15-06-2022, 02:38 PM
Adam parti, on continua. Jeanne nommait l’objet, Liam les inscrivait sur son ordi dans un tableau Excell et Jimmy et moi on les emballait et sur un bout de scotch on marquait le numéro sous lequel Liam l'avait enregistré.
On sauta le placard des sabres et des épées pour passer à celui des pistolets et des révolvers.
Là le Français nous avait bien aidé. Chaque pistolet ou révolver était déjà répertorié, y compris les boites de pistolets de duel qui étaient en bas du placard.
Une grosse partie de la collection était pré révolutionnaire et française pour les pistolets, les révolvers dataient de la guerre de sécession.
Et on faisait toujours pareil à part que sa mère lisait l’étiquette, Liam les enregistrait et avec Jimmy on les emballait et on les rangeait.
Adam arriva essoufflé.
- Désolé, Kaleb a eu besoin d'un coup de main du coup on ne s’est pas rendu compte de l’heure, il est déjà midi.
On remonta à la ferme . Joé et sa copine étaient arrivés. On mangea vite puis Joé et Adam repartirent chez Kaleb pour rencontrer son arrière-grand-père tandis que Méli, Gaële, Mika, Tony et la copine de Joé allaient à la rivière. Jimmy voulut rester avec nous, pour continuer à "tiqueter" les objets, selon ses termes.
On attaqua le placard des BD. Là aussi le français avait fait tout le travail pour nous. Tout était répertorié. Il y avait les premiers Marvel comics, les premiers Strange .... Que du lourd avait dit Liam.
Je lisais les étiquettes, Liam inscrivait ça sur son ordi et Jimmy rangeait le tout dans des boites.
Pendant ce temps sa mère s'attaqua aux livres et sur chacun d'eux elle apposait un post It.
Puis on passa au placard avec les cantines. Je descendis la première qui contenait les papiers personnels du Français, Jeanne l'ouvrit mais ne s'attarda pas dessus. Elle me la fit mettre de côté.
La deuxième contenait de la vaisselle, de la porcelaine de Sèvres plus exactement, et le modèle était référencé, il datait de Louis Philippe. Il y avait des assiettes de plusieurs tailles, plate et à soupe. Puis des plats, des soupières, un service à café ....
La suivante, qui enfermait l’argenterie, contenait des ménagères de cuillères de différentes tailles, pareil pour les fourchettes et les couteaux et tout du même modèle . Il y avait aussi des chandeliers, des bougeoirs et des plats de toute taille. Le tout en argent ou en vermeil !
La dernière contenait les montres, sur les deux premiers plateaux des montres à gousset pour la plupart en or, ça allait du début du 18ème siècle jusqu'à Napoléon III.
Dessous il y avait trois rangs de plateaux qui eux contenaient des montres "modernes" de marques connues et réputées.
Il ne restait plus que le placard des sabres et des épées. Là aussi le français avait bien travaillé. Elles étaient toutes répertoriées.
Liam n'arrivait pas à suivre ce que je lui dictais. Il me tira la langue et fit semblant de bouder. Jimmy vint vers moi et me dit :
- Tu devrais lui faire un bisou d'amour comme ça il ne bouderait plus.
Je fis ce que mon coach en relation humaine m'avait dit.
- Ha, ha, ha ! Mon tonton et Kaleb sont restés plus longtemps que vous à se faire des bisous d’amour.
- Jimmy ! Tu n'avais pas dit que ça devait rester secret ! C’est la deuxième fois que tu en parles.
- Oups, j'ai pas fait exprès ! Vous direz rien hein ? Promis ?
Liam et sa mère jurèrent de ne rien dire. Le téléphone de Jeanne sonna. Elle sortit pour répondre.
- Je vais faire peur à Jeanne, je vais me cacher dans le placard et je lui ferai WHOU ! quand elle passera.
On referma la porte et Jeanne joua le jeu. Mais au lieu d'un Whou il y eut un craquement et un cri de peur.
