18-07-2022, 05:54 PM
La semaine passa rapidement. Il nous fallut bien trois jours pour tout nous raconter avec Tim et je ne vous dis pas les conversations que j'avais avec Liam qui duraient des heures au téléphone ! Tim se foutait de ma gueule mais ce n'était pas mieux pour lui qui passait sa journée à pianoter sur son tel avec Marie !
Samedi, mon frangin arriva avec sa copine qui était de plus en plus grosse et ma sœur et son chéri étaient là aussi. Ma mère avait aussi invité mes grands-parents et l'arrière-grand-père et sitôt le repas fini j'allais chercher mon ordi et je passais le diaporama que j'avais fait.
Je commentais au fur et à mesure chaque photo.
- Papé, tu les reconnais ?
- C'est qui c'est deux vieux chnoques ?
- Tes amis du maquis !
- Bin, je suis mieux conservé qu'eux !
On éclata de rire parce que pour être franc, il était chiffonné comme eux ! Mais bon, à 90 ans passés, on ne peut pas être et avoir été !
Le Papé essuya discrètement une larme qui perlait au coin de son œil et personne lui fit remarquer son geste.
Et, ce n'est qu'après avoir soupé avec les restes du midi que les grands parents et le Papé repartirent.
Avec Tim, on partait demain avec mon frangin. On allait passer la nuit chez lui puis on irait à la gare prendre le train pour Valence.
Mardi je devais aller à l'école d'infirmiers pour mon inscription et le mercredi Tim devait aller dans son lycée agricole pour la sienne. Et on ne rentrerait que le mercredi dans la journée.
L'excuse officielle, c'était qu'on n'avait pas de correspondance pour rentrer facilement et l'officieuse c'était que Marie venait aussi mardi s'inscrire et Tim voulait Ken avec elle !
Et en plus on avait trouvé un train qui partait de Valence à 12 h 55 qui nous faisait arriver à Arles à 14 h 39. On avait décidé de voyager léger parce que le samedi, le père de Tim nous emmènerait en voiture afin de déménager le gros de nos affaires.
On était sur le quai de la gare, on venait de descendre du train. Le temps de nous repérer et dix minutes plus tard on était devant le portillon. On ouvrit et on entra. J'allais enfiler la clef dans la porte du hall quand celle-ci s’ouvrit.
Un mec sortait et faillit me tomber dans les bras.
- Oups, salut, désolé, je suis Joris. J'habite le studio du rez-de-chaussée.
- Salut, je suis Jean François dit Jeff ou Bé.
- Salut, moi c'est Timéo dit Tim.
- Venez, j’irais faire mon tour plus tard, je vous offre un verre comme ça on pourra faire connaissance.
On le suivit jusque chez lui. Joris était un petit blond d'un mètre soixante-quinze tout au plus et devait faire une cinquantaine de kilos tout mouillé. Il devait être assez sportif car ses vêtements laissaient voir des bras et des jambes musclés. Et son bermuda mettait en valeur ses petites fesses rebondies.
Il nous fit entrer dans son studio. Tout était en ordre.
- Mais c'est plutôt grand pour un studio.
- Oui, il fait trente-deux mètres carrés.
Il nous fit asseoir et nous proposa à boire. On parla de nos études et comme moi il allait suivre des cours à l'école infirmière.
- Cool, on pourra y aller ensemble et bosser nos cours tous les deux. Demain tu y vas aussi pour faire les papiers ?
- Oui, on est venu exprès, moi c'est demain et Tim c'est mercredi, après on repart et on revient samedi avec nos affaires. Les proprios sont pas là ?
- Non, ils sont partis trois semaines en Espagne. Ils ont laissé des consignes pour le jardin et la piscine. Mais vous ne deviez pas être trois normalement ?
- Si, mais Marie ne viendra que ce soir et elle reviendra s'installer dimanche.
- Ha d’accord, vous avez une fille dans la colloc ! Vous n'avez pas peur que ça crée des tensions ?
