10-08-2022, 05:43 PM
Mais à mon tour, je me brossais les dents. On descendit. mon frère, sa femme et mon jeune neveu étaient arrivés. On se fit la bise et Liam prit son petit déjeuner avec eux. Mon père tournait comme un lion en cage et regardait la pendule toutes les cinq minutes. Ma mère, le voyant faire, le gronda.
– Mais tu as fini de tourner comme ça ! Tu n'es pas à cinq minutes près !
– Non, mais ce qui est fait est fait !
Devant son impatience, mon frère et Liam engloutirent leur petit déjeuner et on alla jusqu'à la maison. Mon père sortit une grosse clef de sa poche et la serrure grinça. On ouvrit la porte… qui grinça, elle aussi.
Comme partout ici, on était directement dans la cuisine et le formica, des années 60/70, avait la prépondérance dans la pièce. Mon père alla au compteur et mit le courant.
– On fait un tour, voir la tâche à faire et on en profite pour tout ouvrir. Les jeunes vous grimpez et moi je vais voir dans la remise.
Au premier il y avait quatre chambres contenant d’anciens lits en bois, des armoires de même styles… Seule celle de l’ex propriétaire avait un ameublement plus luxueux.
On grimpa d'un étage et là il y avait six pièces qui avaient dû servir de chambres pour les valets et commis, qui ne contenaient que de simples lits de fer une place, une table, une chaise et une petite armoire en bois blanc.
On grimpa au grenier qui, lui, était plein comme un œuf !
Partout il y avait des meubles recouverts de vieux draps ou vieilles couvertures, des malles d'un autre temps, des caisses jugées pleines de bric à broc.
– Oh! Mais c'est la caverne d'Ali Baba ce grenier !
c'est Liam qui venait de s’exclamer.
– Ah bon tu trouves ?
Là, c'était mon frère qui s’étonnait.
– Il faut voir, mais oui, je pense parce que regarde cette table, ou cette armoire. Elles ont était faites à la main au 18ème siècle. Aux Etats-Unis ça vaut une fortune.
– Alors on va faire un feu de joie qui va valoir une fortune !
– Mais, Antho, ça va pas non !
– On redescend et on va voir ce que le père a trouvé de son côté.
On passa par une petite porte qui donnait de la cuisine dans la remise et on vit mon père penché sur le moteur d'une voiture. Il y avait deux véhicules dans la remise. Une quatre chevaux et une deux CV fourgonnette. Avec au fond encore un tas de meubles recouverts de draps.
– On en a pour un moment à tout vider. Et en haut ça donne quoi ?
– Les chambres ça va, mais le grenier est encore plus plein que la remise.
– Bon, alors on va faire au plus simple, on commence par le bas. Il n'y a qu'à tout entasser ce qui brûle dans la remorque du tracteur. On va commencer par le salon et la salle à manger.
On y alla et Liam cria :
– Stop, vous ne pouvez pas brûler ça ! C'est des antiquités !
– Si tu les veux, on les met de côté mais il ne doit plus rien rester d'ici la fin de la semaine.
– Je vais faire des photos que je vais envoyer à ma mère. J'espère qu'elle ne dort pas.
Il lui envoya tout un tas de photos et, non, elle ne dormait pas. Sa réponse arriva rapidement par SMS. « loue un conteneur. Je me charge de le faire venir une fois plein. Ne jette que le minimum. Je prends tout!»
Liam revint vers nous:
– Vous ne connaissez pas quelqu'un qui loue ou vend des conteneurs ?
– Je crois que Milou en a deux dont il voudrait se séparer et en négociant bien, tu devrais pouvoir les avoir pour pas cher. Ça fait un moment qu'ils traînent chez lui. Ça t’intéresse ?
– Oui, vous croyez qu'il pourrait en livrer un ici, au plus vite ?
– Ça dépendra de son humeur. Bouge pas je lui téléphone de suite.
Mon père l'appela et Milou devait être de bonne humeur. Il cédait le plus grand pour mille euros -en liquide, bien sûr - et il était prêt à l'apporter de suite si on lui donnait l’argent.
– J'ai pas autant sur moi ! Il y a une banque où je puisse aller en retirer ?
