05-07-2022, 06:52 PM
On avait roulé une bonne heure et les paysages me faisaient penser à L’Ardèche.
Notre dernière journée à San Francisco s'était déroulée tranquillement.
Liam m'avait montré les curiosités de San Francisco, entre autre Lombard Street, une rue qui a je ne sais plus combien de virages et une pente impressionnante. Et surtout on avait passé notre temps à faire du cable car !
On alla visiter le parc Presidio et le Golden Gate Park avec le conservatoire des fleurs.
Le soir, on avait invité Phil et Garry à manger et on s'était couché de bonne heure.
On avait fait l'amour tendrement, longuement, en prenant tout notre temps. Liam avait pris l'initiative de me prendre. Il avait fait ça bien et avec des positions très variées ! Il avait presque réussi à me faire jouir sans que je me touche. Il n'avait manqué que quelques instants mais il n'avait pas pu se retenir !
Mais bon, sa bouche qui me suçait, valait le coup pour terminer en beauté ! Surtout que ce coquin n'avala pas et il vint me rouler une pelle pour partager ma jouissance.
Le GPS nous emmena jusque devant un grand portail et un mur de plus de deux mètres entourait la propriété.
- Tu m'as emmené où Liam, dans une prison ?
- Non quand même pas, c'est une surprise et un fantasme aussi. On va passer la semaine dans un resort naturiste et gay friendly.
Pour entrer il fallut sonner à une borne. Liam se présenta, le portail s'ouvrit sur un autre portail ! On entra et le premier portail se referma avant que le second s’ouvrît.
- Tu es sûr que tu ne m'as pas conduit en prison ?
Il rigola et on avança jusqu'à la réception. On s'enregistra et un mec nu, nous accompagna jusqu'à notre chambre. Celle-ci avait une jolie vue, ses grandes portes fenêtres donnaient sur un petit jardin privé.
On posa nos affaires, on se mit à poil et on alla explorer le resort. ça formait un grand carré avec des chambres tout autour, au centre, c’était un bâtiment où il y avait un restaurant, un bar, la piscine...
Et à l'opposé de l'entrée un autre portail qui permettait de sortir et d'aller jusqu'à la rivière. Le tout était arboré et calme.
Je ne sais pas ce qu'il arrivait à Liam mais il était excité comme une puce. Dans le couloir il bandait tellement que de son sexe bavait des gouttes de liquide séminal.
On était à peine rentré dans la chambre qu'il se jeta sur moi et me poussa sur le lit. Il goba ma queue encore molle et il roulait les pointes de mes seins entre ses doigts.
On se retrouva allongé tête bêche mais c'est ses fesses qu'il me donna à "manger" !
Au bout de trois doigts il se releva et vint s'assoir violemment sur ma queue.
- Mais qu'est-ce qui t'arrive Liam ? Tu es déchainé ! Je t'ai jamais vu comme ça !
- C'est mon fantasme qui se réalise, être là avec toi, vivre nus toute la semaine, puis maintenant faire l'amour !
Il faudra aussi nous trouver un coin tranquille, pour le faire en pleine nature, j'en ai trop envie !
Je le fis mettre à quatre pattes et je le prenais plutôt fort, en lui claquant les fesses de temps à autre. Je levais la tête et dans un coin du miroir, j’avais vue sur le jardin, j’y vis une tête qui dépassait de temps en temps de derrière un tronc d’arbre. Et au geste de son bras, il n'y avait aucun doute sur ce qu'il faisait. Il était jeune, et il nous matait en essayant d’être invisible.
- Liam, regarde discrètement dans le miroir, on a un spectateur.
J'avais dit ça en français.
- Hé, mais il est jeune, il a quoi 16, 17 ans ?... Allez, vas-y Bé, prends-moi bien fort, je sens que ça vient.
- Attends, on va changer de position, on va lui donner ce qu'il veut.
Notre voyeur était de moins en moins discret et il se masturbait avec frénésie maintenant.
Liam ne me regardait plus et il regardait le petit minou qui se branlait.
Il ne retint pas son cri quand il jouit. Je me retirais et je me branlais à mon tour avec frénésie. Liam ouvrit la bouche et je l'aspergeais en jouissant.
Notre petit voyeur fit de même. Mais il s'aperçut qu'on le regardait à notre tour ! Il vira rouge pivoine instantanément et se sauva comme un voleur.
- Il a un beau petit cul bien rebondi tu ne trouves pas, Liam ?
- Le mien ne te suffit plus ?
