05-08-2022, 02:43 PM
Nouvelle suite à votre convenance et à votre plaisir, quel qu'il puisse être...
Comme d'habitude je me réveille assez tôt mais je reste couché. Je sens sur mon ventre les traces de sperme séché, cela ne me dérange pas, bien au contraire car je sais que j'ai fait un grand pas. J'ai commencé à mettre ma timidité de côté, j'ai non seulement osé regarder le corps de mon ami mais j'y ai pris un plaisir certain et, sans le vouloir il est vrai, j'ai eu plein de son sperme sur ma main et mon ventre. Je ne suis ni dégoûté (même si je n'ai pas osé lécher mes doigts ce que Jules aurait fait) ni vraiment honteux de ce qui est arrivé, je suis tout simplement heureux. Je n'ai pas fait attention que Jules est réveillé et qu'il me regarde avec un grand sourire un peu ironique
- Tu sais j'ai été très heureux de ce que tu as fait cette nuit…
- Moi, totalement affolé / Quoi, tu ne dormais pas, je ne sais pas ce qui m'a pris lorsque j'ai…
- Calme-toi, tu n'as rien à regretter, tu n'as surtout pas à avoir honte, ce que tu as fait tous les garçons le font un jour ou l'autre. Je te regarde depuis un moment et tu n'es plus le même garçon, tu commences enfin à sortir de ta carapace ! Je me réjouis de faire des tas de choses avec toi, tu vas aimer j'en suis sûr, je vais te dévergonder !
Effectivement, nous sommes tous les deux dans le même état, je me sens rougir mais je ne tire pas le drap sur moi. Jules me fait remarquer que c'est le matin et que nos érections sont… matinales. L'un après l'autre, nous allons nous soulager. Je me recouche, lui également, nos deux sexes sont au repos. Nous ne parlons pas, ses yeux brillent non de convoitise mais du plaisir de constater mon évolution qui, dit-il, nous ouvre de larges portes vers un plaisir mutuel. Nous n'avons qu'entrevu nos corps que maintenant nous regardons calmement, nous nous découvrons. Je n'ai qu'une crainte, qu'il veuille me toucher car je sais que je ne suis pas encore prêt à franchir ce pas. Il doit lire en moi car
- Ne t'inquiète pas, je ne te forcerai pas tout de suite à subir quelque chose que tu ne désires pas, mais en même temps il faudra que tu continues à évoluer, que tu oses ce que tu n'imagines même pas car moi je ne pourrai pas toujours me retenir
Ce disant, il dépose ses lèvres sur ma bouche et je sens sa langue qui cherche à se frayer un chemin dans ma cavité buccale, mais je serre les dents. Je ne parle pas, notre proximité me suffit. Nos deux sexes ne sont pas vraiment durcis, ils ne sont pas non plus totalement amorphes. Nous nous rendormons, il n'est que six heures.
La bonne odeur du café finit de me réveiller et durant quelques secondes je me demande qui peut bien être dans la cuisine. Je me lève et vois Jules qui achève de dresser la table du petit déjeuner sur le balcon orienté à l'est. Il doit m'entendre arriver car il se retourne et c'est alors que je vois qu'il est nu ce qui ne l'empêche pas de déambuler de façon tout à fait normale. Je me sens presque bête avec mon bas de pyjama, surtout lorsqu'il m'embrasse et que son sexe vient frôler le mien encore protégé par le tissu. Il n'y a pas vraiment de provocation dans le regard qu'il porte sur ma personne mais je ressens un certain malaise lorsqu'il s'empare de l'élastique et descend mon vêtement. Pour la première fois, je suis exposé sur mon balcon aux rayons matinaux du soleil ; en bas sur la petite route, un passant promène son chien sans se douter de ce qui se passe un peu plus haut. Je suis gêné de ce qu'il vient de me faire et je cherche à remettre mon pyjama mais il m'en empêche. Je renonce à résister mais je me sens rougir et je place mes mains devant moi. Jules constate ma confusion, il se rapproche de moi et avec une certaine violence écarte mes mains tout en me regardant
- Non Antoine, ne te cache pas, tu n'as vraiment rien à soustraire à ma vue et à l'envie que j'ai à te contempler car je t'assure que tu es tout simplement beau. Non pas une beauté ostentatoire mais une beauté simple et naturelle, de ces beautés dont on ne se lasse pas, qui laisse une douce chaleur dans tout le corps de celui qui regarde. Oui Antoine, je l'avoue, j'éprouve du plaisir à te regarder, un plaisir comme je n'en ai rarement ressenti. Ton corps est attirant, très attirant même, et si tu me regardes en ce moment tu t'apercevras que je ne reste pas indifférent. Oui, j'ai vraiment envie de te pénétrer, d'enfoncer mon sexe dans tes intestins, il y a longtemps que j'attends ce moment, que j'ai envie de toi, de te découvrir dans les plus petites parcelles de ton intimité, même de celle qui est cachée. Alors ne me fais pas trop attendre car moi je n'aurai plus beaucoup de patience.