– C'est tout fermé aujourd’hui. Ne t'en fait pas pour l’argent. Je vais m'arranger avec lui pour ça, je me porte garant.
Il le rappela et une heure après il déposait le conteneur devant la maison. Liam fit son choix et on entassait au maximum les meubles en prenant soin de ne pas les abîmer. Mais les meubles étaient pleins de vaisselles, de nappes, de serviettes, de services de verres en cristal et de services de table en porcelaine. La mère de Liam prenait ça aussi.
Il ne restait plus que la cuisine à vider quand ma sœur et son mec arrivèrent.
– Heureusement que vous deviez arriver de bonne heure !
– Bonjour à toi aussi, Papa. C'est à peine plus de dix heures, ça va !
Ma sœur avait toujours été sa préférée. Il ne releva pas. Ils arrivaient de la maison où ma mère lui avait dit ce que l'on faisait.
– Papa, tu vas en faire quoi du mobilier de la cuisine ?
– Liam vient de dire qu’il n’en veut pas, on va la charger dans la remorque et on va la brûler avec le reste.
– Je confirme, comme les chambres, elle ne m'intéresse pas du tout. Je garde la primeur sur le grenier par contre!
– Tu en penses quoi, Pierrick ? Tu ne trouves pas qu'elle irait bien dans la nouvelle maison ? En plus son état est impeccable et les meubles doivent avoir la bonne taille, il y a de quoi faire la cuisine intégrée avec.
– Oui, Audrey, je la trouve bien et cet orange vif c'est tendance en ce moment, elle irait très bien.
– Je peux la prendre Papa ?
– Attends! Vous allez avoir une maison ? Et c'est maintenant que tu le dis ?
– Je te rappelle que tu ne m'as pas laissé le temps de parler quand je suis arrivée. Tu nous as reproché d'être en retard. On a les clefs depuis la semaine dernière, seulement… Et puisqu'on en est aux révélations, je te signale que dans six mois tu seras une fois de plus grand-père. Comme ça tu ne nous reprocheras pas de ne pas être le premier au courant !
Mon père se tourna vers elle l'air incrédule.
– C'est vrai ? Tu attends un bébé ? Alors, c'est un garçon ou une fille ?
– On n'en sait rien encore et de toute façon on ne veut pas le savoir. On aura la surprise.
– Bé, va chercher des outils et le trafic. On va la charger au fur et à mesure qu'on la démonte.
– P’tit frère, tu dis rien à Maman pour la maison et le bébé, avec Pierrick, on lui fera la surprise à midi.
En revenant, je klaxonnais Tim qui sortait de chez lui.
– Hé Tim, tu vas où, là ?
– J'allais chez toi voir si avec Liam vous ne vouliez pas venir courir avec moi.
– Grimpe, on a autre chose à faire.
– Vous faites quoi ?
Le temps de lui expliquer on était arrivé. Il descendit, entra et fit la bise à tout le monde.
– Berck, mais ça va pas, Audrey ! Tu vas pas mettre ça chez toi ! Ça ressemble à rien ces vieux machins ! Ça serait plus joli tout en inox !
– Mon pauvre Tim, tu n'y connais rien ! Le formica, c'est trop tendance en ce moment.
On vida les placards et là encore ma sœur en récupéra une grosse partie. Tim refit la grimace et moi je haussais les épaules!
– Mais vous êtes vraiment ignares tous autant que vous êtes ! Des services comme ça en Arcopal c'est le top ! Et en plus il y a les saladiers assortis. Je garde tout.
C'était midi. On rentra manger et Tim promit de nous retrouver pour quatorze heures afin de nous aider.
À l’heure tapante, on reprenait le travail. On avait vidé le rez-de-chaussée. On monta à l'étage. Ma sœur récupéra tout ou presque des lits et des armoires en passant par les chevets.
– Tu comptes faire quoi de tout ça Audrey ?
– La maison qu'on a acheté à quatre chambres. Alors pour commencer on va faire avec ça. Un coup de peinture dessus et quelques transformations, ça ira bien pour les meubler à peu de frais.
