27-07-2022, 06:29 PM
Je pris ma grosse voix et je dis à Joris :
- De toute façon tu n'as pas le choix ! Alors tu feras ce qu'on te dit sans discuter sinon on t’as prévenu, tes grands frères vont te pourrir la vie, sans compter les fessées que tu vas recevoir !
- Rho, mais si ça continue vous allez me séquestrer et me battre à longueur de journée partis comme vous êtes ! Au secours Liam, appelle la police ! Viens à mon aide !
- Je suis d'accord avec eux Joris. Tu sais le milieu gay comparé à la jungle, est beaucoup plus dangereux que tu ne pourrais le croire ! Les mecs te promettent monts et merveilles pour avoir ce qu'ils veulent de toi et une fois qu'ils l'ont obtenu ils te jettent comme une chaussette sale !
- Au fait les mecs, ça vous dit de sortir en boite ce soir ? Vous savez, les gars qui m'ont pris en stop ce matin, ils m'ont donné des invitations pour ce soir à la boite où ils étaient. Tu es déjà allé en boite Joris ?
- Non, Tim, encore jamais et vous ?
- Moi non plus, on a failli y aller une fois avec Bé mais je ne sais plus pourquoi ça avait foiré.
- Avec Liam on y est allé plusieurs fois aux USA mais je n'y suis jamais rentré en France. ça vous dit de vous éclater un peu ?
On était tous plutôt chaud pour y aller alors on allongea le programme. Le mac do, le ciné et la boite.
Au final ça a été le ciné, le mac do et puis la boite ! Et quelle boite ! Pour la trouver on a galéré grave ! Elle était perdue au milieu de nulle part dans la campagne !
Sur la carte il y avait marqué que la boite était "gay friendly". Tim retrouva le sourire en voyant qu'il y avait aussi pas mal de filles !
On alla danser tous les quatre et Tim se prenait des râteaux chaque fois qu'il s'approchait d'une fille. Il était dépité le pauvre. Joris lui faisait ce qu'il voulait avec elles ! Il s'approcha de Tim et lui parla à l’oreille. Je vis Tim froncer les sourcils puis se mettre à rire. Et il se mit à danser collé serré contre Joris. A partir de ce moment c'est lui et Joris que les filles allèrent ennuyer. Quelques mecs essayèrent de les draguer et chaque fois Joris attendait une approbation qui n'arrivait pas.
Après avoir dansé plus d'une heure on alla se poser sur des fauteuils et boire un verre.
Joris grimpa sur les genoux de Tim et se mit à lui parler à l’oreille. Il se mit à lui faire des bisous, lui caresser le dos, puis ils repartirent danser un rock !
Avec Tim on avait appris à le danser avec nos mères, elles adoraient ça. Deux filles vinrent les séparer et ils se mirent à danser avec elles. Puis ils en firent un autre et la musique changea du tout au tout passant du rock à des slows. Tim et Joris continuèrent avec leurs partenaires. Ils faisaient du collé serré, Tim avait les mains baladeuses et la fille se laissait faire. C'est même elle qui prit l'initiative de lui rouler des pelles et après deux slows, elle le prit par la main et l'entraina vers la sortie !
Un mec, costaud dans la trentaine, avait remplacé la fille qui dansait avec Joris. Et celui-ci se montrait un peu trop entreprenant avec lui. Il essayait de l'embrasser et le pauvre Joris qu’il n’intéressait pas, se débattait sans rien pouvoir faire.
Je me levais et j'allais à son aide. Le gars le prit très mal et commença à me bousculer.
Je tirais Joris derrière moi et commençais à partir quand le mec voulut me frapper.
J'esquivais et un des vigiles s’interposa.
On retourna à notre place et Joris se mit à sangloter tellement il avait eu peur.
Tim, revint de l’extérieur, livide et avait presque la larme à l’œil.
- Bé, je suis un salop ! Tu te rends compte, j'ai failli tromper Marie ! … Mais il a quoi Joris ?
Je lui racontais ce qu'il s'était passé et je dus retenir Tim qui voulait aller casser la gueule au mec, celui-ci était au bar et nous narguait de loin.
On décida de partir. On récupéra nos affaires au vestiaire et on sortit. On se dirigeait vers la voiture quand la porte claqua derrière nous. Le mec qui avait importuné Joris était sorti avec deux potes à lui du même tonneau.
