15-07-2022, 10:07 AM
Nous arrivons dans notre logement. Nous nous déchaussons tous pour mettre des chaussures d’intérieur, soit des pantoufles ou autres savates. Gaby, Alex et Raphaël ont les pieds mouillés ainsi que leurs chaussures de marche. Bien heureusement nous trouvons du papier journal que nous plaçons à l’intérieur en vue de les sécher un peu.
Nous nous activons pour préparer le repas. Chacun y met du sien soit pour la cuisson ou alors pour dresser la table. Nous allons manger des saucisses avec de la compote et de la purée de pommes de terre. J’épluche donc les tubercules et les fais cuire. Pour la saucisse, c’est Ben qui s’y colle, quant à la compote, c’est très facile : ce sont des boîtes et c’est Raphaël qui s’en occupe.
Le repas se passe au mieux, nous bavardons ensemble et c’est cette vision des deux biches qui revient dans les propos échangés. Nous demandons à M-A ce que nous allons faire le reste de l’après-midi. Il ne nous répond pas, ou plutôt il dit que c’est une surprise. Bref nous n’en savons pas plus. Nous mettons de l’ordre dans la chambre après avoir lavé la vaisselle.
M-A et Greg nous demande de nous chausser et de nous habiller chaudement comme au matin. Nous sommes fins prêts lorsque nous voyons deux militaires entrer dans notre baraquement. Ils se présentent, il y a un sergent et un caporal. C’est le sergent qui nous explique ce que nous allons faire. Il nous propose une visite des stands de tir et d’autres postes importants. Nous sommes enchantés de voir les infrastructures de ce camp de formation. C’est donc à pied que nous déambulons en suivant nos deux hôtes vêtus de kaki.
Le sergent nous montre les lignes de tir allant jusqu’à trois cents mètres de distance. Les cibles sont manipulées depuis une fosse se situant derrière celles-ci et sous le niveau du terrain. Ce qui permet aux soldats chargés de montrer les impacts à l’aide de palettes de couleur, d’être à l’abri lors des tirs. Le caporal nous signale aussi qu’un drapeau rouge est placé à l’entrée des lignes de tirs mais aussi au niveau des cibles. Ces drapeaux indiquent qu’une séance de tir est en cours et que personne ne peut pénétrer sur l’espace situé entre les tireurs et les cibles.
Il y a aussi de plus petits stands destinés au armes légères, telles que pistolets ou mitraillettes. Les lignes de tirs sont dès lors plus près des cibles. Il arrive souvent que des gendarmes viennent s’entraîner au tir au pistolet et à l’UZI dans ce genre de stands. Les distances de tirs vont de 5 en 5 mètres en fonction des entraînements demandés. Nous revenons ensuite à l’entrée du camp près du corps de garde. Le sergent nous indique sur le plan du camp les emplacements des sites de tir mais aussi des pistes pour les engins chenillés.
Il nous demande alors de le suivre vers un hangar. Nous y pénétrons et nous sommes accueillis par cinq soldats au volant chacun d’une jeep. Le sergent nous propose de nous installer par deux dans chaque véhicule pour faire le tour du camp via les chemins pour véhicules légers et une partie de la piste des chars.
Nous voilà partis, je suis avec Greg dans la seconde jeep, Ben avec Luc dans la première, et ainsi de suite pour mes autres camarades. Quelle balade intéressante ! Nous sommes émerveillés de voir l’ampleur de ce domaine militaire. Les paysages enneigés sont magnifiques tout comme ceux vus en matinée. Notre tour a duré plus d’une heure trente. J’ai commencé à avoir froid car la jeep n’est pas chauffée, j’ai alors compris pourquoi notre chauffeur est emmitouflé comme si nous étions au pôle Nord !
Nous sommes tous très contents de notre découverte du domaine en jeep, mais encore plus content d’être rentrés pour nous mettre au chaud. Le sergent nous rejoint et nous demande une nouvelle fois de le suivre. Nous nous dirigeons vers le mess des sous-officiers. Nous sommes accueillis par le capitaine, soit le commandant en second du camp. Il nous invite à prendre une boisson chaude et de manger des gaufres de Liège. Quelle excellente idée. Nous sommes agréablement surpris. Il fait bien chaud et nous pouvons retirer nos vestes, nos écharpes et nos bonnets.