On vida les chambres au fur et à mesure. Balançant par les fenêtres sommiers et matelas qui tombaient dans la rue. On entra dans une chambre qui avait dû être celle de la fille de la maison. Quand on vida l’armoire, on trouva une boite qui contenait des bijoux. Mon père la mit de côté.
Contrairement à son père qui était pétainiste et son frère qui était pro-allemand, elle était gaulliste. Et avait été une résistante de la première heure, chef de secteur. Ça avait sauvé son père de la prison, à la libération. Mais elle n'avait plus jamais remis les pieds au village et avait quitté la région.
Liam garda quelques habits vintages et la coiffeuse que ma sœur ne voulait pas. Puis on passa à la chambre du frère. Rien n'avait bougé, là non plus, depuis une soixantaine d’années. Même que, en ouvrant la penderie de l'armoire, la première chose qu'on y trouva fut son uniforme de la SS ! On ne comprenait pas comment il pouvait se trouver là.
Puis ce fut la chambre du père qui renfermait tous les souvenirs de sa famille. Des photos encadrées de ses parents et de ses beaux-parents. Enfin c'est ce qu'on supposait. Puis une photo de lui et de sa femme le jour de leur mariage, une autre encore où ils étaient avec leurs enfants. Puis une de son fils en uniforme allemand … on les mit de côté.
En vidant l’armoire, on trouva caché entre les draps un petit tas de billets qui n'avaient plus court. Dans le fond d’un tiroir il y avait aussi une boite contenant des bijoux et quelques pièces en or.
Puis, dans une malle, il y avait tous les documents de la famille. On mit tout ça de côté, ça ira chez les héritiers.
Pour le second étage ça alla beaucoup plus vite. Avec Tim on passait tout par la fenêtre.
En bas les autres triaient la ferraille d'un côté et ce qui était à brûler de l’autre.
Le second étage vide, on grimpa au grenier. Liam commença par découvrir tous les meubles et en fit des photos qu'il envoya à sa mère. Ça a été long de tout descendre et de tout ranger dans le conteneur qui, une fois le dernier meuble mis, était plein comme un œuf.
Il ne nous restait plus que la remise à débarrasser mais ça, on verrait demain. En plus de nos estomacs qui tiraillaient, on était tous couvert de poussière et de toile d’araignée.
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– Mais tu as fini de tourner comme ça ! Tu n'es pas à cinq minutes près !
– Non, mais ce qui est fait est fait !
Devant son impatience, mon frère et Liam engloutirent leur petit déjeuner et on alla jusqu'à la maison. Mon père sortit une grosse clef de sa poche et la serrure grinça. On ouvrit la porte… qui grinça, elle aussi.
Comme partout ici, on était directement dans la cuisine et le formica, des années 60/70, avait la prépondérance dans la pièce. Mon père alla au compteur et mit le courant.
– On fait un tour, voir la tâche à faire et on en profite pour tout ouvrir. Les jeunes vous grimpez et moi je vais voir dans la remise.
Au premier il y avait quatre chambres contenant d’anciens lits en bois, des armoires de même styles… Seule celle de l’ex propriétaire avait un ameublement plus luxueux.
On grimpa d'un étage et là il y avait six pièces qui avaient dû servir de chambres pour les valets et commis, qui ne contenaient que de simples lits de fer une place, une table, une chaise et une petite armoire en bois blanc.
On grimpa au grenier qui, lui, était plein comme un œuf !
Partout il y avait des meubles recouverts de vieux draps ou vieilles couvertures, des malles d'un autre temps, des caisses jugées pleines de bric à broc.
– Oh! Mais c'est la caverne d'Ali Baba ce grenier !
c'est Liam qui venait de s’exclamer.
– Ah bon tu trouves ?
Là, c'était mon frère qui s’étonnait.
– Il faut voir, mais oui, je pense parce que regarde cette table, ou cette armoire. Elles ont était faites à la main au 18ème siècle. Aux Etats-Unis ça vaut une fortune.
– Alors on va faire un feu de joie qui va valoir une fortune !
– Mais, Antho, ça va pas non !
– On redescend et on va voir ce que le père a trouvé de son côté.
