11-08-2020, 10:20 AM
Chapitre 5.
Attentes et inquiétudes.
Nous étions arrivés devant l’école, soit près de l’entrée. La maman d’Amandine avait arrêté la voiture. Amandine était descendue la première. Elle avait été à la rencontre de mes amis. Ils s’étaient approchés de l’auto et j’en sortais. Nous avions parcouru le chemin jusqu’à l’entrée sans problème. Puis à une vingtaine de mètres, j’avais entendu la voix de mon père qui m’appelait. Il n’avait pas fallu dix secondes avant que les policiers en civil ne s’emparent de lui.
Nous étions ensemble dans l’enceinte du bahut et tout s’était déroulé sans heurt. Les autres élèves ne s’étaient rendu compte de rien.
Avant le début des cours Jean était arrivé. Il s’est approché de nous. Il avait le regard fixé sur ses chaussures. Il s’est avancé vers moi et m’a dit :
Jean : Phil, je te demande de bien vouloir m’excuser à la suite des propos lancés dans le bus hier matin.
Et en regardant Jacques :
Jean : Jacques, je te fais la même demande, veux-tu bien m’excuser pour hier. J’ai été con et lâche de m’en prendre à vous. Je regrette amèrement ce que j’ai fait.
Jacques et moi nous nous étions regardés puis nous avions croisé le regard d’Amandine et celui de Joseph. Nous connaissions Jean depuis longtemps, mais nous n’avions pas cerné sa véritable personnalité. Nous ne savions pas si nous pouvions lui faire confiance.
Moi : Jean, je parle pour moi, pour le moment je préfère t’éviter. Plus tard peut-être, mais maintenant avec tout ce que je viens de vivre, c’est trop me demander. Désolé, ne m’en veux pas, mais plus tard.
Jac : Tu vois Jean, Phil est mon ami. Tu as compris que je l’aime bien. Alors respecte sa demande. Il en est de même pour moi, c’est un peu trop tôt.
Jean : Puis-je seulement vous demander une chose maintenant, puis-je vous serrer la main en guise de premier pas.
Sans répondre, en ayant réfléchi dix secondes, j’avais avancé ma main en direction de Jean. Jean m’avait alors serré la main en disant merci. Jacques avait fait la même chose que moi et Jean lui avait aussi serré la main en disant merci.
La sonnerie nous annonçait le début des cours. Nous nous étions dépêchés de rentrer dans notre classe.
A la récréation du matin, Amandine et Joseph s’étaient approchés de moi et de Jacques. Amandine avait approuvé ma réaction face à Jean ce matin. Elle m’avait dit que j’avais bien fait de lui dire que c’était trop tôt pour pardonner et d’avoir aussi laissé une porte ouverte pour la suite. Amandine avait aussi été étonnée que Jean se soit si vite proposé à nous serrer la main en guise de premier pas. Amandine pensait que Jean avait peut-être compris qu’il avait été trop loin et qu’il devait faire amende honorable.
A midi nous nous étions installés à notre table habituelle. Nous étions donc cinq, Amandine, Joseph, Alexis, Jacques et moi. Puis deux autres élèves de notre classe se sont joints à nous. Puis au loin je voyais que Jean cherchait une place pour manger. Il s’était placé à une table vide. Il a mangé seul. Je voyais qu’il regardait de temps à autre en direction de notre table. Je me posais la question de savoir si nous devions l’inviter la prochaine fois à notre table. Je ne voulais pas être le seul à prendre cette décision.
J’avais alors pris la parole :
Moi : Je ne sais pas quoi faire, vous avez vu Jean seul à une table. Je sais ce qu’il a fait et que ce qu’il a dit n’était pas du tout acceptable, mais il a voulu s’excuser. Je sais c’est lui qui s’exclut du groupe, mais cela me fait mal au cœur de le voir là, seul.
Aman : Oh la Phil, je te reconnais bien là avec ton bon cœur. C’est à toi de voir et à Jacques aussi. Je ne sais pas prendre une décision à votre place et si vous en prenez une je vous suivrai.
Jac : Merci Amandine, mais je ne sais pas ce qu’il vaut mieux faire. C’est vrai que nous connaissons Jean depuis des années. Mais est-il vraiment conscient du mal qu’il a fait. Je ne sais pas prendre de décision et je sais que je n’aimerai pas être moi aussi exclu.
Moi : Oui Jacques, c’est la même chose pour moi, je n’aimerai pas être ainsi exclu. Mais je pense que nous pouvons attendre le début de la semaine prochaine pour savoir quelle attitude prendre.
Aman : Je suis d’accord avec toi Phil, c’est une sage décision. Attendez lundi, avec le week-end vous y verrez plus clair.
La journée s’est déroulée sans problème.
Les cours étant terminés, nous allions quitter le bahut pour rentrer. Moi, je ne savais plus où aller. Devais-je retourner chez Amandine ou alors retourner chez Jacques ou encore chez maman et Delphine. J’étais plongé dans mes pensées. Je ne savais quelle décision prendre.