- Tu sais bien que si mais sois franc, tu n'as pas trouvé qu'il avait un beau petit cul ?
Il me sourit et il ajouta :
- C'est plus sa queue que j'ai regardé et il avait l'air assez développé pour son âge !
Mais je pense que c'est un petit puceau imberbe !
On éclata de rire. On alla prendre une douche et après avoir pris une serviette chacun et nos sacs à dos on alla jusqu'à la rivière. On était déjà bronzé de partout, sauf les fesses, bien sûr.
On trouva une place… pas loin de notre petit voyeur qui était allongé à côté d'un gars, qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, avec quelques années de plus.
On se tartina mutuellement de crème avant d'aller plonger dans la rivière. Puis on retourna se faire bronzer.
Derrière mes lunettes et sous mon chapeau je matais la faune masculine présente. Entre autres, le mec qui était avec notre petit voyeur. Il était beau gosse mais lui, il matait les filles.
Il échangeait parfois quelques paroles avec celui que je supposais être son petit frère.
Ils rigolaient ensemble et à un moment, le grand frère se tourna vers nous et dit quelque chose. Son frère sembla troublé. Il se leva et partit en courant dans l'eau mais j'avais eu le temps de voir qu'il l'avait plutôt mi dure.
Un peu plus loin plusieurs mecs s'envoyaient un ballon de foot américain. Un gars manqua le ballon qui s'arrêta presque à côté de moi. Je me levais et le renvoyais au gars le plus éloigné du groupe, qui fut surpris de le voir arriver droit sur lui.
Un peu plus loin il y eut un mouvement de panique. Les gens se levaient et partaient en courant.
- Il se passe quoi ?
Un gars qui passait en courant dit :
- Il y a un serpent à sonnette énorme et il est très agressif !
- Bé, tu vas où ?
- Je n'en ai jamais vu alors je vais voir ça de près.
- Non Bé, c'est dangereux !
- Viens avec moi ! Comme ça tu me surveilleras.
On y alla et c'est vrai qu'il était agressif et impressionnant. Et un gars arriva avec un bâton. Mais quand il s’approcha, le serpent se détendit, il lâcha son bâton et partit en courant. Je pris le bâton et, après plusieurs essais infructueux, je réussis à lui bloquer la tête et au grand dam de Liam je l’attrapais. Il devait bien faire 1,50 m et il était plutôt fort.
Plusieurs personnes vinrent le voir de près dont notre petit voyeur à qui je demandais si il voulait le toucher, il fit la grimace et attrapa la chair de poule. Son frère se moqua gentiment de lui.
C'est ainsi que je sus que notre petit voyeur s'appelait Chad et son frère Jim.
- Tu as l'air malin avec ton crotale dans les mains, tu vas en faire quoi maintenant ?
- Je vais m'éloigner un peu et le relâcher quelque part. A moins que tu veuilles le garder en souvenir ?
Il y avait pas mal de monde autour de moi, la foule s’écarta. Deux mecs en kaki arrivèrent. Et quand ils virent l’animal entre mes mains :
- Jolie bête. Ne la lâchez pas.
Il passa une espèce d'appareil électronique sur lui et un tintement retentit.
Ils lurent les indications et l'un d'eux dit :
- Mais comment il a fait pour revenir jusqu'ici ? ça fait combien, huit, dix jours qu'on l'a mis à 20 miles d'ici ?
- Oui c'est ça, ça fait huit jours exactement. Bon, jeune homme, vous allez le poser à terre sans le lâcher puis je vais lui attraper la tête à mon tour. Et quand je vous le dirais, vous la lâcherez. Puis on fera pareil avec le corps.
Je m'accroupis et je fis comme il me l'avait dit et bien vite le crotale se retrouva dans un sac. La foule applaudit et les gars repartirent.
Chacun reprit sa place et tout rentra dans l’ordre. Vers dix-huit heures, la plage se vida et il ne restait plus que Liam, moi et un peu plus loin Jim et Chad.
On partit ensemble et c'est Jim qui nous parla.
- Tu m'as vraiment impressionné quand tu as attrapé le serpent. Tu as l'habitude de faire ça ?
- Pas souvent mais bon quand tu l'as fait une fois, c'est un peu comme le vélo, ça ne s'oublie pas.
- Au fait, moi c'est Jim et le pin's là c'est mon frangin Chad.
- Salut, je suis Jeff et lui c'est Liam.
On se serra la main et on se rendit compte que nos chambres étaient voisines.
- Vous allez manger où ?
