemme. Pourtant nous avons beaucoup de chose à faire soit d’acheter et de préparer quelques cadeaux à offrir pour ce réveillon de l’an neuf. Il faut aussi rendre visite à maman et lui apporter des fleurs, du chocolat pour lui remonter le moral et un petit cadeau souvenir de notre part. Papa s’en est d’ailleurs chargé il y a deux jours et nous devrions le peaufiner ce matin.
On frappe à la porte : je dis « entrez ». Je vois la tête de mon frérot passer par l’ouverture. Directement il voit que je ne suis pas dans mon assiette. Il vient vers moi et me dit :
Jea : « Bonjour Phil, tu n’as pas l’air d’aller bien !
Moi : Bonjour Jean, tu as vu juste, j’ai mal à la tête et j’ai très mal dormi.
Jea : Oui évidemment je comprends donc pourquoi tu es si cerné, tu as des poches sous les yeux !
Moi : A ce point-là ?
Jea : Oui mon cher frère, on dirait un zombie.
Moi : Flute alors, je vais avoir l’air fin ce soir pour le réveillon !
Jea : Bon, tu restes au lit ou alors tu te lèves ?
Moi : Je vais me lever. Merci pour ton doux réveil.
Jean ne dit rien de plus, il se penche vers moi et me donne un bisou sur le front. Il me fait un clin d’œil et quitte la chambre. Je me lève après quelques minutes. Il est temps de se bouger, je pense faire un petit somme après le dîner, question d’être en forme pour rendre visite à Maman et pour cette soirée.
Un petit passage à la salle de bain où je trouve Anne. Elle est dans la baignoire. Je lui demande :
Moi : Bonjour ma sœur, puis-je te demander si je peux entrer pour me doucher ?
Ann : Oui Phil, viens !
Moi : Merci Anne.
Ann : Tu en as une tête. Tu n’as pas l’air bien !
Moi : Je sais, Jean me l’a déjà dit. En fait j’ai très mal dormi et de plus j’ai mal à la tête.
Ann : Je comprends mieux. Je te propose de prendre une aspirine.
Moi : Merci, je comptais en prendre une. »
J’entre dans la douche. Anne reste encore dans la baignoire. Elle semble être revenue à ses pensées. Je sais aussi qu’elle est triste de savoir maman à l’hosto, mais elle sait qu’elle va revenir dans quelques jours. Je me fais semble-t-il les mêmes réflexions tout comme le reste de la famille. J’ai fini ma douche et m’essuie.
Je m’habille avant de descendre pour le déjeuner. Papa et Jean discutent de ce que nous pourrions apporter à Arlette et Yves. Je vais faire la bise à papa. Il me regarde et ne dit rien, il semble avoir été mis au courant par Jean de mon état de santé !
Je me sers une tasse de café et me prépare un tartine à la confiture d’abricot. Nous parlons de choses et d’autres. Il est certain que nous n’avons plus fort le temps de trop chercher. Il y a évidemment les fleurs pour Arlette, probablement une caisse de trois bouteilles de vin pour Yves, il préfère le « bourgogne ». Puis papa suggère aussi d’apporter deux bouteilles de champagne pour fêter minuit. Je pense aussi que je dois apporter à Ben son cadeau de Noël, car nous n’avions pas encore trouvé le moment pour cet échange, sachant que c’est nettement plus agréable de faire cela avec la famille réunie, ce sera le cas ce soir !
Anne nous rejoint. Elle nous fait la bise avant de prendre place autour de la table. Nous la laissons se servir avant de parler de ce que nous avions pensé apporter pour le réveillon. Papa se lève et va chercher une enveloppe. Il retire une photo de grande taille et nous la montre. C’est une des dernières photos qui a été faite à la fin de l’été dans le fond du jardin. Nous sommes tous les cinq, nous tenant par les bras, maman à gauche, papa à droite et nous trois au milieu. Elle est très belle. Je pense effectivement que cela fera plaisir à maman. Elle pourra la regarder quand elle aura un coup de cafard dans sa chambre d’hôpital.
Papa nous demande comment nous pourrions l’encadrer mais de façon originale. Anne pense que nous pourrions sur les côtés de l’encadrement, laisser chacun un petit mot ou un petit dessin personnel. Nous sommes enchantés de cette proposition. Anne nous dit qu’elle se charge de l’encadrement et qu’il ne nous restera plus qu’à inscrire notre petit mot.