- Non pas du tout, Marie est la copine de Tim et moi je suis gay. Alors ça ne vas pas créer de problèmes entre nous. Au fait ça ne te gêne pas que je sois gay ?
- Non pas du tout, je n'ai aucun aprioris contre les gays. Mieux même! Je suis gay aussi. C'est un peu pour ça que Pierre et Jean m'ont choisi. Et c'est surement aussi pour ça que vous avez été pris. Vous aurez remarqué que les proprios sont gay aussi.
- Oui, bon après, ça ne nous regarde pas ! Au fait tu as repéré pour aller à l'hôpital en bus ?
- Heu, non pas encore. Mais Jean m'a dit que le 10 était direct pour y aller. Il faut juste marcher jusqu'au boulevard à 500 m d’ici. Vous avez le permis vous ?
- Non, on a eu 18 ans depuis peu et là où on habite, il n'y a pas d'auto-école. Et toi tu as le permis ?
Il se mit à rire. Il avait un beau rire cristallin.
- J'ai tout juste 17 ans depuis le mois de juillet, alors il va falloir que j'attende encore un an avant de le passer. J'ai un an d’avance. Mes parents voulaient que je redouble et que je fasse un autre bac mais j'ai insisté et ils ont cédé. Vous venez d'où ? Avec l'accent que vous avez si vous me dites que vous venez de Paris ou de Lille je ne vous croirai pas !
- On vient des Alpilles, c'est en dessus d'Arles pour te situer le coin. Et toi tu viens d'où ?
- Du Vercors, vers Vassieux en Vercors. Une ferme isolée. Chez nous le trajet ne se compte pas en kilomètres mais en temps. Il faut pas loin de deux heures trente pour rentrer chez moi, en voiture. En car il faut compter quatre heures. J'étais en partance pour voir justement les modalités d’abonnements aux bus et lesquels prendre. On pourrait se renseigner pour le tien, Tim, et aussi celui de ta copine suivant où elle va faire ses études.
- Elle les fait au même endroit que moi, donc ça va le faire.
…
On marcha une petite demie heure pour arriver au pôle des bus et se renseigner.
- Il faudra revenir quand vous aurez vos cartes d’étudiants. Je suis persuadé que vous me dites la vérité mais sans la carte, je ne peux rien faire.
Le préposé nous renseigna sur les bus. Pour Joris et moi c'était simple le 10 à l'allée comme au retour. Pour Tim et Marie c'était plus compliqué. N'importe quel bus pour aller jusqu'au pôle bus et de là le 33. On acheta un carnet de tickets pour le lendemain. Et on rentra.
- ça vous dit la piscine ?
- On n'a pas de maillots.
- Je peux en prêter un à Tim et encore il va être serré dedans mais pour toi Jean François je peux rien faire.
- Bah tant pis, on se baignera en boxer, avec le soleil ils seront vite secs !
On y alla et on plongea. L'eau était bonne. Tim essaya de me couler, comme d'habitude, il n'y réussit pas et quand je sortis de l'eau mon boxer descendit jusque sous mes fesses.
- La lune en plein soleil ! Bé, tu as fini de faire l'exhibitionniste !
- Tu n’as presque pas de marque, tu fais du naturisme ?
- Quand je peux oui, j'aime bien ça.
Il baissa un peu son maillot de bain et lui aussi n'avaient pas de trace de maillot.
- Tu vois Tim, Y'a que toi qui est vieux jeu !
- Ha je suis vieux jeu !
Il quitta son boxer, remua des fesses, puis se tourna vers nous fit balancer son sexe et plongea.
- Alors c'est qui qui est vieux jeu maintenant ?
On l'imita et on se retrouva tous les trois à poil dans la piscine. puis on ressortit et on s'allongea sur les transats.
On apprenait à se connaître par une conversation question, réponse, question… Tim demanda à Joris :
- Tu as un copain ?
Il rougit.