- Alors, on va voir si tu fais toujours le malin, maintenant qu'il n'y a plus le vigile pour te défendre !
- On ne t'a rien demandé et tu nous fous la paix ! Sinon je vais être obligé de me défendre et de te faire très mal !
- T'es bien fanfaron, mec. Tu y crois ?
Et il se rua vers moi. J'esquivais son attaque et ses copains vinrent à son secours. Les vigiles, avertis par des mecs qui fumaient dehors, arrivaient mais Tim était venu à mon secours et avant qu'ils n'arrivent à notre niveau, les trois mecs étaient par terre avec de méchants cocards.
- C'est bon, on s'occupe d’eux, partez avant que ça ne dégénère plus.
On monta dans la voiture de Liam qui démarra et partit. Derrière Joris était tétanisé. Tim le prit dans ses bras pour le réconforter.
- Mais ils sont fous ! Pourquoi ? Pourquoi ils ont fait ça ?
- On t'avait prévenu que le milieu gay n'était pas toujours fréquentable et qu'il y avait des prédateurs sexuels en quête de viande fraiche ! Tu en as eu la preuve ce soir ! Tu oublies ce qu'il vient de se passer, ce n'est pas le cas général, heureusement.
Il passa le reste du voyage blotti dans les bras de Tim. Et quand on arriva à la maison Tim lui proposa de venir dormir chez nous sur le clic clac. Il accepta.
Tim alla jusqu'à sa chambre et ouvrit la porte doucement. Il entrebâilla la porte et passa la tête par l’ouverture. Il l’a ressortie déçu.
- Elle n'est pas rentrée.
Une larme coula le long de sa joue et cette fois c'est Joris, Liam et moi qui sommes allés le consoler. Du coup Joris, au lieu de dormir sur le canapé alla dormir avec Tim.
Avec Liam on se fit un câlin avant de nous endormir.
C'est le sexe de Liam qui coulissait entre mes fesses qui me réveilla. Je commençais à donner des coups de reins pour l'encourager et très vite je sentis son sexe tressauter et un liquide chaud coula entre mes lobes.
Liam me mit sur le dos et me branla en me caressant les couilles. Rapidement je giclais sur mon buste. On alla prendre une bonne douche réparatrice et on s’habilla. Il était bientôt dix heures. Avec Liam on alla chercher des viennoiseries et du pain. On s'occupa de faire couler le café et j'allais frapper à la porte de la chambre de Tim. Comme il ne répondait pas j'ouvris doucement la porte et les découvraient étroitement enlacés, Tim recouvrant en partie Joris. Ils avaient cependant leurs boxers.
Je souriais en songeant «Il s'est passé quoi entre eux ?»
Je refermais doucement, frappais sur la porte plus fort et retrouvais Liam. On commençait à manger, quand la porte s'ouvrit et Tim et Joris sortirent de la chambre.
C'est avec une voix ensommeillée que Tim nous demanda :
- C'est quelle heure ?
- Pas loin de dix heures et demi. Le café et les croissants sont sur la table.
Tim était plongé dans ses pensées tandis que Joris mangeait le nez dans son bol. Du coup, avec Liam on respecta leur silence et on continua notre conversation sans les interpeler. Il me donnait des nouvelles des amis restés là-bas, de sa famille, de Jimmy, de Kaleb et d'Adam qui filaient le parfait amour !
Tim se leva, mit son bol dans le lave-vaisselle et il alla s'enfermer dans sa chambre. On respecta son envie de solitude et c’est à trois qu’on alla à la piscine.
Vers les quatorze heures, quand on revint, sur la table de la cuisine on trouva un mot de Tim :
" Je suis parti prendre l'air pour me changer les idées ".
On mangea un bout et on alla faire la sieste qui se transforma, pour Liam et moi, en sieste crapuleuse à notre réveil. Il était déjà dix-sept heures et c’est à la piscine que l’on retrouva Joris et Tim, en pleine discussion.
- Mais bien sûr que je l'aime Joris ! La seule chose c'est qu'elle me saoule avec sa mère ! Maman par ci, maman par-là ! Maman m’a dit ci, maman m’a dit ça !... c’est non-stop. Il va falloir qu'elle se décide parce que là j'en ai plein le cul !