C’est Jean qui vient nous réveiller, il est alors neuf heures trente. Il nous signale que le petit déjeuner est servi. Nous nous levons et allons directement à la salle de bain pour prendre une bonne douche. Nous nous amusons sous le jet à prendre de l’eau dans la bouche et à la recracher sur notre chéri. Puis je sens que le jet est plus chaud sur mes jambes, je me rends alors compte que c’est Ben qui me pisse dessus, il est hilare. Bien entendu comme je dois moi aussi me soulager, je l’arrose de mon urine. Nous éclatons de rire, ce n’est pas la première fois que nous nous arrosons ainsi sous la douche !
Nous nous lavons ensuite avec du savon et nous faisons le dos de notre chéri. Une fois bien rincés et essuyés, nous nous habillons pour rejoindre le reste de la famille.
Arrivé dans la cuisine où la table est dressée, nous faisons la bise à papa, à ma sœur et mon frère. Nous nous servons de café et prenons du pain avec de la confiture ou du chocolat à tartiner. Alors que nous mangeons je vois que papa nous observe. Il nous regarde avec un regard moins triste qu’hier soir. Puis il nous dit :
Pap : « Alors les garçons, je vous ai entendu rire ce matin sous la douche, je préfère ça que de vous voir la mine défaite.
Moi : Oh papa, désolé.
Pap : Tu n’as pas à être désolé mon fils, vous devez rester comme vous êtes, ouverts à ce qui vous entoure mais également positiver. Il ne sert à rien de broyer du noir, cela ne fera pas avancer les choses.
Ben : Je te comprends très bien Jean-Claude, mais je m’en veux quand même.
Pap : Non Ben, c’est vous qui avez raison. Ça m’a d’ailleurs permis de faire moi aussi la part des choses. Jacqueline est à l’hôpital, elle sera bientôt de retour et le principal c’est qu’elle est en vie. Alors il vaut mieux rire un bon coup, ça rend les gens plus aimables et le bonheur qu’ils ressentent est alors communicatif !
Ben : Oui, je vois que finalement nous avons apporté un peu de bonne humeur ce matin !
Moi : Je pense aussi. Il faut donc que nous ayons le sourire et je crois que cela fera plaisir à maman.
Pap : Très juste mon grand.
Jea : Tu sais Phil, c’est quand vous êtes souriants que je me rends compte que la grimace est plus belle, je sais que cette expression est assez « bateau », mais ça me donne l’envie d’oublier et de vivre. Puis ça ira encore mieux quand on m’aura retiré les fils.
Moi : Merci frérot. Si tu veux on peut faire de séance de chatouilles entre nous, comme quand on était plus jeune !
Jea : Chiche.
Je me lève et je vais vers Jean qui lui aussi se lève. Nous nous repoussons doucement l’un l’autre pour éviter d’être pris. Puis le premier qui parvient à maintenir un tant soit peu son compagnon tente de le faire rire avec des chatouilles sur le corps. Simplement le fait de commencer apporte déjà des rires. C’est déjà une très bonne chose. Bref nous arrêtons pour poursuivre le déjeuner, les joues rosies par l’exercice et le sourire aux lèvres.
Pap : C’est super les garçons. Ça me rappelle les excellentes parties entre vous et parfois avec nous. Je suppose que vous vous souvenez que je gagnais régulièrement.
Moi : Oui, c’est vrai. Puis il y a eu la fois où Jean s’est même pissé dessus de rire !
Jea : Oui, je sais, on n’en parle pas !
Ann : Oui, je m’en souviens même que maman s’était fâchée sur le moment et ensuite a rigolé avec vous !
Pap : Nous allons retrouver votre mère d’ici peu. Je sais que le réveillon sera moins amusant que les autres années, mais ce n’est pas une raison pour rester dans son coin.
Moi : Oui Papa, tu as raison. Il faut que nous y pensions, c’est déjà demain soir !
Ben : Jean-Claude, vous êtes tous invités à la maison, maman me l’a encore rappelé hier !
Pap : Je ne voudrais pas déranger, ça fait pour vous cinq personnes en plus sans compter Phil.
Moi : Papa, tu sais bien qu’Arlette et Yves le font de bon cœur. Si nous refusons, ils ne comprendraient pas !
Pap : Tu marques un point. Bon, on fera le réveillon chez toi Ben !
Ben : Super, merci d’avoir accepté.
Pap : Je vais sonner à tes parents pour savoir ce qu’il faut apporter ou prévoir pour cette fête. Bon, il est temps de ranger la table.
Ben : Je vais vous dire au revoir, je dois rentrer pour aider ma famille pour les préparatifs.
Pap : Oui Ben, tu remets le bonjour à tes parents.
Ben : Oui, sans problème. »
Ben fait la bise à tous ceux qui sont présents dans la cuisine, ensuite il m’embrasse sur la bouche, mais sans la langue, il y a trop de témoins ! Je raccompagne Ben jusqu’à la porte d’entrée. Nous nous embrassons encore mais plus fougueusement : nous sommes alors seuls dans ce hall !
