10-06-2022, 08:52 PM
Chapitre 13 - La Confrérie de Vincelard (14)
Samedi 12 septembre 1964, château de Vincelard, Blonay
Septième alcôve, Hollywood (suite et fin)
Djibril essaya d’oublier l’endroit bizarre où il se trouvait en se concentrant sur la lente montée du plaisir dans son sexe bandé. C’était la première fois qu’il se masturbait en public, c’était gênant et excitant tout à la fois. Aurait-il osé le faire s’il avait vraiment été filmé ou s’il y avait eu des centaines de spectateurs dans un théâtre, les yeux fixés sur lui ?
Il surmonta ses craintes et alla jusqu’au bout, offrant aux autres confrères le plaisir de voir son membre secoué de convulsions libératrices. On le félicita et il salua comme il l’aurait fait après un ballet.
— Très bien, dit le réalisateur, vous avez de l’avenir dans la profession, même si ce n’est qu’un début. Un autre jour, c’est moi qui vous dirai à quel moment jouir et vous aurez une minute pour le faire. Nous allons passer à un autre exercice et profiter de la présence de notre Machiniste.
— Que dois-je faire ? demanda Marc. Changer l’éclairage ?
— Non, la lumière est parfaite. J’aurais besoin d’un deuxième acteur.
— Moi ? Je n’ai jamais fait de cinéma.
— Une bonne occasion de commencer. C’est un rôle très simple, lève-toi.
Séverin se tourna ensuite vers Djibril :
— Dans la deuxième scène, je vous prie de faire une fellation à ce jeune homme en ouvrant sa combinaison. Pas de préliminaires, nous n’avons pas le temps, j’ai encore une centaine d’autres candidats à auditionner.
— Je te préviens, dit Marc, je ne pourrais pas me faire sucer 100 fois.
— On trouvera d’autres figurants. Encore une précision : l’éjaculation ne se fait pas dans la bouche, les spectateurs du film doivent la voir.
Djibril sourit à Marc, prit la tirette de la fermeture éclair et la descendit lentement.
— Attention, fit le Machiniste, j’ai un long prépuce et je ne voudrais pas que tu le coinces. Cela m’est déjà arrivé.
— Et le prépuce a survécu ? fit Djibril en stoppant son mouvement au niveau du plexus solaire. Je vais faire une exploration préliminaire.
Il introduisit sa main à l’intérieur de la combinaison.
— Tu n’as pas mis de slip, cela pourrait être dangereux, en effet.
— Tu verras, les autres confrères sont aussi à poil sous leurs capes.
— Et ton prépuce recouvre toujours le gland, alors que tu bandes déjà. C’est spécial.
— Assez spécial, oui.
— Je vais le décalotter avant de continuer.
Djibril baissa la fermeture jusqu’en bas, dégageant le pénis massif et court, ainsi que les couilles qu’il cala sur le bas de l’ouverture de la combinaison. Il s’agenouilla et commença à sucer son partenaire. Il n’était pas stressé car ce n’était qu’un jeu et il n’avait rien à prouver, il avait passé des auditions bien plus importantes pour sa carrière de danseur.
Et si un chorégraphe lui avait demandé un service sexuel pour obtenir un rôle, aurait-il accepté ? Avec Dorian, c’était différent, il prônait la nudité dans le cadre de ses créations artistiques et faisait une claire distinction avec les relations sexuelles. Djibril n’avait d’ailleurs jamais couché avec lui, mais ils ne s’étaient jamais caché leur homosexualité et avaient eu des discussions très franches à ce sujet.
Perdu dans ses pensées, Djibril avait presque oublié qu’il faisait une fellation à Marc, ce devait être l’attitude des acteurs de films pornographiques qui faisaient leur travail mécaniquement, en pensant à leurs prochaines vacances.
Il sentit que Marc allait bientôt éjaculer, il se rappela les instructions de Séverin et sortit le pénis de sa bouche, juste à temps pour voir les jets de sperme, peu nombreux mais abondants.
— Excellent, fit le réalisateur. Nous allons tout de suite passer à la troisième scène. Je vais maintenant tester personnellement vos capacités en vous pénétrant.
— Non, fit Djibril.
— Vous n’êtes pas d’accord ?
— Je renonce, je ne veux pas coucher avec vous pour obtenir un rôle.
— Ce n’est qu’un jeu.
— Je sais, mais il me rappelle trop la réalité.
— Vous avez le droit de refuser. Tant pis. Ce n’était que l’intronisation, par la suite vous pourrez choisir vous-même un autre partenaire ou une autre alcôve qui vous conviennent mieux.
— Je peux prendre la place de ton candidat malheureux, dit Marc en riant et en se débarrassant de sa combinaison, même si je ne suis pas aussi beau que lui. À mois que tu ne préfères un des cent autres qui suivront…
— Ce ne sera pas la première fois que je t’encule… D’accord, c’est parti.
Djibril s’éloigna, il était nu alors que les autres confrères avaient encore leurs capes. Il parcourut le couloir, découvrant les autres alcôves, et s’arrêta devant celle où François-Xavier subissait son initiation antique. C’était le moment où, dans le rôle d’Antinoüs, il se faisait dépuceler par Aphrodise. Djibril aurait aimé être les deux à la fois, à leur place : actif et passif.
Il se demanda si c’était une bonne idée d’avoir accepté cette réunion à la confrérie, ce sexe pour le sexe, pour le jeu, sans romantisme, sans amour. Il eut soudain envie de se rhabiller et de quitter ce lieu. Quelque chose le retint : il devait absolument connaître François-Xavier, au sens biblique du terme, évidemment.