- Je suis puceau. Mais j'espère bien ne plus l'être rapidement ! et toi Jeff tu as un copain ?
- Oui, il s'appelle Liam, il arrive en France dans deux semaines et il est étudiant en master sur Lyon.
- Il est en vacances à l'étranger ? Il est de Lyon ?
- Non, il est américain. Attends, je te montre à quoi il ressemble.
Je sortis mon téléphone et je lui montrais des photos de Liam.
- Wow, il est beau lui aussi. Mais je te trouve plus joli quand même. Enfin, je veux dire que ton gabarit me plait plus que le sien.
Il se tut et éclata de rire à notre plus grande surprise.
- On peut savoir ce qui te fait rire comme ça ?
Il rougit un peu et se lança.
- Je nous imaginais toi et moi en train de faire l’amour, je mourrais étouffé ou écrasé 1000 fois par toi ! Et c'est sans parler de ce que tu as entre les jambes, ça m'éclaterait en deux !
Ou si on voulait faire un 69, il faudrait que tu te plies en quatre pour pouvoir me sucer !
Tim et lui étaient pliés de rire. Je me levais, je le pris par les chevilles ce qui lui fit pousser un cri aigu. Je le soulevais à bout de bras jusqu'à ce que son sexe arrive au niveau de mes lèvres et je soufflais dessus. Lui me fit un bisou sur le sexe.
La tête toujours en bas il me dit :
- Tu as le choix, tu me reposes ou je taille ma première pipe.
Je m'approchais de la piscine. Il comprit.
- Non Jeff, pas ça, je suis à peine sec !
Je le lâchais et il entra dans l'eau sans bruit. Il remonta à la surface, il riait tellement qu'il but la tasse. Il me tendit la main pour que je l'aide à sortir et il essaya de me tirer dans l’eau. Ce traitre de Tim me poussa au cul, - au propre, pas au figuré - et je me retrouvais à l’eau en culbutant au-dessus de Joris.
Tim et Joris étaient hilares. Tim plongea et vint nous rejoindre. Je m'approchais de lui, menaçant, il se coula tout seul.
On ressortit et on se re-sécha au soleil. On enfila nos boxers et alors qu'on allait rentrer, le portillon s'ouvrit et Marie entra avec sa mère. Bon on était en boxer, c'était déjà ça !
Joris rentra dans son studio et nous on aida Marie à monter ses affaires.
- On est dans quelle chambre Tim ?
- Choisis celle que tu veux, avec Bé on prendra l’autre.
Fit il, en me faisant un clin d’œil.
Elle avait commencé à monter les marches puis se retourna.
- Tu as dit quoi là ?
- Je t'ai dit, choisis une chambre et Bé prendra l’autre. De tout façon on s'en fout, c'est les mêmes !
Tim, Sylvie et moi on se bidonnait. Marie n'y comprenait rien.
- Mais pourquoi vous riez à la fin ?
- Pour rien ma chérie, c'est nerveux, la joie de te voir !
La mère de Marie murmura entre ses dents :
- La pauvre, je la plains avec deux lascars comme vous !
La mère de Marie ne s'éternisa pas et sitôt qu'elle fut partie, Tim prit Marie par la main et ils montèrent en riant.
- Trainez pas trop ! C'est bientôt l'heure de manger !
- Au chorizo pour moi la pizza sans poivron et aux quatre fromages pour Marie ! On mangera froid si on traine trop ! Ne vous occupez pas de nous !
Je regardais un moment la télé et comme ça me gonflait j'allais faire un tour jusqu'au jardin où Joris arrosait les plans.
- Tu veux leur apprendre à nager ou les noyer ?
Il sursauta.
- Putain ! t'es con ! Tu m'as fait peur !
- C'est pas comme ça qu'on arrose. Tu poses le tuyau dans la raie et tu attends que l'eau arrive jusqu'au bout. Et en attendant tu arraches la mauvaise herbe entre les raies.
