Chapitre 14 - Voyage en Allemagne ( 8 )
Lundi 5 octobre 1964, Heidelberg
Koen commençait à s’impatienter :
— Alors, on la fait cette expérience ?
— Ça vient, fit Dieter. Le cobaye doit aller derrière ce paravent pour se déshabiller et passer une blouse blanche, celle qu’on met normalement sur les habits, nous n’en avons pas d’autres.
— Le cobaye… fit Lothar, tu as de ces mots. Compris, j’y vais.
Dieter expliqua ensuite qu’il y aurait trois mesures : un électroencéphalogramme, un électrocardiogramme et un phléthysmogramme, soit les mesures de l’activité du cerveau, du cœur et du pénis. Les deux premiers appareils étaient assez volumineux et inscrivaient les résultats avec des stylets sur de larges bandes de papier millimétré. Comme ils faisaient du bruit, ils étaient dans des caissons insonorisés afin de ne pas gêner les personnes examinées qui devaient encore mettre un casque sur les oreilles pour écouter de la musique et un cache sur les yeux.
Dieter continua ses explications :
— Les appareils ne sont pas toujours actifs car les données seraient constantes et il faut économiser le papier. On les enclenche au début, puis pour de courtes périodes et surtout à la fin lorsque le sujet est prêt à jouir. L’opérateur doit anticiper ce moment.
— Et comment le cobaye est-il stimulé ? demanda Koen. Aussi par un courant électrique ?
— Non, nous préférons une méthode plus douce : une main et du lubrifiant si nécessaire. Il est évident que certaines personnes ne ressentent aucune excitation dans ce contexte assez spécial. Nous renonçons à les examiner.
— Avez-vous assez de volontaires ? demanda Frédéric.
— Ce sont surtout les étudiants qui s’y collent, la première fois sans spectateurs dans l’amphithéâtre. La plupart sont assez fiers de montrer qu’ils peuvent bander.
— Une sorte de rite de passage.
— Oui, c’est exact, mais ce n’est pas un bizutage car personne n’est obligé de le faire.
Lothar revint, il se coucha sur une table d’examen, la tête légèrement surélevée. Dieter lui posa un casque sur la tête avec les capteurs, puis il déboutonna la blouse pour fixer les électrodes sur la poitrine, il en mit aussi sur les jambes. Il enclencha brièvement les appareils, déchira les papiers avec les mesures pour les montrer à Koen qui sembla en savoir autant que le doctorant, en particulier au sujet de l’électrocardiogramme.
— Je pensais que tu n’avais pas encore passé ton bac, fit Dieter, étonné.
— J’ai pris un peu d’avance sur mes études, j’ai déjà fini le programme des deux premières années.
— Tu es un surdoué ?
— Il paraît… mais on ne m’a jamais étudié le cerveau.
— Heureusement, dit Frédéric, tu aurais fait surchauffer l’appareil.
— Aussi celui qui étudie le pénis, fit Sacha en riant.
— Montre-moi également comment il fonctionne, dit Koen.
— Tu veux une démonstration complète ? s’étonna Lothar. Je ne pensais pas, j’ai laissé mon slip.
— Koen se fera un plaisir de te l’enlever, dit Vania.
— Seulement si cela ne te dérange pas, dit Frédéric, on ne voudrait pas abuser de ton temps qui doit être précieux.
— Se faire branler pour la science est toujours agréable, fit Lothar. Dieter, pose-moi les écouteurs, programme musique classique. C’est l’après-midi où ils retransmettent des opéras.
Koen releva le bas de la blouse, baissa le slip blanc jusqu’aux pieds et le tendit à Frédéric qui, après un moment d’hésitation, alla le poser sur les autres habits derrière le paravent. Dieter passa la boucle du phléthysmomètre à la base du pénis et enclencha l’appareil qui imprima le diamètre au repos sur une bande de papier qui se déroulait très lentement. La mesure était analogique, le stylet se déplaçait vers la droite au fur et à mesure de la progression de l’érection.