A la sortie du bahut, maman et Delphine m’attendaient. J’étais avec Amandine, Jacques et Joseph. Maman me posa la question de savoir ce que j’allais faire. Maman m’avait alors précisé que papa avait été arrêté et qu’il avait expliqué qu’il voulait juste me rencontrer pour s’excuser et discuter avec moi. Il était quand même placé en détention et qu’il allait être présenté devant le juge d’instruction le lendemain.
Je ne savais plus que penser. Il fallait que je prenne du recul, tout était trop frais dans ma tête.
Je me demandais si je n’allais pas encore loger une nuit chez une connaissance avant de revenir à la maison.
Amandine me glissa dans l’oreille :
Aman : Phil, je serai à ta place, j’irais chez Jacques. Tu sais qu’il t’aime et tu l’aimes, alors je crois que c’est le mieux.
Moi : Oui je crois que tu as raison.
Aman : C’est toi qui dois décider. Prends ta décision, car je dois y aller.
Moi : Jacques, tu crois que je peux aller chez toi et rester loger.
Jac : Euh, pour moi pas de problème, mais mon père rentre ce soir.
Moi : Ah oui, je n’y avais pas pensé.
Del : Phil, la maman de Jacques est au courant de votre orientation sexuelle, je suis certaine qu’elle aura les mots qu’il faut quand le père de Jacques sera mis au courant.
Jac : Oui, Phil je pense que je pourrai le dire à mon père. Je serai plus fort si tu es à mes côtés.
Moi : J’espère que tu dis vrai Jacques. OK, je viens chez toi. Maman, je vais aller loger chez Jacques et je te tiens au courant pour demain.
Mam : Très bien Phil, c’est ta décision et celle de Jacques. S’il y a le moindre problème, toi ou même Jacques, vous pouvez m’appeler, je serai là pour vous. Prenez soin de vous et surtout garder votre calme.
Moi : Merci maman. Merci, je t’aime.
Jac : Merci, c’est très gentil de nous soutenir de la sorte.
Mam : Tu sais Jacques, tu seras toujours le bienvenu à la maison, tu le sais. Tu aimes Phil et donc comme Phil t’aime aussi, je te considère comme mon fils.
Jac : Merci, merci je ne sais que dire.
Jacques avait les larmes aux yeux, moi aussi. Alors là devant l’entrée du bahut maman nous avait pris tous les deux dans ses bras pour nous faire un câlin.
Je quittais l’école en compagnie de Jacques.
Nous étions arrivés chez Jacques. Sa maman nous accueilli à bras ouverts. J’étais content de savoir que mon père n’allait plus m’importuner. Mais je restais interloqué par les propos tenus par maman. Mon père voulait me voir pour s’excuser. Je ne savais plus que penser.
Jacques vit que j’étais comme dans les nuages. Il se demandait ce qu’il me passait par la tête.
Jac : Oh Phil, tu penses à quoi. Tu es pris dans tes pensées !
Moi : Oui Jacques, je pensais à ce que maman me disait, que mon père voulait s’excuser de ce qu’il m’avait fait. Mais pour moi il est allé trop loin et je ne suis pas prêt à lui pardonner. C’est beaucoup trop tôt.
Jac : Je te comprends Phil. C’est vrai qu’il est allé trop loin. Mais d’autre part je pense que dans un avenir plus ou moins lointain, tu pourras peut-être lui pardonner.
Moi : Tu sais Jacques, je ne souhaite plus en parler pour le moment.
Jac : OK, pas de problème. Bon tu veux quoi pour le gouter ?
Moi : Une bonne glace vanille et chocolat.
Jac : OK, monsieur va être servi. De la chantilly peut-être sur la glace.
Moi : Oh, mais vous êtes trop bon mon ami !
Nous nous étions mis à rire.
Il y avait longtemps que je ne n’avais plus rit. Et puis Jacques était près de moi, je savais qu’il était pour moi une source de bonheur et de joie. Nous allions peut-être pouvoir aller plus loin dans notre relation, tout dépendrait de la réaction du papa de Jacques.
Une fois notre gouter terminé, nous sommes montés dans la chambre de Jacques. Nous avions entrepris une partie de dame.
Nous avions entendu du bruit au rez-de-chaussée. Le papa de Jacques venait juste de rentrer de sa semaine de travail. Il avait déposé sa valise dans le hall d’entrée de la maison. Il embrassait son épouse Béatrice. Puis son fils Alexis.
Puis il demanda à Béatrice où était Jacques. Béatrice demandait alors à Alain, le papa, de la suivre au salon. Béatrice pris alors la parole :
Béa : Bon mon chéri, il faut que je t’explique deux ou trois petites choses. Notre fils Jacques m’a demandé il y a quelques jours si je voulais bien que nous hébergions un garçon de sa classe qui a été malmené par son père. Le garçon en question c’est Philippe. Je connais bien la maman et j’ai de suite accepté. Philippe est donc venu loger une nuit à la maison. Par la suite son père avait tenté de retrouver Philippe.
