08-07-2022, 01:38 PM
Il est temps de préparer ses affaires pour le trek prévu dans les Fagnes avec l’équipe des scouts JER. Ben est rentré chez lui après avoir passé la nuit à la maison le vingt-cinq décembre soit le soir du jour de Noël. Inutile de dire que nous nous sommes aimés comme il se doit. Nous avons fait l’amour simplement et sans artifice. Comme nous sommes fidèles l’un à l’autre cela ne nous pose aucun problème. C’est chaque fois un réel plaisir partagé.
Je prépare mon sac avec tout le nécessaire pour trois jours : de quoi se couvrir pour les sorties et les marches dans la neige. Il y a aussi les chaussures, l’une pour marcher, l’autre pour les activités intérieures et le linge de rechange. Il ne faut pas oublier les gants, l’écharpe mais aussi des cols roulés à enfiler pour bien laisser le cou et la gorge au chaud. Il est aussi important d’avoir avec soi des cachets d’aspirines®, des gouttes pour le nez, des bonbons au miel, … etc.
Ah oui, il a neigé le jour de Noël et la couche de neige est de cinquante centimètres d’épaisseur au niveau du Signal de Botrange ! Avec 694 m d’altitude, le Signal de Botrange, dans les Hautes Fagnes, est le point culminant de la Belgique. Nous allons pouvoir nous éclater. Je pense aussi à prendre des fruits secs avec moi et de quoi allumer éventuellement un feu, on ne sait jamais. Ben est probablement occupé à faire la même chose que moi, il prépare son sac.
Nous avons rendez-vous à neuf heures trente au local. Nous serons répartis dans trois voitures, celle de Marc-Antoine, de Luc le chef d’unité et de Grégory le moniteur spéléo. Le ravitaillement sera emporté dans le coffre des voitures avec nos sacs. Comme nous logerons dans les installations militaires, nous n’avons pas besoin de tente, ce qui aurait été trop lourd à porter dans des conditions hivernales telles que celles qui règnent sur les Fagnes !
Je descends mon barda et le pose près de la porte d’entrée de la maison, prêt à le charger dans le coffre de la voiture de papa. J’aide ensuite maman pour le souper. Ce soir, des crêpes sont prévues ! C’est un repas que j’aime bien. Nous sommes friands dans la famille de tout ce qui est crêpes, gaufres et pain-perdu. Il y aura du cacao ainsi que du thé comme boissons mais aussi du lait pour celui qui le souhaite.
Les crêpes sont succulentes, il n’en reste plus, nous avons tout « dévoré ». C’est Jean qui débarrasse la table avec l’aide d’Anne. Amandine et André sont rentrés dans leur famille respective ce matin, tout comme Ben d’ailleurs ! Il est temps que je monte pour aller dormir, car j’ai besoin de sommeil après le réveillon de Noël. Je passe par la salle de bain et ne traîne pas sous l’eau de la douche.
C’est donc en tenue d’Adam que je me glisse dans mon lit. Je me remémore cette fête de Noël et tous les bons moments passés en famille ainsi que cette remise de cadeaux. Je suis très heureux d’avoir revu mes grands-parents, ils sont déjà assez âgés et je sais qu’ils n’ont plus tant d’années à vivre auprès de nous. Je m’endors alors en pensant à mon Ben chéri que je vais revoir le lendemain.
Il est huit heures trente et papa me dépose devant le local des scouts. Je prends mon sac à dos qui est dans le coffre de l’auto. Je dis au revoir en faisant la bise à mon paternel. Je me rends au local. Ben est déjà présent ainsi que Gaby, Philippe, Alex et Chris, de même que M-A en tant qu’animateur. Raphaël arrive peu après moi. Il ne manque plus que Luc et Grégory.
Nous avons hâte de partir, il gèle et le ciel est bleu. C’est un temps vivifiant. Enfin Luc et Grégory arrivent. Les voitures sont chargées immédiatement. La nourriture est idéalement partagée en vue optimiser la place disponible avant de mettre les sacs à dos. Bref nous sommes prêts à partir. Nous avons environ deux heures de route jusqu’à destination. La météo a annoncé des chutes de neige pour la fin de la journée. De toutes manières l’état des routes dans la province de Liège ne nous permet pas de rouler vite, certaines routes ne sont pas salées mais du sable ou des gravillons sont épandus sur la neige durcie, ce qui rend la vitesse illusoire.
Le trajet se passe bien, les trois voitures se suivent. Les derniers kilomètres sont assez délicats, il y a de la neige sur la chaussée et la vitesse est réduite. Par chance il n’y a pas de brouillard. Il gèle dehors, il doit faire environ moins cinq degrés. C’est donc ensemble que nous atteignons le camp militaire d’Elsenborn. Nous sommes bien entendus stoppés à l’entrée. Nous devons nous inscrire un par un sur un registre. Nous sommes ensuite conduits par un militaire jusqu’au bâtiment qui nous est attribué pour la durée de notre séjour. Des consignes de sécurités nous sont données, nous devons les respecter. Il est bien clair que si nous ne les respectons pas nous serons expulsés !
