01-07-2022, 11:03 AM
Chapitre 2:
"Noël"
Nous sommes à Noël, soit le vingt-quatre décembre au soir. C’est le réveillon qui se prépare. Comme chaque année, nous serons en famille, à la maison, pour faire la fête entre nous. Ben sera lui dans sa famille pour célébrer eux aussi cette fête de la Nativité. De toute manière nous serons réunis lors de la messe de minuit, car nous faisons partie de cette chorale mise sur pied pour l’occasion.
A la maison, c’est l’effervescence ! Chacun donne un coup de main pour préparer le repas et la maison pour accueillir les convives qui seront présents pour partager un bon moment de convivialité ! Je dresse la table avec Anne, je vois qu’elle est souriante, elle semble attendre cette soirée avec impatience. Nous disposons les assiettes sur les deux tables réunies. Je compte bien, il y aura treize personnes à table. Je suis étonné du nombre. Je vais voir maman et je lui demande qui sera avec nous !
Moi : « Maman, j’ai compté treize places pour le repas !
Mam : Oui Phil, nous serons treize.
Moi : Mais c’est plus que les autres fois !
Mam : Bon, dans la famille tu sais que nous sommes cinq plus mon frère Pierre, Anne a invité André et ses parents, ce qui fait déjà neuf.
Moi : Oui bien entendu, je n’y avais pas pensé, pourtant en voyant Anne tout sourire, j’aurai dû m’en douter. Pour les quatre autres places, qui est-ce ?
Mam : Ton frère a invité Amandine et ses parents ainsi que son frère. Ce qui fait treize !
Moi : Oh c’est super pour Jean. Je suis très content pour lui.
Mam : Je vois que tu es satisfait par mes explications.
Moi : Oui maman, je suis content pour ma sœur et mon frère, ils méritent de passer un très bon moment avec leurs chéris !
Mam : Pour toi mon cher fils, tu auras aussi l’occasion de retrouver ton amoureux de Ben ainsi que sa famille. D’ailleurs ne vas-tu pas loger chez Ben ce soir ?
Moi : Non maman, c’est Ben qui loge à la maison après la messe de minuit, car il laisse sa chambre à ses deux cousins !
Mam : Ah bon, merci de me le dire. Pas de problème Phil, je vais téléphoner à la boulangerie pour que l’on compte deux personnes en plus pour les pistolets et les viennoiseries du petit-déjeuner.
Moi : Désolé Maman, j’avais complètement oublié de te prévenir.
Mam : Pas de soucis mon grand.
Moi : Merci maman, tu es super !
Nous nous faisons un câlin. Je suis si heureux d’avoir une famille comme la mienne. Je sais aussi que Ben a une famille aussi attentionnée. Nous avons tous les deux le grand bonheur d’avoir des familles si aimantes !
Je poursuis la mise en place des tables. Jean vient nous retrouver pour mettre la dernière touche de décoration. Je lui demande :
Moi : Alors frérot, heureux d’avoir ta chérie et sa famille ce soir ?
Jea : Oui Phil, je ne savais pas comment te le dire, car toi tu n’auras pas ton chéri avec toi pour le repas !
Moi : Ce n’est pas grave Jean, Ben vient loger après la messe de minuit.
Jea : Super, je suis heureux de savoir que tu pourras avoir Ben avec toi.
Moi : Dis-moi, les parents d’Amandine seront présents, mais sont-ils au courant que je suis… gay ?
Jea : Oui grand frère, ils le savent ainsi que Loïc, le jeune frère de ma chérie !
Moi : OK, bon, au moins je sais à quoi m’en tenir.
Jea : Tu n’as pas à te faire du mouron, ils sont très sympas et ils ne sont pas homophobes. Au fait un des cousins d’Amandine et Loïc est aussi homo !
Moi : OK, je suis rassuré !
Ann : Je vous ai entendu. Tu sais aussi qu’André sera là avec ses parents.
Moi : Oui ma chère sœur et cela me fait plaisir pour toi. Tu as un super amoureux et ses parents sont géniaux !
Ann : Oui Phil, je le sais. Je craignais que ça ne te rappelle Henri.
Moi : Je m’en doute sœurette, mais j’ai tourné la page. Henri est dans mon cœur et j’aime Ben. Ne t’inquiète pas pour moi.
