12-07-2022, 09:25 AM
Pour le souper nous avons droit à des raviolis avec du pain. C’est un repas assez facile lorsqu’on ne dispose pas de cuisine pour préparer à manger. Nous sommes chez les scouts et c’est déjà très bien d’avoir avec nous des camping-gaz pour réchauffer certains plats. Marc-Antoine sort de notre baraquement et revient quelques minutes plus tard avec trois bouteilles de vin rouge. C’est pour accompagner les raviolis. Nous l’applaudissons tous !
Tout est prêts, une table de la seconde chambre est ajoutée aux deux qui se trouvent dans la première, ainsi que deux chaises pour nous puissions tous nous asseoir et manger. L’ambiance est chaleureuse et chacun y va de son anecdote. Nous mangeons de bon appétit et nous buvons doucement le pinard sans exagérer.
Avant de débarrasser la table, nous recevons une pomme. C’est excellent un fruit après un repas. Nous croquons à pleines dents ce fruit ferme bien croquant. Nous buvons un verre d’eau, il vaut mieux ne pas abuser de la dive bouteille. Nous sommes trois à nous proposer pour la vaisselle. M-A est heureux de voir que ce genre de chose c’est spontané, aucune demande n’ayant été formulée. C’est ça l’esprit scout !
La « corvée » nettoyage étant clôturée, nous rejoignons les autres dans la chambre où nous avons soupé. Grégory a pris sa guitare et vient juste de finir de l’accorder. Je vois que Luc a quatre chansonniers devant lui. Nos animateurs ont donc tout prévu pour que nous soyons choyés.
C’est parti pour une veillée. Marc-Antoine nous signale que normalement il était question de faire une marche de nuit. Comme il neige abondamment, il est préférable de rester au chaud et au sec !
Nous sommes très heureux de cette initiative. Nous prenons les quatre carnets de chants. Nous choisissons à tour de rôle le chant que nous souhaitons chanter. Pour ma part je suis enclin à chanter « La Tendresse » de Bourvil. Je dois dire que j’ai souvent entendu cette chanson à la maison et qu’elle est pour moi une des plus belles du répertoire de la chanson française. https://youtu.be/wEhw9AMYOoA
Nous avons proposé chacun deux ou trois chants pour le plus grand bonheur de tous. Le répertoire est vraiment varié. J’aime bien les veillées improvisées, elles sont souvent empreintes de nostalgie et de bonheur. Nous avons droit aux chants classiques tels que « Santiano », « Plaine oh ma plaine », « Red River Valley », « Colchiques dans les prés », … etc. Pour le second que je propose c’est « Pauvre Martin » de Brassens. Nous clôturons cette soirée par le « cantique des patrouilles ».
Il est temps d’aller dormir, il est déjà vingt-trois heures trente. Un petit passage à la salle d’eau pour se laver les dents s’impose. Nous nous souhaitons bonne nuit l’un à l’autre. Mon lit est juste à côté de celui de Ben ; c’est la même chose pour Gaby et Chris. Grégory lui a pris celui qui est près de la porte dans la rangée opposée à la nôtre. Nous déroulons nos sacs de couchage. Il fait bon dans la chambre bien que le chauffage soit coupé depuis vingt-deux heures. Je laisse donc la couverture verte pliée au bout de mon lit. Ben fait de même. Je me déshabille comme le font les autres. Je ne sais pas si je peux me mettre nu, je ne connais pas la réaction de Grég. Je vois alors qu’il vire son pantalon ainsi que son slip pour entrer nu dans son sac ! Je fais la même chose et je suis suivi par les trois autres équipiers.
Une fois couché, je me tourne vers Ben. Il me fait un clin d’œil approbateur quant à la tenue que nous avons adoptée pour la nuit.
Grég nous regarde, il regarde les quatre lits devant lui. Il nous sourit. Puis il nous dit :
Gré : « Je sais que vous vous aimez, alors je suis d’accord que vous vous souhaitiez une bonne nuit l’un à l’autre par un baiser. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous embrasser avant de plonger dans les bras de Morphée. Que cela reste entre nous !
