02-08-2022, 10:25 AM
Arlette ayant obtenu le numéro de chambre de maman nous la suivons et prenons l’ascenseur pour monter au troisième étage. Nous entrons ensuite dans l’aile « B » et c’est la chambre 323. Je laisse Jean frapper à la porte et entrer dans la chambre. Je suis mon frère et je vois maman alitée sur le lit médicalisé. Papa est assis à la table près de la fenêtre se lève et vient nous prendre dans ses bras.
Dix secondes plus tard je suis à côté du lit de ma maman. Elle ouvre les yeux et affiche un large sourire en me voyant avec Jean. Je n’ose pas trop me pencher de peur de lui faire mal. Je dépose un baiser sur son front et Jean fait de même !
Arlette s’avance et fait un signe. Elle est suivie de Ben qui fait la même chose. Maman lui demande de s’approcher et il lui donne une bise sur la joue. Ben me rejoint ensuite. Papa nous demande de ne pas faire trop de bruit pour la laisser se reposer. Il nous propose d’aller prendre une collation à la cafétéria au rez-de-chaussée. Nous le suivons en reprenant le chemin aller en rebrousse-poil.
C’est devant un café, ou une limonade pour certains, que papa explique ce qu’il en est concernant l’état de santé de maman. Elle a donc la jambe droite cassée, l’autre jambe porte des hématomes au niveau de la cuisse et concernant le bassin, une petite fêlure a été découverte du côté droit sur la radiographie et des hématomes sont visibles au niveau de la fesse droite.
Notre maman doit rester hospitalisée durant deux semaines, car elle ne peut pas bouger. Si la prochaine radio est bonne elle pourra rentrer à la maison. Nous savons à quoi nous en tenir. Arlette rappelle à Papa qu’elle est disponible pour donner un coup de main s’il le faut. Puis il y a Anne qui sera elle aussi disponible. Papa propose de nous retrouver ce soir à la maison d’Arlette pour mettre en place un horaire pour les visites à l’hosto et organiser également les repas et les activités normales après les congés de Noël. Il souhaite que nous pratiquions notre sport habituel, tel que le judo pour moi, le multi-sport pour Jean. Il ajoute que la vie doit continuer comme si rien ne s’était passé car il vaut mieux se bouger que de rester à attendre une guérison qui doit de toute façon prendre le temps qu’il faudra.
Nous remontons dans la chambre au troisième. En entrant nous voyons qu’Anne est là avec André. Ils discutent avec maman. Ils viennent nous faire la bise. André parle alors avec notre père pour lui dire qu’après la nouvelle année, ses parents viendront rendre visite à Jacqueline les jours où elle n’aura presque pas de visite. Je vois que papa est heureux d’entendre cette proposition faite par les parents d’André.
André me fait signe et me demande de sortir de la pièce. Une fois dans le couloir André me propose de marcher vers le fond de celui-ci où sont disposés quelques sièges. Une fois assis André me dit :
And : « Phil, je sais que ce n’est pas évident. Je sais que tu es très sensible, ce qui fait de toi un garçon à part. Puis-je te demander de rester stoïque et d’accepter cette épreuve avec dignité. Jean, ton frère, a eu très peur, Anne l’a remarqué le soir des faits. Il faudra faire attention à lui !
Moi : J’avais remarqué que Jean n’était pas bien. Je ne te cache pas que j’étais très mal juste avant d’entrer dans l’hôpital. Maintenant que je sais que maman n’est pas trop blessée, je me sens déjà bien mieux.
And : C’est bien Phil. Je te connais et je sais que tu seras à la hauteur. Puis ta sœur sera là aussi. Pour ton papa, ce n’est pas la même chose, il va devoir gérer mille choses allant des problèmes administratifs, en passant par les achats pour vivre à la maison et les visites à ta maman et encore un tas d’autres postes auxquels je n’ai pas pensé et son travail bien entendu.
Moi : Je vais aussi faire attention à lui, car je sais qu’il est très peiné de voir maman comme ça. Il sait aussi qu’il n’est pas en tort pour l’accident, mais il s’en veut quand même, c’est ce qu’il m’a dit hier soir au téléphone !
And : Je serai souvent présent avec Anne pour vous aider un peu dans les tâches ménagères.
