05-08-2022, 09:15 AM
Nous sommes tous les quatre à table. Je vois que papa est perdu dans ses pensées. Je suis certain qu’il ne sait pas trop par où commencer. Il y a tellement de chose à faire. Je pense que je vais rompre le silence qui s’est installé depuis déjà cinq minutes. Je me lance :
Moi : « Papa, je pense que nous devons nous parler, ce n’est pas en restant silencieux que ça va changer la donne !
Pap : Heu … Phil, tu as raison. Je suis perdu, je ne vous cache pas que toutes sortes de pensées me passent par la tête. Il y a tout d’abord votre maman qui est à l’hôpital, il faut faire les courses, il faut s’organiser pour les visites, puis le reste soit la nouvelle année, je ne sais plus quoi d’autre encore.
Moi : Il faut qu’on se ressaisisse tous. J’ai besoin qu’on parle plus entre nous. Puis nous ne devons pas rester comme ça à nous quatre, il est important de voir du monde. Et peut-être l’un ou l’autre d’entre nous qui a besoin de soutient. Papa, tu es exténué, je suis certain que tu n’as pas beaucoup fermé l’œil de la nuit !
Pap : Tu es vraiment perspicace Phil, tu as raison. Bon, bougeons-nous. Anne tu veux bien faire les courses avec Jean comme nous l’avions prévu ?
Ann : Oui, pas de souci.
Pap : Phil tu t’occupes de la lessive ?
Moi : La machine tourne déjà. Je vais faire l’inventaire de ce qui risque de manquer dans les prochains jours et je vais mettre la cuisine en ordre.
Ann : Après les courses le vais faire la salle de bain à fond.
Jea : Je vais aider Anne et Phil et puis il y a bien quelque chose d’autre à faire. Papa, toi tu t’occupes de prévoir des fleurs pour maman.
Pap : Oui Jean, c’est super, tu as raison, je vais prévoir des fleurs pour maman. Jean, je sens que tu n’es pas bien pour le moment, si tu veux tu viens me parler !
Jea : Merci Papa, j’ai déjà pu avoir du réconfort auprès de mon grand frère cette nuit.
Je vois que Jean a des larmes qui sont prêtes à couler sur ses joues. Je ne sais plus quoi faire, je pense qu’il faut changer de conversation. Je dis alors :
Moi : Je pense que nous devrions prévoir ce que nous devons faire chacun afin de nous arranger pour les horaires, soit de visite à Maman, soit pour nos activités et nos rendez-vous divers, semaine après semaine.
Pap : Tu as raison Phil. Si chacun pouvait voir ce qu’il peut faire ou compte faire et préparer ça pour ce soir.
Ann : Très bonne idée.
Jea : Oui, je vais voir ce que je vais faire avec Amandine pour savoir quel jour je mange chez elle ou ici à la maison.
Moi : Je pense que nous devrions nous organiser pour recevoir nos amis à tour de rôle pour éviter d’être trop nombreux. Puis on verra au fur et à mesure des jours et des semaines.
Pap : Super. Bon je vais devoir y aller, j’ai un rendez-vous avec un client. Je serai de retour vers treize heures.
Ann : Nous allons gérer Papa, tu peux partir sans crainte.
Pap : Merci les enfants, je sais que je peux compter sur vous ! »
Papa quitte la maison. Je commence déjà à laver la vaisselle du petit déjeuner. Puis je range et lave la cuisine. Anne prépare la liste des courses avec Jean. Ils s’en vont, je poursuis ma tâche dans la cuisine et me décide ensuite à donner un coup de balai dans le salon et la salle à manger. Bref je m’occupe un peu du ménage.
Le téléphone sonne, je décroche. C’est Ben, je suis si heureux de l’entendre. Il me demande comment ça va pour moi et le reste de la famille. Il me dit que sa maman, Arlette, veut savoir si nous allons passer le réveillon de nouvel an chez eux. Je ne sais pas quoi dire. Ben me passe alors Arlette. Je lui explique que je suis seul et que je vais donc en parler en famille lors du dîner. Elle insiste pour que nous acceptions. Puis c’est Ben qui reprend le cornet et qui me signale qu’il passera l’après-midi avec moi. Je suis content de le voir, j’ai envie d’être dans ses bras et je suppose qu’il s’en doute.
