25-07-2022, 06:28 PM
Tout le jours Joris m'avait asticoté gentiment. ça avait commencé après nous être fait la bise pour nous dire bonjour.
- Plus que onze heures d’attente et il sera là !
- Si tu savais combien je le languis, combien il me manque ! Quand il arrive, je le viole !
- Oui… ou il te viole !
- Pas grave ça, je le laisserai me faire tout ce qu'il veut !
- Bé, tu devrais penser à autre chose. Tu l’as raide !
- Mais où est-ce que tu regardes toi ?
- On ne voit que ça, la grosse barre qui déforme ton pantalon ! On dirait que tu as caché quelque chose dans ton boxer !
- Arrête de m’en parler alors, sinon je vais pas débander!
Une heure plus tard, approximativement:
- Bé, je me souviens plus si je t’ai dit que j’avais croisé un superbe rouquin au yeux vert. C’était à la boulangerie, j’aurais bien gouté à sa crème, il avait l’air d’avoir un beau cornet!
Bien sûr, je repensai à Liam et la mécanique se remettait en marche. Et le petit ‘innocent’ repassait une couche:
- Oh ! T’as de nouveau une crampe, à qui penses-tu donc?
- Ta gueule Joris!
Une demi-heure avant le break de midi:
J’ai faim! Je me taperais bien une grosse saucisse à la sauce américaine, prise en sandwich entre deux belles miches. Pas toi? En parlant saucisse, la tienne s’agite de nouveau!
- Joris! (en grinçant des dents)
- Oui, Bé! (tout sourire)
- Rappelle-moi que je dois t’étrangler, avant qu’on rentre, petit con! J’ai mal aux couilles à force!
C'est plus ou moins le résumé de nos conversations tout au long de la journée. Je n'avais pas trop la tête aux cours ce jour-là et je me fis rappeler à l'ordre plusieurs fois par les profs.
Fin d’après-midi, je pensais une fois de plus à Liam alors qu'on était en inter cours, Joris qui revenait des toilettes, vint vite se placer en écran devant moi sans que je ne comprenne pourquoi. C'est en voulant lui poser la question que je compris où son regard était fixé. je me rendis compte, qu'une fois de plus, je bandais comme un âne ! Et pas qu’un peu!
Ça faisait quatre jours que je ne m'étais plus branlé et toutes les allusions entendues depuis ce matin plus mon état de manque… Les effets s’en faisaient ressentir au plus haut point !
Ça y est ! on avait fini la journée! On prit le premier bus et on rentra.
Arrivés à la maison je grimpais les marches quatre à quatre en criant à Joris:
- Je vais me faire beau !
- Moche comme tu es, tu n'auras pas assez de temps avant qu'il n'arrive !
- Connard !
- Moi aussi je t'aime! À plus beau gosse!
Je fus vite à poil et sous la douche. Je commençais par un bon rasage de mes parties intimes, puis les dessous de bras. Pour mes fesses j'utilisais de la crème dépilatoire.
Je nettoyais aussi le dedans parce que je voulais être clean de partout! Et surtout, j'avais envie de sentir le sexe de Liam en moi !
Le dehors et le dedans faits , je m'attaquais à mes cheveux. Il faudra que je trouve un coiffeur parce que là, ils commençaient à être longs.
Quelqu'un sonnait au portail, ça ne pouvait pas encore être Liam, c'était trop tôt. Je regardais l'heure et j'allais voir sur l'écran du visiophone. C'était la mère de Marie ! Mais elle faisait chier cette meuf ! J'avais autre chose à faire que d'aller lui ouvrir et de la voir débarquer ici !
Je continuais mes préparatifs. Rasage du visage, même si, là non plus, je n'étais pas très poilu. Puis je m'habillais en choisissant bien mes fringues. Un jockstrap qui mettait en valeur mes fesses et mon paquet, un teeshirt seconde peau, mettant en valeur mon buste et un bermuda moulant.
La porte s'ouvrit et je m'attendais à voir débarquer Tim, Marie et sa mère – qui devait avoir fait le pied de grue. Mais Tim entra seul.
- Bin, t’es là ? La mère de Marie a sonné mais tu n'as pas répondu. On croyait que tu étais chez Joris.