Je ne résiste pas et je sors de mon sac pour embrasser mon Ben d’amour durant une bonne minutes. Ben a les yeux qui pétillent, tout comme moi je suppose. Je n’ai même pas regardé Gaby et Chris, ils se sont surement eux aussi embrassés avant de se recoucher.
Gré : Bonne nuit et faites de beaux rêves.
Tous : Merci Grég. Bonne nuit à toi aussi ! »
Je pense que je me suis endormi alors que je regardais mon Ben dans la pénombre de la chambre, en voyant son visage calme, ses yeux se fermants petit à petit pour enfin trouver le repos.
La nuit se passe bien, pour ma part j’ai bien dormi. Je me réveille car je sens qu’on me touche le visage. J’ouvre les yeux doucement et je vois que c’est Ben qui vient me réveiller. Il dépose ses lèvres sur le miennes et nous nous embrassons. J’entends un peu de bruit qui provient de l’autre côté de la chambre. Je remarque que Gaby et Chris sont couchés sur le même lit et qu’ils sont dans le même sac de couchage. Leurs mouvements ne laissent aucun doute, ils se caressent mutuellement. J’ai mon pénis qui est dur et dressé vers le haut. Comme Ben est nu, je vois que le sien est également dans le même état. Ben entre dans mon sac de couchage et se met à me caresser le phallus. Ma main va bien entendu se poser sur son membre. Nous nous masturbons de concert. L’excitation aidant nous montons très vite dans les tours, il ne nous faut que trois minutes pour jouir en même temps. Gaby et Chris ont déjà joui eux aussi !
Après quelques minutes, nous nous levons pour prendre une bonne douche. Nous entrons dans la salle d’eau et nous y retrouvons nos camarades. Nous allons par deux sous le jet de la douche, pour être certains d’avoir encore assez d’eau chaude. Nous nous lavons sans traîner. Nous nous habillons et rejoignons les autres dans la chambre où sont installées les tables pour prendre le petit-déjeuner. Ça sent bon le café frais. Greg n’a rien dit aux autres, nous n’avons eu aucune réflexion nous concernant.
Ce matin, c’est balade dans la camp, il ne neige plus, il y a du soleil et la température est de moins six degrés. Inutile de dire que nous enfilons un pull supplémentaire pour ne pas prendre froid. Il est évident que le port du bonnet et des gants est indispensable, sans oublier le col ou l’écharpe.
La nature est superbe. La neige rend les sons plus ouateux et moins audibles, mais c’est très agréable. Les pas sont beaucoup plus feutrés et nos chaussures font quelque peu crisser la neige. On peut voir les arbres dont les branches ploient sous l’épaisse couche de poudreuse. Il nous a été recommandé de suivre les chemins et de ne pas nous en écarter. En effet il y a des trous et des endroits marécageux, même s’il y a une couche de glace, celle-ci pourrait céder sous le poids de plusieurs personnes. Nous avons avec nous un sac contenant deux thermos de thé. C’est en cas de soif, c’est aussi pour se réchauffer. J’ai pris dans mes poches deux petits paquets de fruits secs. Il suffit d’avoir une petite fringale et d’être d’un coup plus faible, alors, rien de tel pour reprendre des forces !
Nous faisons une pause pour boire du thé et manger une barre énergétique que M-A avait prévu comme en-cas. Nous ne parlons pas trop, nous sommes plus attirés par la beauté du paysage. Il est vrai que c’est une merveille pour le regard. À un moment, alors que nous marchons sans faire de bruit, Ben voit au loin deux biches qui déambulent à l’orée du bois. Nous sommes à environ trois cents mètres. Ben nous fait signe de ne plus bouger. C’est un superbe spectacle qui s’offre à nos yeux. De plus nous sommes à contre vent ce qui fait que les deux bêtes ne savent pas nous sentir, du moins à cette distance. Nous pouvons les observer durant près de trois minutes avant qu’elles ne rentrent dans le bois !
Nous nous sommes ensuite regardés, sans parler, savourant encore cette vision qui restera gravée pour quelques moments dans notre esprit. En tout cas je ne regrette pas d’être venu à ce trek dans les Fagnes. Nous reprenons notre périple au milieu de toute cette neige. Nous nous enfonçons par endroit à plus de vingt centimètres. J’ai bien fait d’avoir mis de guêtres. Ce n’est pas le cas pour Gaby, Alex et Raphaël. Ils ont de la neige qui rentre parfois dans leurs chaussures. Ils risquent d’avoir les pieds mouillés. Nous décidons de retourner à notre baraquement pour manger un bon repas bien chaud.