Un ange passe dans le ciel bleu, il n'y a rien à ajouter, rien à répondre. Jules a dit tout ce qu'il voulait dire, tout ce qu'il voulait que j'entende et dont je me doutais avant qu'il ne l'exprime comme il l'a fait avec une certaine brutalité : il m'a clairement dit ce qu'il attendait de moi, que je me donne totalement à lui.
Je ne suis pas certain d'en être capable ni surtout de vraiment le désirer. Il se penche pour me resservir une tasse de café, son sexe effleure ma main posée au bord de la table. En bas, sur la route, un couple et deux enfants partent en ballade. À l'orée de la forêt, un vieux chamois veille à la sécurité de sa harde, prêt à donner le signal de la fuite au moindre danger. Le soleil n'écrase pas encore les hauts sommets de sa chaleur et de sa luminosité. Tout n'est que douceur et paix en ce qui me concerne, mais qu'en est-il pour lui ?
Je ne sais pas ce que nous réserve l'avenir et je me refuse à faire des plans. Cette attitude est parfaitement claire pour moi car j'ai besoin de préserver ma liberté sur le plan quotidien mais également sur le domaine intellectuel et donc sur ma sexualité. J'apprécie les moments où nous sommes ensemble mais cela ne doit pas nous empêcher de vivre notre propre vie. Ceci vaut particulièrement pour Jules qui, contrairement à moi, ne s'est jamais coupé de la vie sociale, ne serait-ce que par sa fréquentation de l'internat. Pour moi, la situation est franchement différente car depuis longtemps j'ai l'habitude d'être seul de sorte que j'ai un impérieux besoin de me retrouver seul avec moi-même. Je ne veux pas être esclave de qui que ce soit et encore moins de cette sexualité dont je pressens qu'elle pourrait devenir envahissante au gré des envies de Jules.
Mais je dois aussi admettre que depuis un certain temps je me mets à rechercher la compagnie. C'est ainsi que j'ai répondu à une demande de l'office du tourisme pour fonctionner comme accompagnateur de touristes désireux de faire des randonnées en sortant des chemins battus. Cela m'a permis de rencontrer des personnes intéressantes et très ouvertes à la nature telle que je la conçois, respectueuses de ses richesses et de sa fragilité. Il s'agit souvent de familles avec des enfants qui viennent chaque semaine pendant leur séjour. Des jumeaux ont même manifesté un véritable engouement pour mes sorties, notamment lorsque j'évoquais mes rencontres avec les animaux et particulièrement avec les chamois qui viennent souvent brouter autour de la Bergerie. Un jour ils m'ont demandé si je pouvais leur organiser une rencontre animalière ce qui n'est pas évident car les chamois viennent souvent aux dernières lueurs de la journée ou, au contraire, aux premiers rayons du soleil. Ils ont très vite repéré les indices de ma présence : ils savent que je vais leur donner du sel dont ils sont particulièrement amateurs. Par exemple, un matin j'ai entendu des coups contre ma porte : c'était un jeune mâle qui frappait avec ses bois ; son regard m'avait clairement fait comprendre qu'il serait temps que je lui donne ce sel que lui et ses congénères apprécient tant.
Après la fonte des neiges, j'avais fait la connaissance d'un ouvrier terrassier qui m'avait proposé d'agrandir ma Bergerie d'environ 150 cm en déplaçant une des parois sans que cela se remarque véritablement depuis l'extérieur. Il m'avait convaincu et le résultat était largement au-delà de mon attente. Désormais, ma minuscule couchette offrait une place confortable pour 2-3 personnes. En plus, il avait créé dans le flanc arrière, en souterrain dans la pente naturelle, des emplacements supplémentaires de rangements. Cet élargissement avait considérablement amélioré le confort ce que Jules appréciait particulièrement.