Il éclata de rire, à la limite de s’étouffer.
- Mais qu'est-ce que tu as, à rire comme ça ?
Entre deux éclats de rire il réussit à me dire :
- On n'a pas de mauvaise herbe dans la raie mais lui est plutôt fourni.
- Je ne comprends pas la blague.
- Toi et moi, on est rasé ! Tim faudrait franchement défricher.
- Ha oui, c'est vrai que de ce côté-là il est vraiment poilu !
- Si Marie est comme lui, vous allez vous ruiner en cure dents, ou ils vont zozoter !
On éclata de rire.
- Y'a une pizzéria pas loin qui livre ou qui fait des pizzas à emporter ?
- Oui, il y en a une mais il vaut mieux appeler une autre plus loin, les pizzas sont meilleures et plus grosses et le livreur je t'en parle même pas ! Une bombe sexuelle encore plus beau que toi !
- Bon au lieu de dire des âneries change donc le tuyau de raie, l'eau est arrivée au bout.
On passa ainsi une heure à discuter de tout et de rien. Une fois le jardin arrosé on alla chez lui et on commanda nos pizzas.
- On les aura vers vingt heures.
Ça faisait déjà deux semaines qu'il était là. Lui aussi courait tous les matins et il faisait de la gym à un haut niveau. Mais il voulait se mettre à la muscu pour se faire un peu plus les bras et les pecs. Il me demanda si je ne voulais pas en faire avec lui.
- ça dépendra du prix, parce que ma bourse n'est pas très grosse et je ne voudrais pas trop pomper mes parents.
- Oui, je comprends mais ne t'en fait pas, c'est un club de fitness qui dépend d'une association et pour les étudiants c'est juste une cotisation annuelle de 20 euros et ça te donne droit à la salle de sport et à une piscine en ville.
On sonnait au portail. On alla ouvrir et le mec en moto quitta son casque et sourit.
C'est vrai qu'il était beau gosse mais pas tant que mon Liam ! Et bien moins beau que moi !
Je payais et je laissais un bon pourboire. Il me remercia et repartit.
- Putain Jeff, tu as vu ce sourire qu'il a !
- Je regarde plutôt son cul ! Et oui c'est du lourd ! Tu m'invites à manger chez toi ?
- Bien sûr, mais on n'attend pas Tim et Marie ?
- On peut si tu veux manger froid ! Je vais monter leurs pizzas. Ils se débrouilleront!
On ne revit pas Tim et Marie jusqu'au lendemain matin. Et encore pas de bonne heure.
Le matin j'avais vu qu'ils avaient mangé leurs pizzas et ils devaient dormir.
On alla jusqu'à l'école où des étudiants nous expliquèrent comment fonctionnaient la sécu étudiante, la mutuelle ...
Une fois les formalités effectuées, notre carte d’étudiant en poche on alla faire celles pour les bus. On tomba sur le même gars qu’hier. Il nous demanda la carte d’identité, notre carte d'étudiant et il revint quelques minutes après avec les deux titres de transport.
On paya et on repartit à pied. Je montais à l'étage et Marie et Tim étaient à table en train de boire un café.
- Salut les amoureux, ça va ?
- T'étais où, Bé ?
- Comme vous ne vous leviez pas, avec Joris on est allé à l’école, on a fait ce qu'il fallait et on a même fait notre carte pour les bus. Vous je vous demande pas !
- Gna, gna, gna ! Jaloux !
- Attends que Liam vienne, tu verras si je suis jaloux !
- On fait quoi aujourd'hui ?
- Cet après-midi tu veux dire. Je venais voir si vous vouliez venir manger avec nous. Il y a un Flunch pas loin.
- T'en penses quoi Marie ?
- Ok, oui, j'ai pas trop faim mais ça me permettra de voir un peu la ville. Et après on rentre !
On alla manger, on fit un tour dans les rues piétonnes et on rentra. Je montais récupérer ma serviette et je rejoignis Joris à la piscine. On se mit nu et on plongea.