Tout est prêts, une table de la seconde chambre est ajoutée aux deux qui se trouvent dans la première, ainsi que deux chaises pour nous puissions tous nous asseoir et manger. L’ambiance est chaleureuse et chacun y va de son anecdote. Nous mangeons de bon appétit et nous buvons doucement le pinard sans exagérer.
Avant de débarrasser la table, nous recevons une pomme. C’est excellent un fruit après un repas. Nous croquons à pleines dents ce fruit ferme bien croquant. Nous buvons un verre d’eau, il vaut mieux ne pas abuser de la dive bouteille. Nous sommes trois à nous proposer pour la vaisselle. M-A est heureux de voir que ce genre de chose c’est spontané, aucune demande n’ayant été formulée. C’est ça l’esprit scout !
La « corvée » nettoyage étant clôturée, nous rejoignons les autres dans la chambre où nous avons soupé. Grégory a pris sa guitare et vient juste de finir de l’accorder. Je vois que Luc a quatre chansonniers devant lui. Nos animateurs ont donc tout prévu pour que nous soyons choyés.
C’est parti pour une veillée. Marc-Antoine nous signale que normalement il était question de faire une marche de nuit. Comme il neige abondamment, il est préférable de rester au chaud et au sec !
Nous sommes très heureux de cette initiative. Nous prenons les quatre carnets de chants. Nous choisissons à tour de rôle le chant que nous souhaitons chanter. Pour ma part je suis enclin à chanter « La Tendresse » de Bourvil. Je dois dire que j’ai souvent entendu cette chanson à la maison et qu’elle est pour moi une des plus belles du répertoire de la chanson française. https://youtu.be/wEhw9AMYOoA
Nous avons proposé chacun deux ou trois chants pour le plus grand bonheur de tous. Le répertoire est vraiment varié. J’aime bien les veillées improvisées, elles sont souvent empreintes de nostalgie et de bonheur. Nous avons droit aux chants classiques tels que « Santiano », « Plaine oh ma plaine », « Red River Valley », « Colchiques dans les prés », … etc. Pour le second que je propose c’est « Pauvre Martin » de Brassens. Nous clôturons cette soirée par le « cantique des patrouilles ».
Il est temps d’aller dormir, il est déjà vingt-trois heures trente. Un petit passage à la salle d’eau pour se laver les dents s’impose. Nous nous souhaitons bonne nuit l’un à l’autre. Mon lit est juste à côté de celui de Ben ; c’est la même chose pour Gaby et Chris. Grégory lui a pris celui qui est près de la porte dans la rangée opposée à la nôtre. Nous déroulons nos sacs de couchage. Il fait bon dans la chambre bien que le chauffage soit coupé depuis vingt-deux heures. Je laisse donc la couverture verte pliée au bout de mon lit. Ben fait de même. Je me déshabille comme le font les autres. Je ne sais pas si je peux me mettre nu, je ne connais pas la réaction de Grég. Je vois alors qu’il vire son pantalon ainsi que son slip pour entrer nu dans son sac ! Je fais la même chose et je suis suivi par les trois autres équipiers.
Une fois couché, je me tourne vers Ben. Il me fait un clin d’œil approbateur quant à la tenue que nous avons adoptée pour la nuit.
Grég nous regarde, il regarde les quatre lits devant lui. Il nous sourit. Puis il nous dit :
Gré : « Je sais que vous vous aimez, alors je suis d’accord que vous vous souhaitiez une bonne nuit l’un à l’autre par un baiser. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous embrasser avant de plonger dans les bras de Morphée. Que cela reste entre nous !
Je ne résiste pas et je sors de mon sac pour embrasser mon Ben d’amour durant une bonne minutes. Ben a les yeux qui pétillent, tout comme moi je suppose. Je n’ai même pas regardé Gaby et Chris, ils se sont surement eux aussi embrassés avant de se recoucher.
Gré : Bonne nuit et faites de beaux rêves.