Voilà Anne et Jean qui reviennent d’avoir fait les achats pour les prochains repas. Anne me remercie d’avoir nettoyé la cuisine, elle se rend compte que le reste du rez-de-chaussée est rangé. Je lui donne un coup de main pour préparer le repas. Jean me signale que la machine à laver est terminée et qu’il a mis pendre le linge au fond du garage.
Je pense que nous avons chacun pris nos responsabilités. Chacun sait ce qu’il a à faire et sait aussi donner un coup de main à l’un ou l’autre pour le bien de tous.
Je me sens un peu troublé par tout ce qui se passe. Je décide de téléphoner à Marie. Je lui explique dans les grandes lignes ce qui s’est passé. Elle est chagrinée pour maman. Elle me dit qu’elle va passer cet après-midi près de moi. Je la remercie. Une fois la communication terminée, je me dis qu’il faut prévenir les grands-parents. C’est à papa à le faire, ce midi je lui en parle.
Le repas est presque prêt et la maison est rangée. Je dresse la table avec Jean pour le dîner alors que notre sœur téléphone à André. J’en profite pour demander à Jean comment il se sent, en ajoutant que je suis là pour lui s’il a besoin de parler. Jean me répond que ça va aller, que le plus dur est passé car nous sommes ensemble en famille. Il se demande s’il ne va pas inviter Amandine cet après-midi ! Je pense que c’est une très bonne chose. J’ai l’impression que nous allons avoir chacun notre chéri en visite.
Papa rentre de son rendez-vous professionnel. Il est content de voir que la maison est en ordre et que nous allons pouvoir passer à table. C’est ce que nous faisons dans les minutes qui suivent. C’est le moment de parler à papa et de lui dire qu’il faudrait avertir mamy et papy de l’accident et de l’hospitalisation de maman. Je suggère à papa d’aller les trouver plutôt que faire cette annonce par téléphone. Je crains que mes grands-parents soient troublés par ce qu’il s’est passé et que de vive voix c’est plus facile pour trouver les mots mais aussi de voir leur réaction. Papa et Anne abondent dans mon sens. Jean ajoute que c’est en effet préférable. Papa comprend très bien et décide d’aller rendre visite à nos grands-parents en fin d’après-midi.
Papa débarrasse la table avec Jean. Je commence la vaisselle en demandant à Anne de profiter d’un moment pour se reposer dans un fauteuil au salon. Je me suis rendu compte qu’elle avait les yeux de plus en plus cernés. Je suis certain qu’elle n’a pas beaucoup dormi cette nuit. Elle me fait un large sourire et va s’y reposer. Nous faisons la vaisselle à trois : c’est d’ailleurs l’occasion de parler « entre hommes » !
C’est vers quatorze heures que la sonnette d’entrée retentit. Je vais ouvrir et c’est ma chère amie Marie qui est là. Je la laisse entrer. Je suis tellement ravi de la voir. Je la prends dans mes bras et la remercie d’être passée me voir. Nous allons dans ma chambre pour être tranquilles en vue de parler.
C’est chaque fois un immense bonheur que de bavarder avec elle. Elle a l’art de me laisser la parole, de me donner une réponse ou même de laisser un blanc, comme une respiration dans notre conversation. Nous conversons de maman et de l’impact de cet accident sur la vie de la famille mais aussi du trouble qu’il a provoqué, tant pour moi que pour les autres. Je lui parle aussi de Jean, en lui disant qu’il a fait pipi au lit deux nuits de suite. Je lui demande de garder ça pour elle de peur de le froisser, d’autant plus que je lui avais certifier que cela resterait entre lui et moi ! Marie a bien compris. Elle me dit encore que si cela devait encore durer plusieurs nuits, qu’il faudrait convaincre Jean de nous en informer pour qu'il puisse consulter un spécialiste. Précisément, j’y pensais et j’en ai donc la confirmation.
