27-06-2022, 04:20 PM
Il était tôt ce mercredi matin quand je me levais. Hier en rentrant de Las Vegas, on était venu chez ma tante et mon oncle.
On, c'était Mika, Gaële et moi. Liam, Méli et Tony étaient allés chez leurs parents.
Je voulais retourner m'entrainer au foot. Mais surtout dire que je n'étais pas intéressé par la proposition que l'on m'avait faite.
On resterait là jusqu'à vendredi et on irait passer le weekend au Mexique, enfin juste à la frontière à Tijuana.
J'avais déjà enfilé ma tenue de sport et fait le café, quand mon oncle et ma tante arrivèrent :
- C'est gentil ça Bé de nous avoir fait le café ! Tu vas à l'entrainement de foot ?
- Oui, je vais y aller et leur rendre le dossier qu'ils m'ont donné à remplir, en leur disant que je refuse leur offre.
- Tu en es vraiment sur ? Tu as bien pesé le pour et le contre, tu sais, si tu acceptes, tu es le bienvenu chez nous.
- Oui, je suis sûr de ma réponse. Et merci pour votre proposition. Mais c'est en France que je veux faire mes études. Et les miens me manqueraient trop !
- C'est ton choix Bé, mais je l'approuve aussi, car beaucoup sont choisis mais peu réussissent. Et puis, la vie américaine n'est pas faite pour toi je pense.
- Ha ça non ! ça va pour des vacances mais vivre ici à temps plein je ne pourrais jamais le faire. Bon, je file sinon je vais être à la bourre et je vais gagner des tours de stade en plus.
En arrivant sur place, il n'y avait personne ! Le coach arriva et fut surpris de me trouver là.
- Qu'est-ce que tu fais là Jeff ?
- Je suis venu vous rapporter le dossier que vous nous avez donné la semaine dernière.
Je le sortis de mon sac et je le lui tendis. Il l'ouvrit et fut surpris de voir que je ne l'avais pas complété.
- Tu ne l'as pas rempli. Tu refuses ta sélection ? C'est dommage pour toi tu sais, tu rates peut être la chance de ta vie, là !
- Ma vie est en France coach, pas aux USA. Pour moi, le foot ici ou le rugby en France, restent et resteront juste un loisir. C'est infirmier que je veux être, pas joueur de foot professionnel.
- Bien, que tu aies tort ou raison de refuser, je n'en sais rien. Je suppose que tu as réfléchi à tout ça.
Les entrainements sont suspendus jusqu'à début septembre. Mais le stade reste accessible, tu peux toujours venir courir si tu veux !
- Alors, comme je serai reparti, coach je vous dis au revoir et à un de ces jours peut-être.
On se serra la main et je repris ma course, seul je changeai mon parcours, un peu au hasard des rues. Quand je rentrais tout le monde dormait encore. J'allais me doucher et quand je ressortis de la salle de bain juste vêtu d'un boxer je tombais sur ma cousine qui sortait de sa chambre.
- Salut Bé ! Tu as réussi à faire la grâce matinée ? c'est pas vrai !
- Hé, oui ma belle, comme tu vois ! (Je ne l’en dissuadait pas)
- On va boire le café ?
- Je vais m'habiller et je descends.
- C'est bon, tu peux bien descendre en boxer. Tu crois que Mika va mettre une cravate quand il aura fini.
- Fini quoi ?
Elle me mima la branlette.
- Mais comment tu sais ça toi ? Tu l'espionnes ?
- Non, pas du tout, mais ça fait déjà un bout de temps que je lui dis de mettre quelque chose entre les bois de son lit et le mur. C'est les montants qui tapent dans le mur qui préviennent de l’activité et, quand c'est aussi rythmé, c'est qu'il est proche de la fin !
On éclata de rire. Et venant de la chambre de Mika on entendit :
- J'ai tout entendu Gaële ! Promis, pour l’acoustique je le fais tout à l'heure, j'arrive dans quelques minutes.