Nous avons le loisir de poser des questions aux soldats et aux sous-officiers présents, même le capitaine reste auprès de nous pour répondre à nos demandes d’informations. Je ne m’attendais pas à être ainsi reçu ; moi qui avait peut-être une mauvaise image de l’armée, me voici rassuré ! Je pense que c’est la même chose pour mes camarades. C’est Philippe qui demande des explications sur certaines choses plus pointues. Nous ne pouvons pas nous empêcher d’écouter les questions et les réponses. Finalement nous apprenons que le père de Philippe est gendarme et qu’il est déjà venu à Elsenborn à l’occasion d’exercices effectués conjointement avec les MP. (Police Militaire).
Il se fait tard, d’ailleurs il fait noir à l’extérieur. Des réverbères éclairent les allées principales, mais ils sont si éloignés l’un de l’autre qu’à certains endroits nous ne voyons même plus nos pieds ! Nous rentrons dans notre baraquement. Nous trouvons qu’il y fait froid. M-A vérifie les radiateurs, ils sont froids. Il râle, en fait il vient de dire un juron, juron que je ne répéterai pas. Il n’y a qu’une chose à faire, c’est aller prévenir au corps de garde.
Un quart d’heure plus tard deux soldats arrivent pour vérifier la chaudière. Celle-ci est tombée en panne et ils n’ont pas le matériel de réparation, les deux techniciens sont absents : l’un est en congé et l’autre est malade depuis hier. L’un des militaires nous dit qu’il va en rendre compte au sergent de jour et qu’une solution va être trouvée. Voilà que ces deux hommes nous quittent.
Il est presque dix-neuf heures lorsque le sergent revient avec un camion de transport et trois hommes. Ils apportent un chauffage d’appoint qui fonctionne au gaz. Pour plus de sécurité deux fenêtres sont ouvertes dans la chambre où nous avons placé les tables pour manger et deux soldats installent ce chauffage. Un autre militaire apporte une caisse contenant dix couvertures supplémentaires. Le sergent demande à Marc-Antoine de prendre deux lits de l’autre chambre et de les placer dans la première. Nous dormirons donc à dix dans une seule chambre avec cette source de chaleur toutefois minimale. Gaby, Chris, Greg, Ben et moi nous prenons nos effets et rejoignons les autres.
Nous remercions le sergent et les hommes qui l’accompagnaient d’avoir répondu rapidement à ce problème. Nous nous attelons alors à la préparation du repas du soir ; c’est simplement une bonne soupe accompagnée de pain avec du fromage et ou du jambon. Nous sommes contents de nous sustenter, nous commencions à avoir faim malgré les gaufres de Liège ingurgitées en guise de goûter !
Nous nous activons pour préparer le repas. Chacun y met du sien soit pour la cuisson ou alors pour dresser la table. Nous allons manger des saucisses avec de la compote et de la purée de pommes de terre. J’épluche donc les tubercules et les fais cuire. Pour la saucisse, c’est Ben qui s’y colle, quant à la compote, c’est très facile : ce sont des boîtes et c’est Raphaël qui s’en occupe.
Le repas se passe au mieux, nous bavardons ensemble et c’est cette vision des deux biches qui revient dans les propos échangés. Nous demandons à M-A ce que nous allons faire le reste de l’après-midi. Il ne nous répond pas, ou plutôt il dit que c’est une surprise. Bref nous n’en savons pas plus. Nous mettons de l’ordre dans la chambre après avoir lavé la vaisselle.
M-A et Greg nous demande de nous chausser et de nous habiller chaudement comme au matin. Nous sommes fins prêts lorsque nous voyons deux militaires entrer dans notre baraquement. Ils se présentent, il y a un sergent et un caporal. C’est le sergent qui nous explique ce que nous allons faire. Il nous propose une visite des stands de tir et d’autres postes importants. Nous sommes enchantés de voir les infrastructures de ce camp de formation. C’est donc à pied que nous déambulons en suivant nos deux hôtes vêtus de kaki.
Le sergent nous montre les lignes de tir allant jusqu’à trois cents mètres de distance. Les cibles sont manipulées depuis une fosse se situant derrière celles-ci et sous le niveau du terrain. Ce qui permet aux soldats chargés de montrer les impacts à l’aide de palettes de couleur, d’être à l’abri lors des tirs. Le caporal nous signale aussi qu’un drapeau rouge est placé à l’entrée des lignes de tirs mais aussi au niveau des cibles. Ces drapeaux indiquent qu’une séance de tir est en cours et que personne ne peut pénétrer sur l’espace situé entre les tireurs et les cibles.