On fit des longueurs puis on sortit et on s'allongea au soleil.
- Jeff, je peux te poser une question indiscrète ?
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Samedi, mon frangin arriva avec sa copine qui était de plus en plus grosse et ma sœur et son chéri étaient là aussi. Ma mère avait aussi invité mes grands-parents et l'arrière-grand-père et sitôt le repas fini j'allais chercher mon ordi et je passais le diaporama que j'avais fait.
Je commentais au fur et à mesure chaque photo.
- Papé, tu les reconnais ?
- C'est qui c'est deux vieux chnoques ?
- Tes amis du maquis !
- Bin, je suis mieux conservé qu'eux !
On éclata de rire parce que pour être franc, il était chiffonné comme eux ! Mais bon, à 90 ans passés, on ne peut pas être et avoir été !
Le Papé essuya discrètement une larme qui perlait au coin de son œil et personne lui fit remarquer son geste.
Et, ce n'est qu'après avoir soupé avec les restes du midi que les grands parents et le Papé repartirent.
Avec Tim, on partait demain avec mon frangin. On allait passer la nuit chez lui puis on irait à la gare prendre le train pour Valence.
Mardi je devais aller à l'école d'infirmiers pour mon inscription et le mercredi Tim devait aller dans son lycée agricole pour la sienne. Et on ne rentrerait que le mercredi dans la journée.
L'excuse officielle, c'était qu'on n'avait pas de correspondance pour rentrer facilement et l'officieuse c'était que Marie venait aussi mardi s'inscrire et Tim voulait Ken avec elle !
Et en plus on avait trouvé un train qui partait de Valence à 12 h 55 qui nous faisait arriver à Arles à 14 h 39. On avait décidé de voyager léger parce que le samedi, le père de Tim nous emmènerait en voiture afin de déménager le gros de nos affaires.
On était sur le quai de la gare, on venait de descendre du train. Le temps de nous repérer et dix minutes plus tard on était devant le portillon. On ouvrit et on entra. J'allais enfiler la clef dans la porte du hall quand celle-ci s’ouvrit.
Un mec sortait et faillit me tomber dans les bras.
- Oups, salut, désolé, je suis Joris. J'habite le studio du rez-de-chaussée.
- Salut, je suis Jean François dit Jeff ou Bé.
- Salut, moi c'est Timéo dit Tim.
- Venez, j’irais faire mon tour plus tard, je vous offre un verre comme ça on pourra faire connaissance.
On le suivit jusque chez lui. Joris était un petit blond d'un mètre soixante-quinze tout au plus et devait faire une cinquantaine de kilos tout mouillé. Il devait être assez sportif car ses vêtements laissaient voir des bras et des jambes musclés. Et son bermuda mettait en valeur ses petites fesses rebondies.
Il nous fit entrer dans son studio. Tout était en ordre.
- Mais c'est plutôt grand pour un studio.
- Oui, il fait trente-deux mètres carrés.
Il nous fit asseoir et nous proposa à boire. On parla de nos études et comme moi il allait suivre des cours à l'école infirmière.
- Cool, on pourra y aller ensemble et bosser nos cours tous les deux. Demain tu y vas aussi pour faire les papiers ?
- Oui, on est venu exprès, moi c'est demain et Tim c'est mercredi, après on repart et on revient samedi avec nos affaires. Les proprios sont pas là ?
- Non, ils sont partis trois semaines en Espagne. Ils ont laissé des consignes pour le jardin et la piscine. Mais vous ne deviez pas être trois normalement ?
- Si, mais Marie ne viendra que ce soir et elle reviendra s'installer dimanche.
- Ha d’accord, vous avez une fille dans la colloc ! Vous n'avez pas peur que ça crée des tensions ?
- Non pas du tout, Marie est la copine de Tim et moi je suis gay. Alors ça ne vas pas créer de problèmes entre nous. Au fait ça ne te gêne pas que je sois gay ?