On descendit et on fit le café.
- Rho, mais tu es un menteur toi ! Mam a laissé un mot comme quoi tu étais parti courir puis à l'entrainement du foot !
- Oups je me suis fait griller ! On fait quoi aujourd'hui ?
- Je me fais belle, tu te fais beau, parce qu'on a de la visite !
- Qui vient nous voir ?
- Mais nos chéri(e)s bien sûr ! Tu ne crois pas qu'on allait rester sans se voir jusqu'à vendredi quand même ! J'y tiens moi à mon Tony même s'il nous reste trois semaines à être ensemble !
- Pourquoi tu dis ça ?
- Bin après les cours vont recommencer, il a ses entrainements et moi les miens, au mieux on pourra se voir que le dimanche, c'est pas une vie ça !
Donc, on en profite autant qu'on peut puis on se séparera en septembre.
- C'est triste ça ! Il ne va pas te manquer ?
On est rejoint par Mika, effectivement, en boxer.
- C'est la vie, on ne peut rien y faire. Mais c’est sûr qu’il va me manquer. Il est mignon, il est gentil et en plus c'est un bon coup au lit ! Il sait comment s'y prendre pour…
- Stop ma sœurette, on ne veut pas en entendre plus sur tes parties de jambes en l'air avec Tony !
Est-ce que je te raconte ce qu'on fait avec Méli ?
- C'est pas la peine, elle me l'a déjà dit ! D'ailleurs il parait que tu devrais te montrer plus entreprenant et imaginatif ! Je dis ça, je dis rien !
Mika sauta sur sa sœur et lui fit des chatouilles pour la punir !
- C'est vrai qu'elle t'a dit ça de moi ?
- Mais non gros lourdaud ! il parait que tu t’en sors bien. Juste que tu devrais insister un peu plus sur les cunnis, ça, c'est vrai ! Et toi, Bé, avec Liam sexuellement ça se passe bien ?
- Non, mais dis donc, nous on n'est pas comme vous ! Tant qu'on ne sera pas officiellement mariés, on ne fera rien de sexuel ensemble ! Puis, je vais te dire… que, surtout tu n’en sauras rien !!!
Mika éclata de rire et ma cousine bouda. Enfin, deux minutes et demie. Et encore ! Une fois le café bu et les affaires du petit déjeuner rangées, je remontais dans ma chambre. Je voulais faire mes comptes. Je sortis tous l'argent que j'avais et je fis des tas de billets.
C'est à ce moment-là que mes cousins entrèrent dans ma chambre.
- Tu fais quoi Bé ? Putain mais c'est quoi tout ce fric ?
- Bin mes sous tu crois quoi toi ? Là c'est ce qu'il reste de ce que j'ai gagné à Las Vegas, ça c'est les 1000 $ que Jeanne nous a donné et là c'est les sous que j'ai emmené de France. Et là comme tu peux le voir c'est toutes les pièces qui trainaient dans mes poches et dans mon sac.
- Pourquoi tu ne les refiles pas ?
- ça me saoule de les sortir. En plus elles sont mal foutu vos pièces. Les plus petites valent plus cher que les grosses !
Ma cousine commença à les trier. Moi je comptais les billets.
- Vous croyais que j'aurai assez de 5600 $ pour deux semaines ? Parce que quand on revient de Tijuana, avec Liam, on va aller se promener un peu. Il veut me faire visiter San Francisco.
- 5623 $ et 35 cents plus exactement ! Oui ça sera suffisant ! Tu sais ici les hôtels et la bouffe, si tu vas dans du typiquement américain c'est pas cher. Après ça dépendra de ce que vous allez faire en sortie et en visite mais oui ce sera très largement suffisant ! Tu devrais même ne pas tout emporter. ça fait beaucoup !
- Ok, bon après il en faut aussi pour Tijuana. Au fait ça ressemble à quoi comme ville ?