- Oui mais Tim, il faut aussi y mettre du tien ! Si tu lui dis ce que tu viens de me dire, de cette façon, c'est sûr que tu te retrouves célibataire en moins de deux ! Il va falloir ménager la chèvre et le chou si tu veux rester avec elle. Un peu de diplomatie sera nécessaire!
- On verra ! Ah vous êtes réveillés quand même ! On va se baigner ?
On plongea à sa suite dans l’eau. On fit les cons un moment quand un gros nuage cacha le soleil. ça se mit à tonner et on eut juste le temps de sortir du bassin avant que l'orage éclate. Du coup on rentra en courant et c’est seulement une fois à l'appart qu’on s'habilla. Tim proposa l'idée de jouer aux cartes. On apprit à Liam et Joris à jouer à la belote, ce qui nous mena jusqu'à l'heure de souper.
Après manger, Joris repartit réviser, tandis que Tim allait dans sa chambre. Liam et moi on discuta encore un petit moment puis on alla se coucher.
On avait mis le réveil pour six heures car Liam devait repartir. Tim se leva à temps pour lui dire au revoir, ensuite on prit vite notre petit déjeuner. Puis on partit chacun à ses occupations.
À midi, j'avais envoyé un SMS à Tim pour lui demander comment ça c'était passé avec Marie mais il ne m'avait pas répondu.
Quand on rentra, on alla directement chez Joris pour étudier et faire nos devoirs. Il devait être vingt heures quand on arrêta et que l'on monta à l’étage. Du palier on entendait crier à l’intérieur.
On décida de les laisser tranquille et on alla manger un spaghetti à l’extérieur. Quand on revint, je remontais et ça gueulait toujours. Je redescendis et je frappais à la porte de chez Joris qui m'ouvrit en caleçon.
- Je peux dormir chez toi cette nuit ? Ils continuent à s'engueuler, encore et encore.
Il me fit entrer et me donna une serviette. Mon téléphone sonna c'était Liam.
On discuta de la situation et avant de raccrocher il me dit que la semaine prochaine il redescendrait avec Rémi qui n’a pas trop le moral et serait content de me voir:
- On s'est rencontré au self à midi et du coup on a mangé ensemble. Je lui ai parlé de Joris et il a eu l'air intéressé par lui. Mais il a dit qu'il cherchait du sérieux et qu'il prendrait son temps. Chez lui c'est pas la joie. Mais il nous en dira plus la semaine prochaine.
Bon je te laisse. Bisous mon cœur et sois sage !
J'allais prendre ma douche et quand je revins Joris avait ouvert le clic clac et il s'était couché dedans.
- Mais voyons Joris, on pourrait très bien dormir ensemble dans ton lit.
- Je ne voulais pas te forcer à dormir avec moi ! Tu n'as pas peur que je te viole ?
J'éclatais de rire et lui aussi. Il vint me rejoindre et me passa sur le corps pour aller s'allonger de l'autre côté. Il me fit un bisou sur la joue en me souhaitant bonne nuit.
Dans la nuit j'avais du bouger car quand je me réveillais j'étais à moitié couché sur Joris, j'avais passé mon bras par-dessus lui et lui avait ses fesses collées contre ma queue… qui était toute raide. Il était réveillé lui aussi.
Il me fit un sourire et me dit :
- Tu es collant toi la nuit quand tu dors, mais c'est tellement agréable ! Dis-moi, ce que je sens, c'est ta queue ?
- Bin oui, tu crois quoi toi ?
On se leva et Joris regarda mon boxer prêt à craquer. Évidemment je regardais le sien, tout aussi déformé.
- Héé, mais pour une demie portion tu as plus que ce qu'il faut toi aussi !
- Jaloux ! Si tout était proportionnel chez toi, tu devrais faire attention de ne pas marcher dessus.
- Andouille!
Bon, ce coup-ci, je monte. De toute façon je n'ai pas le choix.
Quand j'entrais il n'y avait pas de bruit et après avoir bu mon café, pris une douche et m'être changé, je rejoignis Joris et on partit en cours.
Vers midi je reçus un message de Tim assez court.
"on s'est réconcilié" puis un autre "on en parle ce soir à quatre".
Et, pour bien commencer l'après-midi, on eut une interro surprise, sur le sujet qu'on avait bosser la veille.