- On ne sait pas encore, on pensait aller au restaurant ici, on est arrivé tout à l'heure et on ne sait pas vraiment où aller. Alors on voulait faire au plus simple.
- C'est comme vous voulez mais je vous déconseille le restaurant ici. C'est limite dégueulasse comme bouffe. Si vous voulez, il y a un restaurant, pas loin d'ici, qui fait de la bonne cuisine et c'est bien moins cher qu’ici.
- T'en penses quoi Liam ?
- On vient avec vous, on se donne rendez-vous ici dans trente minutes ?
Et une demie heure plus tard on se retrouva tous les quatre. Après une dizaine de minutes de marche on arriva au restaurant et la bouffe et l'ambiance était bonne. La patronne passait de table en table pour nous demander si ça allait.
Quand elle arriva vers nous elle éternua et par réflexe je lui dis :
- A vos souhaits !
- Oh, mais tu es Français, beau gosse ?
- Et oui Madame.
- Et du sud si j'en crois ton accent.
- Pas loin d'Arles oui, mais vous vous êtes d'où ? Et si vous me dites du nord je vous crois pas.
- Je suis de Maussane, les Alpilles tu dois pas connaître.
- Pardi que je connais ! Je suis des fourches !
- Ho ! dis-toi ! tu serais pas en train de me galéjer là ? J'ai de la famille aux Fourches !
Mon frère s'y est installé avec sa femme et leur fils il y a pas loin de vingt ans dans la maison de famille.
- Et leur fils, il s'appellerait pas Timéo par hasard ? Sa mère s'appelle Nadine et son père Bernard .
- Wo-putain mais c'est vrai que tu connais ! Comment ils vont ?
- Hier ça allait bien. Vous voulez bien faire une photo avec moi ? Je vais l'envoyer à Tim.
On la fit et je la lui envoyais. Même pas cinq minutes après il me répondit.
-"fais lui un bisou de notre part et surtout ne lui dit pas que tu es un spécialiste pour faire les criques, sinon tu vas te faire embaucher !"
Bien sûr elle lut le sms et je dus lui promettre de venir lui en faire !
On rentra et un peu avant d'arriver, sur un banc, il y avait un mec assis qui pleurait.
- Ça va pas Rémi ?
Il releva la tête très surpris de s'entendre appelé par son prénom.
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Notre dernière journée à San Francisco s'était déroulée tranquillement.
Liam m'avait montré les curiosités de San Francisco, entre autre Lombard Street, une rue qui a je ne sais plus combien de virages et une pente impressionnante. Et surtout on avait passé notre temps à faire du cable car !
On alla visiter le parc Presidio et le Golden Gate Park avec le conservatoire des fleurs.
Le soir, on avait invité Phil et Garry à manger et on s'était couché de bonne heure.
On avait fait l'amour tendrement, longuement, en prenant tout notre temps. Liam avait pris l'initiative de me prendre. Il avait fait ça bien et avec des positions très variées ! Il avait presque réussi à me faire jouir sans que je me touche. Il n'avait manqué que quelques instants mais il n'avait pas pu se retenir !
Mais bon, sa bouche qui me suçait, valait le coup pour terminer en beauté ! Surtout que ce coquin n'avala pas et il vint me rouler une pelle pour partager ma jouissance.
Le GPS nous emmena jusque devant un grand portail et un mur de plus de deux mètres entourait la propriété.
- Tu m'as emmené où Liam, dans une prison ?
- Non quand même pas, c'est une surprise et un fantasme aussi. On va passer la semaine dans un resort naturiste et gay friendly.
Pour entrer il fallut sonner à une borne. Liam se présenta, le portail s'ouvrit sur un autre portail ! On entra et le premier portail se referma avant que le second s’ouvrît.
- Tu es sûr que tu ne m'as pas conduit en prison ?
Il rigola et on avança jusqu'à la réception. On s'enregistra et un mec nu, nous accompagna jusqu'à notre chambre. Celle-ci avait une jolie vue, ses grandes portes fenêtres donnaient sur un petit jardin privé.
On posa nos affaires, on se mit à poil et on alla explorer le resort. ça formait un grand carré avec des chambres tout autour, au centre, c’était un bâtiment où il y avait un restaurant, un bar, la piscine...
Et à l'opposé de l'entrée un autre portail qui permettait de sortir et d'aller jusqu'à la rivière. Le tout était arboré et calme.
Je ne sais pas ce qu'il arrivait à Liam mais il était excité comme une puce. Dans le couloir il bandait tellement que de son sexe bavait des gouttes de liquide séminal.