On courut au placard où on trouva Jimmy enfoncé jusqu'aux genoux. On enleva les planches pourries et on aida Jimmy à sortir. Au fond du trou, il y avait un coffre en fer.
On eut du mal à le sortir et la mère de Liam dit :
- Mais c'est un authentique coffre de la Wells Fargo !
Au trousseau, il restait une clef qui n'avait pas servi, et elle ouvrit le coffre. On était tous penchés dessus et on fut déçu de voir qu'il ne contenait que des albums photo et quelques articles de journaux.
On finissait de charger le fourgon quand Adam et Kaleb arrivèrent. Ils nous aidèrent à rentrer les Ford T en les poussant. Puis comme le fourgon était plein Liam et moi on s'entassa à l'avant et on remonta comme ça, tandis que Kaleb, Adam et Jimmy remontaient en tracteur.
Kaleb et Adam revenaient d'andainer le foin. Une fois arrivés à la maison, Jeanne se tourna vers Kaleb et lui demanda de la suivre. Ils entrèrent dans le bureau.
Ils n'en sortirent qu'une heure après aussi rouge l'un que l’autre.
La seule chose que l'on sut de leur entretien c'est ce que Jeanne lui disait en sortant :
- … Tu es dur en affaire Kaleb et moi aussi, mais, maintenant, on a un accord.
Pendant ce temps, on avait préparé le repas, qu'on avala en discutant. On continua à discuter un peu puis Jeanne nous demanda à Liam et à moi d'aller lui chercher la cantine et le coffre contenant les affaires du Français.
Kaleb partit après m'avoir demandé si demain après-midi je pouvais aller l'aider pour ramasser les ballots. Bien sûr, j’acceptais.
On remonta et avec Liam, on alla se doucher. Quand on sortit de la salle de bain, on entendit à travers la porte de la chambre de Jimmy et d’Adam, qu’ils discutaient. En avançant un peu, c'était au tour de la voix de Méli qui gloussait et disait "Oh oui, Mika, continue comme ça ! ". Encore un peu plus loin, c’est Tony qui gémissait. Et en face de la nôtre, c’était des bruits de mouvements réguliers qui faisaient couiner le sommier.
En arrivant dans la chambre, on quitta les serviettes qu'on avait autour de la taille et Liam se jeta à plat ventre sur le lit et écarta les jambes.
Je fis comme l'OM : "Droit au but" ! Je lui écartais les fesses et je me mis à lui bouffer le cul. Il releva un peu ses fesses pour que je puisse mieux m'occuper de sa rondelle.
Il devait mettre sa tête dans un coussin pour ne pas faire trop de bruit à cause de ses gémissements, forts et aigus.
Je montais sur le lit et je m'installais tête bêche avec lui. Il me suça un bon moment puis me demanda de le prendre.
Après qu'on ait joui tous les deux, on se cajola un peu. Tony y allait fort, leur lit tapait à nouveau contre le mur. ça nous excita Liam et moi et on refit l’amour.
Le jour commençait à poindre quand je descendis. Je fis le café et il finissait de passer quand Kaleb arriva avec des fruits, des légumes et du lait.
Je l'aidais à déposer le tout et je lui servis un café. Il était très sexy ce matin. Il avait mis un marcel qui lui faisait comme une seconde peau. On voyait ses seins qui pointaient sur des pecs bien développés, sa silhouette en V, son ventre plat et son short, un jean coupé, moulait ses fesses et son paquet. Il se tourna pour attraper sa tasse de café et je vis qu'il avait un suçon à la base de la nuque et de l’épaule. ça me fit sourire et il s'en aperçut.
- Pourquoi tu souris ?
- Tu devrais changer de haut si tu ne veux pas avoir d'explications délicates à donner.
- De quoi tu veux parler ?
- Tu as un suçon, là.
Et je posais mon doigt dessus. Il vira écarlate. Puis prenant son courage à deux mains il me dit :
- Adam et moi on s'est rapproché et, comme moi, il est en manque d’amour.