Joris et moi, on assura grave.
704
- De toute façon tu n'as pas le choix ! Alors tu feras ce qu'on te dit sans discuter sinon on t’as prévenu, tes grands frères vont te pourrir la vie, sans compter les fessées que tu vas recevoir !
- Rho, mais si ça continue vous allez me séquestrer et me battre à longueur de journée partis comme vous êtes ! Au secours Liam, appelle la police ! Viens à mon aide !
- Je suis d'accord avec eux Joris. Tu sais le milieu gay comparé à la jungle, est beaucoup plus dangereux que tu ne pourrais le croire ! Les mecs te promettent monts et merveilles pour avoir ce qu'ils veulent de toi et une fois qu'ils l'ont obtenu ils te jettent comme une chaussette sale !
- Au fait les mecs, ça vous dit de sortir en boite ce soir ? Vous savez, les gars qui m'ont pris en stop ce matin, ils m'ont donné des invitations pour ce soir à la boite où ils étaient. Tu es déjà allé en boite Joris ?
- Non, Tim, encore jamais et vous ?
- Moi non plus, on a failli y aller une fois avec Bé mais je ne sais plus pourquoi ça avait foiré.
- Avec Liam on y est allé plusieurs fois aux USA mais je n'y suis jamais rentré en France. ça vous dit de vous éclater un peu ?
On était tous plutôt chaud pour y aller alors on allongea le programme. Le mac do, le ciné et la boite.
Au final ça a été le ciné, le mac do et puis la boite ! Et quelle boite ! Pour la trouver on a galéré grave ! Elle était perdue au milieu de nulle part dans la campagne !
Sur la carte il y avait marqué que la boite était "gay friendly". Tim retrouva le sourire en voyant qu'il y avait aussi pas mal de filles !
On alla danser tous les quatre et Tim se prenait des râteaux chaque fois qu'il s'approchait d'une fille. Il était dépité le pauvre. Joris lui faisait ce qu'il voulait avec elles ! Il s'approcha de Tim et lui parla à l’oreille. Je vis Tim froncer les sourcils puis se mettre à rire. Et il se mit à danser collé serré contre Joris. A partir de ce moment c'est lui et Joris que les filles allèrent ennuyer. Quelques mecs essayèrent de les draguer et chaque fois Joris attendait une approbation qui n'arrivait pas.
Après avoir dansé plus d'une heure on alla se poser sur des fauteuils et boire un verre.
Joris grimpa sur les genoux de Tim et se mit à lui parler à l’oreille. Il se mit à lui faire des bisous, lui caresser le dos, puis ils repartirent danser un rock !
Avec Tim on avait appris à le danser avec nos mères, elles adoraient ça. Deux filles vinrent les séparer et ils se mirent à danser avec elles. Puis ils en firent un autre et la musique changea du tout au tout passant du rock à des slows. Tim et Joris continuèrent avec leurs partenaires. Ils faisaient du collé serré, Tim avait les mains baladeuses et la fille se laissait faire. C'est même elle qui prit l'initiative de lui rouler des pelles et après deux slows, elle le prit par la main et l'entraina vers la sortie !
Un mec, costaud dans la trentaine, avait remplacé la fille qui dansait avec Joris. Et celui-ci se montrait un peu trop entreprenant avec lui. Il essayait de l'embrasser et le pauvre Joris qu’il n’intéressait pas, se débattait sans rien pouvoir faire.
Je me levais et j'allais à son aide. Le gars le prit très mal et commença à me bousculer.
Je tirais Joris derrière moi et commençais à partir quand le mec voulut me frapper.
J'esquivais et un des vigiles s’interposa.
On retourna à notre place et Joris se mit à sangloter tellement il avait eu peur.
Tim, revint de l’extérieur, livide et avait presque la larme à l’œil.
- Bé, je suis un salop ! Tu te rends compte, j'ai failli tromper Marie ! … Mais il a quoi Joris ?
Je lui racontais ce qu'il s'était passé et je dus retenir Tim qui voulait aller casser la gueule au mec, celui-ci était au bar et nous narguait de loin.
On décida de partir. On récupéra nos affaires au vestiaire et on sortit. On se dirigeait vers la voiture quand la porte claqua derrière nous. Le mec qui avait importuné Joris était sorti avec deux potes à lui du même tonneau.