Moi : Je pensais à ça, je me disais que Jean et moi nous allions nous organiser pour maintenir la maison propre et préparer certains repas en fonction des désirs de papa et les nôtres.
And : Tu es super Phil. Tu n’as pas changé, toujours prêt à aider, comme chez les scouts !
Moi : Merci André.
And : Vient on va les retrouver, ils doivent se demander ce que nous faisons. »
André me prend dans ses bras et me fait un câlin. Je sais qu’il m’apprécie et qu’il est heureux de voir comme je suis devenu. Puis il aime ma sœur, elle a de la chance de l’avoir comme petit-ami. Nous revenons à la chambre. Anne me demande comment a été mon séjour dans les Hautes Fagnes. J’en profite pour raconter mon séjour à tous ceux qui sont présents dans la pièce. Maman est tout ouïe, elle ne manque aucune parole. Je suis une nouvelle fois rassuré, maman est bien vivante malgré ces blessures !
Nous restons encore un moment auprès de maman. Nous ne faisons pas de bruit, nous chuchotons entre nous. Papa discute avec Arlette. Papa souhaite que nous allions loger à la maison, lui-même se décide à rentrer. Arlette se propose de nous reconduire, Jean et moi, après avoir repris nos effets personnels. Ben reste chez lui, du moins pour cette nuit. Il est évident que papa souhaite avoir ses enfants avec lui. Je pense qu’il a besoin d’être en famille.
Arlette nous reprend et nous arrivons chez elle. Nous reprenons nos affaires. Je dis au revoir à Ben, nous nous embrassons. Ben comprend très bien cette décision. À nouveau, nous montons dans la voiture qu'Arlette conduit pour nous déposer à la maison. Ma sœur Anne est déjà rentrée, André l’a ramenée et est ensuite reparti. Anne prépare de quoi manger, immédiatement je me propose de l’aider. Elle a fait simple, voyant qu’il y avait des saucisses dans le frigo ainsi que de chicons, elle prépare des pommes de terre pour accompagner la viande et les légumes. Je me charge de surveiller la cuisson des chicons au beurre. Jean de son côté dresse la table. Il est quelque peu déboussolé, il prépare cinq places or nous ne sommes que quatre pour le souper !
Tout est presque prêt quand papa rentre ; il est revenu en taxi. Il est agréablement surpris de voir que nous nous sommes occupés du repas. Il nous propose de prendre un apéro car il dit avoir besoin de décompresser. Nous prenons un porto chacun.
Une fois à table nous ne parlons pas beaucoup. Je sais que nous irons dormir assez tôt, nous sommes tous fatigués. Nous établissons les premières choses à faire pour le lendemain, soit quelques achats, tels que pain, lait, légumes et autres denrées pour les repas. Anne se propose de s’en occuper. Jean souhaite l’accompagner. Moi de mon côté, je vais m’occuper de la lessive. En effet j’ai mes vêtements à laver après mon retour du séjour dans les Hautes Fagnes. Je vais en profiter pour trier le linge et faire deux machines à laver. Papa sourit, il se rend compte que nous sommes capables de nous assumer.
Anne fait la petite vaisselle avec moi. Jean monte déjà pour se doucher et aller au lit. Papa est au téléphone avec l’oncle Pierre, le frère de maman. Il lui donne les dernières nouvelles. Il se demande s’il faut déjà prévenir les parents de maman. Pierre souhaite attendre encore un jour ou deux, car il faut les ménager.
Une fois tout remis en place, je fais la bise à ma sœur en lui disant que je regarderai à Jean. J’embrasse mon papa et je lui fait un câlin. Il me sourit, mais je sais qu’il est soucieux. Il a eu très peur pour maman et il s’en veut. Je sais qu’il n’y est pour rien, il le sait aussi, mais je comprends que ce n’est pas facile pour lui non plus.
Je prends ma douche et ensuite je passe par la chambre de Jean pour lui souhaiter une bonne nuit. Il dort déjà, j’éteins alors sa lampe de chevet. Je vais dans ma chambre et une fois couché je repasse dans ma tête tous les événements des derniers jours. La chute de nos amis dans les Fagnes, le réchauffement de ceux-ci par le biais de l’échange de chaleur par le corps à corps, le retour du séjour pour apprendre l’accident de mes parents. Ensuite la visite à maman pour enfin voir qu’elle n’est pas trop gravement blessée. Puis je pense à Ben, je me demande ce qu’il peut bien faire. Il est peut-être lui aussi au lit car il est fatigué, tout comme moi. Je m’endors donc en pensant à mon chéri !