Al : Ah bon, et tu sais pourquoi son père s’en prend à lui ?
Béa : Oui je le sais, mais je souhaite que tu m’écoutes sans intervenir et que tu me laisses terminer.
Al : Oui, je vais t’écouter, mais tu m’inquiètes !
Béa : Philippe, ou Phil, a déclaré à son père qu’il était, heu…homo. Il l’a très mal pris et Phil a été agressé.
Al : Merde alors. Excuse-moi c’est sorti comme tout seul.
Béa : Le jour en question, Jacques n’ayant pas vu son copain à l’école s’est rendu chez lui après les cours. C’est alors qu’il a appris ce qui c’était passé. Bref il m’a sonné pour savoir si je voulais bien accueillir son copain de classe car ils avaient peur de ce qui aurait pu se passer en soirée. Le papa de Phil devait normalement rentré au soir chez lui
Al : Oui, mais, je ne vois pas ce qui t’inquiète.
Béa : Dès que Phil est arrivé avec sa maman et Jacques, Phil m’a expliqué qu’il était homo. Cela n’a pas été facile de le dire. Puis Jacques m’a alors dit que c’était lui son petit ami.
Al : Alors…je … mais….où est-il ?
Béa : Je t’en supplie Alain, ne t’emporte pas, ils ne méritent pas qu’on s’en prenne à eux. Je vais te dire que Phil a été attaqué par son père dans la cour de l’école le lendemain matin. Il a dû aller à l’hôpital. Jacques est très affecté lui aussi. Phil a dû trouver une autre maison pour loger la nuit derrière. Je te demande de réfléchir avant de réagir.
Al : Oh Béa, j’ai compris qu’il fallait les aimer et les protéger. Ne t’inquiète pas, mais laisse-moi deux minutes que je retrouve mes esprits.
Béa : Merci Alain, merci de bien vouloir comprendre que ce n’est pas facile.
Alain s’était levé, il était allé prendre Béatrice dans ses bras. Puis il avait gravi les escaliers menant à la chambre de son fils Jacques. Alexis se tenait à l’écart, il avait peur de ce qui allait suivre, il ne savait pas ce que sa maman et son papa s’étaient dit. Alain frappait à la porte de la chambre. Jacques répondit « entrez ».
Alain avait ouvert la porte. Il se dirigeait vers Jacques et lui donna un baiser. Puis se tournant vers moi, il avait dit :
Al : Bonjour Philippe, ou Phil. Comment vas-tu ? Tu es le bienvenu à la maison.
Moi : Bonjour. Merci monsieur.
Al : Moi c’est Alain. Bon Jacques vient près de moi et toi Phil vient aussi.»
Nous nous étions rapprochés du papa de Jacques. Il nous avait pris dans les bras. Et sans rien dire de plus, il nous donna un baiser sur le front. Puis des larmes s’étaient mises à couler sur ses joues. Jacques fondit en larmes et moi j’avais suivi le mouvement. Nous étions tous les trois en train de pleurer. Puis Alain nous dit :
Al : Je vous souhaite beaucoup de bonheur. Tu sais Jacques, tu es mon fils et en tant que père j’aurai aimé que tu sois avec une fille, mais je t’aime et si c’est avec Phil que tu es heureux, je n’y vois rien à redire. Phil, comme je viens de te le dire, tu es le bienvenu ici à la maison.
Jac : Oh merci papa, j’avais peur de te le dire.
Al : Mais non, tu avais si peur de ma réaction.
Jac : Oui, un peu et puis tu vois pour Phil ça s’est très mal passé.»
Al : Phil, je veux te dire ceci, je ne suis pas ton père, mais si tu as le moindre problème tu peux venir m’en parler, je serai là pour toi tout comme je le suis pour Jacques ou Alexis.
Moi : En larmes : Merci Alain.
Jacques pleurait lui aussi, il pleurait d’émotion, tout comme moi. Puis Alexis qui n’avait rien manqué de la scène nous avait rejoint les larmes aux yeux. Béatrice, la maman de Jacques était également montée jusqu’à la chambre de son fils. Elle s’était jointe à nous.
Je venais de trouver une famille aimante.
Nous sommes tous descendus au salon et Alain avait servi un apéro. Nous nous étions mis discuté de chose et d’autre. Nous avions ensuite mangé un bout dans la bonne humeur. Puis étant assez fatigué par toutes ces journées, nous avions Jacques et moi demandé à pouvoir aller dormir. Alain avait alors pris la parole :
Al : C’est une excellente idée, vous êtres fatigués et vous avez besoin de sommeil. Je vous propose d’aller dormir dans la chambre d’ami, vous serez beaucoup plus à l’aise que dans ton lit Jacques.