Quand je te parle d’amour, je ne te parle pas de sexe, mais d’affection, de partager quelque chose avec quelqu’un, avoir des projets d’avenir.
Et aussi d'amour physique, sentir l'autre trembler, gémir entre tes bras, lui donner du plaisir et en recevoir de lui… Pas le simple coup pour purger un trop plein !
Aujourd'hui, j’espère une réponse, je lui ai proposé de venir vivre avec moi à la maison. Mais il hésite. Il ne voudrait pas choquer Jimmy en lui disant que, lui et moi, on voudrait essayer de construire quelque chose. Avec tout le remue-ménage, il craint que ce soit encore trop tôt !
Et puis il a des scrupules à vous quitter car vous l'avez aidé au moment où il était le plus dans la merde.
- Alors, pour Jimmy, ça sera plus simple que prévu car il vous a vu vous embrasser dimanche. Et quant à nous, ça ne pose pas de problème s'ils vont chez toi.
Le seul blème qu'il puisse peut-être y avoir venant de Jimmy c’est qu’il s'est attaché à nous.
Mais on devrait arriver à se débrouiller pour qu'il puisse nous voir tous les jours, à la rivière par exemple. Je me charge d'en parler à Jimmy et à Adam ce matin. Et aux autres aussi.
Mais ça va s’arranger.
Au fait tu es très mignon habillé comme ça ! Je comprends qu'Adam ait craqué pour toi ! Si je n'avais pas Liam, je crois que je me laisserai tenter !
- Oui, mais non merci, c'est trop tard ! Je file, je repasse vers neuf heures pour apporter des légumes à Jeanne qui repart ce matin et je voudrais lui trouver quelques truffes pour qu'elle puisse les emporter.
Il partit et peu après c’est Jeanne qui arriva.
- Bonjour Bé, ça va ce matin ?
- Bonjour, Jeanne, oui, je suis en pleine forme.
- C'est Kaleb qui vient de partir ?
- Oui, il reviendra avant votre départ avec des légumes pour vous et il voudrait aller chercher des truffes pour que vous puissiez en emporter, au moins quelques une.
- C'est un gentil garçon, trop honnête et trop droit pour réussir dans la vie. Je me suis couchée très tard, d'abord parce que Mika et Méli se sont amusé longtemps au-dessus de ma tête, il faudra d'ailleurs que je leur dise de caller le pied de leur lit, mais aussi parce que j'ai lu les papiers du Français.
Il n'a vraiment pas eu de chance dans la vie cet homme. Il était originaire de Nîmes. Sa famille possédait plusieurs entreprises. Il était fils unique. Il épousa une fille qu'il avait rencontré sur les bancs de la fac.
Il dut partir pour un contrat qu'il devait négocier lui-même et sa femme était prête d’accoucher. Ses parents l'accompagnèrent donc à l'hôpital où ils n'arrivèrent jamais. Un terrible accident de voiture les tua tous les trois. Les secours essayèrent de sauver l’enfant, en pratiquant une césarienne sur place, mais il mourut dans l’ambulance.
Il vendit tout ce qu'il avait et il vint aux USA. D'abord en Floride puis ici en Californie où mon père lui loua les terres.
Il a fait un testament où il a laissé le nom du bénéficiaire en blanc ! La seule chose qu'il donne c'est un cadre de moto à un certain Will ou Bill, je ne me souviens plus.
- C'est Will, c'est lui qui l'a aidé à remettre les voitures en état. Il doit passer samedi pour voir ce qu'il peut faire. Mais d'après lui elles devraient tourner sans problème.
- Tu n'auras qu'à lui donner les autres cadres de moto aussi. Je sais que ça peut avoir de la valeur mais je n'ai pas envie de m'ennuyer avec ça.
C'est des fraises, dans le panier ?
- Oui Kaleb en apporte presque tous les jours pour Jimmy qui en raffole. Je vais les laver. Il ne devrait pas tarder à se lever.