- Non pas du tout, je n'ai aucun aprioris contre les gays. Mieux même! Je suis gay aussi. C'est un peu pour ça que Pierre et Jean m'ont choisi. Et c'est surement aussi pour ça que vous avez été pris. Vous aurez remarqué que les proprios sont gay aussi.
- Oui, bon après, ça ne nous regarde pas ! Au fait tu as repéré pour aller à l'hôpital en bus ?
- Heu, non pas encore. Mais Jean m'a dit que le 10 était direct pour y aller. Il faut juste marcher jusqu'au boulevard à 500 m d’ici. Vous avez le permis vous ?
- Non, on a eu 18 ans depuis peu et là où on habite, il n'y a pas d'auto-école. Et toi tu as le permis ?
Il se mit à rire. Il avait un beau rire cristallin.
- J'ai tout juste 17 ans depuis le mois de juillet, alors il va falloir que j'attende encore un an avant de le passer. J'ai un an d’avance. Mes parents voulaient que je redouble et que je fasse un autre bac mais j'ai insisté et ils ont cédé. Vous venez d'où ? Avec l'accent que vous avez si vous me dites que vous venez de Paris ou de Lille je ne vous croirai pas !
- On vient des Alpilles, c'est en dessus d'Arles pour te situer le coin. Et toi tu viens d'où ?
- Du Vercors, vers Vassieux en Vercors. Une ferme isolée. Chez nous le trajet ne se compte pas en kilomètres mais en temps. Il faut pas loin de deux heures trente pour rentrer chez moi, en voiture. En car il faut compter quatre heures. J'étais en partance pour voir justement les modalités d’abonnements aux bus et lesquels prendre. On pourrait se renseigner pour le tien, Tim, et aussi celui de ta copine suivant où elle va faire ses études.
- Elle les fait au même endroit que moi, donc ça va le faire.
…
On marcha une petite demie heure pour arriver au pôle des bus et se renseigner.
- Il faudra revenir quand vous aurez vos cartes d’étudiants. Je suis persuadé que vous me dites la vérité mais sans la carte, je ne peux rien faire.
Le préposé nous renseigna sur les bus. Pour Joris et moi c'était simple le 10 à l'allée comme au retour. Pour Tim et Marie c'était plus compliqué. N'importe quel bus pour aller jusqu'au pôle bus et de là le 33. On acheta un carnet de tickets pour le lendemain. Et on rentra.
- ça vous dit la piscine ?
- On n'a pas de maillots.
- Je peux en prêter un à Tim et encore il va être serré dedans mais pour toi Jean François je peux rien faire.
- Bah tant pis, on se baignera en boxer, avec le soleil ils seront vite secs !
On y alla et on plongea. L'eau était bonne. Tim essaya de me couler, comme d'habitude, il n'y réussit pas et quand je sortis de l'eau mon boxer descendit jusque sous mes fesses.
- La lune en plein soleil ! Bé, tu as fini de faire l'exhibitionniste !
- Tu n’as presque pas de marque, tu fais du naturisme ?
- Quand je peux oui, j'aime bien ça.
Il baissa un peu son maillot de bain et lui aussi n'avaient pas de trace de maillot.
- Tu vois Tim, Y'a que toi qui est vieux jeu !
- Ha je suis vieux jeu !
Il quitta son boxer, remua des fesses, puis se tourna vers nous fit balancer son sexe et plongea.
- Alors c'est qui qui est vieux jeu maintenant ?
On l'imita et on se retrouva tous les trois à poil dans la piscine. puis on ressortit et on s'allongea sur les transats.
On apprenait à se connaître par une conversation question, réponse, question… Tim demanda à Joris :
- Tu as un copain ?
Il rougit.
- Je suis puceau. Mais j'espère bien ne plus l'être rapidement ! et toi Jeff tu as un copain ?
- Oui, il s'appelle Liam, il arrive en France dans deux semaines et il est étudiant en master sur Lyon.