Béa : Tu sais Alain, ils y ont déjà logé il y a deux jours.
Al : Mais alors tout est bien dans le meilleur des mondes.
Béa : Je vous demande seulement de faire attention à vous.
Jac : Oui maman, de toute façon nous n’en sommes qu’au début de notre relation et nous ne souhaitons pas brûler les étapes.
Al : Très bien Jacques, je vous fais confiance. S’il le faut, plus tard, n’hésitez pas, nous irons à la pharmacie chercher ce qu’il faut pour vous protéger.
Jac : M’ enfin papa !
Alex : Oui, vous aurez besoin de capotes les mecs !
Nous nous étions tous mis à rire.
Après avoir salué et embrassé Alain, Béatrice et Alexis, nous étions montés à l’étage pour prendre une douche avant d’aller dormir. Jacques m’avait devancé pour aller à la salle de bain, il y avait été nu comme un ver. J’avais décidé de garder mon boxer jusqu’à la salle d’eau. Nous avions pris notre douche à deux, en nous savonnant mutuellement. Puis j’en avais profité pour passer sur le dos de Jacques avec du savon et bien évidemment j’en avais profité pour laver ses deux belles fesses.
Jacques de son côté me fit la même chose. Nous étions contents de pouvoir enfin être ensemble dans un milieu qui nous acceptait tel que nous étions.
Une fois séchés, nous avons regagné la chambre d’ami, nus. Une fois la porte fermée, j’avais regardé Jacques droit dans les yeux. Je m’étais approché de lui, je l’avais pris dans mes bras. J’avais avancé ma bouche vers la sienne et nous nous sommes embrassés. Nos langues se touchaient, se séparaient pour mieux se reprendre par la suite. Nos sexes avaient de leur côté pris de l’ampleur. Nos mains parcourraient nos corps, nos fesses, nos cheveux, nos poitrines. Puis Jacques me pris ma main et nous nous étions couchés sur le lit. Nos bouches se sont une nouvelle fois réunies pour un long baiser langoureux. Puis nos mains se sont attaquées à nos virilités dressées. Puis j’avais susurré à l’oreille de Jacques :
Moi : Veux-tu que je te suce ?
Jac : Oh oui Phil, je n’attends que ça, j’en ai toujours rêvé.
Je m’étais placé face à mon ami Jacques et j’avais mordillé ses pectoraux, ma bouche descendait en direction du nombril, pour arriver vers le bas ventre. Puis elle allait plus bas et venait de se poser sur les bourses. Puis elle remontait le long de cette tige dressée tel un mât de cocagne, puis enfin lécher le gland qui le surmontait. Le pénis de Jacques glissait entre mes lèvres humides et je m’étais mis à pomper mon ami, mon amant ! Alternant la pression et les mouvements lents et rapides, j’avais amené Jacques au bord de l’extase. Il m’avait dit qu’il allait venir, mais je n’avais pas voulu libérer son phallus, et d’un coup Jacques s’était cambré et avait expulsé, dans un râle de satisfaction, cinq jets de sperme au fond de ma gorge. J’avais avalé son nectar bien chaud.
Jacques ayant repris ses esprits m’avait glissé dans l’oreille :
Jac : Oh merci Phil, je n’ai jamais joui comme ça. Merci. Tu veux que je te suce à mon tour ?
Moi : Oh oui Jacques, viens me sucer.
Nous avions donc inversé les rôles. Je m’étais couché sur le dos et Jacques m’avait alors léché le lobe des oreilles, puis les tétons, puis il était descendu vers mon intimité. Il avait pris mes valseuses en bouche. Puis remontant mon pénis de la base jusqu’au gland, il avait enfourné mon appendice jusqu’au fond de sa gorge. Puis avec délicatesse et volupté il m’avait pompé le dard. Il s’était appliqué à me donner autant de sensations qu’ils en avaient reçues. Puis je sentais que j’arrivais au bord de la jouissance, j’avais prévenu Jacques de l’imminence de l’éjaculation, mais Jacques avait tenu à ce que je lâche ma semence dans sa bouche. Je m’étais cambré et j’avais alors joui en laissant jaillir six jets de perme dans sa bouche en râlant de jubilation.
Jacques s’était couché à mes côtés et nous sommes restés ainsi cinq minutes, le temps de reprendre notre respiration.
Je m’étais retourné vers Jacques et lui avais dit :
Moi : Oh Jacques, oh mon amour, merci pour cette sublime pipe.
Jac : Mais de rien mon amour. Quelle délectation, ton sperme a très bon gout.
Moi : Tu sais le tiens est aussi très bon.
Nous nous étions une nouvelle fois embrassés, heureux de nous être donné l’un à l’autre au travers d’une fellation.
Nous nous étions alors endormis, nus, fourbus par une journée pleine de rebondissements et de bons moments.