- Un peu comme la Jonquera en Espagne, des commerces et des boites de nuit !
- Ah, d'accord !
- Cache ta joie Bé ! On fera du shopping !
Nos chéri(e)s arrivèrent enfin ! Il y eut de longs baisers d'amour comme l'aurait dit Jimmy et si on s'était écouté une petite visite des chambres !
Mais on sut maitriser nos instincts primaires. On n'est pas des bêtes quand même !
On mangea sous le patio, à l'ombre et on monta faire la sieste. Enfin faire la sieste, pas tout à fait non plus !
C'est vrai qu'il faisait vraiment trop chaud pour aller s'allonger au soleil.
Et avec la clim à fond, on était bien pour s'ébattre et se donner du plaisir.
Et quand je dis "on" ce n'est pas simplement Liam et moi, mais tous les six ! … Sauf que l’on fonctionnait par couple ! Faut pas abuser non plus !
On se retrouva au bord de la piscine.
Et Jusqu'au vendredi on fit comme ça, un jour chez la famille de Liam et l'autre jour chez mon oncle et ma tante.
Et ce fut le moment du départ. On partit de bonne heure et arrivés à la frontière on laissa les voitures dans un garage privé. On traversa la frontière à pied et on prit un taxi pour aller jusqu'à l'hôtel où Méli avait réservé.
A la réception, on nous donna des cartes magnétiques pour ouvrir et on monta s’installer. Puis on se retrouva pour le repas de midi.
Ma tante nous avait briffé sur le fait de ne pas manger de crudités, ne pas boire l'eau du robinet ... sous peine de tourista !
On commença à visiter la ville. Les filles faisaient déjà du repérage et on se faisait accoster de partout pour entrer visiter, acheter des souvenirs ...
ça me saoulait déjà ! La seule chose que je trouvais sympa c'était les panamas en paille blanche. J'en voulais un. J'allais dans une boutique et aussitôt un jeune vendeur "sauta" sur moi et dans un anglais plus pur que le mien, se présenta comme le fils de la maison puis il me vanta les mérites de tel ou tel modèle et quand j'en choisis un, à moitié planqué derrière les autres, et que je l’essayais, il me jura sur tout ce qu'il avait de plus sacré au monde que ce chapeau avait été fait spécialement pour moi !
En fait, c'était le dernier modèle qu'il lui restait d'une série. Mais celui-là seul me plaisait.
Quand il me dit le prix, je lui répondis en espagnol que je n'étais pas américain ! Que c'était prohibitif et que son père lui avait surement parié qu'il ne réussirait pas à le fourguer à un gringo, en faisant un gros bénéfice !
Il éclata de rire et au lieu des 150 $ initiaux, il m'en demanda 100 ; Je sortis un billet de 50 et je lui demandais si on faisait le deal .
Il essaya de gratter quelques dollars de plus mais devant ma détermination, il capitula.
Et tout fier, il secoua le billet qu'il mit dans la caisse. Son père arriva et me félicita de mon achat. En anglais, bien sûr, je lui répondis en espagnol que c'était le seul qui me plaisait dans sa boutique, il me demanda à le voir, le regarda de plus près, me le rendit et me dit que j'avais fait une très bonne affaire. Qu’en fait c'était un vrai panama, fabriqué en Equateur, avec des feuilles de palmiers qui ne poussent que là-bas. Il savait qu'il lui en restait un mais dans tout ce bazar il ne l'avais pas retrouvé. Il me demanda d'en prendre bien soin.
On rentra à l'hôtel et on se retrouva au bord de la piscine où on resta jusqu'à très tard. Puis on alla manger, toujours en faisant attention à ne pas manger de crudités, et on sortit en boite.
De jeunes Américains s’y saoulaient pour la première fois, cherchaient la bagarre et la police n'était pas tendre avec eux ! Même Tony et Gaële burent un peu plus que de raison et on dut les soutenir pour qu'ils puissent rentrer !