- Bonjour Bé, Bonjour Jeanne. Vous disiez quoi de moi ?
- Que Kaleb avait apporté des fraises et que j'allais les lavais pour que tu puisses les manger pour ton petit déjeuner.
Il alla s'installer sur les genoux de Jeanne qui lui fit un gros câlin. Je posais un bol de céréales et de lait devant lui, puis un gros saladier de fraises.
Lui et Jeanne en mangèrent une grosse partie.
- Il est gentil Kaleb, je l'aime bien et tu sais qu'il a un zoo chez lui Jeanne ? Il a des poules, des lapins, des canards, des oies et c'est lui qui garde Susie. Hein Bé !
- Oui il est gentil mais il est malheureux, enfin un peu.
Il voudrait que ton tonton Adam et toi vous alliez habiter chez lui.
Mais lui et ton tonton ne savent pas que tu les as vu s’embrasser.
Alors ton tonton Adam n'ose pas te demander d'aller vivre chez Kaleb et lui aussi doit être un peu triste de ne pas pouvoir le faire. Tu devrais lui parler de ce que tu as vu et lui dire que tu es au courant.
- … Oui, mais si on va chez Kaleb, on ne se verra plus ! Je vous aime bien, vous aussi.
- Mais tu pourras venir nous voir quand tu voudras. Et puis les après-midi on ira se baigner à la rivière.
- Oui mais si on va chez Kaleb, je vais être tout seul dans une chambre et je vais avoir un peu peur.
- Pourquoi tu dis ça Jimmy ?
- Je sais bien que mon tonton Adam ira dormir dans la chambre de Kaleb. Les grands ils se font des câlins et des bisous d'amour avant de dormir. C'est mon papa et ma maman qui me l'ont dit.
- Susie pourrait peut-être aller dormir avec toi dans ta chambre. Comme ça tu ne seras pas tout seul !
- Ah oui, c’est une bonne idée. Quand il se lève je lui en parle.
- Tu lui laisses d'abord boire son café avant quand même. C’est mieux !
- D’accord.
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On sauta le placard des sabres et des épées pour passer à celui des pistolets et des révolvers.
Là le Français nous avait bien aidé. Chaque pistolet ou révolver était déjà répertorié, y compris les boites de pistolets de duel qui étaient en bas du placard.
Une grosse partie de la collection était pré révolutionnaire et française pour les pistolets, les révolvers dataient de la guerre de sécession.
Et on faisait toujours pareil à part que sa mère lisait l’étiquette, Liam les enregistrait et avec Jimmy on les emballait et on les rangeait.
Adam arriva essoufflé.
- Désolé, Kaleb a eu besoin d'un coup de main du coup on ne s’est pas rendu compte de l’heure, il est déjà midi.
On remonta à la ferme . Joé et sa copine étaient arrivés. On mangea vite puis Joé et Adam repartirent chez Kaleb pour rencontrer son arrière-grand-père tandis que Méli, Gaële, Mika, Tony et la copine de Joé allaient à la rivière. Jimmy voulut rester avec nous, pour continuer à "tiqueter" les objets, selon ses termes.
On attaqua le placard des BD. Là aussi le français avait fait tout le travail pour nous. Tout était répertorié. Il y avait les premiers Marvel comics, les premiers Strange .... Que du lourd avait dit Liam.
Je lisais les étiquettes, Liam inscrivait ça sur son ordi et Jimmy rangeait le tout dans des boites.
Pendant ce temps sa mère s'attaqua aux livres et sur chacun d'eux elle apposait un post It.
Puis on passa au placard avec les cantines. Je descendis la première qui contenait les papiers personnels du Français, Jeanne l'ouvrit mais ne s'attarda pas dessus. Elle me la fit mettre de côté.