Tous : Merci Grég. Bonne nuit à toi aussi ! »
Je pense que je me suis endormi alors que je regardais mon Ben dans la pénombre de la chambre, en voyant son visage calme, ses yeux se fermants petit à petit pour enfin trouver le repos.
La nuit se passe bien, pour ma part j’ai bien dormi. Je me réveille car je sens qu’on me touche le visage. J’ouvre les yeux doucement et je vois que c’est Ben qui vient me réveiller. Il dépose ses lèvres sur le miennes et nous nous embrassons. J’entends un peu de bruit qui provient de l’autre côté de la chambre. Je remarque que Gaby et Chris sont couchés sur le même lit et qu’ils sont dans le même sac de couchage. Leurs mouvements ne laissent aucun doute, ils se caressent mutuellement. J’ai mon pénis qui est dur et dressé vers le haut. Comme Ben est nu, je vois que le sien est également dans le même état. Ben entre dans mon sac de couchage et se met à me caresser le phallus. Ma main va bien entendu se poser sur son membre. Nous nous masturbons de concert. L’excitation aidant nous montons très vite dans les tours, il ne nous faut que trois minutes pour jouir en même temps. Gaby et Chris ont déjà joui eux aussi !
Après quelques minutes, nous nous levons pour prendre une bonne douche. Nous entrons dans la salle d’eau et nous y retrouvons nos camarades. Nous allons par deux sous le jet de la douche, pour être certains d’avoir encore assez d’eau chaude. Nous nous lavons sans traîner. Nous nous habillons et rejoignons les autres dans la chambre où sont installées les tables pour prendre le petit-déjeuner. Ça sent bon le café frais. Greg n’a rien dit aux autres, nous n’avons eu aucune réflexion nous concernant.
Ce matin, c’est balade dans la camp, il ne neige plus, il y a du soleil et la température est de moins six degrés. Inutile de dire que nous enfilons un pull supplémentaire pour ne pas prendre froid. Il est évident que le port du bonnet et des gants est indispensable, sans oublier le col ou l’écharpe.
La nature est superbe. La neige rend les sons plus ouateux et moins audibles, mais c’est très agréable. Les pas sont beaucoup plus feutrés et nos chaussures font quelque peu crisser la neige. On peut voir les arbres dont les branches ploient sous l’épaisse couche de poudreuse. Il nous a été recommandé de suivre les chemins et de ne pas nous en écarter. En effet il y a des trous et des endroits marécageux, même s’il y a une couche de glace, celle-ci pourrait céder sous le poids de plusieurs personnes. Nous avons avec nous un sac contenant deux thermos de thé. C’est en cas de soif, c’est aussi pour se réchauffer. J’ai pris dans mes poches deux petits paquets de fruits secs. Il suffit d’avoir une petite fringale et d’être d’un coup plus faible, alors, rien de tel pour reprendre des forces !
Nous faisons une pause pour boire du thé et manger une barre énergétique que M-A avait prévu comme en-cas. Nous ne parlons pas trop, nous sommes plus attirés par la beauté du paysage. Il est vrai que c’est une merveille pour le regard. À un moment, alors que nous marchons sans faire de bruit, Ben voit au loin deux biches qui déambulent à l’orée du bois. Nous sommes à environ trois cents mètres. Ben nous fait signe de ne plus bouger. C’est un superbe spectacle qui s’offre à nos yeux. De plus nous sommes à contre vent ce qui fait que les deux bêtes ne savent pas nous sentir, du moins à cette distance. Nous pouvons les observer durant près de trois minutes avant qu’elles ne rentrent dans le bois !
Nous nous sommes ensuite regardés, sans parler, savourant encore cette vision qui restera gravée pour quelques moments dans notre esprit. En tout cas je ne regrette pas d’être venu à ce trek dans les Fagnes. Nous reprenons notre périple au milieu de toute cette neige. Nous nous enfonçons par endroit à plus de vingt centimètres. J’ai bien fait d’avoir mis de guêtres. Ce n’est pas le cas pour Gaby, Alex et Raphaël. Ils ont de la neige qui rentre parfois dans leurs chaussures. Ils risquent d’avoir les pieds mouillés. Nous décidons de retourner à notre baraquement pour manger un bon repas bien chaud.