Le bâtiment que nous occupons est en fait un baraquement qui est occupé lorsque d’autres unités viennent pour s’entraîner au tir sur le champ de tir, mais aussi pour les exercices de tactiques de progressions, … etc. Nous disposons de deux chambres de huit lits ainsi que d’une salle d’eau avec des éviers répartis le long d’un mur, de six douches sur le mur opposé et de six WC répartis sur le mur qui longe de couloir du bloc. Le quatrième est en fait un mur dont la partie supérieure est vitrée, laissant pénétrer la lumière du jour.
Nous nous répartissons dans les deux chambres. Luc et Marc-Antoine prennent la première avec Philippe, Raphaël et Alex ; la seconde est occupée par Grégory, Gaby, Chris, Ben et moi. Sur chaque lit il y a une couverture couleur armée, soit d’un vert assez particulier ! Au centre de chaque chambre il y a deux tables avec huit chaises. Nous pourrons donc manger dans les chambres à titre exceptionnel, car il n’est pas prévu que nous mangions dans le mess, car celui-ci est réservé aux militaires uniquement. Nous avons avec nous trois réchauds style camping-gaz, des casseroles, … etc.
Une fois installés, nous découvrons les environs et la partie centrale du camp militaire. Cet endroit est magnifique, il y a des bois, des chemins utilisables soit par des véhicules normaux du style jeep, transport de troupe et autres. Il y a aussi d’autres chemins réservés aux engins chenillés. Des chemin de « balade » c'est-à-dire des chemins plus étroits réservés aux piétons, sont balisés et mènent à des endroits particuliers selon les exercices à accomplir.
Je pense que nous allons être très bien dans ce camp. De plus il n’y a aucune unités extérieures, étant donné que nous sommes en périodes de fêtes et donc de congé. Il ne reste sur place que les militaires de garde pour maintenir le camp en ordre de marche.
Nous prenons un chemin et nous allons nous balader durant près de deux heures pour profiter du soleil qui luit et donne une lumière particulière sur les étendues enneigées. Nous marchons sans parler. Nous entendons les semelles qui crissent sur les parties de neige verglacée. Quand nous nous arrêtons, c’est le silence qui marque les esprits. C’est très calme et reposant, chacun de nous peut entendre la respiration de son voisin et voir la vapeur d’eau s’échapper des nez et des bouches des uns et des autres !
Je prépare mon sac avec tout le nécessaire pour trois jours : de quoi se couvrir pour les sorties et les marches dans la neige. Il y a aussi les chaussures, l’une pour marcher, l’autre pour les activités intérieures et le linge de rechange. Il ne faut pas oublier les gants, l’écharpe mais aussi des cols roulés à enfiler pour bien laisser le cou et la gorge au chaud. Il est aussi important d’avoir avec soi des cachets d’aspirines®, des gouttes pour le nez, des bonbons au miel, … etc.
Ah oui, il a neigé le jour de Noël et la couche de neige est de cinquante centimètres d’épaisseur au niveau du Signal de Botrange ! Avec 694 m d’altitude, le Signal de Botrange, dans les Hautes Fagnes, est le point culminant de la Belgique. Nous allons pouvoir nous éclater. Je pense aussi à prendre des fruits secs avec moi et de quoi allumer éventuellement un feu, on ne sait jamais. Ben est probablement occupé à faire la même chose que moi, il prépare son sac.
Nous avons rendez-vous à neuf heures trente au local. Nous serons répartis dans trois voitures, celle de Marc-Antoine, de Luc le chef d’unité et de Grégory le moniteur spéléo. Le ravitaillement sera emporté dans le coffre des voitures avec nos sacs. Comme nous logerons dans les installations militaires, nous n’avons pas besoin de tente, ce qui aurait été trop lourd à porter dans des conditions hivernales telles que celles qui règnent sur les Fagnes !
Je descends mon barda et le pose près de la porte d’entrée de la maison, prêt à le charger dans le coffre de la voiture de papa. J’aide ensuite maman pour le souper. Ce soir, des crêpes sont prévues ! C’est un repas que j’aime bien. Nous sommes friands dans la famille de tout ce qui est crêpes, gaufres et pain-perdu. Il y aura du cacao ainsi que du thé comme boissons mais aussi du lait pour celui qui le souhaite.