Ann : Merci mon frère au grand cœur. »
Anne me prend dans ses bras et me fait un gros câlin. Décidément c’est le second en quelques minutes. Puis je sens qu’on me serre plus fort sur mon flanc droit, je me rends compte que c’est Jean, lui aussi vient me faire un câlin. Nous sommes les trois frères et sœur enlacés, heureux d’être aimés par les uns et les autres. Nous formons une véritable famille où l’amour fraternel à tout son sens !
Le repas du réveillon se déroule d’une agréable façon. Aucune allusion n’est faite concernant mon orientation sexuelle. Je découvre Loïc, un jeune ado d’une quinzaine d’année, bien dans sa tête et dans son corps. Il pratique le volley et la natation. Il parle avec nous tous et s’intéresse à la musique. Bref il est super sympa. Les parents d’André sont égaux à eux-mêmes. Véronique me dit à un moment où je suis occupé à prendre des croquettes à la cuisine, qu’elle est heureuse de me voir si épanoui. Elle sait que Ben sera à la maison après la messe de minuit et qu’elle est heureuse de me savoir heureux avec lui. Elle sait aussi que le souvenir d’Henri reste gravé dans mon esprit et mon cœur.
Les parents d’Amandine sont très ouverts d’esprit eux aussi. Je peux parler avec eux et poser un tas de questions. En fait ils sont profs et s’intéressent à beaucoup de choses. Ils me proposent, ainsi qu’à Ben, s’il le souhaite, de les contacter si nous avons un souci ou l’autre au niveau de nos études. J’apprends que le papa a écrit un livre concernant le développement intellectuel chez l’enfant entre trois et dix ans ! Si j’ai bien compris il est en train d’écrire un second tome mais avec les enfants de 10 à 15 ans, soit les pré-ados. Il envisage même d’écrire un troisième livre avec les ados de 15 à 20 ans ! Je suis impressionné.
C’est déjà le moment de la bûche. Papa ouvre alors deux bouteilles d’Asti pour accompagner ce dessert. Nous avons encore une trentaine de minutes avant d’aller participer à la messe de minuit. Cette bûche est un délice, le biscuit moelleux à souhait et le chocolat qui recouvre le tout est tout à fait savoureux. Le mariage de cette gourmandise avec l’Asti est du plus bel effet gustatif.
Nous sommes tous partis en plusieurs voitures pour rejoindre l’église. Nous arrivons bien en avance, ce qui nous permet de nous chauffer la voix avant la cérémonie. Nous sommes tous là, je salue mes coéquipiers et Ben en particulier. Je ne l’embrasse pas car il y a déjà pas mal de monde qui est présent. L’Abbé vient nous faire un petit coucou pour nous encourager. Bref nous sommes prêts pour rehausser la messe de la Nativité par nos chants.
Je suis étonné de voir qu’il y a une dizaine de garçons en aube avec des ailes d’ange cousues dans le dos. Certains servent la messe et les autres sont disposés de part et d’autre de l’autel. La cérémonie dure une heure vingt minutes. Le curé invite ensuite les paroissiens, après la bénédiction, à venir prendre un vin chaud à la sortie de l’église.
Luc rejoint la chorale improvisée et vient tous nous féliciter pour cette animation musicale. Il ajoute que l’Abbé est enchanté de même que la plupart des paroissiens. Nous rejoignons les personnes qui prennent un vin chaud ou un chocolat chaud, car certaines personnes ne boirons pas de vin chaud. Je vois que le sacristain est tout souriant. Il dit même que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas assisté à une aussi belle messe de Noël.
Nous restons entre jeunes, lorsque je vois arriver vers nous Gilbert et Irma accompagnés de Jean-Philippe. J-Ph est le jeune scout qui a été aidé lors du passage de section. Ben lui aussi est content de voir J-Ph. Il a changé depuis septembre. C’est vraiment un pré-ado maintenant. Il avait aidé à servir la messe et il a donc revêtu une aube ainsi qu’un autre scout. Ils n’avaient pas d’ailes dans le dos lors de la cérémonie.
Il est temps de rentrer. Yves et Arlette nous souhaitent une joyeuse fête de Noël et repartent avec Christine et Denis. Ben a son sac avec lui, il a donc de quoi se changer à la maison. Nous repartons tous, non sans avoir salué l’Abbé. Il nous remercie encore pour l’animation chorale de la messe en ajoutant que toute l’assemblée a été enchantée et charmée par les chants proposés.