Au milieu de la nuit je suis réveillé par Jean. Il est près de moi et me demande s’il peut dormir avec moi. J’accepte bien volontiers, je vois qu’il a les yeux rouges. Il entre dans mon lit, il est nu, tout comme moi. Je le prends dans mes bras et je lui fait un câlin. Je le calme et au bout de dix minutes il finit par s’endormir.
A huit heures vingt je me réveille en sursaut. Jean se réveille aussi. Il me fait la bise et me dit :
Jea : « Merci grand frère de m’avoir laissé dormir avec toi !
Moi : C’est normal frérot, tu avais besoin d’être rassuré.
Jea : Oui c’est vrai, mais je dois te dire que … enfin j’avais pissé dans mon lit !
Moi : Ce n’est pas grave Jean, tu es perturbé par cet accident, ne t’inquiète pas, je ne dirai rien.
Jea : (Des larmes coulent sur ses joues) Merci Phil.
Moi : De rien frérot, je t’aime petite canaille !
Jea : Moi aussi grand sensible ! »
Nous nous mettons à rire. C’est vrai que nous nous aimons. Les circonstances de la vie ont fait que nous nous sommes rapprochés comme deux frères peuvent le faire pour traverser les épreuves. C’est Jean qui a besoin maintenant d’être épaulé et je suis là pour lui. Je sais que notre sœur sera aussi présente pour lui.
Je me lève avec Jean. Nous allons dans sa chambre et nous prenons les draps sales. Comme je dois faire la lessive, je place directement les draps dans la machine avec une partie du linge de la maisonnée. Je mets la poudre à lessiver dans la bonne partie du tiroir, je mets aussi de l’adoucissant dans le bon compartiment et je lance la lessive. Jean est sous la douche et je le rejoins. Nous nous lavons et ensuite nous allons dans nos chambres respectives. Une fois habillés, nous descendons et en arrivant dans la cuisine, nous voyons que la table du petit déjeuner est dressée, c’est Anne et papa qui ont préparé ce premier repas.
Dix secondes plus tard je suis à côté du lit de ma maman. Elle ouvre les yeux et affiche un large sourire en me voyant avec Jean. Je n’ose pas trop me pencher de peur de lui faire mal. Je dépose un baiser sur son front et Jean fait de même !
Arlette s’avance et fait un signe. Elle est suivie de Ben qui fait la même chose. Maman lui demande de s’approcher et il lui donne une bise sur la joue. Ben me rejoint ensuite. Papa nous demande de ne pas faire trop de bruit pour la laisser se reposer. Il nous propose d’aller prendre une collation à la cafétéria au rez-de-chaussée. Nous le suivons en reprenant le chemin aller en rebrousse-poil.
C’est devant un café, ou une limonade pour certains, que papa explique ce qu’il en est concernant l’état de santé de maman. Elle a donc la jambe droite cassée, l’autre jambe porte des hématomes au niveau de la cuisse et concernant le bassin, une petite fêlure a été découverte du côté droit sur la radiographie et des hématomes sont visibles au niveau de la fesse droite.
Notre maman doit rester hospitalisée durant deux semaines, car elle ne peut pas bouger. Si la prochaine radio est bonne elle pourra rentrer à la maison. Nous savons à quoi nous en tenir. Arlette rappelle à Papa qu’elle est disponible pour donner un coup de main s’il le faut. Puis il y a Anne qui sera elle aussi disponible. Papa propose de nous retrouver ce soir à la maison d’Arlette pour mettre en place un horaire pour les visites à l’hosto et organiser également les repas et les activités normales après les congés de Noël. Il souhaite que nous pratiquions notre sport habituel, tel que le judo pour moi, le multi-sport pour Jean. Il ajoute que la vie doit continuer comme si rien ne s’était passé car il vaut mieux se bouger que de rester à attendre une guérison qui doit de toute façon prendre le temps qu’il faudra.