- J'ai entendu sonner mais j'étais sous la douche. Alors je n'ai pas voulu mouiller de partout pour voir qui c’était. Mais elles ne sont pas là ?
- Non, elles sont parties faire des courses en ville pour sa ‘môman’ chérie. Elle commence à me saouler, celle-là ! Marie passe sa vie à lui envoyer des SMS ! Elles doivent en échanger plus de 200 par jour ! Et ça fait déjà plusieurs fois qu'elle se fait remonter les bretelles en cours par les profs parce qu'elle textote avec sa mère !
Si je te disais que même quand on fait l’amour, il suffit qu'elle entende vibrer son portable pour qu'elle regarde ce qu'elle lui a envoyé !
- Et, toi, tu ne dis rien ?
- J'ai bien essayé mais on finit toujours par s’engueuler. Donc, je patiente tant que je peux! Mais parlons d’autres choses… Mon Bé, tu t'es fait tout beau pour ton chéri ! Si j'étais PD je te trouverais bandant !
Ça re-sonnait au portail. J'allais voir et ce coup-ci, c'était Liam. Je descendis les escaliers sans toucher les marches et courus lui ouvrir le portillon. Un sourire magnifique barrait la figure de mon chéri et on s'embrassa, là, sur le trottoir. On était collé l'un à l’autre. On se sépara à regret et je le fis entrer, on monta à l’appart.
On ne fit que croiser Tim. Les garçons se connaissaient via Skype. Ils se firent la bise pour se dire bonjour et le temps que Liam boive un coca, Tim annonça partir.
- Ce n'est pas moi qui te chasse au moins ?
- Non Liam, c'est ma chérie qui vient de m'envoyer un SMS pour que je la rejoigne. Au fait, Bé, ce soir on ne mange pas là, Marie et moi. Sa mère nous invite au restaurant. Bonne soirée à vous !
Il partit. Je conduisis Liam à ma chambre et, sitôt la porte fermée, on commença les hostilités, On se roulait des pelles en s’effeuillant. Nus, on alla sous la douche où je lavais Liam en tremblant. N'y tenant plus je me mis à genoux devant lui et je commençais à lui faire une pipe endiablée. Il me stoppa et prit ma place. Je voulus vite qu'il arrête, mon cœur s’emballait et les vannes allait lâcher, mais il continua de plus belle et je ne résistais pas longtemps... le Vésuve en éruption! Il essaya de tout avaler mais malgré sa gourmandise, il n'y arriva pas et l'eau emporta le reste.
C'est tout mouillé qu'on s'allongea sur le lit et on se positionna immédiatement en 69 baveux, très vite je fis comprendre mon envie à Liam en me mettant à quatre pattes. Il comprit et il vint jouer avec ma rondelle. Il s'en occupa d'abord à grands coups de langue, puis ses doigts s’intercalèrent et enfin sa queue força mes sphincters me faisant gémir non-stop de plaisir. Je voulais me masturber mais il m'en empêcha, à chaque tentatives. Il faisait durer son plaisir et le mien. Il retirait son chibre quand il ne pouvait plus se contrôler, mais continuait d’exacerber mes sens manuellement et il me reprenait quand il sentait que sa pression était redescendue.
Il me fit m'allonger sur le dos et me prit en missionnaire. Je sentais sa hampe qui frottait ma prostate et chaque aller-retour de ce piston me faisait geindre.
Ses coups de rein devenaient de plus en plus violents, désordonnés.
- Je vais bientôt jouir, Bé. Branle-toi!
Je me mis à me masturber et très vite je fus dans les mêmes limites de la jouissance. J'essayais de me retenir, j'y arrivais de moins en moins. Au point de non-retour, je serrais violemment mes muscles intimes. ça surprit Liam qui jouit puissamment au fond de mes fesses. Et moi dans un guttural et rauque beuglement, digne d’un bison en rut, je lâchais plusieurs jets de sperme sur ma poitrine.
On se câlina longtemps, récupérant de nos exercices. Nos regards croisés, exprimant tout l'amour que nous nous portions, heureux de nos retrouvailles, puis on alla se doucher. Et nus on rejoignit la cuisine. On tomba sur Joris qui nous avait concocté un excellent repas.
- Oups, on va aller enfiler quelque chose.