On passa par une petite porte qui donnait de la cuisine dans la remise et on vit mon père penché sur le moteur d'une voiture. Il y avait deux véhicules dans la remise. Une quatre chevaux et une deux CV fourgonnette. Avec au fond encore un tas de meubles recouverts de draps.
– On en a pour un moment à tout vider. Et en haut ça donne quoi ?
– Les chambres ça va, mais le grenier est encore plus plein que la remise.
– Bon, alors on va faire au plus simple, on commence par le bas. Il n'y a qu'à tout entasser ce qui brûle dans la remorque du tracteur. On va commencer par le salon et la salle à manger.
On y alla et Liam cria :
– Stop, vous ne pouvez pas brûler ça ! C'est des antiquités !
– Si tu les veux, on les met de côté mais il ne doit plus rien rester d'ici la fin de la semaine.
– Je vais faire des photos que je vais envoyer à ma mère. J'espère qu'elle ne dort pas.
Il lui envoya tout un tas de photos et, non, elle ne dormait pas. Sa réponse arriva rapidement par SMS. « loue un conteneur. Je me charge de le faire venir une fois plein. Ne jette que le minimum. Je prends tout!»
Liam revint vers nous:
– Vous ne connaissez pas quelqu'un qui loue ou vend des conteneurs ?
– Je crois que Milou en a deux dont il voudrait se séparer et en négociant bien, tu devrais pouvoir les avoir pour pas cher. Ça fait un moment qu'ils traînent chez lui. Ça t’intéresse ?
– Oui, vous croyez qu'il pourrait en livrer un ici, au plus vite ?
– Ça dépendra de son humeur. Bouge pas je lui téléphone de suite.
Mon père l'appela et Milou devait être de bonne humeur. Il cédait le plus grand pour mille euros -en liquide, bien sûr - et il était prêt à l'apporter de suite si on lui donnait l’argent.
– J'ai pas autant sur moi ! Il y a une banque où je puisse aller en retirer ?
– C'est tout fermé aujourd’hui. Ne t'en fait pas pour l’argent. Je vais m'arranger avec lui pour ça, je me porte garant.
Il le rappela et une heure après il déposait le conteneur devant la maison. Liam fit son choix et on entassait au maximum les meubles en prenant soin de ne pas les abîmer. Mais les meubles étaient pleins de vaisselles, de nappes, de serviettes, de services de verres en cristal et de services de table en porcelaine. La mère de Liam prenait ça aussi.
Il ne restait plus que la cuisine à vider quand ma sœur et son mec arrivèrent.
– Heureusement que vous deviez arriver de bonne heure !
– Bonjour à toi aussi, Papa. C'est à peine plus de dix heures, ça va !
Ma sœur avait toujours été sa préférée. Il ne releva pas. Ils arrivaient de la maison où ma mère lui avait dit ce que l'on faisait.
– Papa, tu vas en faire quoi du mobilier de la cuisine ?
– Liam vient de dire qu’il n’en veut pas, on va la charger dans la remorque et on va la brûler avec le reste.
– Je confirme, comme les chambres, elle ne m'intéresse pas du tout. Je garde la primeur sur le grenier par contre!
– Tu en penses quoi, Pierrick ? Tu ne trouves pas qu'elle irait bien dans la nouvelle maison ? En plus son état est impeccable et les meubles doivent avoir la bonne taille, il y a de quoi faire la cuisine intégrée avec.
– Oui, Audrey, je la trouve bien et cet orange vif c'est tendance en ce moment, elle irait très bien.
– Je peux la prendre Papa ?
– Attends! Vous allez avoir une maison ? Et c'est maintenant que tu le dis ?
– Je te rappelle que tu ne m'as pas laissé le temps de parler quand je suis arrivée. Tu nous as reproché d'être en retard. On a les clefs depuis la semaine dernière, seulement… Et puisqu'on en est aux révélations, je te signale que dans six mois tu seras une fois de plus grand-père. Comme ça tu ne nous reprocheras pas de ne pas être le premier au courant !
Mon père se tourna vers elle l'air incrédule.
– C'est vrai ? Tu attends un bébé ? Alors, c'est un garçon ou une fille ?