Nous remontons dans la chambre au troisième. En entrant nous voyons qu’Anne est là avec André. Ils discutent avec maman. Ils viennent nous faire la bise. André parle alors avec notre père pour lui dire qu’après la nouvelle année, ses parents viendront rendre visite à Jacqueline les jours où elle n’aura presque pas de visite. Je vois que papa est heureux d’entendre cette proposition faite par les parents d’André.
André me fait signe et me demande de sortir de la pièce. Une fois dans le couloir André me propose de marcher vers le fond de celui-ci où sont disposés quelques sièges. Une fois assis André me dit :
And : « Phil, je sais que ce n’est pas évident. Je sais que tu es très sensible, ce qui fait de toi un garçon à part. Puis-je te demander de rester stoïque et d’accepter cette épreuve avec dignité. Jean, ton frère, a eu très peur, Anne l’a remarqué le soir des faits. Il faudra faire attention à lui !
Moi : J’avais remarqué que Jean n’était pas bien. Je ne te cache pas que j’étais très mal juste avant d’entrer dans l’hôpital. Maintenant que je sais que maman n’est pas trop blessée, je me sens déjà bien mieux.
And : C’est bien Phil. Je te connais et je sais que tu seras à la hauteur. Puis ta sœur sera là aussi. Pour ton papa, ce n’est pas la même chose, il va devoir gérer mille choses allant des problèmes administratifs, en passant par les achats pour vivre à la maison et les visites à ta maman et encore un tas d’autres postes auxquels je n’ai pas pensé et son travail bien entendu.
Moi : Je vais aussi faire attention à lui, car je sais qu’il est très peiné de voir maman comme ça. Il sait aussi qu’il n’est pas en tort pour l’accident, mais il s’en veut quand même, c’est ce qu’il m’a dit hier soir au téléphone !
And : Je serai souvent présent avec Anne pour vous aider un peu dans les tâches ménagères.
Moi : Je pensais à ça, je me disais que Jean et moi nous allions nous organiser pour maintenir la maison propre et préparer certains repas en fonction des désirs de papa et les nôtres.
And : Tu es super Phil. Tu n’as pas changé, toujours prêt à aider, comme chez les scouts !
Moi : Merci André.
And : Vient on va les retrouver, ils doivent se demander ce que nous faisons. »
André me prend dans ses bras et me fait un câlin. Je sais qu’il m’apprécie et qu’il est heureux de voir comme je suis devenu. Puis il aime ma sœur, elle a de la chance de l’avoir comme petit-ami. Nous revenons à la chambre. Anne me demande comment a été mon séjour dans les Hautes Fagnes. J’en profite pour raconter mon séjour à tous ceux qui sont présents dans la pièce. Maman est tout ouïe, elle ne manque aucune parole. Je suis une nouvelle fois rassuré, maman est bien vivante malgré ces blessures !
Nous restons encore un moment auprès de maman. Nous ne faisons pas de bruit, nous chuchotons entre nous. Papa discute avec Arlette. Papa souhaite que nous allions loger à la maison, lui-même se décide à rentrer. Arlette se propose de nous reconduire, Jean et moi, après avoir repris nos effets personnels. Ben reste chez lui, du moins pour cette nuit. Il est évident que papa souhaite avoir ses enfants avec lui. Je pense qu’il a besoin d’être en famille.
Arlette nous reprend et nous arrivons chez elle. Nous reprenons nos affaires. Je dis au revoir à Ben, nous nous embrassons. Ben comprend très bien cette décision. À nouveau, nous montons dans la voiture qu'Arlette conduit pour nous déposer à la maison. Ma sœur Anne est déjà rentrée, André l’a ramenée et est ensuite reparti. Anne prépare de quoi manger, immédiatement je me propose de l’aider. Elle a fait simple, voyant qu’il y avait des saucisses dans le frigo ainsi que de chicons, elle prépare des pommes de terre pour accompagner la viande et les légumes. Je me charge de surveiller la cuisson des chicons au beurre. Jean de son côté dresse la table. Il est quelque peu déboussolé, il prépare cinq places or nous ne sommes que quatre pour le souper !