Joris eut son éclat de rire cristallin habituel et dit :
- Vous pouvez rester comme ça si vous voulez ça ne me dérange pas !
- Et tu vas passer le repas sous la table à sucer nos glaces !
- Toi, tu seras déçu. Tu sais bien que je ne suis pas un gros mangeur, celle de Liam est plus à mon gout que la tienne, trop massive pour mon appétit !
- Vas y, dis de suite que j'ai une grosse bite !
- Tu as une grosse bite !
Liam riait de notre joute verbale et, jouant le vexé, je tirai mon chéri hors de la pièce et on alla s’habiller. Enfin, on n'enfila qu'un boxer et un teeshirt pour passer à table.
La conversation porta sur nos études, celles de Liam, puis sur mon voyage aux USA, et la conversation porta sur Tim et Marie. C'est Joris qui commença.
- Tu sais Bé, j'aime bien Tim mais je trouve que Marie se la pète un peu trop à mon gout. Bon encore elle seule, ça passe, mais sa mère, je ne la supporte plus !
- Je suis d'accord avec toi. J'en ai discuté avec Tim tout à l’heure. Il m'a dit que Marie passait son temps à échanger des SMS avec sa mère tout le jour et que même quand ils baisaient, si c'est sa mère qui lui envoie un SMS, elle arrête pour lui répondre ! Vous vous rendez compte !
Ça nous fit rire. Joris se leva et alla jusqu'au frigo et revint avec trois glaces.
- Tu vois, au final, on va tous sucer ce soir !
Notre glace finie, on remis la cuisine en ordre et on descendit au potager pour l’arroser. On ramassa les légumes mûrs et au retour on fit une halte dans la piscine, nus tous les trois.
On sécha grâce à la brise qui soufflait et c'est nus qu'on rentra. Joris nous aida à monter les légumes et il redescendit de suite.
Ce qui était surprenant avec Joris c'est la disproportion qu'il y avait entre son gabarit de cure dents et la taille de sa bite et de ses couilles. ça m'avait frappé la première fois. Mais là, c'était Liam qui trouva ça flagrant !
- Il est cool, Joris, et tu as remarqué son sexe. Il est énorme comparé à sa taille. Bon! Je te laisse un moment, je dois me faire une beauté.
- Tu es sur ? Tu ne veux pas recommencer comme tout à l'heure ?
- Officiellement c'est toi l'actif du couple ! Alors il va falloir assumer ton rôle ! C'est clair Chéri ?
Il partit à la salle de bain en roulant des fesses comme font les meufs ! Je m'allongeais sur le lit et je l’attendis. Ma queue bandait seule rien qu'à l'idée de ce qui allait se passer. Je mouillais grave quand Liam revint. Il avança jusqu'à moi et se jeta sur ma trique qu'il suça un grand moment et il finit par s'assoir dessus. Il transpirait à grosses gouttes, tellement il s'activait sur ma queue. Je l'aidais en donnant des coups de reins quand il faiblissait et c'est de concert qu'on jouit.
On se reposa un moment puis on remit le couvert mais cette fois on se prit l'un l'autre et chacun jouit dans l'antre de son partenaire. On finit par s’endormir. On remit ça une fois dans la nuit et c'est une bonne odeur de café qui nous réveilla.
On enfila un boxer et un teeshirt et on alla jusqu'à la cuisine où on trouva Joris qui était allé nous chercher des viennoiseries.
- Bonjour les amoureux. C'est déjà dix heures !
- Bonjour. Tu as vu Tim et Marie ?
- Non, Bé, mais je suppose que tu as dû aussi recevoir un SMS de Marie. Elle est rentré chez elle, avec Tim et sa mère. Ils ne reviendront que lundi matin. Marie aurait oublié des choses chez elle. Enfin c'est ce qu'elle dit ! Mais je n'y crois pas trop.
- Tim doit grave tirer la gueule ! Il est brave mais, comme je le connais, le jour où ça va péter entre eux, ça va chier méchamment ! On va se baigner ?
- Oh! Vous m'invitez pour une douche coquine à trois ?
Joris, tu deviens lourd, là ! Non à la piscine, tout simplement !
Je répondis assez sèchement.