- Alors, on va voir si tu fais toujours le malin, maintenant qu'il n'y a plus le vigile pour te défendre !
- On ne t'a rien demandé et tu nous fous la paix ! Sinon je vais être obligé de me défendre et de te faire très mal !
- T'es bien fanfaron, mec. Tu y crois ?
Et il se rua vers moi. J'esquivais son attaque et ses copains vinrent à son secours. Les vigiles, avertis par des mecs qui fumaient dehors, arrivaient mais Tim était venu à mon secours et avant qu'ils n'arrivent à notre niveau, les trois mecs étaient par terre avec de méchants cocards.
- C'est bon, on s'occupe d’eux, partez avant que ça ne dégénère plus.
On monta dans la voiture de Liam qui démarra et partit. Derrière Joris était tétanisé. Tim le prit dans ses bras pour le réconforter.
- Mais ils sont fous ! Pourquoi ? Pourquoi ils ont fait ça ?
- On t'avait prévenu que le milieu gay n'était pas toujours fréquentable et qu'il y avait des prédateurs sexuels en quête de viande fraiche ! Tu en as eu la preuve ce soir ! Tu oublies ce qu'il vient de se passer, ce n'est pas le cas général, heureusement.
Il passa le reste du voyage blotti dans les bras de Tim. Et quand on arriva à la maison Tim lui proposa de venir dormir chez nous sur le clic clac. Il accepta.
Tim alla jusqu'à sa chambre et ouvrit la porte doucement. Il entrebâilla la porte et passa la tête par l’ouverture. Il l’a ressortie déçu.
- Elle n'est pas rentrée.
Une larme coula le long de sa joue et cette fois c'est Joris, Liam et moi qui sommes allés le consoler. Du coup Joris, au lieu de dormir sur le canapé alla dormir avec Tim.
Avec Liam on se fit un câlin avant de nous endormir.
C'est le sexe de Liam qui coulissait entre mes fesses qui me réveilla. Je commençais à donner des coups de reins pour l'encourager et très vite je sentis son sexe tressauter et un liquide chaud coula entre mes lobes.
Liam me mit sur le dos et me branla en me caressant les couilles. Rapidement je giclais sur mon buste. On alla prendre une bonne douche réparatrice et on s’habilla. Il était bientôt dix heures. Avec Liam on alla chercher des viennoiseries et du pain. On s'occupa de faire couler le café et j'allais frapper à la porte de la chambre de Tim. Comme il ne répondait pas j'ouvris doucement la porte et les découvraient étroitement enlacés, Tim recouvrant en partie Joris. Ils avaient cependant leurs boxers.
Je souriais en songeant «Il s'est passé quoi entre eux ?»
Je refermais doucement, frappais sur la porte plus fort et retrouvais Liam. On commençait à manger, quand la porte s'ouvrit et Tim et Joris sortirent de la chambre.
C'est avec une voix ensommeillée que Tim nous demanda :
- C'est quelle heure ?
- Pas loin de dix heures et demi. Le café et les croissants sont sur la table.
Tim était plongé dans ses pensées tandis que Joris mangeait le nez dans son bol. Du coup, avec Liam on respecta leur silence et on continua notre conversation sans les interpeler. Il me donnait des nouvelles des amis restés là-bas, de sa famille, de Jimmy, de Kaleb et d'Adam qui filaient le parfait amour !
Tim se leva, mit son bol dans le lave-vaisselle et il alla s'enfermer dans sa chambre. On respecta son envie de solitude et c’est à trois qu’on alla à la piscine.
Vers les quatorze heures, quand on revint, sur la table de la cuisine on trouva un mot de Tim :
" Je suis parti prendre l'air pour me changer les idées ".
On mangea un bout et on alla faire la sieste qui se transforma, pour Liam et moi, en sieste crapuleuse à notre réveil. Il était déjà dix-sept heures et c’est à la piscine que l’on retrouva Joris et Tim, en pleine discussion.
- Mais bien sûr que je l'aime Joris ! La seule chose c'est qu'elle me saoule avec sa mère ! Maman par ci, maman par-là ! Maman m’a dit ci, maman m’a dit ça !... c’est non-stop. Il va falloir qu'elle se décide parce que là j'en ai plein le cul !