"Noël"
Nous sommes à Noël, soit le vingt-quatre décembre au soir. C’est le réveillon qui se prépare. Comme chaque année, nous serons en famille, à la maison, pour faire la fête entre nous. Ben sera lui dans sa famille pour célébrer eux aussi cette fête de la Nativité. De toute manière nous serons réunis lors de la messe de minuit, car nous faisons partie de cette chorale mise sur pied pour l’occasion.
A la maison, c’est l’effervescence ! Chacun donne un coup de main pour préparer le repas et la maison pour accueillir les convives qui seront présents pour partager un bon moment de convivialité ! Je dresse la table avec Anne, je vois qu’elle est souriante, elle semble attendre cette soirée avec impatience. Nous disposons les assiettes sur les deux tables réunies. Je compte bien, il y aura treize personnes à table. Je suis étonné du nombre. Je vais voir maman et je lui demande qui sera avec nous !
Moi : « Maman, j’ai compté treize places pour le repas !
Mam : Oui Phil, nous serons treize.
Moi : Mais c’est plus que les autres fois !
Mam : Bon, dans la famille tu sais que nous sommes cinq plus mon frère Pierre, Anne a invité André et ses parents, ce qui fait déjà neuf.
Moi : Oui bien entendu, je n’y avais pas pensé, pourtant en voyant Anne tout sourire, j’aurai dû m’en douter. Pour les quatre autres places, qui est-ce ?
Mam : Ton frère a invité Amandine et ses parents ainsi que son frère. Ce qui fait treize !
Moi : Oh c’est super pour Jean. Je suis très content pour lui.
Mam : Je vois que tu es satisfait par mes explications.
Moi : Oui maman, je suis content pour ma sœur et mon frère, ils méritent de passer un très bon moment avec leurs chéris !
Mam : Pour toi mon cher fils, tu auras aussi l’occasion de retrouver ton amoureux de Ben ainsi que sa famille. D’ailleurs ne vas-tu pas loger chez Ben ce soir ?
Moi : Non maman, c’est Ben qui loge à la maison après la messe de minuit, car il laisse sa chambre à ses deux cousins !
Mam : Ah bon, merci de me le dire. Pas de problème Phil, je vais téléphoner à la boulangerie pour que l’on compte deux personnes en plus pour les pistolets et les viennoiseries du petit-déjeuner.
Moi : Désolé Maman, j’avais complètement oublié de te prévenir.
Mam : Pas de soucis mon grand.
Moi : Merci maman, tu es super !
Nous nous faisons un câlin. Je suis si heureux d’avoir une famille comme la mienne. Je sais aussi que Ben a une famille aussi attentionnée. Nous avons tous les deux le grand bonheur d’avoir des familles si aimantes !
Je poursuis la mise en place des tables. Jean vient nous retrouver pour mettre la dernière touche de décoration. Je lui demande :
Moi : Alors frérot, heureux d’avoir ta chérie et sa famille ce soir ?
Jea : Oui Phil, je ne savais pas comment te le dire, car toi tu n’auras pas ton chéri avec toi pour le repas !
Moi : Ce n’est pas grave Jean, Ben vient loger après la messe de minuit.
Jea : Super, je suis heureux de savoir que tu pourras avoir Ben avec toi.
Moi : Dis-moi, les parents d’Amandine seront présents, mais sont-ils au courant que je suis… gay ?
Jea : Oui grand frère, ils le savent ainsi que Loïc, le jeune frère de ma chérie !
Moi : OK, bon, au moins je sais à quoi m’en tenir.
Jea : Tu n’as pas à te faire du mouron, ils sont très sympas et ils ne sont pas homophobes. Au fait un des cousins d’Amandine et Loïc est aussi homo !
Moi : OK, je suis rassuré !
Ann : Je vous ai entendu. Tu sais aussi qu’André sera là avec ses parents.
Moi : Oui ma chère sœur et cela me fait plaisir pour toi. Tu as un super amoureux et ses parents sont géniaux !
Ann : Oui Phil, je le sais. Je craignais que ça ne te rappelle Henri.
Moi : Je m’en doute sœurette, mais j’ai tourné la page. Henri est dans mon cœur et j’aime Ben. Ne t’inquiète pas pour moi.