Je sentais que les jumeaux, Blaise et Cédric, mouraient d'envie de découvrir mon petit monde. Aussi, après en avoir parlé avec leur parents, je leur ai proposé de monter dans mon domaine en fin d'après-midi, de passer la nuit à la Bergerie et de redescendre le lendemain dans la journée. C'est avec enthousiasme qu'ils acceptèrent ma proposition et ils se mirent illico à se préparer. Ces deux jeunes, ils avaient un peu plus de dix-sept ans, faisaient partie des scouts de sorte qu'ils avaient l'habitude de ce genre de sortie mais je leur rappelais la nécessité de prendre un pull chaud car les soirées peuvent être fraîches en altitude. Je les avais également mis en garde de ne pas trop charger leur sac car la montée par la voie que j'avais choisie exigeait un sérieux effort, pendant plusieurs heures. Finalement, il fut convenu que les parents arriveraient le lendemain par l'itinéraire normal avec tout ce qu'il faut pour préparer un bon barbecue.
J'avais donc choisi un itinéraire assez exigeant pour monter à mon abri où nous sommes arrivés vers 17 heures. Les jumeaux avaient marché sans problèmes ce qui ne les avait pas empêché de transpirer abondamment et de ressentir la fatigue mais je les voyais enthousiasmés par la beauté du panorama. L'arrivée à la Bergerie fut la surprise du moment car, tout en pierres, on ne la voit qu'au tout dernier moment, ressortant à peine de l'environnement. L'installation fut rapide et je restais à l'intérieur pour me changer complètement. Les jeunes firent de même à l'extérieur et je pus admirer la nudité de leur corps juvénile alors qu'ils se changeaient sans marquer la moindre gêne. Remarquant que j'attendais à l'intérieur qu'ils se soient revêtus, ils me firent comprendre que cela ne les dérangeait pas le moins du monde que je les voie. Ils décidèrent de rester en boxer vu la chaleur de cette fin de journée et le spectacle de ces adolescents resplendissants de santé n'était pas désagréable, bien au contraire. J'adoptais la même tenue qu'eux de sorte que nous étions sur un plan d'égalité.
Comme d'habitude je me réveille assez tôt mais je reste couché. Je sens sur mon ventre les traces de sperme séché, cela ne me dérange pas, bien au contraire car je sais que j'ai fait un grand pas. J'ai commencé à mettre ma timidité de côté, j'ai non seulement osé regarder le corps de mon ami mais j'y ai pris un plaisir certain et, sans le vouloir il est vrai, j'ai eu plein de son sperme sur ma main et mon ventre. Je ne suis ni dégoûté (même si je n'ai pas osé lécher mes doigts ce que Jules aurait fait) ni vraiment honteux de ce qui est arrivé, je suis tout simplement heureux. Je n'ai pas fait attention que Jules est réveillé et qu'il me regarde avec un grand sourire un peu ironique
- Tu sais j'ai été très heureux de ce que tu as fait cette nuit…
- Moi, totalement affolé / Quoi, tu ne dormais pas, je ne sais pas ce qui m'a pris lorsque j'ai…
- Calme-toi, tu n'as rien à regretter, tu n'as surtout pas à avoir honte, ce que tu as fait tous les garçons le font un jour ou l'autre. Je te regarde depuis un moment et tu n'es plus le même garçon, tu commences enfin à sortir de ta carapace ! Je me réjouis de faire des tas de choses avec toi, tu vas aimer j'en suis sûr, je vais te dévergonder !
Effectivement, nous sommes tous les deux dans le même état, je me sens rougir mais je ne tire pas le drap sur moi. Jules me fait remarquer que c'est le matin et que nos érections sont… matinales. L'un après l'autre, nous allons nous soulager. Je me recouche, lui également, nos deux sexes sont au repos. Nous ne parlons pas, ses yeux brillent non de convoitise mais du plaisir de constater mon évolution qui, dit-il, nous ouvre de larges portes vers un plaisir mutuel. Nous n'avons qu'entrevu nos corps que maintenant nous regardons calmement, nous nous découvrons. Je n'ai qu'une crainte, qu'il veuille me toucher car je sais que je ne suis pas encore prêt à franchir ce pas. Il doit lire en moi car
- Ne t'inquiète pas, je ne te forcerai pas tout de suite à subir quelque chose que tu ne désires pas, mais en même temps il faudra que tu continues à évoluer, que tu oses ce que tu n'imagines même pas car moi je ne pourrai pas toujours me retenir
Ce disant, il dépose ses lèvres sur ma bouche et je sens sa langue qui cherche à se frayer un chemin dans ma cavité buccale, mais je serre les dents. Je ne parle pas, notre proximité me suffit. Nos deux sexes ne sont pas vraiment durcis, ils ne sont pas non plus totalement amorphes. Nous nous rendormons, il n'est que six heures.