Samedi 12 septembre 1964, château de Vincelard, Blonay
Septième alcôve, Hollywood (suite et fin)
Djibril essaya d’oublier l’endroit bizarre où il se trouvait en se concentrant sur la lente montée du plaisir dans son sexe bandé. C’était la première fois qu’il se masturbait en public, c’était gênant et excitant tout à la fois. Aurait-il osé le faire s’il avait vraiment été filmé ou s’il y avait eu des centaines de spectateurs dans un théâtre, les yeux fixés sur lui ?
Il surmonta ses craintes et alla jusqu’au bout, offrant aux autres confrères le plaisir de voir son membre secoué de convulsions libératrices. On le félicita et il salua comme il l’aurait fait après un ballet.
— Très bien, dit le réalisateur, vous avez de l’avenir dans la profession, même si ce n’est qu’un début. Un autre jour, c’est moi qui vous dirai à quel moment jouir et vous aurez une minute pour le faire. Nous allons passer à un autre exercice et profiter de la présence de notre Machiniste.
— Que dois-je faire ? demanda Marc. Changer l’éclairage ?
— Non, la lumière est parfaite. J’aurais besoin d’un deuxième acteur.
— Moi ? Je n’ai jamais fait de cinéma.
— Une bonne occasion de commencer. C’est un rôle très simple, lève-toi.
Séverin se tourna ensuite vers Djibril :
— Dans la deuxième scène, je vous prie de faire une fellation à ce jeune homme en ouvrant sa combinaison. Pas de préliminaires, nous n’avons pas le temps, j’ai encore une centaine d’autres candidats à auditionner.
— Je te préviens, dit Marc, je ne pourrais pas me faire sucer 100 fois.
— On trouvera d’autres figurants. Encore une précision : l’éjaculation ne se fait pas dans la bouche, les spectateurs du film doivent la voir.
Djibril sourit à Marc, prit la tirette de la fermeture éclair et la descendit lentement.
— Attention, fit le Machiniste, j’ai un long prépuce et je ne voudrais pas que tu le coinces. Cela m’est déjà arrivé.
— Et le prépuce a survécu ? fit Djibril en stoppant son mouvement au niveau du plexus solaire. Je vais faire une exploration préliminaire.
Il introduisit sa main à l’intérieur de la combinaison.
— Tu n’as pas mis de slip, cela pourrait être dangereux, en effet.
— Tu verras, les autres confrères sont aussi à poil sous leurs capes.
— Et ton prépuce recouvre toujours le gland, alors que tu bandes déjà. C’est spécial.
— Assez spécial, oui.
— Je vais le décalotter avant de continuer.
Djibril baissa la fermeture jusqu’en bas, dégageant le pénis massif et court, ainsi que les couilles qu’il cala sur le bas de l’ouverture de la combinaison. Il s’agenouilla et commença à sucer son partenaire. Il n’était pas stressé car ce n’était qu’un jeu et il n’avait rien à prouver, il avait passé des auditions bien plus importantes pour sa carrière de danseur.
Et si un chorégraphe lui avait demandé un service sexuel pour obtenir un rôle, aurait-il accepté ? Avec Dorian, c’était différent, il prônait la nudité dans le cadre de ses créations artistiques et faisait une claire distinction avec les relations sexuelles. Djibril n’avait d’ailleurs jamais couché avec lui, mais ils ne s’étaient jamais caché leur homosexualité et avaient eu des discussions très franches à ce sujet.
Perdu dans ses pensées, Djibril avait presque oublié qu’il faisait une fellation à Marc, ce devait être l’attitude des acteurs de films pornographiques qui faisaient leur travail mécaniquement, en pensant à leurs prochaines vacances.
Il sentit que Marc allait bientôt éjaculer, il se rappela les instructions de Séverin et sortit le pénis de sa bouche, juste à temps pour voir les jets de sperme, peu nombreux mais abondants.
— Excellent, fit le réalisateur. Nous allons tout de suite passer à la troisième scène. Je vais maintenant tester personnellement vos capacités en vous pénétrant.
— Non, fit Djibril.
— Vous n’êtes pas d’accord ?
— Je renonce, je ne veux pas coucher avec vous pour obtenir un rôle.
— Ce n’est qu’un jeu.
— Je sais, mais il me rappelle trop la réalité.
— Vous avez le droit de refuser. Tant pis. Ce n’était que l’intronisation, par la suite vous pourrez choisir vous-même un autre partenaire ou une autre alcôve qui vous conviennent mieux.
— Je peux prendre la place de ton candidat malheureux, dit Marc en riant et en se débarrassant de sa combinaison, même si je ne suis pas aussi beau que lui. À mois que tu ne préfères un des cent autres qui suivront…
— Ce ne sera pas la première fois que je t’encule… D’accord, c’est parti.
Djibril s’éloigna, il était nu alors que les autres confrères avaient encore leurs capes. Il parcourut le couloir, découvrant les autres alcôves, et s’arrêta devant celle où François-Xavier subissait son initiation antique. C’était le moment où, dans le rôle d’Antinoüs, il se faisait dépuceler par Aphrodise. Djibril aurait aimé être les deux à la fois, à leur place : actif et passif.
Il se demanda si c’était une bonne idée d’avoir accepté cette réunion à la confrérie, ce sexe pour le sexe, pour le jeu, sans romantisme, sans amour. Il eut soudain envie de se rhabiller et de quitter ce lieu. Quelque chose le retint : il devait absolument connaître François-Xavier, au sens biblique du terme, évidemment.
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