- Il est en vacances à l'étranger ? Il est de Lyon ?
- Non, il est américain. Attends, je te montre à quoi il ressemble.
Je sortis mon téléphone et je lui montrais des photos de Liam.
- Wow, il est beau lui aussi. Mais je te trouve plus joli quand même. Enfin, je veux dire que ton gabarit me plait plus que le sien.
Il se tut et éclata de rire à notre plus grande surprise.
- On peut savoir ce qui te fait rire comme ça ?
Il rougit un peu et se lança.
- Je nous imaginais toi et moi en train de faire l’amour, je mourrais étouffé ou écrasé 1000 fois par toi ! Et c'est sans parler de ce que tu as entre les jambes, ça m'éclaterait en deux !
Ou si on voulait faire un 69, il faudrait que tu te plies en quatre pour pouvoir me sucer !
Tim et lui étaient pliés de rire. Je me levais, je le pris par les chevilles ce qui lui fit pousser un cri aigu. Je le soulevais à bout de bras jusqu'à ce que son sexe arrive au niveau de mes lèvres et je soufflais dessus. Lui me fit un bisou sur le sexe.
La tête toujours en bas il me dit :
- Tu as le choix, tu me reposes ou je taille ma première pipe.
Je m'approchais de la piscine. Il comprit.
- Non Jeff, pas ça, je suis à peine sec !
Je le lâchais et il entra dans l'eau sans bruit. Il remonta à la surface, il riait tellement qu'il but la tasse. Il me tendit la main pour que je l'aide à sortir et il essaya de me tirer dans l’eau. Ce traitre de Tim me poussa au cul, - au propre, pas au figuré - et je me retrouvais à l’eau en culbutant au-dessus de Joris.
Tim et Joris étaient hilares. Tim plongea et vint nous rejoindre. Je m'approchais de lui, menaçant, il se coula tout seul.
On ressortit et on se re-sécha au soleil. On enfila nos boxers et alors qu'on allait rentrer, le portillon s'ouvrit et Marie entra avec sa mère. Bon on était en boxer, c'était déjà ça !
Joris rentra dans son studio et nous on aida Marie à monter ses affaires.
- On est dans quelle chambre Tim ?
- Choisis celle que tu veux, avec Bé on prendra l’autre.
Fit il, en me faisant un clin d’œil.
Elle avait commencé à monter les marches puis se retourna.
- Tu as dit quoi là ?
- Je t'ai dit, choisis une chambre et Bé prendra l’autre. De tout façon on s'en fout, c'est les mêmes !
Tim, Sylvie et moi on se bidonnait. Marie n'y comprenait rien.
- Mais pourquoi vous riez à la fin ?
- Pour rien ma chérie, c'est nerveux, la joie de te voir !
La mère de Marie murmura entre ses dents :
- La pauvre, je la plains avec deux lascars comme vous !
La mère de Marie ne s'éternisa pas et sitôt qu'elle fut partie, Tim prit Marie par la main et ils montèrent en riant.
- Trainez pas trop ! C'est bientôt l'heure de manger !
- Au chorizo pour moi la pizza sans poivron et aux quatre fromages pour Marie ! On mangera froid si on traine trop ! Ne vous occupez pas de nous !
Je regardais un moment la télé et comme ça me gonflait j'allais faire un tour jusqu'au jardin où Joris arrosait les plans.
- Tu veux leur apprendre à nager ou les noyer ?
Il sursauta.
- Putain ! t'es con ! Tu m'as fait peur !
- C'est pas comme ça qu'on arrose. Tu poses le tuyau dans la raie et tu attends que l'eau arrive jusqu'au bout. Et en attendant tu arraches la mauvaise herbe entre les raies.
Il éclata de rire, à la limite de s’étouffer.
- Mais qu'est-ce que tu as, à rire comme ça ?
