04-07-2022, 03:59 PM
J'étais désolé qu'on ne puisse pas prendre un tramway classique pour aller jusqu'à l'embarcadère mais bon, on n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie !
On embarqua sur un bateau assez grand où on devait être une centaine de personnes et, au lieu de filer directement vers le roc, comme les gens d'ici appellent la prison d'Alcatraz, on alla en direction du Golden Gate Bridge sous lequel on passa. On navigua encore un peu et le bateau fit demi-tour.
On fit pas mal de photos que j'envoyais à Tim, je l'avais oublié ces derniers jours, ça compensera. Puis le bateau accosta et on descendit.
Je m'attendais à voir une ile toute pelée sans végétation mais c'était le contraire. La flore et la faune s'étaient réappropriées l’ile.
Et le contraste le plus surprenant était justement cet extérieur magnifique et l'intérieur désolant et triste !
On arpenta les couloirs pour aller de telle cellule où un bandit fameux avait passé trente ans de sa vie à une autre où un autre brigand fameux était mort et on visita même une cellule réputée pour être hantée !
Bon, c'était intéressant mais sans plus. Par contre la vue du rocher sur San Francisco et la baie était à couper le souffle !
- Regarde Liam, on dirait que le mauvais temps arrive !
- Ne parle pas de malheur ! Il ne faudrait pas qu'on reste coincé sur l'ile !
- Oui, ça serait con ! les cellules sont toutes individuelles ! On pourrait même pas coucher ensemble !
Le brouillard arriva de l'océan et la houle commença à augmenter. On embarqua et dès que le bateau s'éloigna du roc, il se mit à rouler et à tanguer dans tous les sens.
Bien vite il y eut plusieurs malades et Liam commença à devenir tout pale.
- ça va Liam ?
- Non, pas trop ! Je crois que je vais vomir.
Il n'avait pas dit ça qu'il se rua vers le bastingage et libéra son estomac. Quand on s'amarra au quai, plus de la moitié des gens était malade. On prit un taxi pour rentrer. J'aidais Liam à se déshabiller et à prendre une douche, puis je le mis au lit.
J'allais jusqu'à une pharmacie où j'expliquais le cas de Liam et on me donna de quoi calmer son estomac. Il réussit à l’avaler et s’endormit.
Je pris une douche rapide, je me changeais et j'allais sortir manger. J'avais faim !
Je trouvais une espèce de brasserie où j'entrais et de suite un serveur m'installa et m'apporta un grand broc d'eau glacée et un verre. Puis il m'apporta le menu.
J'avais envie d'une pizza et j'en commandais une grande. Le serveur parut surpris mais il ne dit rien.
Un groupe de Français en goguette venait d'entrer et il les installa derrière moi. Il étaient quatre entre 18 et 25 ans. Et à ce qu'ils racontaient, ils sortaient du sauna.
- Putain les mecs, j'en ai pris plein la chatte ! Il était grave chaud ce mec ! Alors vous en êtes à combien ? Moi neuf, et vous ?
- Moi, j'en suis à six mais c'est pas des thons à grosses queues comme les tiens ! je suis sélectif moi !
- Et moi j'en suis à trois, non à quatre en fait parce que si je ne m'étais pas occupé de Rémi, il n'aurait rien fait une fois de plus !
Rémi devait être le plus jeune des gars, mais aussi le plus grand et le plus mignon à mon gout.
- Bon, Rémi, tu en es à combien toi ?
- Juste toi, je peux pas faire comme vous moi ! il me faut du romantisme, de l'amour et pas que de la queue ou du cul ! Sans un minimum de sentiments, le sexe ne m'intéresse pas !
Je ne suis pas une grosse salope comme vous, moi !
Il en prit plein la gueule pendant plus de dix minutes, si bien qu'il se leva et partit en les traitant de gros connards !
- On y a été un peu fort non ? Bon, je vais aller le chercher.
Un d'eux se leva et partit. Pendant ce temps, les autres parlaient de leurs exploits depuis qu'ils étaient arrivés en donnant des détails plus que croustillants !