La deuxième contenait de la vaisselle, de la porcelaine de Sèvres plus exactement, et le modèle était référencé, il datait de Louis Philippe. Il y avait des assiettes de plusieurs tailles, plate et à soupe. Puis des plats, des soupières, un service à café ....
La suivante, qui enfermait l’argenterie, contenait des ménagères de cuillères de différentes tailles, pareil pour les fourchettes et les couteaux et tout du même modèle . Il y avait aussi des chandeliers, des bougeoirs et des plats de toute taille. Le tout en argent ou en vermeil !
La dernière contenait les montres, sur les deux premiers plateaux des montres à gousset pour la plupart en or, ça allait du début du 18ème siècle jusqu'à Napoléon III.
Dessous il y avait trois rangs de plateaux qui eux contenaient des montres "modernes" de marques connues et réputées.
Il ne restait plus que le placard des sabres et des épées. Là aussi le français avait bien travaillé. Elles étaient toutes répertoriées.
Liam n'arrivait pas à suivre ce que je lui dictais. Il me tira la langue et fit semblant de bouder. Jimmy vint vers moi et me dit :
- Tu devrais lui faire un bisou d'amour comme ça il ne bouderait plus.
Je fis ce que mon coach en relation humaine m'avait dit.
- Ha, ha, ha ! Mon tonton et Kaleb sont restés plus longtemps que vous à se faire des bisous d’amour.
- Jimmy ! Tu n'avais pas dit que ça devait rester secret ! C’est la deuxième fois que tu en parles.
- Oups, j'ai pas fait exprès ! Vous direz rien hein ? Promis ?
Liam et sa mère jurèrent de ne rien dire. Le téléphone de Jeanne sonna. Elle sortit pour répondre.
- Je vais faire peur à Jeanne, je vais me cacher dans le placard et je lui ferai WHOU ! quand elle passera.
On referma la porte et Jeanne joua le jeu. Mais au lieu d'un Whou il y eut un craquement et un cri de peur.
On courut au placard où on trouva Jimmy enfoncé jusqu'aux genoux. On enleva les planches pourries et on aida Jimmy à sortir. Au fond du trou, il y avait un coffre en fer.
On eut du mal à le sortir et la mère de Liam dit :
- Mais c'est un authentique coffre de la Wells Fargo !
Au trousseau, il restait une clef qui n'avait pas servi, et elle ouvrit le coffre. On était tous penchés dessus et on fut déçu de voir qu'il ne contenait que des albums photo et quelques articles de journaux.
On finissait de charger le fourgon quand Adam et Kaleb arrivèrent. Ils nous aidèrent à rentrer les Ford T en les poussant. Puis comme le fourgon était plein Liam et moi on s'entassa à l'avant et on remonta comme ça, tandis que Kaleb, Adam et Jimmy remontaient en tracteur.
Kaleb et Adam revenaient d'andainer le foin. Une fois arrivés à la maison, Jeanne se tourna vers Kaleb et lui demanda de la suivre. Ils entrèrent dans le bureau.
Ils n'en sortirent qu'une heure après aussi rouge l'un que l’autre.
La seule chose que l'on sut de leur entretien c'est ce que Jeanne lui disait en sortant :
- … Tu es dur en affaire Kaleb et moi aussi, mais, maintenant, on a un accord.
Pendant ce temps, on avait préparé le repas, qu'on avala en discutant. On continua à discuter un peu puis Jeanne nous demanda à Liam et à moi d'aller lui chercher la cantine et le coffre contenant les affaires du Français.
Kaleb partit après m'avoir demandé si demain après-midi je pouvais aller l'aider pour ramasser les ballots. Bien sûr, j’acceptais.
On remonta et avec Liam, on alla se doucher. Quand on sortit de la salle de bain, on entendit à travers la porte de la chambre de Jimmy et d’Adam, qu’ils discutaient. En avançant un peu, c'était au tour de la voix de Méli qui gloussait et disait "Oh oui, Mika, continue comme ça ! ". Encore un peu plus loin, c’est Tony qui gémissait. Et en face de la nôtre, c’était des bruits de mouvements réguliers qui faisaient couiner le sommier.