Koen, qui avait acquis une certaine expérience de la stimulation des organes masculins depuis qu’il avait débarqué en Suisse et qui était même, osons le dire, devenu aussi un surdoué dans cette activité, obtint rapidement l’effet escompté sous la forme d’une belle érection. Le pénis était parfaitement droit et dur, le gland totalement dégagé. Koen avisa un centimètre de couturier qui était posé sur une table. Il demanda à Frédéric de le lui tendre et mesura l’organe érigé.
— Longueur 17 cm, circonférence 12 cm, dit-il, pas mal. Vous notez aussi les dimensions ?
— Oui, répondit Dieter, mais nous n’avons jamais trouvé de corrélation entre la taille et l’intensité de l’orgasme.
Frédéric trouvait cette expérience finalement assez érotique, ces trois jeunes gens qui observaient Koen branlant Lothar, et il sentit son propre pénis durcir légèrement dans son slip. Il chuchota à l’oreille d’un des jumeaux :
— Ça vous fait aussi bander ?
— Nous n’avons pas le droit.
— Le professeur a dit que vous n’aviez pas le droit de juter, bander est autorisé.
— D’accord. Non, on ne bande pas, comme on sait qu’on y passera demain, cela nous inquiète plutôt.
Koen avait enduit le pénis de lubrifiant et faisait un véritable massage tantrique, alternant les mouvements et les zones massées. Lothar semblait y prendre beaucoup de plaisir et Dieter enclencha les appareils à plusieurs reprises, surtout lorsque l’étudiant ne put plus se retenir et éjacula en de nombreux jets sur son ventre. Le pénis mit un certain temps avant de retrouver sa taille normale. Koen se rendit immédiatement vers les appareils afin de déchirer les bandes de papier avec les résultats et de les étudier. Il fit de nombreuses remarques à Dieter.
Frédéric vit un autre rouleau de papier plus grossier posé sur la table et en déchira aussi quelques feuilles pour nettoyer le ventre et le pénis de Lothar. Celui-ci semblait totalement détendu, il ouvrit finalement les yeux et enleva le bandeau, puis les écouteurs.
— C’est bien tombé, dit-il, c’était pendant la fin de Götterdämmerung, j’ai joui juste pendant les dernières notes.
— Il faudrait une musique neutre, dit Frédéric, sinon elle peut influencer le résultat de l’expérience.
— Nous, on préfère le Boléro, de Ravel, dit l'un des jumeaux.
Koen, qui avait entendu la conversation tout en étudiant les mesures, eut soudain une idée. Il faudrait qu’il en parle à Frédéric.
— Koen, demanda Dieter, tu veux aussi essayer ?
— Tu veux dire me faire masturber avec les appareils de mesure ?
— Oui.
— Je préférerais demain, après les jumeaux, et avec Frédéric en même temps.
Lothar s’était rhabillé, il aida Dieter à nettoyer et ranger tout le matériel.
— Merci pour cette démonstration, fit Frédéric, on va vous laisser et aller visiter la ville, j’ai envie de monter au château.
— On t’accompagne, dirent les jumeaux.
— Moi, je reste un moment ici, dit Koen, je vais retourner à la bibliothèque.
— N'y passe pas la nuit, dit Frédéric.
— On te le ramènera, dit Dieter, ne t’inquiète pas, au plus tard à cinq heures et demie.
— Je ne m’inquiète pas, personne ne le supporterait plus longtemps.
Frédéric et les jumeaux montèrent à pied au château pour le visiter, puis retournèrent à la pension. Koen était déjà rentré.
— J’ai failli t’attendre, dit-il. C’est toi qui as une minute de retard.
— Désolé. Je vois que tu as pris les mesures avec toi. Tu vas encore les étudier ?
— Non, je pensais prendre une douche.
— En fin d'après-midi ? C’est plutôt nous qui avons transpiré en montant au château, il y avait du soleil.
— Il doit y avoir d’autres étudiants qui se douchent à cette heure, ce serait l’occasion de les mater. Et Dieter m’a dit de bien nettoyer mon zizi, en prévision de la soirée à la société d’étudiants.