Tout est presque prêt quand papa rentre ; il est revenu en taxi. Il est agréablement surpris de voir que nous nous sommes occupés du repas. Il nous propose de prendre un apéro car il dit avoir besoin de décompresser. Nous prenons un porto chacun.
Une fois à table nous ne parlons pas beaucoup. Je sais que nous irons dormir assez tôt, nous sommes tous fatigués. Nous établissons les premières choses à faire pour le lendemain, soit quelques achats, tels que pain, lait, légumes et autres denrées pour les repas. Anne se propose de s’en occuper. Jean souhaite l’accompagner. Moi de mon côté, je vais m’occuper de la lessive. En effet j’ai mes vêtements à laver après mon retour du séjour dans les Hautes Fagnes. Je vais en profiter pour trier le linge et faire deux machines à laver. Papa sourit, il se rend compte que nous sommes capables de nous assumer.
Anne fait la petite vaisselle avec moi. Jean monte déjà pour se doucher et aller au lit. Papa est au téléphone avec l’oncle Pierre, le frère de maman. Il lui donne les dernières nouvelles. Il se demande s’il faut déjà prévenir les parents de maman. Pierre souhaite attendre encore un jour ou deux, car il faut les ménager.
Une fois tout remis en place, je fais la bise à ma sœur en lui disant que je regarderai à Jean. J’embrasse mon papa et je lui fait un câlin. Il me sourit, mais je sais qu’il est soucieux. Il a eu très peur pour maman et il s’en veut. Je sais qu’il n’y est pour rien, il le sait aussi, mais je comprends que ce n’est pas facile pour lui non plus.
Je prends ma douche et ensuite je passe par la chambre de Jean pour lui souhaiter une bonne nuit. Il dort déjà, j’éteins alors sa lampe de chevet. Je vais dans ma chambre et une fois couché je repasse dans ma tête tous les événements des derniers jours. La chute de nos amis dans les Fagnes, le réchauffement de ceux-ci par le biais de l’échange de chaleur par le corps à corps, le retour du séjour pour apprendre l’accident de mes parents. Ensuite la visite à maman pour enfin voir qu’elle n’est pas trop gravement blessée. Puis je pense à Ben, je me demande ce qu’il peut bien faire. Il est peut-être lui aussi au lit car il est fatigué, tout comme moi. Je m’endors donc en pensant à mon chéri !
Au milieu de la nuit je suis réveillé par Jean. Il est près de moi et me demande s’il peut dormir avec moi. J’accepte bien volontiers, je vois qu’il a les yeux rouges. Il entre dans mon lit, il est nu, tout comme moi. Je le prends dans mes bras et je lui fait un câlin. Je le calme et au bout de dix minutes il finit par s’endormir.
A huit heures vingt je me réveille en sursaut. Jean se réveille aussi. Il me fait la bise et me dit :
Jea : « Merci grand frère de m’avoir laissé dormir avec toi !
Moi : C’est normal frérot, tu avais besoin d’être rassuré.
Jea : Oui c’est vrai, mais je dois te dire que … enfin j’avais pissé dans mon lit !
Moi : Ce n’est pas grave Jean, tu es perturbé par cet accident, ne t’inquiète pas, je ne dirai rien.
Jea : (Des larmes coulent sur ses joues) Merci Phil.
Moi : De rien frérot, je t’aime petite canaille !
Jea : Moi aussi grand sensible ! »
Nous nous mettons à rire. C’est vrai que nous nous aimons. Les circonstances de la vie ont fait que nous nous sommes rapprochés comme deux frères peuvent le faire pour traverser les épreuves. C’est Jean qui a besoin maintenant d’être épaulé et je suis là pour lui. Je sais que notre sœur sera aussi présente pour lui.
Je me lève avec Jean. Nous allons dans sa chambre et nous prenons les draps sales. Comme je dois faire la lessive, je place directement les draps dans la machine avec une partie du linge de la maisonnée. Je mets la poudre à lessiver dans la bonne partie du tiroir, je mets aussi de l’adoucissant dans le bon compartiment et je lance la lessive. Jean est sous la douche et je le rejoins. Nous nous lavons et ensuite nous allons dans nos chambres respectives. Une fois habillés, nous descendons et en arrivant dans la cuisine, nous voyons que la table du petit déjeuner est dressée, c’est Anne et papa qui ont préparé ce premier repas.