On était à peine rentré dans la chambre qu'il se jeta sur moi et me poussa sur le lit. Il goba ma queue encore molle et il roulait les pointes de mes seins entre ses doigts.
On se retrouva allongé tête bêche mais c'est ses fesses qu'il me donna à "manger" !
Au bout de trois doigts il se releva et vint s'assoir violemment sur ma queue.
- Mais qu'est-ce qui t'arrive Liam ? Tu es déchainé ! Je t'ai jamais vu comme ça !
- C'est mon fantasme qui se réalise, être là avec toi, vivre nus toute la semaine, puis maintenant faire l'amour !
Il faudra aussi nous trouver un coin tranquille, pour le faire en pleine nature, j'en ai trop envie !
Je le fis mettre à quatre pattes et je le prenais plutôt fort, en lui claquant les fesses de temps à autre. Je levais la tête et dans un coin du miroir, j’avais vue sur le jardin, j’y vis une tête qui dépassait de temps en temps de derrière un tronc d’arbre. Et au geste de son bras, il n'y avait aucun doute sur ce qu'il faisait. Il était jeune, et il nous matait en essayant d’être invisible.
- Liam, regarde discrètement dans le miroir, on a un spectateur.
J'avais dit ça en français.
- Hé, mais il est jeune, il a quoi 16, 17 ans ?... Allez, vas-y Bé, prends-moi bien fort, je sens que ça vient.
- Attends, on va changer de position, on va lui donner ce qu'il veut.
Notre voyeur était de moins en moins discret et il se masturbait avec frénésie maintenant.
Liam ne me regardait plus et il regardait le petit minou qui se branlait.
Il ne retint pas son cri quand il jouit. Je me retirais et je me branlais à mon tour avec frénésie. Liam ouvrit la bouche et je l'aspergeais en jouissant.
Notre petit voyeur fit de même. Mais il s'aperçut qu'on le regardait à notre tour ! Il vira rouge pivoine instantanément et se sauva comme un voleur.
- Il a un beau petit cul bien rebondi tu ne trouves pas, Liam ?
- Le mien ne te suffit plus ?
- Tu sais bien que si mais sois franc, tu n'as pas trouvé qu'il avait un beau petit cul ?
Il me sourit et il ajouta :
- C'est plus sa queue que j'ai regardé et il avait l'air assez développé pour son âge !
Mais je pense que c'est un petit puceau imberbe !
On éclata de rire. On alla prendre une douche et après avoir pris une serviette chacun et nos sacs à dos on alla jusqu'à la rivière. On était déjà bronzé de partout, sauf les fesses, bien sûr.
On trouva une place… pas loin de notre petit voyeur qui était allongé à côté d'un gars, qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, avec quelques années de plus.
On se tartina mutuellement de crème avant d'aller plonger dans la rivière. Puis on retourna se faire bronzer.
Derrière mes lunettes et sous mon chapeau je matais la faune masculine présente. Entre autres, le mec qui était avec notre petit voyeur. Il était beau gosse mais lui, il matait les filles.
Il échangeait parfois quelques paroles avec celui que je supposais être son petit frère.
Ils rigolaient ensemble et à un moment, le grand frère se tourna vers nous et dit quelque chose. Son frère sembla troublé. Il se leva et partit en courant dans l'eau mais j'avais eu le temps de voir qu'il l'avait plutôt mi dure.
Un peu plus loin plusieurs mecs s'envoyaient un ballon de foot américain. Un gars manqua le ballon qui s'arrêta presque à côté de moi. Je me levais et le renvoyais au gars le plus éloigné du groupe, qui fut surpris de le voir arriver droit sur lui.
Un peu plus loin il y eut un mouvement de panique. Les gens se levaient et partaient en courant.
- Il se passe quoi ?
Un gars qui passait en courant dit :
- Il y a un serpent à sonnette énorme et il est très agressif !
- Bé, tu vas où ?
- Je n'en ai jamais vu alors je vais voir ça de près.
- Non Bé, c'est dangereux !
- Viens avec moi ! Comme ça tu me surveilleras.
On y alla et c'est vrai qu'il était agressif et impressionnant. Et un gars arriva avec un bâton. Mais quand il s’approcha, le serpent se détendit, il lâcha son bâton et partit en courant. Je pris le bâton et, après plusieurs essais infructueux, je réussis à lui bloquer la tête et au grand dam de Liam je l’attrapais. Il devait bien faire 1,50 m et il était plutôt fort.