Je suis étonné de ne pas avoir pleuré en parlant avec Marie. Elle m’en fait la remarque, elle sait que souvent les larmes coulent quand j’évoque avec elle mes soucis. Bref, je pense que maman n’ayant pas été en danger vital, c’est ça qui m’a très fort rassuré.
Je demande à Marie comment va Isabelle. Elle me dit qu’elle va bien et qu’elle est partie trois jours chez sa grand-mère qui, elle au contraire n’est pas très bien pour le moment. Marie me propose de nous revoir après le réveillon de nouvel an pour dîner ou souper tous ensemble. J’approuve évidemment. Cela devrait se passer chez elle, Henriette, sa maman, lui demandait justement de prendre de mes nouvelles sachant qu’elle devait passer à la maison.
Alors que nous discutons, on frappe à la porte de ma chambre. Je dis « entrez ». C’est Ben qui ouvre et qui entre. Il vient vers moi et me prend dans ses bras. Il m’embrasse ensuite à pleine bouche. Après ce baiser il salue Marie et lui fait la bise. Nous parlons à trois de ce qui s’est passé. Bien entendu, Marie invite Ben à se joindre à nous pour le repas qu’elle compte mettre sur pied.
Je suis très heureux d’avoir mon Ben et Marie, ma confidente, auprès de moi. Je propose que nous descendions pour prendre une collation. Nous sommes surpris Marie et moi de voir qu’Amandine et André soient là eux aussi ! Le café passe dans le percolateur, du lait chauffe pour celui qui veut un cacao chaud et deux tartes trônent sur la table. Je reconnais la tarte au riz, elle a été apportée par André, elle vient de la pâtisserie située au coin de sa rue. L’autre tarte aux cerises a été apportée par Amandine. Papa apporte les tasses et s’occupe de mettre le café dans le thermos.
Nous nous installons autour de la table, nous pouvons voir que chacun de nous affiche un beau sourire. C’est important de retrouver un peu de calme et de « zénitude » dans la maison. Nos compagnon et compagnes y sont pour quelque chose, mais aussi mon amie de cœur. Je sens aussi que papa semble moins stressé. Il sait maintenant que nous allons traverser cette période avec volonté et remplie de bonnes ondes positives !
Moi : « Papa, je pense que nous devons nous parler, ce n’est pas en restant silencieux que ça va changer la donne !
Pap : Heu … Phil, tu as raison. Je suis perdu, je ne vous cache pas que toutes sortes de pensées me passent par la tête. Il y a tout d’abord votre maman qui est à l’hôpital, il faut faire les courses, il faut s’organiser pour les visites, puis le reste soit la nouvelle année, je ne sais plus quoi d’autre encore.
Moi : Il faut qu’on se ressaisisse tous. J’ai besoin qu’on parle plus entre nous. Puis nous ne devons pas rester comme ça à nous quatre, il est important de voir du monde. Et peut-être l’un ou l’autre d’entre nous qui a besoin de soutient. Papa, tu es exténué, je suis certain que tu n’as pas beaucoup fermé l’œil de la nuit !
Pap : Tu es vraiment perspicace Phil, tu as raison. Bon, bougeons-nous. Anne tu veux bien faire les courses avec Jean comme nous l’avions prévu ?
Ann : Oui, pas de souci.
Pap : Phil tu t’occupes de la lessive ?
Moi : La machine tourne déjà. Je vais faire l’inventaire de ce qui risque de manquer dans les prochains jours et je vais mettre la cuisine en ordre.
Ann : Après les courses le vais faire la salle de bain à fond.
Jea : Je vais aider Anne et Phil et puis il y a bien quelque chose d’autre à faire. Papa, toi tu t’occupes de prévoir des fleurs pour maman.
Pap : Oui Jean, c’est super, tu as raison, je vais prévoir des fleurs pour maman. Jean, je sens que tu n’es pas bien pour le moment, si tu veux tu viens me parler !
Jea : Merci Papa, j’ai déjà pu avoir du réconfort auprès de mon grand frère cette nuit.