En arrivant dans la chambre, on quitta les serviettes qu'on avait autour de la taille et Liam se jeta à plat ventre sur le lit et écarta les jambes.
Je fis comme l'OM : "Droit au but" ! Je lui écartais les fesses et je me mis à lui bouffer le cul. Il releva un peu ses fesses pour que je puisse mieux m'occuper de sa rondelle.
Il devait mettre sa tête dans un coussin pour ne pas faire trop de bruit à cause de ses gémissements, forts et aigus.
Je montais sur le lit et je m'installais tête bêche avec lui. Il me suça un bon moment puis me demanda de le prendre.
Après qu'on ait joui tous les deux, on se cajola un peu. Tony y allait fort, leur lit tapait à nouveau contre le mur. ça nous excita Liam et moi et on refit l’amour.
Le jour commençait à poindre quand je descendis. Je fis le café et il finissait de passer quand Kaleb arriva avec des fruits, des légumes et du lait.
Je l'aidais à déposer le tout et je lui servis un café. Il était très sexy ce matin. Il avait mis un marcel qui lui faisait comme une seconde peau. On voyait ses seins qui pointaient sur des pecs bien développés, sa silhouette en V, son ventre plat et son short, un jean coupé, moulait ses fesses et son paquet. Il se tourna pour attraper sa tasse de café et je vis qu'il avait un suçon à la base de la nuque et de l’épaule. ça me fit sourire et il s'en aperçut.
- Pourquoi tu souris ?
- Tu devrais changer de haut si tu ne veux pas avoir d'explications délicates à donner.
- De quoi tu veux parler ?
- Tu as un suçon, là.
Et je posais mon doigt dessus. Il vira écarlate. Puis prenant son courage à deux mains il me dit :
- Adam et moi on s'est rapproché et, comme moi, il est en manque d’amour.
Quand je te parle d’amour, je ne te parle pas de sexe, mais d’affection, de partager quelque chose avec quelqu’un, avoir des projets d’avenir.
Et aussi d'amour physique, sentir l'autre trembler, gémir entre tes bras, lui donner du plaisir et en recevoir de lui… Pas le simple coup pour purger un trop plein !
Aujourd'hui, j’espère une réponse, je lui ai proposé de venir vivre avec moi à la maison. Mais il hésite. Il ne voudrait pas choquer Jimmy en lui disant que, lui et moi, on voudrait essayer de construire quelque chose. Avec tout le remue-ménage, il craint que ce soit encore trop tôt !
Et puis il a des scrupules à vous quitter car vous l'avez aidé au moment où il était le plus dans la merde.
- Alors, pour Jimmy, ça sera plus simple que prévu car il vous a vu vous embrasser dimanche. Et quant à nous, ça ne pose pas de problème s'ils vont chez toi.
Le seul blème qu'il puisse peut-être y avoir venant de Jimmy c’est qu’il s'est attaché à nous.
Mais on devrait arriver à se débrouiller pour qu'il puisse nous voir tous les jours, à la rivière par exemple. Je me charge d'en parler à Jimmy et à Adam ce matin. Et aux autres aussi.
Mais ça va s’arranger.
Au fait tu es très mignon habillé comme ça ! Je comprends qu'Adam ait craqué pour toi ! Si je n'avais pas Liam, je crois que je me laisserai tenter !
- Oui, mais non merci, c'est trop tard ! Je file, je repasse vers neuf heures pour apporter des légumes à Jeanne qui repart ce matin et je voudrais lui trouver quelques truffes pour qu'elle puisse les emporter.
Il partit et peu après c’est Jeanne qui arriva.
- Bonjour Bé, ça va ce matin ?
- Bonjour, Jeanne, oui, je suis en pleine forme.
- C'est Kaleb qui vient de partir ?
- Oui, il reviendra avant votre départ avec des légumes pour vous et il voudrait aller chercher des truffes pour que vous puissiez en emporter, au moins quelques une.