Plusieurs personnes vinrent le voir de près dont notre petit voyeur à qui je demandais si il voulait le toucher, il fit la grimace et attrapa la chair de poule. Son frère se moqua gentiment de lui.
C'est ainsi que je sus que notre petit voyeur s'appelait Chad et son frère Jim.
- Tu as l'air malin avec ton crotale dans les mains, tu vas en faire quoi maintenant ?
- Je vais m'éloigner un peu et le relâcher quelque part. A moins que tu veuilles le garder en souvenir ?
Il y avait pas mal de monde autour de moi, la foule s’écarta. Deux mecs en kaki arrivèrent. Et quand ils virent l’animal entre mes mains :
- Jolie bête. Ne la lâchez pas.
Il passa une espèce d'appareil électronique sur lui et un tintement retentit.
Ils lurent les indications et l'un d'eux dit :
- Mais comment il a fait pour revenir jusqu'ici ? ça fait combien, huit, dix jours qu'on l'a mis à 20 miles d'ici ?
- Oui c'est ça, ça fait huit jours exactement. Bon, jeune homme, vous allez le poser à terre sans le lâcher puis je vais lui attraper la tête à mon tour. Et quand je vous le dirais, vous la lâcherez. Puis on fera pareil avec le corps.
Je m'accroupis et je fis comme il me l'avait dit et bien vite le crotale se retrouva dans un sac. La foule applaudit et les gars repartirent.
Chacun reprit sa place et tout rentra dans l’ordre. Vers dix-huit heures, la plage se vida et il ne restait plus que Liam, moi et un peu plus loin Jim et Chad.
On partit ensemble et c'est Jim qui nous parla.
- Tu m'as vraiment impressionné quand tu as attrapé le serpent. Tu as l'habitude de faire ça ?
- Pas souvent mais bon quand tu l'as fait une fois, c'est un peu comme le vélo, ça ne s'oublie pas.
- Au fait, moi c'est Jim et le pin's là c'est mon frangin Chad.
- Salut, je suis Jeff et lui c'est Liam.
On se serra la main et on se rendit compte que nos chambres étaient voisines.
- Vous allez manger où ?
- On ne sait pas encore, on pensait aller au restaurant ici, on est arrivé tout à l'heure et on ne sait pas vraiment où aller. Alors on voulait faire au plus simple.
- C'est comme vous voulez mais je vous déconseille le restaurant ici. C'est limite dégueulasse comme bouffe. Si vous voulez, il y a un restaurant, pas loin d'ici, qui fait de la bonne cuisine et c'est bien moins cher qu’ici.
- T'en penses quoi Liam ?
- On vient avec vous, on se donne rendez-vous ici dans trente minutes ?
Et une demie heure plus tard on se retrouva tous les quatre. Après une dizaine de minutes de marche on arriva au restaurant et la bouffe et l'ambiance était bonne. La patronne passait de table en table pour nous demander si ça allait.
Quand elle arriva vers nous elle éternua et par réflexe je lui dis :
- A vos souhaits !
- Oh, mais tu es Français, beau gosse ?
- Et oui Madame.
- Et du sud si j'en crois ton accent.
- Pas loin d'Arles oui, mais vous vous êtes d'où ? Et si vous me dites du nord je vous crois pas.
- Je suis de Maussane, les Alpilles tu dois pas connaître.
- Pardi que je connais ! Je suis des fourches !
- Ho ! dis-toi ! tu serais pas en train de me galéjer là ? J'ai de la famille aux Fourches !
Mon frère s'y est installé avec sa femme et leur fils il y a pas loin de vingt ans dans la maison de famille.
- Et leur fils, il s'appellerait pas Timéo par hasard ? Sa mère s'appelle Nadine et son père Bernard .
- Wo-putain mais c'est vrai que tu connais ! Comment ils vont ?
- Hier ça allait bien. Vous voulez bien faire une photo avec moi ? Je vais l'envoyer à Tim.
On la fit et je la lui envoyais. Même pas cinq minutes après il me répondit.
-"fais lui un bisou de notre part et surtout ne lui dit pas que tu es un spécialiste pour faire les criques, sinon tu vas te faire embaucher !"
Bien sûr elle lut le sms et je dus lui promettre de venir lui en faire !
On rentra et un peu avant d'arriver, sur un banc, il y avait un mec assis qui pleurait.
- Ça va pas Rémi ?
Il releva la tête très surpris de s'entendre appelé par son prénom.
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