Entre deux éclats de rire il réussit à me dire :
- On n'a pas de mauvaise herbe dans la raie mais lui est plutôt fourni.
- Je ne comprends pas la blague.
- Toi et moi, on est rasé ! Tim faudrait franchement défricher.
- Ha oui, c'est vrai que de ce côté-là il est vraiment poilu !
- Si Marie est comme lui, vous allez vous ruiner en cure dents, ou ils vont zozoter !
On éclata de rire.
- Y'a une pizzéria pas loin qui livre ou qui fait des pizzas à emporter ?
- Oui, il y en a une mais il vaut mieux appeler une autre plus loin, les pizzas sont meilleures et plus grosses et le livreur je t'en parle même pas ! Une bombe sexuelle encore plus beau que toi !
- Bon au lieu de dire des âneries change donc le tuyau de raie, l'eau est arrivée au bout.
On passa ainsi une heure à discuter de tout et de rien. Une fois le jardin arrosé on alla chez lui et on commanda nos pizzas.
- On les aura vers vingt heures.
Ça faisait déjà deux semaines qu'il était là. Lui aussi courait tous les matins et il faisait de la gym à un haut niveau. Mais il voulait se mettre à la muscu pour se faire un peu plus les bras et les pecs. Il me demanda si je ne voulais pas en faire avec lui.
- ça dépendra du prix, parce que ma bourse n'est pas très grosse et je ne voudrais pas trop pomper mes parents.
- Oui, je comprends mais ne t'en fait pas, c'est un club de fitness qui dépend d'une association et pour les étudiants c'est juste une cotisation annuelle de 20 euros et ça te donne droit à la salle de sport et à une piscine en ville.
On sonnait au portail. On alla ouvrir et le mec en moto quitta son casque et sourit.
C'est vrai qu'il était beau gosse mais pas tant que mon Liam ! Et bien moins beau que moi !
Je payais et je laissais un bon pourboire. Il me remercia et repartit.
- Putain Jeff, tu as vu ce sourire qu'il a !
- Je regarde plutôt son cul ! Et oui c'est du lourd ! Tu m'invites à manger chez toi ?
- Bien sûr, mais on n'attend pas Tim et Marie ?
- On peut si tu veux manger froid ! Je vais monter leurs pizzas. Ils se débrouilleront!
On ne revit pas Tim et Marie jusqu'au lendemain matin. Et encore pas de bonne heure.
Le matin j'avais vu qu'ils avaient mangé leurs pizzas et ils devaient dormir.
On alla jusqu'à l'école où des étudiants nous expliquèrent comment fonctionnaient la sécu étudiante, la mutuelle ...
Une fois les formalités effectuées, notre carte d’étudiant en poche on alla faire celles pour les bus. On tomba sur le même gars qu’hier. Il nous demanda la carte d’identité, notre carte d'étudiant et il revint quelques minutes après avec les deux titres de transport.
On paya et on repartit à pied. Je montais à l'étage et Marie et Tim étaient à table en train de boire un café.
- Salut les amoureux, ça va ?
- T'étais où, Bé ?
- Comme vous ne vous leviez pas, avec Joris on est allé à l’école, on a fait ce qu'il fallait et on a même fait notre carte pour les bus. Vous je vous demande pas !
- Gna, gna, gna ! Jaloux !
- Attends que Liam vienne, tu verras si je suis jaloux !
- On fait quoi aujourd'hui ?
- Cet après-midi tu veux dire. Je venais voir si vous vouliez venir manger avec nous. Il y a un Flunch pas loin.
- T'en penses quoi Marie ?
- Ok, oui, j'ai pas trop faim mais ça me permettra de voir un peu la ville. Et après on rentre !
On alla manger, on fit un tour dans les rues piétonnes et on rentra. Je montais récupérer ma serviette et je rejoignis Joris à la piscine. On se mit nu et on plongea.
On fit des longueurs puis on sortit et on s'allongea au soleil.
- Jeff, je peux te poser une question indiscrète ?
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