Il y a aussi de plus petits stands destinés au armes légères, telles que pistolets ou mitraillettes. Les lignes de tirs sont dès lors plus près des cibles. Il arrive souvent que des gendarmes viennent s’entraîner au tir au pistolet et à l’UZI dans ce genre de stands. Les distances de tirs vont de 5 en 5 mètres en fonction des entraînements demandés. Nous revenons ensuite à l’entrée du camp près du corps de garde. Le sergent nous indique sur le plan du camp les emplacements des sites de tir mais aussi des pistes pour les engins chenillés.
Il nous demande alors de le suivre vers un hangar. Nous y pénétrons et nous sommes accueillis par cinq soldats au volant chacun d’une jeep. Le sergent nous propose de nous installer par deux dans chaque véhicule pour faire le tour du camp via les chemins pour véhicules légers et une partie de la piste des chars.
Nous voilà partis, je suis avec Greg dans la seconde jeep, Ben avec Luc dans la première, et ainsi de suite pour mes autres camarades. Quelle balade intéressante ! Nous sommes émerveillés de voir l’ampleur de ce domaine militaire. Les paysages enneigés sont magnifiques tout comme ceux vus en matinée. Notre tour a duré plus d’une heure trente. J’ai commencé à avoir froid car la jeep n’est pas chauffée, j’ai alors compris pourquoi notre chauffeur est emmitouflé comme si nous étions au pôle Nord !
Nous sommes tous très contents de notre découverte du domaine en jeep, mais encore plus content d’être rentrés pour nous mettre au chaud. Le sergent nous rejoint et nous demande une nouvelle fois de le suivre. Nous nous dirigeons vers le mess des sous-officiers. Nous sommes accueillis par le capitaine, soit le commandant en second du camp. Il nous invite à prendre une boisson chaude et de manger des gaufres de Liège. Quelle excellente idée. Nous sommes agréablement surpris. Il fait bien chaud et nous pouvons retirer nos vestes, nos écharpes et nos bonnets.
Nous avons le loisir de poser des questions aux soldats et aux sous-officiers présents, même le capitaine reste auprès de nous pour répondre à nos demandes d’informations. Je ne m’attendais pas à être ainsi reçu ; moi qui avait peut-être une mauvaise image de l’armée, me voici rassuré ! Je pense que c’est la même chose pour mes camarades. C’est Philippe qui demande des explications sur certaines choses plus pointues. Nous ne pouvons pas nous empêcher d’écouter les questions et les réponses. Finalement nous apprenons que le père de Philippe est gendarme et qu’il est déjà venu à Elsenborn à l’occasion d’exercices effectués conjointement avec les MP. (Police Militaire).
Il se fait tard, d’ailleurs il fait noir à l’extérieur. Des réverbères éclairent les allées principales, mais ils sont si éloignés l’un de l’autre qu’à certains endroits nous ne voyons même plus nos pieds ! Nous rentrons dans notre baraquement. Nous trouvons qu’il y fait froid. M-A vérifie les radiateurs, ils sont froids. Il râle, en fait il vient de dire un juron, juron que je ne répéterai pas. Il n’y a qu’une chose à faire, c’est aller prévenir au corps de garde.
Un quart d’heure plus tard deux soldats arrivent pour vérifier la chaudière. Celle-ci est tombée en panne et ils n’ont pas le matériel de réparation, les deux techniciens sont absents : l’un est en congé et l’autre est malade depuis hier. L’un des militaires nous dit qu’il va en rendre compte au sergent de jour et qu’une solution va être trouvée. Voilà que ces deux hommes nous quittent.
Il est presque dix-neuf heures lorsque le sergent revient avec un camion de transport et trois hommes. Ils apportent un chauffage d’appoint qui fonctionne au gaz. Pour plus de sécurité deux fenêtres sont ouvertes dans la chambre où nous avons placé les tables pour manger et deux soldats installent ce chauffage. Un autre militaire apporte une caisse contenant dix couvertures supplémentaires. Le sergent demande à Marc-Antoine de prendre deux lits de l’autre chambre et de les placer dans la première. Nous dormirons donc à dix dans une seule chambre avec cette source de chaleur toutefois minimale. Gaby, Chris, Greg, Ben et moi nous prenons nos effets et rejoignons les autres.
Nous remercions le sergent et les hommes qui l’accompagnaient d’avoir répondu rapidement à ce problème. Nous nous attelons alors à la préparation du repas du soir ; c’est simplement une bonne soupe accompagnée de pain avec du fromage et ou du jambon. Nous sommes contents de nous sustenter, nous commencions à avoir faim malgré les gaufres de Liège ingurgitées en guise de goûter !