Ann : Merci mon frère au grand cœur. »
Anne me prend dans ses bras et me fait un gros câlin. Décidément c’est le second en quelques minutes. Puis je sens qu’on me serre plus fort sur mon flanc droit, je me rends compte que c’est Jean, lui aussi vient me faire un câlin. Nous sommes les trois frères et sœur enlacés, heureux d’être aimés par les uns et les autres. Nous formons une véritable famille où l’amour fraternel à tout son sens !
Le repas du réveillon se déroule d’une agréable façon. Aucune allusion n’est faite concernant mon orientation sexuelle. Je découvre Loïc, un jeune ado d’une quinzaine d’année, bien dans sa tête et dans son corps. Il pratique le volley et la natation. Il parle avec nous tous et s’intéresse à la musique. Bref il est super sympa. Les parents d’André sont égaux à eux-mêmes. Véronique me dit à un moment où je suis occupé à prendre des croquettes à la cuisine, qu’elle est heureuse de me voir si épanoui. Elle sait que Ben sera à la maison après la messe de minuit et qu’elle est heureuse de me savoir heureux avec lui. Elle sait aussi que le souvenir d’Henri reste gravé dans mon esprit et mon cœur.
Les parents d’Amandine sont très ouverts d’esprit eux aussi. Je peux parler avec eux et poser un tas de questions. En fait ils sont profs et s’intéressent à beaucoup de choses. Ils me proposent, ainsi qu’à Ben, s’il le souhaite, de les contacter si nous avons un souci ou l’autre au niveau de nos études. J’apprends que le papa a écrit un livre concernant le développement intellectuel chez l’enfant entre trois et dix ans ! Si j’ai bien compris il est en train d’écrire un second tome mais avec les enfants de 10 à 15 ans, soit les pré-ados. Il envisage même d’écrire un troisième livre avec les ados de 15 à 20 ans ! Je suis impressionné.
C’est déjà le moment de la bûche. Papa ouvre alors deux bouteilles d’Asti pour accompagner ce dessert. Nous avons encore une trentaine de minutes avant d’aller participer à la messe de minuit. Cette bûche est un délice, le biscuit moelleux à souhait et le chocolat qui recouvre le tout est tout à fait savoureux. Le mariage de cette gourmandise avec l’Asti est du plus bel effet gustatif.
Nous sommes tous partis en plusieurs voitures pour rejoindre l’église. Nous arrivons bien en avance, ce qui nous permet de nous chauffer la voix avant la cérémonie. Nous sommes tous là, je salue mes coéquipiers et Ben en particulier. Je ne l’embrasse pas car il y a déjà pas mal de monde qui est présent. L’Abbé vient nous faire un petit coucou pour nous encourager. Bref nous sommes prêts pour rehausser la messe de la Nativité par nos chants.
Je suis étonné de voir qu’il y a une dizaine de garçons en aube avec des ailes d’ange cousues dans le dos. Certains servent la messe et les autres sont disposés de part et d’autre de l’autel. La cérémonie dure une heure vingt minutes. Le curé invite ensuite les paroissiens, après la bénédiction, à venir prendre un vin chaud à la sortie de l’église.
Luc rejoint la chorale improvisée et vient tous nous féliciter pour cette animation musicale. Il ajoute que l’Abbé est enchanté de même que la plupart des paroissiens. Nous rejoignons les personnes qui prennent un vin chaud ou un chocolat chaud, car certaines personnes ne boirons pas de vin chaud. Je vois que le sacristain est tout souriant. Il dit même que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas assisté à une aussi belle messe de Noël.
Nous restons entre jeunes, lorsque je vois arriver vers nous Gilbert et Irma accompagnés de Jean-Philippe. J-Ph est le jeune scout qui a été aidé lors du passage de section. Ben lui aussi est content de voir J-Ph. Il a changé depuis septembre. C’est vraiment un pré-ado maintenant. Il avait aidé à servir la messe et il a donc revêtu une aube ainsi qu’un autre scout. Ils n’avaient pas d’ailes dans le dos lors de la cérémonie.
Il est temps de rentrer. Yves et Arlette nous souhaitent une joyeuse fête de Noël et repartent avec Christine et Denis. Ben a son sac avec lui, il a donc de quoi se changer à la maison. Nous repartons tous, non sans avoir salué l’Abbé. Il nous remercie encore pour l’animation chorale de la messe en ajoutant que toute l’assemblée a été enchantée et charmée par les chants proposés.