Les crêpes sont succulentes, il n’en reste plus, nous avons tout « dévoré ». C’est Jean qui débarrasse la table avec l’aide d’Anne. Amandine et André sont rentrés dans leur famille respective ce matin, tout comme Ben d’ailleurs ! Il est temps que je monte pour aller dormir, car j’ai besoin de sommeil après le réveillon de Noël. Je passe par la salle de bain et ne traîne pas sous l’eau de la douche.
C’est donc en tenue d’Adam que je me glisse dans mon lit. Je me remémore cette fête de Noël et tous les bons moments passés en famille ainsi que cette remise de cadeaux. Je suis très heureux d’avoir revu mes grands-parents, ils sont déjà assez âgés et je sais qu’ils n’ont plus tant d’années à vivre auprès de nous. Je m’endors alors en pensant à mon Ben chéri que je vais revoir le lendemain.
Il est huit heures trente et papa me dépose devant le local des scouts. Je prends mon sac à dos qui est dans le coffre de l’auto. Je dis au revoir en faisant la bise à mon paternel. Je me rends au local. Ben est déjà présent ainsi que Gaby, Philippe, Alex et Chris, de même que M-A en tant qu’animateur. Raphaël arrive peu après moi. Il ne manque plus que Luc et Grégory.
Nous avons hâte de partir, il gèle et le ciel est bleu. C’est un temps vivifiant. Enfin Luc et Grégory arrivent. Les voitures sont chargées immédiatement. La nourriture est idéalement partagée en vue optimiser la place disponible avant de mettre les sacs à dos. Bref nous sommes prêts à partir. Nous avons environ deux heures de route jusqu’à destination. La météo a annoncé des chutes de neige pour la fin de la journée. De toutes manières l’état des routes dans la province de Liège ne nous permet pas de rouler vite, certaines routes ne sont pas salées mais du sable ou des gravillons sont épandus sur la neige durcie, ce qui rend la vitesse illusoire.
Le trajet se passe bien, les trois voitures se suivent. Les derniers kilomètres sont assez délicats, il y a de la neige sur la chaussée et la vitesse est réduite. Par chance il n’y a pas de brouillard. Il gèle dehors, il doit faire environ moins cinq degrés. C’est donc ensemble que nous atteignons le camp militaire d’Elsenborn. Nous sommes bien entendus stoppés à l’entrée. Nous devons nous inscrire un par un sur un registre. Nous sommes ensuite conduits par un militaire jusqu’au bâtiment qui nous est attribué pour la durée de notre séjour. Des consignes de sécurités nous sont données, nous devons les respecter. Il est bien clair que si nous ne les respectons pas nous serons expulsés !
Le bâtiment que nous occupons est en fait un baraquement qui est occupé lorsque d’autres unités viennent pour s’entraîner au tir sur le champ de tir, mais aussi pour les exercices de tactiques de progressions, … etc. Nous disposons de deux chambres de huit lits ainsi que d’une salle d’eau avec des éviers répartis le long d’un mur, de six douches sur le mur opposé et de six WC répartis sur le mur qui longe de couloir du bloc. Le quatrième est en fait un mur dont la partie supérieure est vitrée, laissant pénétrer la lumière du jour.
Nous nous répartissons dans les deux chambres. Luc et Marc-Antoine prennent la première avec Philippe, Raphaël et Alex ; la seconde est occupée par Grégory, Gaby, Chris, Ben et moi. Sur chaque lit il y a une couverture couleur armée, soit d’un vert assez particulier ! Au centre de chaque chambre il y a deux tables avec huit chaises. Nous pourrons donc manger dans les chambres à titre exceptionnel, car il n’est pas prévu que nous mangions dans le mess, car celui-ci est réservé aux militaires uniquement. Nous avons avec nous trois réchauds style camping-gaz, des casseroles, … etc.
Une fois installés, nous découvrons les environs et la partie centrale du camp militaire. Cet endroit est magnifique, il y a des bois, des chemins utilisables soit par des véhicules normaux du style jeep, transport de troupe et autres. Il y a aussi d’autres chemins réservés aux engins chenillés. Des chemin de « balade » c'est-à-dire des chemins plus étroits réservés aux piétons, sont balisés et mènent à des endroits particuliers selon les exercices à accomplir.
Je pense que nous allons être très bien dans ce camp. De plus il n’y a aucune unités extérieures, étant donné que nous sommes en périodes de fêtes et donc de congé. Il ne reste sur place que les militaires de garde pour maintenir le camp en ordre de marche.
Nous prenons un chemin et nous allons nous balader durant près de deux heures pour profiter du soleil qui luit et donne une lumière particulière sur les étendues enneigées. Nous marchons sans parler. Nous entendons les semelles qui crissent sur les parties de neige verglacée. Quand nous nous arrêtons, c’est le silence qui marque les esprits. C’est très calme et reposant, chacun de nous peut entendre la respiration de son voisin et voir la vapeur d’eau s’échapper des nez et des bouches des uns et des autres !