Joris avait rougi, blessé, et une larme coulait sur sa joue. Il se leva, Liam fit de même et alla le prendre dans ses bras. Joris éclata en sanglots. Liam me fit les gros yeux !
Merde, il plaisantait et je venais de le rembarrer comme un âne ! J'allais vers lui et je remplaçais Liam.
- Je m'excuse Joris. Je sais que tu plaisantais mais dès que ça touche Liam, je suis un peu borné et bête. Tu veux bien me pardonner mon manque d'humour ?
- Je veux bien… mais tu dois te faire pardonner.
- Ordonne Maitre et j'obéirai !
- On va se baigner, mais pour y aller tu me portes.
Je le pris dans mes bras et il passa un bras autour de mon cou. J'allais jusqu'à la piscine et une fois au bord…
- Non Bé, non, tu n'y songes même pas ! Je suis habil…
Ce qu'on n'avait pas prévu, c'est que Liam, ce traitre, me poussa dans l'eau et du coup Joris y tomba en même temps que moi. Liam tout content de sa blague plongea nous rejoindre, lui aussi tout habillé. On le coula avec Joris mais bien vite les deux lascars se liguèrent pour me couler !
On chahuta un grand moment puis on sortit et on quitta nos fringues et, nu, on bronzait tranquillement quand on eut la surprise de voir un Tim furieux arriver.
- Elle me fait chier avec sa mère ! Maman par ci, Maman par-là ! On s'est engueulé, du coup je me suis cassé.
- Mais tu es rentré comment ?
- En stop. C'est des jeunes qui rentraient d'un after qui m'ont pris. Ils étaient encore bourrés et c'était des copines à vous ! J'ai failli me faire violer en route !
- Tu abuses là !
- C'est où ? C'est où? Que t’as fait du stop? Faut que j'y aille !
- Pas la peine de t'exciter comme ça Joris ! C'était pas des mecs pour toi !
- Mais qu'est-ce que tu en sais toi du mec qu'il me faut ?
Tim s'approcha de lui et le regarda droit dans les yeux.
- Tu crois que Bé et moi on te laissera aller avec un mec qui ne nous convient pas ? Mais tu rêves mon gars ! On est tes grands frères alors si le mec avec qui tu veux sortir ne nous convient pas, c'est simple, ceinture de chasteté et tu ne sortiras pas avec lui !
On éclata de rire devant la mine déconfite de Joris. Mais ce que venait de dire Tim, je le pensais aussi.
- Bé, il est sérieux là ?
- Oui très ! Et je suis d'accord avec ce qu'il t'a dit. Alors tu obéis à tes grands frères sinon ça sera la fessée, pan pan cucu.
- Liam, au secours ! Il veulent me battre et me séquestrer !
- Je ne m'en mêle pas. Tu as vu comment ils sont taillés ! J'ai pas envie de me retrouver dans la piscine sans savoir comment ! Mais de toute façon, je suis d'accord avec eux. Tu ne connais pas le milieu gay je pense. C'est pourris et compagnie, pour la plupart !
Tim se mit à poil et plongea. Joris monta l'équilibre sur le bord de la piscine et glissa à l’eau. Liam y sauta élégamment… et moi comme un bourrin je fis une bombe au milieu d’eux. Et à trois, ils réussirent à me faire boire la tasse !
On fit les cons un moment et on sortit. On se sécha au soleil et on rentra. Joris et Liam se mirent aux fourneaux tandis que Tim et moi on mettait le couvert, Tim servit une tournée de coca pour les quatre. On passa à table dans la bonne humeur mais le téléphone de Tim ne faisait que vibrer.
- Tim, ou tu lui réponds, ou tu éteins ton téléphone, mais c'est chiant de l'entendre vibrer.
Il l’éteignit.
- On fait quoi ce soir, on sort ?
On décida de se faire un ciné et puis un mac do après. Pendant que Tim et Joris partaient à la piscine, avec Liam on alla faire la "sieste" ! On les rejoignit une petite heure après et ils étaient en grande discussion sur le futur mec de Joris !
- Mais ce que tu m'imposes c'est pas réaliste Tim ! Tu crois que ça existe un mec comme ça, toi ?
- J'en connais au moins deux mais ils sont ensemble.
On se fit résumer les critères négociés entre eux et c'est vrai qu'ils nous correspondaient bien. Mais ils correspondaient aussi à quelqu'un qu'on connaissait avec Liam !