Attentes et inquiétudes.
Nous étions arrivés devant l’école, soit près de l’entrée. La maman d’Amandine avait arrêté la voiture. Amandine était descendue la première. Elle avait été à la rencontre de mes amis. Ils s’étaient approchés de l’auto et j’en sortais. Nous avions parcouru le chemin jusqu’à l’entrée sans problème. Puis à une vingtaine de mètres, j’avais entendu la voix de mon père qui m’appelait. Il n’avait pas fallu dix secondes avant que les policiers en civil ne s’emparent de lui.
Nous étions ensemble dans l’enceinte du bahut et tout s’était déroulé sans heurt. Les autres élèves ne s’étaient rendu compte de rien.
Avant le début des cours Jean était arrivé. Il s’est approché de nous. Il avait le regard fixé sur ses chaussures. Il s’est avancé vers moi et m’a dit :
Jean : Phil, je te demande de bien vouloir m’excuser à la suite des propos lancés dans le bus hier matin.
Et en regardant Jacques :
Jean : Jacques, je te fais la même demande, veux-tu bien m’excuser pour hier. J’ai été con et lâche de m’en prendre à vous. Je regrette amèrement ce que j’ai fait.
Jacques et moi nous nous étions regardés puis nous avions croisé le regard d’Amandine et celui de Joseph. Nous connaissions Jean depuis longtemps, mais nous n’avions pas cerné sa véritable personnalité. Nous ne savions pas si nous pouvions lui faire confiance.
Moi : Jean, je parle pour moi, pour le moment je préfère t’éviter. Plus tard peut-être, mais maintenant avec tout ce que je viens de vivre, c’est trop me demander. Désolé, ne m’en veux pas, mais plus tard.
Jac : Tu vois Jean, Phil est mon ami. Tu as compris que je l’aime bien. Alors respecte sa demande. Il en est de même pour moi, c’est un peu trop tôt.
Jean : Puis-je seulement vous demander une chose maintenant, puis-je vous serrer la main en guise de premier pas.
Sans répondre, en ayant réfléchi dix secondes, j’avais avancé ma main en direction de Jean. Jean m’avait alors serré la main en disant merci. Jacques avait fait la même chose que moi et Jean lui avait aussi serré la main en disant merci.
La sonnerie nous annonçait le début des cours. Nous nous étions dépêchés de rentrer dans notre classe.
A la récréation du matin, Amandine et Joseph s’étaient approchés de moi et de Jacques. Amandine avait approuvé ma réaction face à Jean ce matin. Elle m’avait dit que j’avais bien fait de lui dire que c’était trop tôt pour pardonner et d’avoir aussi laissé une porte ouverte pour la suite. Amandine avait aussi été étonnée que Jean se soit si vite proposé à nous serrer la main en guise de premier pas. Amandine pensait que Jean avait peut-être compris qu’il avait été trop loin et qu’il devait faire amende honorable.
A midi nous nous étions installés à notre table habituelle. Nous étions donc cinq, Amandine, Joseph, Alexis, Jacques et moi. Puis deux autres élèves de notre classe se sont joints à nous. Puis au loin je voyais que Jean cherchait une place pour manger. Il s’était placé à une table vide. Il a mangé seul. Je voyais qu’il regardait de temps à autre en direction de notre table. Je me posais la question de savoir si nous devions l’inviter la prochaine fois à notre table. Je ne voulais pas être le seul à prendre cette décision.
J’avais alors pris la parole :
Moi : Je ne sais pas quoi faire, vous avez vu Jean seul à une table. Je sais ce qu’il a fait et que ce qu’il a dit n’était pas du tout acceptable, mais il a voulu s’excuser. Je sais c’est lui qui s’exclut du groupe, mais cela me fait mal au cœur de le voir là, seul.
Aman : Oh la Phil, je te reconnais bien là avec ton bon cœur. C’est à toi de voir et à Jacques aussi. Je ne sais pas prendre une décision à votre place et si vous en prenez une je vous suivrai.
Jac : Merci Amandine, mais je ne sais pas ce qu’il vaut mieux faire. C’est vrai que nous connaissons Jean depuis des années. Mais est-il vraiment conscient du mal qu’il a fait. Je ne sais pas prendre de décision et je sais que je n’aimerai pas être moi aussi exclu.
Moi : Oui Jacques, c’est la même chose pour moi, je n’aimerai pas être ainsi exclu. Mais je pense que nous pouvons attendre le début de la semaine prochaine pour savoir quelle attitude prendre.
Aman : Je suis d’accord avec toi Phil, c’est une sage décision. Attendez lundi, avec le week-end vous y verrez plus clair.
La journée s’est déroulée sans problème.
Les cours étant terminés, nous allions quitter le bahut pour rentrer. Moi, je ne savais plus où aller. Devais-je retourner chez Amandine ou alors retourner chez Jacques ou encore chez maman et Delphine. J’étais plongé dans mes pensées. Je ne savais quelle décision prendre.