Cette dernière journée de l’année commence mal. J’ai eu le sommeil très léger durant la nuit, j’ai vu l’heure sur le réveil pratiquement toutes les heures ! J’ai mal à la tête. Je suis dans mon lit et j’ai la flemme. Pourtant nous avons beaucoup de chose à faire soit d’acheter et de préparer quelques cadeaux à offrir pour ce réveillon de l’an neuf. Il faut aussi rendre visite à maman et lui apporter des fleurs, du chocolat pour lui remonter le moral et un petit cadeau souvenir de notre part. Papa s’en est d’ailleurs chargé il y a deux jours et nous devrions le peaufiner ce matin.
On frappe à la porte : je dis « entrez ». Je vois la tête de mon frérot passer par l’ouverture. Directement il voit que je ne suis pas dans mon assiette. Il vient vers moi et me dit :
Jea : « Bonjour Phil, tu n’as pas l’air d’aller bien !
Moi : Bonjour Jean, tu as vu juste, j’ai mal à la tête et j’ai très mal dormi.
Jea : Oui évidemment je comprends donc pourquoi tu es si cerné, tu as des poches sous les yeux !
Moi : A ce point-là ?
Jea : Oui mon cher frère, on dirait un zombie.
Moi : Flute alors, je vais avoir l’air fin ce soir pour le réveillon !
Jea : Bon, tu restes au lit ou alors tu te lèves ?
Moi : Je vais me lever. Merci pour ton doux réveil.
Jean ne dit rien de plus, il se penche vers moi et me donne un bisou sur le front. Il me fait un clin d’œil et quitte la chambre. Je me lève après quelques minutes. Il est temps de se bouger, je pense faire un petit somme après le dîner, question d’être en forme pour rendre visite à Maman et pour cette soirée.
Un petit passage à la salle de bain où je trouve Anne. Elle est dans la baignoire. Je lui demande :
Moi : Bonjour ma sœur, puis-je te demander si je peux entrer pour me doucher ?
Ann : Oui Phil, viens !
Moi : Merci Anne.
Ann : Tu en as une tête. Tu n’as pas l’air bien !
Moi : Je sais, Jean me l’a déjà dit. En fait j’ai très mal dormi et de plus j’ai mal à la tête.
Ann : Je comprends mieux. Je te propose de prendre une aspirine.
Moi : Merci, je comptais en prendre une. »
J’entre dans la douche. Anne reste encore dans la baignoire. Elle semble être revenue à ses pensées. Je sais aussi qu’elle est triste de savoir maman à l’hosto, mais elle sait qu’elle va revenir dans quelques jours. Je me fais semble-t-il les mêmes réflexions tout comme le reste de la famille. J’ai fini ma douche et m’essuie.
Je m’habille avant de descendre pour le déjeuner. Papa et Jean discutent de ce que nous pourrions apporter à Arlette et Yves. Je vais faire la bise à papa. Il me regarde et ne dit rien, il semble avoir été mis au courant par Jean de mon état de santé !
Je me sers une tasse de café et me prépare un tartine à la confiture d’abricot. Nous parlons de choses et d’autres. Il est certain que nous n’avons plus fort le temps de trop chercher. Il y a évidemment les fleurs pour Arlette, probablement une caisse de trois bouteilles de vin pour Yves, il préfère le « bourgogne ». Puis papa suggère aussi d’apporter deux bouteilles de champagne pour fêter minuit. Je pense aussi que je dois apporter à Ben son cadeau de Noël, car nous n’avions pas encore trouvé le moment pour cet échange, sachant que c’est nettement plus agréable de faire cela avec la famille réunie, ce sera le cas ce soir !
Anne nous rejoint. Elle nous fait la bise avant de prendre place autour de la table. Nous la laissons se servir avant de parler de ce que nous avions pensé apporter pour le réveillon. Papa se lève et va chercher une enveloppe. Il retire une photo de grande taille et nous la montre. C’est une des dernières photos qui a été faite à la fin de l’été dans le fond du jardin. Nous sommes tous les cinq, nous tenant par les bras, maman à gauche, papa à droite et nous trois au milieu. Elle est très belle. Je pense effectivement que cela fera plaisir à maman. Elle pourra la regarder quand elle aura un coup de cafard dans sa chambre d’hôpital.
Papa nous demande comment nous pourrions l’encadrer mais de façon originale. Anne pense que nous pourrions sur les côtés de l’encadrement, laisser chacun un petit mot ou un petit dessin personnel. Nous sommes enchantés de cette proposition. Anne nous dit qu’elle se charge de l’encadrement et qu’il ne nous restera plus qu’à inscrire notre petit mot.