Le serveur apporta ma pizza. Ah oui! pour être grosse elle était grosse !
Rémi et son ami rentrèrent. La conversation dériva sur la gente masculine du restaurant.
ça commença par le serveur qui pour eux était passif et une salope soumise, à prendre en gang-bang, puis ce fut la fête de deux personnes qui mangeaient ensemble. Ils décrétèrent que c'était un sugar daddy et son gigolo… ! Et bien sûr, j'eus droit à une couche, bien, bien, épaisse !
- C'est le plus beau mec de tout le restaurant je trouve !
- Tu exagères Rémi, ok, je reconnais qu'il a l'air pas mal, mais bon, à part sa tête et son torse, on ne voit rien ! Si ça se trouve c'est un hétéro de base qui baise sa copine tous les soirs avant d'aller au lit qui sent des pieds et qui pète au lit après avoir fait l'amour ! Puis si ça se trouve, il a une toute petite queue et c'est un éjaculateur précoce !
J'appelais le serveur et je lui commandais une glace. Il en profita pour me demander si je voulais qu'il fasse un doggy bag avec ma moitié de pizza et j’acceptais.
Le serveur en repris une solide couche.
- Il a un beau sourire !
- De qui tu parles Rémi ? Du serveur ?
- Mais non, du mec derrière nous ! Vous êtes nuls !
Le serveur revint m'apporter ma glace et je lui demandais la note. Il revint avec et m'apporta mon doggy bag. Je le payais en lui laissant un bon pourboire.
Ma glace finie, je me levais et les commentaires allèrent bon train sur mes fesses.
- Putain ce cul ! Il a l'air grave bon et ferme ! Et vous avez vu la bête !
- Il est trop beau !
- Putain, ça y est Rémi est une fois de plus amoureux ! Moi ce mec c'est où il veut et quand il veut.
Je me retournais vers eux.
- A la rigueur Rémi aurait ses chances si je n'étais pas pris mais toi, pour répondre à ta proposition, ça sera nulle part et jamais, la connerie à ce stade c’est incurable !
Bon appétit et bonne soirée messieurs !
Je sortais, les laissant cloués sur place, estomaqués et la bouche ouverte. Rémi avait un léger sourire.
Je rentrais. Alors que j'allais ouvrir la porte celle-ci s'ouvrit et Phil et Garry furent autant surpris que moi.
- On a frappé, mais comme ça ne répondait pas on a cru que vous étiez sortis. Liam n'est pas avec toi ? On venait voir si vous vouliez venir boire un verre avec nous.
- Je vais voir comment va Liam et suivant comment ça va je viendrai avec vous.
J'entrais doucement et Liam dormait encore. Je lui laissais un mot puis je ressortis et on alla au café de Flore. Chemin faisant Garry me demanda :
- Bé, c'est qui qui chante quand il prend sa douche ?
- En général c'est moi, si c'est de l'opéra ou du Piaf, c'est moi, si c'est de la variété et que ça chante faux, c'est Liam ! Je siffle aussi mais plus rarement.
- Tu sais que tu as une jolie voix et puissante en plus ! Tu as pris des cours ?
- Non pas vraiment, mais dans le village il y a une tradition pour Noël.
On chante, tout le village chante des chants religieux le jour de Noël pour la messe de minuit.
Et comme il y a peu d’hommes, le curé nous a donné quelques cours de chant avec des airs d’opéra.
Piaf, c'est pour faire plaisir à ma grand-mère. Mais c'est vrai que j'aime bien chanter, enfin sous la douche.
Des amis à eux vinrent se joindre à nous et on alla dans une boite sélecte qui, comme par hasard, organisait une soirée karaoké !
On était bien placé, proche de la scène. Les chanteurs défilaient les uns après les autres avec plus ou moins de succès et dans tous les styles. Du plus classique aux derniers tubes pop.
L'animateur appela le prénom suivant et tout le monde applaudit. Une femme monta sur scène et la musique extraite du stabat mater de Pergolèse commença.
- Mais c'est pour un duo et elle est seule.
- Tu connais ce morceau ?
- Oui assez bien.
- Va chanter avec elle.