Lundi 5 octobre 1964, Heidelberg
Koen commençait à s’impatienter :
— Alors, on la fait cette expérience ?
— Ça vient, fit Dieter. Le cobaye doit aller derrière ce paravent pour se déshabiller et passer une blouse blanche, celle qu’on met normalement sur les habits, nous n’en avons pas d’autres.
— Le cobaye… fit Lothar, tu as de ces mots. Compris, j’y vais.
Dieter expliqua ensuite qu’il y aurait trois mesures : un électroencéphalogramme, un électrocardiogramme et un phléthysmogramme, soit les mesures de l’activité du cerveau, du cœur et du pénis. Les deux premiers appareils étaient assez volumineux et inscrivaient les résultats avec des stylets sur de larges bandes de papier millimétré. Comme ils faisaient du bruit, ils étaient dans des caissons insonorisés afin de ne pas gêner les personnes examinées qui devaient encore mettre un casque sur les oreilles pour écouter de la musique et un cache sur les yeux.
Dieter continua ses explications :
— Les appareils ne sont pas toujours actifs car les données seraient constantes et il faut économiser le papier. On les enclenche au début, puis pour de courtes périodes et surtout à la fin lorsque le sujet est prêt à jouir. L’opérateur doit anticiper ce moment.
— Et comment le cobaye est-il stimulé ? demanda Koen. Aussi par un courant électrique ?
— Non, nous préférons une méthode plus douce : une main et du lubrifiant si nécessaire. Il est évident que certaines personnes ne ressentent aucune excitation dans ce contexte assez spécial. Nous renonçons à les examiner.
— Avez-vous assez de volontaires ? demanda Frédéric.
— Ce sont surtout les étudiants qui s’y collent, la première fois sans spectateurs dans l’amphithéâtre. La plupart sont assez fiers de montrer qu’ils peuvent bander.
— Une sorte de rite de passage.
— Oui, c’est exact, mais ce n’est pas un bizutage car personne n’est obligé de le faire.
Lothar revint, il se coucha sur une table d’examen, la tête légèrement surélevée. Dieter lui posa un casque sur la tête avec les capteurs, puis il déboutonna la blouse pour fixer les électrodes sur la poitrine, il en mit aussi sur les jambes. Il enclencha brièvement les appareils, déchira les papiers avec les mesures pour les montrer à Koen qui sembla en savoir autant que le doctorant, en particulier au sujet de l’électrocardiogramme.
— Je pensais que tu n’avais pas encore passé ton bac, fit Dieter, étonné.
— J’ai pris un peu d’avance sur mes études, j’ai déjà fini le programme des deux premières années.
— Tu es un surdoué ?
— Il paraît… mais on ne m’a jamais étudié le cerveau.
— Heureusement, dit Frédéric, tu aurais fait surchauffer l’appareil.
— Aussi celui qui étudie le pénis, fit Sacha en riant.
— Montre-moi également comment il fonctionne, dit Koen.
— Tu veux une démonstration complète ? s’étonna Lothar. Je ne pensais pas, j’ai laissé mon slip.
— Koen se fera un plaisir de te l’enlever, dit Vania.
— Seulement si cela ne te dérange pas, dit Frédéric, on ne voudrait pas abuser de ton temps qui doit être précieux.
— Se faire branler pour la science est toujours agréable, fit Lothar. Dieter, pose-moi les écouteurs, programme musique classique. C’est l’après-midi où ils retransmettent des opéras.
Koen releva le bas de la blouse, baissa le slip blanc jusqu’aux pieds et le tendit à Frédéric qui, après un moment d’hésitation, alla le poser sur les autres habits derrière le paravent. Dieter passa la boucle du phléthysmomètre à la base du pénis et enclencha l’appareil qui imprima le diamètre au repos sur une bande de papier qui se déroulait très lentement. La mesure était analogique, le stylet se déplaçait vers la droite au fur et à mesure de la progression de l’érection.