- Plus que onze heures d’attente et il sera là !
- Si tu savais combien je le languis, combien il me manque ! Quand il arrive, je le viole !
- Oui… ou il te viole !
- Pas grave ça, je le laisserai me faire tout ce qu'il veut !
- Bé, tu devrais penser à autre chose. Tu l’as raide !
- Mais où est-ce que tu regardes toi ?
- On ne voit que ça, la grosse barre qui déforme ton pantalon ! On dirait que tu as caché quelque chose dans ton boxer !
- Arrête de m’en parler alors, sinon je vais pas débander!
Une heure plus tard, approximativement:
- Bé, je me souviens plus si je t’ai dit que j’avais croisé un superbe rouquin au yeux vert. C’était à la boulangerie, j’aurais bien gouté à sa crème, il avait l’air d’avoir un beau cornet!
Bien sûr, je repensai à Liam et la mécanique se remettait en marche. Et le petit ‘innocent’ repassait une couche:
- Oh ! T’as de nouveau une crampe, à qui penses-tu donc?
- Ta gueule Joris!
Une demi-heure avant le break de midi:
J’ai faim! Je me taperais bien une grosse saucisse à la sauce américaine, prise en sandwich entre deux belles miches. Pas toi? En parlant saucisse, la tienne s’agite de nouveau!
- Joris! (en grinçant des dents)
- Oui, Bé! (tout sourire)
- Rappelle-moi que je dois t’étrangler, avant qu’on rentre, petit con! J’ai mal aux couilles à force!
C'est plus ou moins le résumé de nos conversations tout au long de la journée. Je n'avais pas trop la tête aux cours ce jour-là et je me fis rappeler à l'ordre plusieurs fois par les profs.
Fin d’après-midi, je pensais une fois de plus à Liam alors qu'on était en inter cours, Joris qui revenait des toilettes, vint vite se placer en écran devant moi sans que je ne comprenne pourquoi. C'est en voulant lui poser la question que je compris où son regard était fixé. je me rendis compte, qu'une fois de plus, je bandais comme un âne ! Et pas qu’un peu!
Ça faisait quatre jours que je ne m'étais plus branlé et toutes les allusions entendues depuis ce matin plus mon état de manque… Les effets s’en faisaient ressentir au plus haut point !
Ça y est ! on avait fini la journée! On prit le premier bus et on rentra.
Arrivés à la maison je grimpais les marches quatre à quatre en criant à Joris:
- Je vais me faire beau !
- Moche comme tu es, tu n'auras pas assez de temps avant qu'il n'arrive !
- Connard !
- Moi aussi je t'aime! À plus beau gosse!
Je fus vite à poil et sous la douche. Je commençais par un bon rasage de mes parties intimes, puis les dessous de bras. Pour mes fesses j'utilisais de la crème dépilatoire.
Je nettoyais aussi le dedans parce que je voulais être clean de partout! Et surtout, j'avais envie de sentir le sexe de Liam en moi !
Le dehors et le dedans faits , je m'attaquais à mes cheveux. Il faudra que je trouve un coiffeur parce que là, ils commençaient à être longs.
Quelqu'un sonnait au portail, ça ne pouvait pas encore être Liam, c'était trop tôt. Je regardais l'heure et j'allais voir sur l'écran du visiophone. C'était la mère de Marie ! Mais elle faisait chier cette meuf ! J'avais autre chose à faire que d'aller lui ouvrir et de la voir débarquer ici !
Je continuais mes préparatifs. Rasage du visage, même si, là non plus, je n'étais pas très poilu. Puis je m'habillais en choisissant bien mes fringues. Un jockstrap qui mettait en valeur mes fesses et mon paquet, un teeshirt seconde peau, mettant en valeur mon buste et un bermuda moulant.
La porte s'ouvrit et je m'attendais à voir débarquer Tim, Marie et sa mère – qui devait avoir fait le pied de grue. Mais Tim entra seul.
- Bin, t’es là ? La mère de Marie a sonné mais tu n'as pas répondu. On croyait que tu étais chez Joris.
- J'ai entendu sonner mais j'étais sous la douche. Alors je n'ai pas voulu mouiller de partout pour voir qui c’était. Mais elles ne sont pas là ?