A la sortie du bahut, maman et Delphine m’attendaient. J’étais avec Amandine, Jacques et Joseph. Maman me posa la question de savoir ce que j’allais faire. Maman m’avait alors précisé que papa avait été arrêté et qu’il avait expliqué qu’il voulait juste me rencontrer pour s’excuser et discuter avec moi. Il était quand même placé en détention et qu’il allait être présenté devant le juge d’instruction le lendemain.
Je ne savais plus que penser. Il fallait que je prenne du recul, tout était trop frais dans ma tête.
Je me demandais si je n’allais pas encore loger une nuit chez une connaissance avant de revenir à la maison.
Amandine me glissa dans l’oreille :
Aman : Phil, je serai à ta place, j’irais chez Jacques. Tu sais qu’il t’aime et tu l’aimes, alors je crois que c’est le mieux.
Moi : Oui je crois que tu as raison.
Aman : C’est toi qui dois décider. Prends ta décision, car je dois y aller.
Moi : Jacques, tu crois que je peux aller chez toi et rester loger.
Jac : Euh, pour moi pas de problème, mais mon père rentre ce soir.
Moi : Ah oui, je n’y avais pas pensé.
Del : Phil, la maman de Jacques est au courant de votre orientation sexuelle, je suis certaine qu’elle aura les mots qu’il faut quand le père de Jacques sera mis au courant.
Jac : Oui, Phil je pense que je pourrai le dire à mon père. Je serai plus fort si tu es à mes côtés.
Moi : J’espère que tu dis vrai Jacques. OK, je viens chez toi. Maman, je vais aller loger chez Jacques et je te tiens au courant pour demain.
Mam : Très bien Phil, c’est ta décision et celle de Jacques. S’il y a le moindre problème, toi ou même Jacques, vous pouvez m’appeler, je serai là pour vous. Prenez soin de vous et surtout garder votre calme.
Moi : Merci maman. Merci, je t’aime.
Jac : Merci, c’est très gentil de nous soutenir de la sorte.
Mam : Tu sais Jacques, tu seras toujours le bienvenu à la maison, tu le sais. Tu aimes Phil et donc comme Phil t’aime aussi, je te considère comme mon fils.
Jac : Merci, merci je ne sais que dire.
Jacques avait les larmes aux yeux, moi aussi. Alors là devant l’entrée du bahut maman nous avait pris tous les deux dans ses bras pour nous faire un câlin.
Je quittais l’école en compagnie de Jacques.
Nous étions arrivés chez Jacques. Sa maman nous accueilli à bras ouverts. J’étais content de savoir que mon père n’allait plus m’importuner. Mais je restais interloqué par les propos tenus par maman. Mon père voulait me voir pour s’excuser. Je ne savais plus que penser.
Jacques vit que j’étais comme dans les nuages. Il se demandait ce qu’il me passait par la tête.
Jac : Oh Phil, tu penses à quoi. Tu es pris dans tes pensées !
Moi : Oui Jacques, je pensais à ce que maman me disait, que mon père voulait s’excuser de ce qu’il m’avait fait. Mais pour moi il est allé trop loin et je ne suis pas prêt à lui pardonner. C’est beaucoup trop tôt.
Jac : Je te comprends Phil. C’est vrai qu’il est allé trop loin. Mais d’autre part je pense que dans un avenir plus ou moins lointain, tu pourras peut-être lui pardonner.
Moi : Tu sais Jacques, je ne souhaite plus en parler pour le moment.
Jac : OK, pas de problème. Bon tu veux quoi pour le gouter ?
Moi : Une bonne glace vanille et chocolat.
Jac : OK, monsieur va être servi. De la chantilly peut-être sur la glace.
Moi : Oh, mais vous êtes trop bon mon ami !
Nous nous étions mis à rire.
Il y avait longtemps que je ne n’avais plus rit. Et puis Jacques était près de moi, je savais qu’il était pour moi une source de bonheur et de joie. Nous allions peut-être pouvoir aller plus loin dans notre relation, tout dépendrait de la réaction du papa de Jacques.
Une fois notre gouter terminé, nous sommes montés dans la chambre de Jacques. Nous avions entrepris une partie de dame.
Nous avions entendu du bruit au rez-de-chaussée. Le papa de Jacques venait juste de rentrer de sa semaine de travail. Il avait déposé sa valise dans le hall d’entrée de la maison. Il embrassait son épouse Béatrice. Puis son fils Alexis.
Puis il demanda à Béatrice où était Jacques. Béatrice demandait alors à Alain, le papa, de la suivre au salon. Béatrice pris alors la parole :
Béa : Bon mon chéri, il faut que je t’explique deux ou trois petites choses. Notre fils Jacques m’a demandé il y a quelques jours si je voulais bien que nous hébergions un garçon de sa classe qui a été malmené par son père. Le garçon en question c’est Philippe. Je connais bien la maman et j’ai de suite accepté. Philippe est donc venu loger une nuit à la maison. Par la suite son père avait tenté de retrouver Philippe.