- On ne le laissera pas monter ! Tu as vu qui chante ? C'est une grosse pointure de la musique classique.
- Allez, lance-toi d'ici si tu as envie de chanter.
Je me levais et au bon moment je fis la seconde voix. Elle parut surprise mais continua et au bout d'un moment elle me fit signe d'approcher et je la rejoignis sur scène.
On ne chanta que la première partie. Heureusement d'ailleurs car je ne connaissais pas la suite ! Tout le monde se leva et nous applaudit.
Je regagnais ma place auprès de mes amis.
- Tu chantes très bien, Bé ! tu as une voix en or ! Tu n'as jamais pensé à te lancer dans la chanson ?
J'éclatais de rire. Et avant que je ne puisse répondre, un homme me demanda de bien vouloir l'accompagner jusqu'à la table de la chanteuse avec qui j'avais fait le duo.
C'était une jeune chanteuse qui perçait et qui cherchait un partenaire.
Je refusais poliment son offre mais son agent insista et me laissa sa carte.
Garry n'en revenait pas que j'ai refusé.
- Ma vie n'est pas ici aux USA ! Et à choisir, je préfère jouer au foot plutôt que de chanter.
- Pourquoi tu dis ça ?
Je leur expliquais mon refus pour le contrat de foot.
- Mais tu veux faire quoi dans la vie alors ?
- Infirmier.
- Mais pourquoi ?
- Parce que ça me plait.
- C'est une raison suffisante pour moi.
Il devait être vingt-trois heures, quand on partit et je rejoignis Liam qui dormait toujours. Je le sentis dans la nuit se coller à moi et sur le coup de trois heures du matin c'est le bruit du micro-onde qui me réveilla.
- Oups, désolé, j'avais faim.
Il était en train de manger le dernier morceau de pizza. Il me fit un bisou et on alla se coucher. Je me collais à lui et c'est comme ça qu'on s’endormit.
Le lendemain j'allais courir avec Phil pour la dernière fois. En effet, le jour suivant, on remontera vers le nord d'une centaine de kilomètres dans un coin appelé Russian River. Mais on reviendrait chez eux dans une semaine pour encore trois jours.
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On embarqua sur un bateau assez grand où on devait être une centaine de personnes et, au lieu de filer directement vers le roc, comme les gens d'ici appellent la prison d'Alcatraz, on alla en direction du Golden Gate Bridge sous lequel on passa. On navigua encore un peu et le bateau fit demi-tour.
On fit pas mal de photos que j'envoyais à Tim, je l'avais oublié ces derniers jours, ça compensera. Puis le bateau accosta et on descendit.
Je m'attendais à voir une ile toute pelée sans végétation mais c'était le contraire. La flore et la faune s'étaient réappropriées l’ile.
Et le contraste le plus surprenant était justement cet extérieur magnifique et l'intérieur désolant et triste !
On arpenta les couloirs pour aller de telle cellule où un bandit fameux avait passé trente ans de sa vie à une autre où un autre brigand fameux était mort et on visita même une cellule réputée pour être hantée !
Bon, c'était intéressant mais sans plus. Par contre la vue du rocher sur San Francisco et la baie était à couper le souffle !
- Regarde Liam, on dirait que le mauvais temps arrive !
- Ne parle pas de malheur ! Il ne faudrait pas qu'on reste coincé sur l'ile !
- Oui, ça serait con ! les cellules sont toutes individuelles ! On pourrait même pas coucher ensemble !
Le brouillard arriva de l'océan et la houle commença à augmenter. On embarqua et dès que le bateau s'éloigna du roc, il se mit à rouler et à tanguer dans tous les sens.
Bien vite il y eut plusieurs malades et Liam commença à devenir tout pale.
- ça va Liam ?
- Non, pas trop ! Je crois que je vais vomir.
Il n'avait pas dit ça qu'il se rua vers le bastingage et libéra son estomac. Quand on s'amarra au quai, plus de la moitié des gens était malade. On prit un taxi pour rentrer. J'aidais Liam à se déshabiller et à prendre une douche, puis je le mis au lit.