– On n'en sait rien encore et de toute façon on ne veut pas le savoir. On aura la surprise.
– Bé, va chercher des outils et le trafic. On va la charger au fur et à mesure qu'on la démonte.
– P’tit frère, tu dis rien à Maman pour la maison et le bébé, avec Pierrick, on lui fera la surprise à midi.
En revenant, je klaxonnais Tim qui sortait de chez lui.
– Hé Tim, tu vas où, là ?
– J'allais chez toi voir si avec Liam vous ne vouliez pas venir courir avec moi.
– Grimpe, on a autre chose à faire.
– Vous faites quoi ?
Le temps de lui expliquer on était arrivé. Il descendit, entra et fit la bise à tout le monde.
– Berck, mais ça va pas, Audrey ! Tu vas pas mettre ça chez toi ! Ça ressemble à rien ces vieux machins ! Ça serait plus joli tout en inox !
– Mon pauvre Tim, tu n'y connais rien ! Le formica, c'est trop tendance en ce moment.
On vida les placards et là encore ma sœur en récupéra une grosse partie. Tim refit la grimace et moi je haussais les épaules!
– Mais vous êtes vraiment ignares tous autant que vous êtes ! Des services comme ça en Arcopal c'est le top ! Et en plus il y a les saladiers assortis. Je garde tout.
C'était midi. On rentra manger et Tim promit de nous retrouver pour quatorze heures afin de nous aider.
À l’heure tapante, on reprenait le travail. On avait vidé le rez-de-chaussée. On monta à l'étage. Ma sœur récupéra tout ou presque des lits et des armoires en passant par les chevets.
– Tu comptes faire quoi de tout ça Audrey ?
– La maison qu'on a acheté à quatre chambres. Alors pour commencer on va faire avec ça. Un coup de peinture dessus et quelques transformations, ça ira bien pour les meubler à peu de frais.
On vida les chambres au fur et à mesure. Balançant par les fenêtres sommiers et matelas qui tombaient dans la rue. On entra dans une chambre qui avait dû être celle de la fille de la maison. Quand on vida l’armoire, on trouva une boite qui contenait des bijoux. Mon père la mit de côté.
Contrairement à son père qui était pétainiste et son frère qui était pro-allemand, elle était gaulliste. Et avait été une résistante de la première heure, chef de secteur. Ça avait sauvé son père de la prison, à la libération. Mais elle n'avait plus jamais remis les pieds au village et avait quitté la région.
Liam garda quelques habits vintages et la coiffeuse que ma sœur ne voulait pas. Puis on passa à la chambre du frère. Rien n'avait bougé, là non plus, depuis une soixantaine d’années. Même que, en ouvrant la penderie de l'armoire, la première chose qu'on y trouva fut son uniforme de la SS ! On ne comprenait pas comment il pouvait se trouver là.
Puis ce fut la chambre du père qui renfermait tous les souvenirs de sa famille. Des photos encadrées de ses parents et de ses beaux-parents. Enfin c'est ce qu'on supposait. Puis une photo de lui et de sa femme le jour de leur mariage, une autre encore où ils étaient avec leurs enfants. Puis une de son fils en uniforme allemand … on les mit de côté.
En vidant l’armoire, on trouva caché entre les draps un petit tas de billets qui n'avaient plus court. Dans le fond d’un tiroir il y avait aussi une boite contenant des bijoux et quelques pièces en or.
Puis, dans une malle, il y avait tous les documents de la famille. On mit tout ça de côté, ça ira chez les héritiers.
Pour le second étage ça alla beaucoup plus vite. Avec Tim on passait tout par la fenêtre.
En bas les autres triaient la ferraille d'un côté et ce qui était à brûler de l’autre.
Le second étage vide, on grimpa au grenier. Liam commença par découvrir tous les meubles et en fit des photos qu'il envoya à sa mère. Ça a été long de tout descendre et de tout ranger dans le conteneur qui, une fois le dernier meuble mis, était plein comme un œuf.
Il ne nous restait plus que la remise à débarrasser mais ça, on verrait demain. En plus de nos estomacs qui tiraillaient, on était tous couvert de poussière et de toile d’araignée.
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