Al : Ah bon, et tu sais pourquoi son père s’en prend à lui ?
Béa : Oui je le sais, mais je souhaite que tu m’écoutes sans intervenir et que tu me laisses terminer.
Al : Oui, je vais t’écouter, mais tu m’inquiètes !
Béa : Philippe, ou Phil, a déclaré à son père qu’il était, heu…homo. Il l’a très mal pris et Phil a été agressé.
Al : Merde alors. Excuse-moi c’est sorti comme tout seul.
Béa : Le jour en question, Jacques n’ayant pas vu son copain à l’école s’est rendu chez lui après les cours. C’est alors qu’il a appris ce qui c’était passé. Bref il m’a sonné pour savoir si je voulais bien accueillir son copain de classe car ils avaient peur de ce qui aurait pu se passer en soirée. Le papa de Phil devait normalement rentré au soir chez lui
Al : Oui, mais, je ne vois pas ce qui t’inquiète.
Béa : Dès que Phil est arrivé avec sa maman et Jacques, Phil m’a expliqué qu’il était homo. Cela n’a pas été facile de le dire. Puis Jacques m’a alors dit que c’était lui son petit ami.
Al : Alors…je … mais….où est-il ?
Béa : Je t’en supplie Alain, ne t’emporte pas, ils ne méritent pas qu’on s’en prenne à eux. Je vais te dire que Phil a été attaqué par son père dans la cour de l’école le lendemain matin. Il a dû aller à l’hôpital. Jacques est très affecté lui aussi. Phil a dû trouver une autre maison pour loger la nuit derrière. Je te demande de réfléchir avant de réagir.
Al : Oh Béa, j’ai compris qu’il fallait les aimer et les protéger. Ne t’inquiète pas, mais laisse-moi deux minutes que je retrouve mes esprits.
Béa : Merci Alain, merci de bien vouloir comprendre que ce n’est pas facile.
Alain s’était levé, il était allé prendre Béatrice dans ses bras. Puis il avait gravi les escaliers menant à la chambre de son fils Jacques. Alexis se tenait à l’écart, il avait peur de ce qui allait suivre, il ne savait pas ce que sa maman et son papa s’étaient dit. Alain frappait à la porte de la chambre. Jacques répondit « entrez ».
Alain avait ouvert la porte. Il se dirigeait vers Jacques et lui donna un baiser. Puis se tournant vers moi, il avait dit :
Al : Bonjour Philippe, ou Phil. Comment vas-tu ? Tu es le bienvenu à la maison.
Moi : Bonjour. Merci monsieur.
Al : Moi c’est Alain. Bon Jacques vient près de moi et toi Phil vient aussi.»
Nous nous étions rapprochés du papa de Jacques. Il nous avait pris dans les bras. Et sans rien dire de plus, il nous donna un baiser sur le front. Puis des larmes s’étaient mises à couler sur ses joues. Jacques fondit en larmes et moi j’avais suivi le mouvement. Nous étions tous les trois en train de pleurer. Puis Alain nous dit :
Al : Je vous souhaite beaucoup de bonheur. Tu sais Jacques, tu es mon fils et en tant que père j’aurai aimé que tu sois avec une fille, mais je t’aime et si c’est avec Phil que tu es heureux, je n’y vois rien à redire. Phil, comme je viens de te le dire, tu es le bienvenu ici à la maison.
Jac : Oh merci papa, j’avais peur de te le dire.
Al : Mais non, tu avais si peur de ma réaction.
Jac : Oui, un peu et puis tu vois pour Phil ça s’est très mal passé.»
Al : Phil, je veux te dire ceci, je ne suis pas ton père, mais si tu as le moindre problème tu peux venir m’en parler, je serai là pour toi tout comme je le suis pour Jacques ou Alexis.
Moi : En larmes : Merci Alain.
Jacques pleurait lui aussi, il pleurait d’émotion, tout comme moi. Puis Alexis qui n’avait rien manqué de la scène nous avait rejoint les larmes aux yeux. Béatrice, la maman de Jacques était également montée jusqu’à la chambre de son fils. Elle s’était jointe à nous.
Je venais de trouver une famille aimante.
Nous sommes tous descendus au salon et Alain avait servi un apéro. Nous nous étions mis discuté de chose et d’autre. Nous avions ensuite mangé un bout dans la bonne humeur. Puis étant assez fatigué par toutes ces journées, nous avions Jacques et moi demandé à pouvoir aller dormir. Alain avait alors pris la parole :
Al : C’est une excellente idée, vous êtres fatigués et vous avez besoin de sommeil. Je vous propose d’aller dormir dans la chambre d’ami, vous serez beaucoup plus à l’aise que dans ton lit Jacques.