- Non, elles sont parties faire des courses en ville pour sa ‘môman’ chérie. Elle commence à me saouler, celle-là ! Marie passe sa vie à lui envoyer des SMS ! Elles doivent en échanger plus de 200 par jour ! Et ça fait déjà plusieurs fois qu'elle se fait remonter les bretelles en cours par les profs parce qu'elle textote avec sa mère !
Si je te disais que même quand on fait l’amour, il suffit qu'elle entende vibrer son portable pour qu'elle regarde ce qu'elle lui a envoyé !
- Et, toi, tu ne dis rien ?
- J'ai bien essayé mais on finit toujours par s’engueuler. Donc, je patiente tant que je peux! Mais parlons d’autres choses… Mon Bé, tu t'es fait tout beau pour ton chéri ! Si j'étais PD je te trouverais bandant !
Ça re-sonnait au portail. J'allais voir et ce coup-ci, c'était Liam. Je descendis les escaliers sans toucher les marches et courus lui ouvrir le portillon. Un sourire magnifique barrait la figure de mon chéri et on s'embrassa, là, sur le trottoir. On était collé l'un à l’autre. On se sépara à regret et je le fis entrer, on monta à l’appart.
On ne fit que croiser Tim. Les garçons se connaissaient via Skype. Ils se firent la bise pour se dire bonjour et le temps que Liam boive un coca, Tim annonça partir.
- Ce n'est pas moi qui te chasse au moins ?
- Non Liam, c'est ma chérie qui vient de m'envoyer un SMS pour que je la rejoigne. Au fait, Bé, ce soir on ne mange pas là, Marie et moi. Sa mère nous invite au restaurant. Bonne soirée à vous !
Il partit. Je conduisis Liam à ma chambre et, sitôt la porte fermée, on commença les hostilités, On se roulait des pelles en s’effeuillant. Nus, on alla sous la douche où je lavais Liam en tremblant. N'y tenant plus je me mis à genoux devant lui et je commençais à lui faire une pipe endiablée. Il me stoppa et prit ma place. Je voulus vite qu'il arrête, mon cœur s’emballait et les vannes allait lâcher, mais il continua de plus belle et je ne résistais pas longtemps... le Vésuve en éruption! Il essaya de tout avaler mais malgré sa gourmandise, il n'y arriva pas et l'eau emporta le reste.
C'est tout mouillé qu'on s'allongea sur le lit et on se positionna immédiatement en 69 baveux, très vite je fis comprendre mon envie à Liam en me mettant à quatre pattes. Il comprit et il vint jouer avec ma rondelle. Il s'en occupa d'abord à grands coups de langue, puis ses doigts s’intercalèrent et enfin sa queue força mes sphincters me faisant gémir non-stop de plaisir. Je voulais me masturber mais il m'en empêcha, à chaque tentatives. Il faisait durer son plaisir et le mien. Il retirait son chibre quand il ne pouvait plus se contrôler, mais continuait d’exacerber mes sens manuellement et il me reprenait quand il sentait que sa pression était redescendue.
Il me fit m'allonger sur le dos et me prit en missionnaire. Je sentais sa hampe qui frottait ma prostate et chaque aller-retour de ce piston me faisait geindre.
Ses coups de rein devenaient de plus en plus violents, désordonnés.
- Je vais bientôt jouir, Bé. Branle-toi!
Je me mis à me masturber et très vite je fus dans les mêmes limites de la jouissance. J'essayais de me retenir, j'y arrivais de moins en moins. Au point de non-retour, je serrais violemment mes muscles intimes. ça surprit Liam qui jouit puissamment au fond de mes fesses. Et moi dans un guttural et rauque beuglement, digne d’un bison en rut, je lâchais plusieurs jets de sperme sur ma poitrine.
On se câlina longtemps, récupérant de nos exercices. Nos regards croisés, exprimant tout l'amour que nous nous portions, heureux de nos retrouvailles, puis on alla se doucher. Et nus on rejoignit la cuisine. On tomba sur Joris qui nous avait concocté un excellent repas.
- Oups, on va aller enfiler quelque chose.
Joris eut son éclat de rire cristallin habituel et dit :
- Vous pouvez rester comme ça si vous voulez ça ne me dérange pas !