J'allais jusqu'à une pharmacie où j'expliquais le cas de Liam et on me donna de quoi calmer son estomac. Il réussit à l’avaler et s’endormit.
Je pris une douche rapide, je me changeais et j'allais sortir manger. J'avais faim !
Je trouvais une espèce de brasserie où j'entrais et de suite un serveur m'installa et m'apporta un grand broc d'eau glacée et un verre. Puis il m'apporta le menu.
J'avais envie d'une pizza et j'en commandais une grande. Le serveur parut surpris mais il ne dit rien.
Un groupe de Français en goguette venait d'entrer et il les installa derrière moi. Il étaient quatre entre 18 et 25 ans. Et à ce qu'ils racontaient, ils sortaient du sauna.
- Putain les mecs, j'en ai pris plein la chatte ! Il était grave chaud ce mec ! Alors vous en êtes à combien ? Moi neuf, et vous ?
- Moi, j'en suis à six mais c'est pas des thons à grosses queues comme les tiens ! je suis sélectif moi !
- Et moi j'en suis à trois, non à quatre en fait parce que si je ne m'étais pas occupé de Rémi, il n'aurait rien fait une fois de plus !
Rémi devait être le plus jeune des gars, mais aussi le plus grand et le plus mignon à mon gout.
- Bon, Rémi, tu en es à combien toi ?
- Juste toi, je peux pas faire comme vous moi ! il me faut du romantisme, de l'amour et pas que de la queue ou du cul ! Sans un minimum de sentiments, le sexe ne m'intéresse pas !
Je ne suis pas une grosse salope comme vous, moi !
Il en prit plein la gueule pendant plus de dix minutes, si bien qu'il se leva et partit en les traitant de gros connards !
- On y a été un peu fort non ? Bon, je vais aller le chercher.
Un d'eux se leva et partit. Pendant ce temps, les autres parlaient de leurs exploits depuis qu'ils étaient arrivés en donnant des détails plus que croustillants !
Le serveur apporta ma pizza. Ah oui! pour être grosse elle était grosse !
Rémi et son ami rentrèrent. La conversation dériva sur la gente masculine du restaurant.
ça commença par le serveur qui pour eux était passif et une salope soumise, à prendre en gang-bang, puis ce fut la fête de deux personnes qui mangeaient ensemble. Ils décrétèrent que c'était un sugar daddy et son gigolo… ! Et bien sûr, j'eus droit à une couche, bien, bien, épaisse !
- C'est le plus beau mec de tout le restaurant je trouve !
- Tu exagères Rémi, ok, je reconnais qu'il a l'air pas mal, mais bon, à part sa tête et son torse, on ne voit rien ! Si ça se trouve c'est un hétéro de base qui baise sa copine tous les soirs avant d'aller au lit qui sent des pieds et qui pète au lit après avoir fait l'amour ! Puis si ça se trouve, il a une toute petite queue et c'est un éjaculateur précoce !
J'appelais le serveur et je lui commandais une glace. Il en profita pour me demander si je voulais qu'il fasse un doggy bag avec ma moitié de pizza et j’acceptais.
Le serveur en repris une solide couche.
- Il a un beau sourire !
- De qui tu parles Rémi ? Du serveur ?
- Mais non, du mec derrière nous ! Vous êtes nuls !
Le serveur revint m'apporter ma glace et je lui demandais la note. Il revint avec et m'apporta mon doggy bag. Je le payais en lui laissant un bon pourboire.
Ma glace finie, je me levais et les commentaires allèrent bon train sur mes fesses.
- Putain ce cul ! Il a l'air grave bon et ferme ! Et vous avez vu la bête !
- Il est trop beau !
- Putain, ça y est Rémi est une fois de plus amoureux ! Moi ce mec c'est où il veut et quand il veut.
Je me retournais vers eux.
- A la rigueur Rémi aurait ses chances si je n'étais pas pris mais toi, pour répondre à ta proposition, ça sera nulle part et jamais, la connerie à ce stade c’est incurable !
Bon appétit et bonne soirée messieurs !
Je sortais, les laissant cloués sur place, estomaqués et la bouche ouverte. Rémi avait un léger sourire.