Béa : Tu sais Alain, ils y ont déjà logé il y a deux jours.
Al : Mais alors tout est bien dans le meilleur des mondes.
Béa : Je vous demande seulement de faire attention à vous.
Jac : Oui maman, de toute façon nous n’en sommes qu’au début de notre relation et nous ne souhaitons pas brûler les étapes.
Al : Très bien Jacques, je vous fais confiance. S’il le faut, plus tard, n’hésitez pas, nous irons à la pharmacie chercher ce qu’il faut pour vous protéger.
Jac : M’ enfin papa !
Alex : Oui, vous aurez besoin de capotes les mecs !
Nous nous étions tous mis à rire.
Après avoir salué et embrassé Alain, Béatrice et Alexis, nous étions montés à l’étage pour prendre une douche avant d’aller dormir. Jacques m’avait devancé pour aller à la salle de bain, il y avait été nu comme un ver. J’avais décidé de garder mon boxer jusqu’à la salle d’eau. Nous avions pris notre douche à deux, en nous savonnant mutuellement. Puis j’en avais profité pour passer sur le dos de Jacques avec du savon et bien évidemment j’en avais profité pour laver ses deux belles fesses.
Jacques de son côté me fit la même chose. Nous étions contents de pouvoir enfin être ensemble dans un milieu qui nous acceptait tel que nous étions.
Une fois séchés, nous avons regagné la chambre d’ami, nus. Une fois la porte fermée, j’avais regardé Jacques droit dans les yeux. Je m’étais approché de lui, je l’avais pris dans mes bras. J’avais avancé ma bouche vers la sienne et nous nous sommes embrassés. Nos langues se touchaient, se séparaient pour mieux se reprendre par la suite. Nos sexes avaient de leur côté pris de l’ampleur. Nos mains parcourraient nos corps, nos fesses, nos cheveux, nos poitrines. Puis Jacques me pris ma main et nous nous étions couchés sur le lit. Nos bouches se sont une nouvelle fois réunies pour un long baiser langoureux. Puis nos mains se sont attaquées à nos virilités dressées. Puis j’avais susurré à l’oreille de Jacques :
Moi : Veux-tu que je te suce ?
Jac : Oh oui Phil, je n’attends que ça, j’en ai toujours rêvé.
Je m’étais placé face à mon ami Jacques et j’avais mordillé ses pectoraux, ma bouche descendait en direction du nombril, pour arriver vers le bas ventre. Puis elle allait plus bas et venait de se poser sur les bourses. Puis elle remontait le long de cette tige dressée tel un mât de cocagne, puis enfin lécher le gland qui le surmontait. Le pénis de Jacques glissait entre mes lèvres humides et je m’étais mis à pomper mon ami, mon amant ! Alternant la pression et les mouvements lents et rapides, j’avais amené Jacques au bord de l’extase. Il m’avait dit qu’il allait venir, mais je n’avais pas voulu libérer son phallus, et d’un coup Jacques s’était cambré et avait expulsé, dans un râle de satisfaction, cinq jets de sperme au fond de ma gorge. J’avais avalé son nectar bien chaud.
Jacques ayant repris ses esprits m’avait glissé dans l’oreille :
Jac : Oh merci Phil, je n’ai jamais joui comme ça. Merci. Tu veux que je te suce à mon tour ?
Moi : Oh oui Jacques, viens me sucer.
Nous avions donc inversé les rôles. Je m’étais couché sur le dos et Jacques m’avait alors léché le lobe des oreilles, puis les tétons, puis il était descendu vers mon intimité. Il avait pris mes valseuses en bouche. Puis remontant mon pénis de la base jusqu’au gland, il avait enfourné mon appendice jusqu’au fond de sa gorge. Puis avec délicatesse et volupté il m’avait pompé le dard. Il s’était appliqué à me donner autant de sensations qu’ils en avaient reçues. Puis je sentais que j’arrivais au bord de la jouissance, j’avais prévenu Jacques de l’imminence de l’éjaculation, mais Jacques avait tenu à ce que je lâche ma semence dans sa bouche. Je m’étais cambré et j’avais alors joui en laissant jaillir six jets de perme dans sa bouche en râlant de jubilation.
Jacques s’était couché à mes côtés et nous sommes restés ainsi cinq minutes, le temps de reprendre notre respiration.
Je m’étais retourné vers Jacques et lui avais dit :
Moi : Oh Jacques, oh mon amour, merci pour cette sublime pipe.
Jac : Mais de rien mon amour. Quelle délectation, ton sperme a très bon gout.
Moi : Tu sais le tiens est aussi très bon.
Nous nous étions une nouvelle fois embrassés, heureux de nous être donné l’un à l’autre au travers d’une fellation.
Nous nous étions alors endormis, nus, fourbus par une journée pleine de rebondissements et de bons moments.