- Et tu vas passer le repas sous la table à sucer nos glaces !
- Toi, tu seras déçu. Tu sais bien que je ne suis pas un gros mangeur, celle de Liam est plus à mon gout que la tienne, trop massive pour mon appétit !
- Vas y, dis de suite que j'ai une grosse bite !
- Tu as une grosse bite !
Liam riait de notre joute verbale et, jouant le vexé, je tirai mon chéri hors de la pièce et on alla s’habiller. Enfin, on n'enfila qu'un boxer et un teeshirt pour passer à table.
La conversation porta sur nos études, celles de Liam, puis sur mon voyage aux USA, et la conversation porta sur Tim et Marie. C'est Joris qui commença.
- Tu sais Bé, j'aime bien Tim mais je trouve que Marie se la pète un peu trop à mon gout. Bon encore elle seule, ça passe, mais sa mère, je ne la supporte plus !
- Je suis d'accord avec toi. J'en ai discuté avec Tim tout à l’heure. Il m'a dit que Marie passait son temps à échanger des SMS avec sa mère tout le jour et que même quand ils baisaient, si c'est sa mère qui lui envoie un SMS, elle arrête pour lui répondre ! Vous vous rendez compte !
Ça nous fit rire. Joris se leva et alla jusqu'au frigo et revint avec trois glaces.
- Tu vois, au final, on va tous sucer ce soir !
Notre glace finie, on remis la cuisine en ordre et on descendit au potager pour l’arroser. On ramassa les légumes mûrs et au retour on fit une halte dans la piscine, nus tous les trois.
On sécha grâce à la brise qui soufflait et c'est nus qu'on rentra. Joris nous aida à monter les légumes et il redescendit de suite.
Ce qui était surprenant avec Joris c'est la disproportion qu'il y avait entre son gabarit de cure dents et la taille de sa bite et de ses couilles. ça m'avait frappé la première fois. Mais là, c'était Liam qui trouva ça flagrant !
- Il est cool, Joris, et tu as remarqué son sexe. Il est énorme comparé à sa taille. Bon! Je te laisse un moment, je dois me faire une beauté.
- Tu es sur ? Tu ne veux pas recommencer comme tout à l'heure ?
- Officiellement c'est toi l'actif du couple ! Alors il va falloir assumer ton rôle ! C'est clair Chéri ?
Il partit à la salle de bain en roulant des fesses comme font les meufs ! Je m'allongeais sur le lit et je l’attendis. Ma queue bandait seule rien qu'à l'idée de ce qui allait se passer. Je mouillais grave quand Liam revint. Il avança jusqu'à moi et se jeta sur ma trique qu'il suça un grand moment et il finit par s'assoir dessus. Il transpirait à grosses gouttes, tellement il s'activait sur ma queue. Je l'aidais en donnant des coups de reins quand il faiblissait et c'est de concert qu'on jouit.
On se reposa un moment puis on remit le couvert mais cette fois on se prit l'un l'autre et chacun jouit dans l'antre de son partenaire. On finit par s’endormir. On remit ça une fois dans la nuit et c'est une bonne odeur de café qui nous réveilla.
On enfila un boxer et un teeshirt et on alla jusqu'à la cuisine où on trouva Joris qui était allé nous chercher des viennoiseries.
- Bonjour les amoureux. C'est déjà dix heures !
- Bonjour. Tu as vu Tim et Marie ?
- Non, Bé, mais je suppose que tu as dû aussi recevoir un SMS de Marie. Elle est rentré chez elle, avec Tim et sa mère. Ils ne reviendront que lundi matin. Marie aurait oublié des choses chez elle. Enfin c'est ce qu'elle dit ! Mais je n'y crois pas trop.
- Tim doit grave tirer la gueule ! Il est brave mais, comme je le connais, le jour où ça va péter entre eux, ça va chier méchamment ! On va se baigner ?
- Oh! Vous m'invitez pour une douche coquine à trois ?
Joris, tu deviens lourd, là ! Non à la piscine, tout simplement !
Je répondis assez sèchement.
Joris avait rougi, blessé, et une larme coulait sur sa joue. Il se leva, Liam fit de même et alla le prendre dans ses bras. Joris éclata en sanglots. Liam me fit les gros yeux !