On se coucha après s'être fait des câlins.
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On, c'était Mika, Gaële et moi. Liam, Méli et Tony étaient allés chez leurs parents.
Je voulais retourner m'entrainer au foot. Mais surtout dire que je n'étais pas intéressé par la proposition que l'on m'avait faite.
On resterait là jusqu'à vendredi et on irait passer le weekend au Mexique, enfin juste à la frontière à Tijuana.
J'avais déjà enfilé ma tenue de sport et fait le café, quand mon oncle et ma tante arrivèrent :
- C'est gentil ça Bé de nous avoir fait le café ! Tu vas à l'entrainement de foot ?
- Oui, je vais y aller et leur rendre le dossier qu'ils m'ont donné à remplir, en leur disant que je refuse leur offre.
- Tu en es vraiment sur ? Tu as bien pesé le pour et le contre, tu sais, si tu acceptes, tu es le bienvenu chez nous.
- Oui, je suis sûr de ma réponse. Et merci pour votre proposition. Mais c'est en France que je veux faire mes études. Et les miens me manqueraient trop !
- C'est ton choix Bé, mais je l'approuve aussi, car beaucoup sont choisis mais peu réussissent. Et puis, la vie américaine n'est pas faite pour toi je pense.
- Ha ça non ! ça va pour des vacances mais vivre ici à temps plein je ne pourrais jamais le faire. Bon, je file sinon je vais être à la bourre et je vais gagner des tours de stade en plus.
En arrivant sur place, il n'y avait personne ! Le coach arriva et fut surpris de me trouver là.
- Qu'est-ce que tu fais là Jeff ?
- Je suis venu vous rapporter le dossier que vous nous avez donné la semaine dernière.
Je le sortis de mon sac et je le lui tendis. Il l'ouvrit et fut surpris de voir que je ne l'avais pas complété.
- Tu ne l'as pas rempli. Tu refuses ta sélection ? C'est dommage pour toi tu sais, tu rates peut être la chance de ta vie, là !
- Ma vie est en France coach, pas aux USA. Pour moi, le foot ici ou le rugby en France, restent et resteront juste un loisir. C'est infirmier que je veux être, pas joueur de foot professionnel.
- Bien, que tu aies tort ou raison de refuser, je n'en sais rien. Je suppose que tu as réfléchi à tout ça.
Les entrainements sont suspendus jusqu'à début septembre. Mais le stade reste accessible, tu peux toujours venir courir si tu veux !
- Alors, comme je serai reparti, coach je vous dis au revoir et à un de ces jours peut-être.
On se serra la main et je repris ma course, seul je changeai mon parcours, un peu au hasard des rues. Quand je rentrais tout le monde dormait encore. J'allais me doucher et quand je ressortis de la salle de bain juste vêtu d'un boxer je tombais sur ma cousine qui sortait de sa chambre.
- Salut Bé ! Tu as réussi à faire la grâce matinée ? c'est pas vrai !
- Hé, oui ma belle, comme tu vois ! (Je ne l’en dissuadait pas)
- On va boire le café ?
- Je vais m'habiller et je descends.
- C'est bon, tu peux bien descendre en boxer. Tu crois que Mika va mettre une cravate quand il aura fini.
- Fini quoi ?
Elle me mima la branlette.
- Mais comment tu sais ça toi ? Tu l'espionnes ?
- Non, pas du tout, mais ça fait déjà un bout de temps que je lui dis de mettre quelque chose entre les bois de son lit et le mur. C'est les montants qui tapent dans le mur qui préviennent de l’activité et, quand c'est aussi rythmé, c'est qu'il est proche de la fin !
On éclata de rire. Et venant de la chambre de Mika on entendit :
- J'ai tout entendu Gaële ! Promis, pour l’acoustique je le fais tout à l'heure, j'arrive dans quelques minutes.
On descendit et on fit le café.