- C'est un gentil garçon, trop honnête et trop droit pour réussir dans la vie. Je me suis couchée très tard, d'abord parce que Mika et Méli se sont amusé longtemps au-dessus de ma tête, il faudra d'ailleurs que je leur dise de caller le pied de leur lit, mais aussi parce que j'ai lu les papiers du Français.
Il n'a vraiment pas eu de chance dans la vie cet homme. Il était originaire de Nîmes. Sa famille possédait plusieurs entreprises. Il était fils unique. Il épousa une fille qu'il avait rencontré sur les bancs de la fac.
Il dut partir pour un contrat qu'il devait négocier lui-même et sa femme était prête d’accoucher. Ses parents l'accompagnèrent donc à l'hôpital où ils n'arrivèrent jamais. Un terrible accident de voiture les tua tous les trois. Les secours essayèrent de sauver l’enfant, en pratiquant une césarienne sur place, mais il mourut dans l’ambulance.
Il vendit tout ce qu'il avait et il vint aux USA. D'abord en Floride puis ici en Californie où mon père lui loua les terres.
Il a fait un testament où il a laissé le nom du bénéficiaire en blanc ! La seule chose qu'il donne c'est un cadre de moto à un certain Will ou Bill, je ne me souviens plus.
- C'est Will, c'est lui qui l'a aidé à remettre les voitures en état. Il doit passer samedi pour voir ce qu'il peut faire. Mais d'après lui elles devraient tourner sans problème.
- Tu n'auras qu'à lui donner les autres cadres de moto aussi. Je sais que ça peut avoir de la valeur mais je n'ai pas envie de m'ennuyer avec ça.
C'est des fraises, dans le panier ?
- Oui Kaleb en apporte presque tous les jours pour Jimmy qui en raffole. Je vais les laver. Il ne devrait pas tarder à se lever.
- Bonjour Bé, Bonjour Jeanne. Vous disiez quoi de moi ?
- Que Kaleb avait apporté des fraises et que j'allais les lavais pour que tu puisses les manger pour ton petit déjeuner.
Il alla s'installer sur les genoux de Jeanne qui lui fit un gros câlin. Je posais un bol de céréales et de lait devant lui, puis un gros saladier de fraises.
Lui et Jeanne en mangèrent une grosse partie.
- Il est gentil Kaleb, je l'aime bien et tu sais qu'il a un zoo chez lui Jeanne ? Il a des poules, des lapins, des canards, des oies et c'est lui qui garde Susie. Hein Bé !
- Oui il est gentil mais il est malheureux, enfin un peu.
Il voudrait que ton tonton Adam et toi vous alliez habiter chez lui.
Mais lui et ton tonton ne savent pas que tu les as vu s’embrasser.
Alors ton tonton Adam n'ose pas te demander d'aller vivre chez Kaleb et lui aussi doit être un peu triste de ne pas pouvoir le faire. Tu devrais lui parler de ce que tu as vu et lui dire que tu es au courant.
- … Oui, mais si on va chez Kaleb, on ne se verra plus ! Je vous aime bien, vous aussi.
- Mais tu pourras venir nous voir quand tu voudras. Et puis les après-midi on ira se baigner à la rivière.
- Oui mais si on va chez Kaleb, je vais être tout seul dans une chambre et je vais avoir un peu peur.
- Pourquoi tu dis ça Jimmy ?
- Je sais bien que mon tonton Adam ira dormir dans la chambre de Kaleb. Les grands ils se font des câlins et des bisous d'amour avant de dormir. C'est mon papa et ma maman qui me l'ont dit.
- Susie pourrait peut-être aller dormir avec toi dans ta chambre. Comme ça tu ne seras pas tout seul !
- Ah oui, c’est une bonne idée. Quand il se lève je lui en parle.
- Tu lui laisses d'abord boire son café avant quand même. C’est mieux !
- D’accord.
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