Merde, il plaisantait et je venais de le rembarrer comme un âne ! J'allais vers lui et je remplaçais Liam.
- Je m'excuse Joris. Je sais que tu plaisantais mais dès que ça touche Liam, je suis un peu borné et bête. Tu veux bien me pardonner mon manque d'humour ?
- Je veux bien… mais tu dois te faire pardonner.
- Ordonne Maitre et j'obéirai !
- On va se baigner, mais pour y aller tu me portes.
Je le pris dans mes bras et il passa un bras autour de mon cou. J'allais jusqu'à la piscine et une fois au bord…
- Non Bé, non, tu n'y songes même pas ! Je suis habil…
Ce qu'on n'avait pas prévu, c'est que Liam, ce traitre, me poussa dans l'eau et du coup Joris y tomba en même temps que moi. Liam tout content de sa blague plongea nous rejoindre, lui aussi tout habillé. On le coula avec Joris mais bien vite les deux lascars se liguèrent pour me couler !
On chahuta un grand moment puis on sortit et on quitta nos fringues et, nu, on bronzait tranquillement quand on eut la surprise de voir un Tim furieux arriver.
- Elle me fait chier avec sa mère ! Maman par ci, Maman par-là ! On s'est engueulé, du coup je me suis cassé.
- Mais tu es rentré comment ?
- En stop. C'est des jeunes qui rentraient d'un after qui m'ont pris. Ils étaient encore bourrés et c'était des copines à vous ! J'ai failli me faire violer en route !
- Tu abuses là !
- C'est où ? C'est où? Que t’as fait du stop? Faut que j'y aille !
- Pas la peine de t'exciter comme ça Joris ! C'était pas des mecs pour toi !
- Mais qu'est-ce que tu en sais toi du mec qu'il me faut ?
Tim s'approcha de lui et le regarda droit dans les yeux.
- Tu crois que Bé et moi on te laissera aller avec un mec qui ne nous convient pas ? Mais tu rêves mon gars ! On est tes grands frères alors si le mec avec qui tu veux sortir ne nous convient pas, c'est simple, ceinture de chasteté et tu ne sortiras pas avec lui !
On éclata de rire devant la mine déconfite de Joris. Mais ce que venait de dire Tim, je le pensais aussi.
- Bé, il est sérieux là ?
- Oui très ! Et je suis d'accord avec ce qu'il t'a dit. Alors tu obéis à tes grands frères sinon ça sera la fessée, pan pan cucu.
- Liam, au secours ! Il veulent me battre et me séquestrer !
- Je ne m'en mêle pas. Tu as vu comment ils sont taillés ! J'ai pas envie de me retrouver dans la piscine sans savoir comment ! Mais de toute façon, je suis d'accord avec eux. Tu ne connais pas le milieu gay je pense. C'est pourris et compagnie, pour la plupart !
Tim se mit à poil et plongea. Joris monta l'équilibre sur le bord de la piscine et glissa à l’eau. Liam y sauta élégamment… et moi comme un bourrin je fis une bombe au milieu d’eux. Et à trois, ils réussirent à me faire boire la tasse !
On fit les cons un moment et on sortit. On se sécha au soleil et on rentra. Joris et Liam se mirent aux fourneaux tandis que Tim et moi on mettait le couvert, Tim servit une tournée de coca pour les quatre. On passa à table dans la bonne humeur mais le téléphone de Tim ne faisait que vibrer.
- Tim, ou tu lui réponds, ou tu éteins ton téléphone, mais c'est chiant de l'entendre vibrer.
Il l’éteignit.
- On fait quoi ce soir, on sort ?
On décida de se faire un ciné et puis un mac do après. Pendant que Tim et Joris partaient à la piscine, avec Liam on alla faire la "sieste" ! On les rejoignit une petite heure après et ils étaient en grande discussion sur le futur mec de Joris !
- Mais ce que tu m'imposes c'est pas réaliste Tim ! Tu crois que ça existe un mec comme ça, toi ?
- J'en connais au moins deux mais ils sont ensemble.
On se fit résumer les critères négociés entre eux et c'est vrai qu'ils nous correspondaient bien. Mais ils correspondaient aussi à quelqu'un qu'on connaissait avec Liam !