Je vois que Jean a des larmes qui sont prêtes à couler sur ses joues. Je ne sais plus quoi faire, je pense qu’il faut changer de conversation. Je dis alors :
Moi : Je pense que nous devrions prévoir ce que nous devons faire chacun afin de nous arranger pour les horaires, soit de visite à Maman, soit pour nos activités et nos rendez-vous divers, semaine après semaine.
Pap : Tu as raison Phil. Si chacun pouvait voir ce qu’il peut faire ou compte faire et préparer ça pour ce soir.
Ann : Très bonne idée.
Jea : Oui, je vais voir ce que je vais faire avec Amandine pour savoir quel jour je mange chez elle ou ici à la maison.
Moi : Je pense que nous devrions nous organiser pour recevoir nos amis à tour de rôle pour éviter d’être trop nombreux. Puis on verra au fur et à mesure des jours et des semaines.
Pap : Super. Bon je vais devoir y aller, j’ai un rendez-vous avec un client. Je serai de retour vers treize heures.
Ann : Nous allons gérer Papa, tu peux partir sans crainte.
Pap : Merci les enfants, je sais que je peux compter sur vous ! »
Papa quitte la maison. Je commence déjà à laver la vaisselle du petit déjeuner. Puis je range et lave la cuisine. Anne prépare la liste des courses avec Jean. Ils s’en vont, je poursuis ma tâche dans la cuisine et me décide ensuite à donner un coup de balai dans le salon et la salle à manger. Bref je m’occupe un peu du ménage.
Le téléphone sonne, je décroche. C’est Ben, je suis si heureux de l’entendre. Il me demande comment ça va pour moi et le reste de la famille. Il me dit que sa maman, Arlette, veut savoir si nous allons passer le réveillon de nouvel an chez eux. Je ne sais pas quoi dire. Ben me passe alors Arlette. Je lui explique que je suis seul et que je vais donc en parler en famille lors du dîner. Elle insiste pour que nous acceptions. Puis c’est Ben qui reprend le cornet et qui me signale qu’il passera l’après-midi avec moi. Je suis content de le voir, j’ai envie d’être dans ses bras et je suppose qu’il s’en doute.
Voilà Anne et Jean qui reviennent d’avoir fait les achats pour les prochains repas. Anne me remercie d’avoir nettoyé la cuisine, elle se rend compte que le reste du rez-de-chaussée est rangé. Je lui donne un coup de main pour préparer le repas. Jean me signale que la machine à laver est terminée et qu’il a mis pendre le linge au fond du garage.
Je pense que nous avons chacun pris nos responsabilités. Chacun sait ce qu’il a à faire et sait aussi donner un coup de main à l’un ou l’autre pour le bien de tous.
Je me sens un peu troublé par tout ce qui se passe. Je décide de téléphoner à Marie. Je lui explique dans les grandes lignes ce qui s’est passé. Elle est chagrinée pour maman. Elle me dit qu’elle va passer cet après-midi près de moi. Je la remercie. Une fois la communication terminée, je me dis qu’il faut prévenir les grands-parents. C’est à papa à le faire, ce midi je lui en parle.
Le repas est presque prêt et la maison est rangée. Je dresse la table avec Jean pour le dîner alors que notre sœur téléphone à André. J’en profite pour demander à Jean comment il se sent, en ajoutant que je suis là pour lui s’il a besoin de parler. Jean me répond que ça va aller, que le plus dur est passé car nous sommes ensemble en famille. Il se demande s’il ne va pas inviter Amandine cet après-midi ! Je pense que c’est une très bonne chose. J’ai l’impression que nous allons avoir chacun notre chéri en visite.
Papa rentre de son rendez-vous professionnel. Il est content de voir que la maison est en ordre et que nous allons pouvoir passer à table. C’est ce que nous faisons dans les minutes qui suivent. C’est le moment de parler à papa et de lui dire qu’il faudrait avertir mamy et papy de l’accident et de l’hospitalisation de maman. Je suggère à papa d’aller les trouver plutôt que faire cette annonce par téléphone. Je crains que mes grands-parents soient troublés par ce qu’il s’est passé et que de vive voix c’est plus facile pour trouver les mots mais aussi de voir leur réaction. Papa et Anne abondent dans mon sens. Jean ajoute que c’est en effet préférable. Papa comprend très bien et décide d’aller rendre visite à nos grands-parents en fin d’après-midi.