La bonne odeur du café finit de me réveiller et durant quelques secondes je me demande qui peut bien être dans la cuisine. Je me lève et vois Jules qui achève de dresser la table du petit déjeuner sur le balcon orienté à l'est. Il doit m'entendre arriver car il se retourne et c'est alors que je vois qu'il est nu ce qui ne l'empêche pas de déambuler de façon tout à fait normale. Je me sens presque bête avec mon bas de pyjama, surtout lorsqu'il m'embrasse et que son sexe vient frôler le mien encore protégé par le tissu. Il n'y a pas vraiment de provocation dans le regard qu'il porte sur ma personne mais je ressens un certain malaise lorsqu'il s'empare de l'élastique et descend mon vêtement. Pour la première fois, je suis exposé sur mon balcon aux rayons matinaux du soleil ; en bas sur la petite route, un passant promène son chien sans se douter de ce qui se passe un peu plus haut. Je suis gêné de ce qu'il vient de me faire et je cherche à remettre mon pyjama mais il m'en empêche. Je renonce à résister mais je me sens rougir et je place mes mains devant moi. Jules constate ma confusion, il se rapproche de moi et avec une certaine violence écarte mes mains tout en me regardant
- Non Antoine, ne te cache pas, tu n'as vraiment rien à soustraire à ma vue et à l'envie que j'ai à te contempler car je t'assure que tu es tout simplement beau. Non pas une beauté ostentatoire mais une beauté simple et naturelle, de ces beautés dont on ne se lasse pas, qui laisse une douce chaleur dans tout le corps de celui qui regarde. Oui Antoine, je l'avoue, j'éprouve du plaisir à te regarder, un plaisir comme je n'en ai rarement ressenti. Ton corps est attirant, très attirant même, et si tu me regardes en ce moment tu t'apercevras que je ne reste pas indifférent. Oui, j'ai vraiment envie de te pénétrer, d'enfoncer mon sexe dans tes intestins, il y a longtemps que j'attends ce moment, que j'ai envie de toi, de te découvrir dans les plus petites parcelles de ton intimité, même de celle qui est cachée. Alors ne me fais pas trop attendre car moi je n'aurai plus beaucoup de patience.
Un ange passe dans le ciel bleu, il n'y a rien à ajouter, rien à répondre. Jules a dit tout ce qu'il voulait dire, tout ce qu'il voulait que j'entende et dont je me doutais avant qu'il ne l'exprime comme il l'a fait avec une certaine brutalité : il m'a clairement dit ce qu'il attendait de moi, que je me donne totalement à lui.
Je ne suis pas certain d'en être capable ni surtout de vraiment le désirer. Il se penche pour me resservir une tasse de café, son sexe effleure ma main posée au bord de la table. En bas, sur la route, un couple et deux enfants partent en ballade. À l'orée de la forêt, un vieux chamois veille à la sécurité de sa harde, prêt à donner le signal de la fuite au moindre danger. Le soleil n'écrase pas encore les hauts sommets de sa chaleur et de sa luminosité. Tout n'est que douceur et paix en ce qui me concerne, mais qu'en est-il pour lui ?
Je ne sais pas ce que nous réserve l'avenir et je me refuse à faire des plans. Cette attitude est parfaitement claire pour moi car j'ai besoin de préserver ma liberté sur le plan quotidien mais également sur le domaine intellectuel et donc sur ma sexualité. J'apprécie les moments où nous sommes ensemble mais cela ne doit pas nous empêcher de vivre notre propre vie. Ceci vaut particulièrement pour Jules qui, contrairement à moi, ne s'est jamais coupé de la vie sociale, ne serait-ce que par sa fréquentation de l'internat. Pour moi, la situation est franchement différente car depuis longtemps j'ai l'habitude d'être seul de sorte que j'ai un impérieux besoin de me retrouver seul avec moi-même. Je ne veux pas être esclave de qui que ce soit et encore moins de cette sexualité dont je pressens qu'elle pourrait devenir envahissante au gré des envies de Jules.