- Rho, mais tu es un menteur toi ! Mam a laissé un mot comme quoi tu étais parti courir puis à l'entrainement du foot !
- Oups je me suis fait griller ! On fait quoi aujourd'hui ?
- Je me fais belle, tu te fais beau, parce qu'on a de la visite !
- Qui vient nous voir ?
- Mais nos chéri(e)s bien sûr ! Tu ne crois pas qu'on allait rester sans se voir jusqu'à vendredi quand même ! J'y tiens moi à mon Tony même s'il nous reste trois semaines à être ensemble !
- Pourquoi tu dis ça ?
- Bin après les cours vont recommencer, il a ses entrainements et moi les miens, au mieux on pourra se voir que le dimanche, c'est pas une vie ça !
Donc, on en profite autant qu'on peut puis on se séparera en septembre.
- C'est triste ça ! Il ne va pas te manquer ?
On est rejoint par Mika, effectivement, en boxer.
- C'est la vie, on ne peut rien y faire. Mais c’est sûr qu’il va me manquer. Il est mignon, il est gentil et en plus c'est un bon coup au lit ! Il sait comment s'y prendre pour…
- Stop ma sœurette, on ne veut pas en entendre plus sur tes parties de jambes en l'air avec Tony !
Est-ce que je te raconte ce qu'on fait avec Méli ?
- C'est pas la peine, elle me l'a déjà dit ! D'ailleurs il parait que tu devrais te montrer plus entreprenant et imaginatif ! Je dis ça, je dis rien !
Mika sauta sur sa sœur et lui fit des chatouilles pour la punir !
- C'est vrai qu'elle t'a dit ça de moi ?
- Mais non gros lourdaud ! il parait que tu t’en sors bien. Juste que tu devrais insister un peu plus sur les cunnis, ça, c'est vrai ! Et toi, Bé, avec Liam sexuellement ça se passe bien ?
- Non, mais dis donc, nous on n'est pas comme vous ! Tant qu'on ne sera pas officiellement mariés, on ne fera rien de sexuel ensemble ! Puis, je vais te dire… que, surtout tu n’en sauras rien !!!
Mika éclata de rire et ma cousine bouda. Enfin, deux minutes et demie. Et encore ! Une fois le café bu et les affaires du petit déjeuner rangées, je remontais dans ma chambre. Je voulais faire mes comptes. Je sortis tous l'argent que j'avais et je fis des tas de billets.
C'est à ce moment-là que mes cousins entrèrent dans ma chambre.
- Tu fais quoi Bé ? Putain mais c'est quoi tout ce fric ?
- Bin mes sous tu crois quoi toi ? Là c'est ce qu'il reste de ce que j'ai gagné à Las Vegas, ça c'est les 1000 $ que Jeanne nous a donné et là c'est les sous que j'ai emmené de France. Et là comme tu peux le voir c'est toutes les pièces qui trainaient dans mes poches et dans mon sac.
- Pourquoi tu ne les refiles pas ?
- ça me saoule de les sortir. En plus elles sont mal foutu vos pièces. Les plus petites valent plus cher que les grosses !
Ma cousine commença à les trier. Moi je comptais les billets.
- Vous croyais que j'aurai assez de 5600 $ pour deux semaines ? Parce que quand on revient de Tijuana, avec Liam, on va aller se promener un peu. Il veut me faire visiter San Francisco.
- 5623 $ et 35 cents plus exactement ! Oui ça sera suffisant ! Tu sais ici les hôtels et la bouffe, si tu vas dans du typiquement américain c'est pas cher. Après ça dépendra de ce que vous allez faire en sortie et en visite mais oui ce sera très largement suffisant ! Tu devrais même ne pas tout emporter. ça fait beaucoup !
- Ok, bon après il en faut aussi pour Tijuana. Au fait ça ressemble à quoi comme ville ?
- Un peu comme la Jonquera en Espagne, des commerces et des boites de nuit !