Je rentrais. Alors que j'allais ouvrir la porte celle-ci s'ouvrit et Phil et Garry furent autant surpris que moi.
- On a frappé, mais comme ça ne répondait pas on a cru que vous étiez sortis. Liam n'est pas avec toi ? On venait voir si vous vouliez venir boire un verre avec nous.
- Je vais voir comment va Liam et suivant comment ça va je viendrai avec vous.
J'entrais doucement et Liam dormait encore. Je lui laissais un mot puis je ressortis et on alla au café de Flore. Chemin faisant Garry me demanda :
- Bé, c'est qui qui chante quand il prend sa douche ?
- En général c'est moi, si c'est de l'opéra ou du Piaf, c'est moi, si c'est de la variété et que ça chante faux, c'est Liam ! Je siffle aussi mais plus rarement.
- Tu sais que tu as une jolie voix et puissante en plus ! Tu as pris des cours ?
- Non pas vraiment, mais dans le village il y a une tradition pour Noël.
On chante, tout le village chante des chants religieux le jour de Noël pour la messe de minuit.
Et comme il y a peu d’hommes, le curé nous a donné quelques cours de chant avec des airs d’opéra.
Piaf, c'est pour faire plaisir à ma grand-mère. Mais c'est vrai que j'aime bien chanter, enfin sous la douche.
Des amis à eux vinrent se joindre à nous et on alla dans une boite sélecte qui, comme par hasard, organisait une soirée karaoké !
On était bien placé, proche de la scène. Les chanteurs défilaient les uns après les autres avec plus ou moins de succès et dans tous les styles. Du plus classique aux derniers tubes pop.
L'animateur appela le prénom suivant et tout le monde applaudit. Une femme monta sur scène et la musique extraite du stabat mater de Pergolèse commença.
- Mais c'est pour un duo et elle est seule.
- Tu connais ce morceau ?
- Oui assez bien.
- Va chanter avec elle.
- On ne le laissera pas monter ! Tu as vu qui chante ? C'est une grosse pointure de la musique classique.
- Allez, lance-toi d'ici si tu as envie de chanter.
Je me levais et au bon moment je fis la seconde voix. Elle parut surprise mais continua et au bout d'un moment elle me fit signe d'approcher et je la rejoignis sur scène.
On ne chanta que la première partie. Heureusement d'ailleurs car je ne connaissais pas la suite ! Tout le monde se leva et nous applaudit.
Je regagnais ma place auprès de mes amis.
- Tu chantes très bien, Bé ! tu as une voix en or ! Tu n'as jamais pensé à te lancer dans la chanson ?
J'éclatais de rire. Et avant que je ne puisse répondre, un homme me demanda de bien vouloir l'accompagner jusqu'à la table de la chanteuse avec qui j'avais fait le duo.
C'était une jeune chanteuse qui perçait et qui cherchait un partenaire.
Je refusais poliment son offre mais son agent insista et me laissa sa carte.
Garry n'en revenait pas que j'ai refusé.
- Ma vie n'est pas ici aux USA ! Et à choisir, je préfère jouer au foot plutôt que de chanter.
- Pourquoi tu dis ça ?
Je leur expliquais mon refus pour le contrat de foot.
- Mais tu veux faire quoi dans la vie alors ?
- Infirmier.
- Mais pourquoi ?
- Parce que ça me plait.
- C'est une raison suffisante pour moi.
Il devait être vingt-trois heures, quand on partit et je rejoignis Liam qui dormait toujours. Je le sentis dans la nuit se coller à moi et sur le coup de trois heures du matin c'est le bruit du micro-onde qui me réveilla.
- Oups, désolé, j'avais faim.
Il était en train de manger le dernier morceau de pizza. Il me fit un bisou et on alla se coucher. Je me collais à lui et c'est comme ça qu'on s’endormit.
Le lendemain j'allais courir avec Phil pour la dernière fois. En effet, le jour suivant, on remontera vers le nord d'une centaine de kilomètres dans un coin appelé Russian River. Mais on reviendrait chez eux dans une semaine pour encore trois jours.
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