Mais je dois aussi admettre que depuis un certain temps je me mets à rechercher la compagnie. C'est ainsi que j'ai répondu à une demande de l'office du tourisme pour fonctionner comme accompagnateur de touristes désireux de faire des randonnées en sortant des chemins battus. Cela m'a permis de rencontrer des personnes intéressantes et très ouvertes à la nature telle que je la conçois, respectueuses de ses richesses et de sa fragilité. Il s'agit souvent de familles avec des enfants qui viennent chaque semaine pendant leur séjour. Des jumeaux ont même manifesté un véritable engouement pour mes sorties, notamment lorsque j'évoquais mes rencontres avec les animaux et particulièrement avec les chamois qui viennent souvent brouter autour de la Bergerie. Un jour ils m'ont demandé si je pouvais leur organiser une rencontre animalière ce qui n'est pas évident car les chamois viennent souvent aux dernières lueurs de la journée ou, au contraire, aux premiers rayons du soleil. Ils ont très vite repéré les indices de ma présence : ils savent que je vais leur donner du sel dont ils sont particulièrement amateurs. Par exemple, un matin j'ai entendu des coups contre ma porte : c'était un jeune mâle qui frappait avec ses bois ; son regard m'avait clairement fait comprendre qu'il serait temps que je lui donne ce sel que lui et ses congénères apprécient tant.
Après la fonte des neiges, j'avais fait la connaissance d'un ouvrier terrassier qui m'avait proposé d'agrandir ma Bergerie d'environ 150 cm en déplaçant une des parois sans que cela se remarque véritablement depuis l'extérieur. Il m'avait convaincu et le résultat était largement au-delà de mon attente. Désormais, ma minuscule couchette offrait une place confortable pour 2-3 personnes. En plus, il avait créé dans le flanc arrière, en souterrain dans la pente naturelle, des emplacements supplémentaires de rangements. Cet élargissement avait considérablement amélioré le confort ce que Jules appréciait particulièrement.
Je sentais que les jumeaux, Blaise et Cédric, mouraient d'envie de découvrir mon petit monde. Aussi, après en avoir parlé avec leur parents, je leur ai proposé de monter dans mon domaine en fin d'après-midi, de passer la nuit à la Bergerie et de redescendre le lendemain dans la journée. C'est avec enthousiasme qu'ils acceptèrent ma proposition et ils se mirent illico à se préparer. Ces deux jeunes, ils avaient un peu plus de dix-sept ans, faisaient partie des scouts de sorte qu'ils avaient l'habitude de ce genre de sortie mais je leur rappelais la nécessité de prendre un pull chaud car les soirées peuvent être fraîches en altitude. Je les avais également mis en garde de ne pas trop charger leur sac car la montée par la voie que j'avais choisie exigeait un sérieux effort, pendant plusieurs heures. Finalement, il fut convenu que les parents arriveraient le lendemain par l'itinéraire normal avec tout ce qu'il faut pour préparer un bon barbecue.
J'avais donc choisi un itinéraire assez exigeant pour monter à mon abri où nous sommes arrivés vers 17 heures. Les jumeaux avaient marché sans problèmes ce qui ne les avait pas empêché de transpirer abondamment et de ressentir la fatigue mais je les voyais enthousiasmés par la beauté du panorama. L'arrivée à la Bergerie fut la surprise du moment car, tout en pierres, on ne la voit qu'au tout dernier moment, ressortant à peine de l'environnement. L'installation fut rapide et je restais à l'intérieur pour me changer complètement. Les jeunes firent de même à l'extérieur et je pus admirer la nudité de leur corps juvénile alors qu'ils se changeaient sans marquer la moindre gêne. Remarquant que j'attendais à l'intérieur qu'ils se soient revêtus, ils me firent comprendre que cela ne les dérangeait pas le moins du monde que je les voie. Ils décidèrent de rester en boxer vu la chaleur de cette fin de journée et le spectacle de ces adolescents resplendissants de santé n'était pas désagréable, bien au contraire. J'adoptais la même tenue qu'eux de sorte que nous étions sur un plan d'égalité.