- Ah, d'accord !
- Cache ta joie Bé ! On fera du shopping !
Nos chéri(e)s arrivèrent enfin ! Il y eut de longs baisers d'amour comme l'aurait dit Jimmy et si on s'était écouté une petite visite des chambres !
Mais on sut maitriser nos instincts primaires. On n'est pas des bêtes quand même !
On mangea sous le patio, à l'ombre et on monta faire la sieste. Enfin faire la sieste, pas tout à fait non plus !
C'est vrai qu'il faisait vraiment trop chaud pour aller s'allonger au soleil.
Et avec la clim à fond, on était bien pour s'ébattre et se donner du plaisir.
Et quand je dis "on" ce n'est pas simplement Liam et moi, mais tous les six ! … Sauf que l’on fonctionnait par couple ! Faut pas abuser non plus !
On se retrouva au bord de la piscine.
Et Jusqu'au vendredi on fit comme ça, un jour chez la famille de Liam et l'autre jour chez mon oncle et ma tante.
Et ce fut le moment du départ. On partit de bonne heure et arrivés à la frontière on laissa les voitures dans un garage privé. On traversa la frontière à pied et on prit un taxi pour aller jusqu'à l'hôtel où Méli avait réservé.
A la réception, on nous donna des cartes magnétiques pour ouvrir et on monta s’installer. Puis on se retrouva pour le repas de midi.
Ma tante nous avait briffé sur le fait de ne pas manger de crudités, ne pas boire l'eau du robinet ... sous peine de tourista !
On commença à visiter la ville. Les filles faisaient déjà du repérage et on se faisait accoster de partout pour entrer visiter, acheter des souvenirs ...
ça me saoulait déjà ! La seule chose que je trouvais sympa c'était les panamas en paille blanche. J'en voulais un. J'allais dans une boutique et aussitôt un jeune vendeur "sauta" sur moi et dans un anglais plus pur que le mien, se présenta comme le fils de la maison puis il me vanta les mérites de tel ou tel modèle et quand j'en choisis un, à moitié planqué derrière les autres, et que je l’essayais, il me jura sur tout ce qu'il avait de plus sacré au monde que ce chapeau avait été fait spécialement pour moi !
En fait, c'était le dernier modèle qu'il lui restait d'une série. Mais celui-là seul me plaisait.
Quand il me dit le prix, je lui répondis en espagnol que je n'étais pas américain ! Que c'était prohibitif et que son père lui avait surement parié qu'il ne réussirait pas à le fourguer à un gringo, en faisant un gros bénéfice !
Il éclata de rire et au lieu des 150 $ initiaux, il m'en demanda 100 ; Je sortis un billet de 50 et je lui demandais si on faisait le deal .
Il essaya de gratter quelques dollars de plus mais devant ma détermination, il capitula.
Et tout fier, il secoua le billet qu'il mit dans la caisse. Son père arriva et me félicita de mon achat. En anglais, bien sûr, je lui répondis en espagnol que c'était le seul qui me plaisait dans sa boutique, il me demanda à le voir, le regarda de plus près, me le rendit et me dit que j'avais fait une très bonne affaire. Qu’en fait c'était un vrai panama, fabriqué en Equateur, avec des feuilles de palmiers qui ne poussent que là-bas. Il savait qu'il lui en restait un mais dans tout ce bazar il ne l'avais pas retrouvé. Il me demanda d'en prendre bien soin.
On rentra à l'hôtel et on se retrouva au bord de la piscine où on resta jusqu'à très tard. Puis on alla manger, toujours en faisant attention à ne pas manger de crudités, et on sortit en boite.
De jeunes Américains s’y saoulaient pour la première fois, cherchaient la bagarre et la police n'était pas tendre avec eux ! Même Tony et Gaële burent un peu plus que de raison et on dut les soutenir pour qu'ils puissent rentrer !
On se coucha après s'être fait des câlins.
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