- Oui mais Tim, il faut aussi y mettre du tien ! Si tu lui dis ce que tu viens de me dire, de cette façon, c'est sûr que tu te retrouves célibataire en moins de deux ! Il va falloir ménager la chèvre et le chou si tu veux rester avec elle. Un peu de diplomatie sera nécessaire!
- On verra ! Ah vous êtes réveillés quand même ! On va se baigner ?
On plongea à sa suite dans l’eau. On fit les cons un moment quand un gros nuage cacha le soleil. ça se mit à tonner et on eut juste le temps de sortir du bassin avant que l'orage éclate. Du coup on rentra en courant et c’est seulement une fois à l'appart qu’on s'habilla. Tim proposa l'idée de jouer aux cartes. On apprit à Liam et Joris à jouer à la belote, ce qui nous mena jusqu'à l'heure de souper.
Après manger, Joris repartit réviser, tandis que Tim allait dans sa chambre. Liam et moi on discuta encore un petit moment puis on alla se coucher.
On avait mis le réveil pour six heures car Liam devait repartir. Tim se leva à temps pour lui dire au revoir, ensuite on prit vite notre petit déjeuner. Puis on partit chacun à ses occupations.
À midi, j'avais envoyé un SMS à Tim pour lui demander comment ça c'était passé avec Marie mais il ne m'avait pas répondu.
Quand on rentra, on alla directement chez Joris pour étudier et faire nos devoirs. Il devait être vingt heures quand on arrêta et que l'on monta à l’étage. Du palier on entendait crier à l’intérieur.
On décida de les laisser tranquille et on alla manger un spaghetti à l’extérieur. Quand on revint, je remontais et ça gueulait toujours. Je redescendis et je frappais à la porte de chez Joris qui m'ouvrit en caleçon.
- Je peux dormir chez toi cette nuit ? Ils continuent à s'engueuler, encore et encore.
Il me fit entrer et me donna une serviette. Mon téléphone sonna c'était Liam.
On discuta de la situation et avant de raccrocher il me dit que la semaine prochaine il redescendrait avec Rémi qui n’a pas trop le moral et serait content de me voir:
- On s'est rencontré au self à midi et du coup on a mangé ensemble. Je lui ai parlé de Joris et il a eu l'air intéressé par lui. Mais il a dit qu'il cherchait du sérieux et qu'il prendrait son temps. Chez lui c'est pas la joie. Mais il nous en dira plus la semaine prochaine.
Bon je te laisse. Bisous mon cœur et sois sage !
J'allais prendre ma douche et quand je revins Joris avait ouvert le clic clac et il s'était couché dedans.
- Mais voyons Joris, on pourrait très bien dormir ensemble dans ton lit.
- Je ne voulais pas te forcer à dormir avec moi ! Tu n'as pas peur que je te viole ?
J'éclatais de rire et lui aussi. Il vint me rejoindre et me passa sur le corps pour aller s'allonger de l'autre côté. Il me fit un bisou sur la joue en me souhaitant bonne nuit.
Dans la nuit j'avais du bouger car quand je me réveillais j'étais à moitié couché sur Joris, j'avais passé mon bras par-dessus lui et lui avait ses fesses collées contre ma queue… qui était toute raide. Il était réveillé lui aussi.
Il me fit un sourire et me dit :
- Tu es collant toi la nuit quand tu dors, mais c'est tellement agréable ! Dis-moi, ce que je sens, c'est ta queue ?
- Bin oui, tu crois quoi toi ?
On se leva et Joris regarda mon boxer prêt à craquer. Évidemment je regardais le sien, tout aussi déformé.
- Héé, mais pour une demie portion tu as plus que ce qu'il faut toi aussi !
- Jaloux ! Si tout était proportionnel chez toi, tu devrais faire attention de ne pas marcher dessus.
- Andouille!
Bon, ce coup-ci, je monte. De toute façon je n'ai pas le choix.
Quand j'entrais il n'y avait pas de bruit et après avoir bu mon café, pris une douche et m'être changé, je rejoignis Joris et on partit en cours.
Vers midi je reçus un message de Tim assez court.
"on s'est réconcilié" puis un autre "on en parle ce soir à quatre".
Et, pour bien commencer l'après-midi, on eut une interro surprise, sur le sujet qu'on avait bosser la veille.
Joris et moi, on assura grave.
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