Papa débarrasse la table avec Jean. Je commence la vaisselle en demandant à Anne de profiter d’un moment pour se reposer dans un fauteuil au salon. Je me suis rendu compte qu’elle avait les yeux de plus en plus cernés. Je suis certain qu’elle n’a pas beaucoup dormi cette nuit. Elle me fait un large sourire et va s’y reposer. Nous faisons la vaisselle à trois : c’est d’ailleurs l’occasion de parler « entre hommes » !
C’est vers quatorze heures que la sonnette d’entrée retentit. Je vais ouvrir et c’est ma chère amie Marie qui est là. Je la laisse entrer. Je suis tellement ravi de la voir. Je la prends dans mes bras et la remercie d’être passée me voir. Nous allons dans ma chambre pour être tranquilles en vue de parler.
C’est chaque fois un immense bonheur que de bavarder avec elle. Elle a l’art de me laisser la parole, de me donner une réponse ou même de laisser un blanc, comme une respiration dans notre conversation. Nous conversons de maman et de l’impact de cet accident sur la vie de la famille mais aussi du trouble qu’il a provoqué, tant pour moi que pour les autres. Je lui parle aussi de Jean, en lui disant qu’il a fait pipi au lit deux nuits de suite. Je lui demande de garder ça pour elle de peur de le froisser, d’autant plus que je lui avais certifier que cela resterait entre lui et moi ! Marie a bien compris. Elle me dit encore que si cela devait encore durer plusieurs nuits, qu’il faudrait convaincre Jean de nous en informer pour qu'il puisse consulter un spécialiste. Précisément, j’y pensais et j’en ai donc la confirmation.
Je suis étonné de ne pas avoir pleuré en parlant avec Marie. Elle m’en fait la remarque, elle sait que souvent les larmes coulent quand j’évoque avec elle mes soucis. Bref, je pense que maman n’ayant pas été en danger vital, c’est ça qui m’a très fort rassuré.
Je demande à Marie comment va Isabelle. Elle me dit qu’elle va bien et qu’elle est partie trois jours chez sa grand-mère qui, elle au contraire n’est pas très bien pour le moment. Marie me propose de nous revoir après le réveillon de nouvel an pour dîner ou souper tous ensemble. J’approuve évidemment. Cela devrait se passer chez elle, Henriette, sa maman, lui demandait justement de prendre de mes nouvelles sachant qu’elle devait passer à la maison.
Alors que nous discutons, on frappe à la porte de ma chambre. Je dis « entrez ». C’est Ben qui ouvre et qui entre. Il vient vers moi et me prend dans ses bras. Il m’embrasse ensuite à pleine bouche. Après ce baiser il salue Marie et lui fait la bise. Nous parlons à trois de ce qui s’est passé. Bien entendu, Marie invite Ben à se joindre à nous pour le repas qu’elle compte mettre sur pied.
Je suis très heureux d’avoir mon Ben et Marie, ma confidente, auprès de moi. Je propose que nous descendions pour prendre une collation. Nous sommes surpris Marie et moi de voir qu’Amandine et André soient là eux aussi ! Le café passe dans le percolateur, du lait chauffe pour celui qui veut un cacao chaud et deux tartes trônent sur la table. Je reconnais la tarte au riz, elle a été apportée par André, elle vient de la pâtisserie située au coin de sa rue. L’autre tarte aux cerises a été apportée par Amandine. Papa apporte les tasses et s’occupe de mettre le café dans le thermos.
Nous nous installons autour de la table, nous pouvons voir que chacun de nous affiche un beau sourire. C’est important de retrouver un peu de calme et de « zénitude » dans la maison. Nos compagnon et compagnes y sont pour quelque chose, mais aussi mon amie de cœur. Je sens aussi que papa semble moins stressé. Il sait maintenant que nous allons traverser cette période avec volonté et remplie de bonnes ondes positives !