Koen, qui avait acquis une certaine expérience de la stimulation des organes masculins depuis qu’il avait débarqué en Suisse et qui était même, osons le dire, devenu aussi un surdoué dans cette activité, obtint rapidement l’effet escompté sous la forme d’une belle érection. Le pénis était parfaitement droit et dur, le gland totalement dégagé. Koen avisa un centimètre de couturier qui était posé sur une table. Il demanda à Frédéric de le lui tendre et mesura l’organe érigé.
— Longueur 17 cm, circonférence 12 cm, dit-il, pas mal. Vous notez aussi les dimensions ?
— Oui, répondit Dieter, mais nous n’avons jamais trouvé de corrélation entre la taille et l’intensité de l’orgasme.
Frédéric trouvait cette expérience finalement assez érotique, ces trois jeunes gens qui observaient Koen branlant Lothar, et il sentit son propre pénis durcir légèrement dans son slip. Il chuchota à l’oreille d’un des jumeaux :
— Ça vous fait aussi bander ?
— Nous n’avons pas le droit.
— Le professeur a dit que vous n’aviez pas le droit de juter, bander est autorisé.
— D’accord. Non, on ne bande pas, comme on sait qu’on y passera demain, cela nous inquiète plutôt.
Koen avait enduit le pénis de lubrifiant et faisait un véritable massage tantrique, alternant les mouvements et les zones massées. Lothar semblait y prendre beaucoup de plaisir et Dieter enclencha les appareils à plusieurs reprises, surtout lorsque l’étudiant ne put plus se retenir et éjacula en de nombreux jets sur son ventre. Le pénis mit un certain temps avant de retrouver sa taille normale. Koen se rendit immédiatement vers les appareils afin de déchirer les bandes de papier avec les résultats et de les étudier. Il fit de nombreuses remarques à Dieter.
Frédéric vit un autre rouleau de papier plus grossier posé sur la table et en déchira aussi quelques feuilles pour nettoyer le ventre et le pénis de Lothar. Celui-ci semblait totalement détendu, il ouvrit finalement les yeux et enleva le bandeau, puis les écouteurs.
— C’est bien tombé, dit-il, c’était pendant la fin de Götterdämmerung, j’ai joui juste pendant les dernières notes.
— Il faudrait une musique neutre, dit Frédéric, sinon elle peut influencer le résultat de l’expérience.
— Nous, on préfère le Boléro, de Ravel, dit l'un des jumeaux.
Koen, qui avait entendu la conversation tout en étudiant les mesures, eut soudain une idée. Il faudrait qu’il en parle à Frédéric.
— Koen, demanda Dieter, tu veux aussi essayer ?
— Tu veux dire me faire masturber avec les appareils de mesure ?
— Oui.
— Je préférerais demain, après les jumeaux, et avec Frédéric en même temps.
Lothar s’était rhabillé, il aida Dieter à nettoyer et ranger tout le matériel.
— Merci pour cette démonstration, fit Frédéric, on va vous laisser et aller visiter la ville, j’ai envie de monter au château.
— On t’accompagne, dirent les jumeaux.
— Moi, je reste un moment ici, dit Koen, je vais retourner à la bibliothèque.
— N'y passe pas la nuit, dit Frédéric.
— On te le ramènera, dit Dieter, ne t’inquiète pas, au plus tard à cinq heures et demie.
— Je ne m’inquiète pas, personne ne le supporterait plus longtemps.
Frédéric et les jumeaux montèrent à pied au château pour le visiter, puis retournèrent à la pension. Koen était déjà rentré.
— J’ai failli t’attendre, dit-il. C’est toi qui as une minute de retard.
— Désolé. Je vois que tu as pris les mesures avec toi. Tu vas encore les étudier ?
— Non, je pensais prendre une douche.
— En fin d'après-midi ? C’est plutôt nous qui avons transpiré en montant au château, il y avait du soleil.
— Il doit y avoir d’autres étudiants qui se douchent à cette heure, ce serait l’occasion de les mater. Et Dieter m’a dit de bien nettoyer mon zizi, en prévision de la soirée à la société d’étudiants.
Pour des récits plus anciens indisponibles sur Slygame, voir le lien ci-dessous :
Récits de Lange128 indisponibles sur Slygame
Récits de Lange128 indisponibles sur Slygame