10-06-2022, 11:18 AM
Durant toute cette matinée nous prenons Ben et moi nos cours et révisons. Il est important de bien réussir ses contrôles pour avoir un certain nombre de points d’avance avant de passer la session d’examens de fin d’année. Bien entendu il reste plus de six mois, mais le temps passe vite et nous devons être au top.
De retour à la maison, l’après-midi est consacrée à faire des activités plus sportives. Nous prenons nos vélos en vue de faire un tour en forêt de Soignes. Cela va nous permettre de nous aérer. Alors que Jean est occupé à lire une bande dessinée, nous lui demandons s’il veut venir avec nous. Il accepte sans se poser de question. Nous voilà tous les trois sur nos destriers de métal, circulant en direction de la drève de Lorraine.
Nous faisons un grand tour, nous allons même jusqu’à l’hippodrome de Boitsfort. Nous rencontrons des scouts d’une autre unité, ceux-ci font un jeu de piste aux abords de l’étang des Enfants Noyés. Nous reprenons la direction de la maison très content de cette sortie.
Il est près de seize heures trente lorsque nous arrivons à destination. C’est semble-t-il l’heure du goûter. Nous nous lavons les mains et allons à la cuisine où maman termine la préparation du chocolat chaud maison. Je vois qu’il y a du cramique et du craquelin sur la table. Ben le remarque également et salive déjà avant même d’être assis à table.
Ce goûter est super bon, nous remercions maman d’avoir songé à préparer ce que nous avons dégusté. Nous rejoignons papa qui est dans le salon. Il vient d’allumer la télévision pour regarder un match de foot. C’est le classico « Anderlecht – Standard de Liège ». Nous nous installons dans les fauteuils pour suivre cette rencontre.
Peu avant la fin de ce match, nous voyons Anne et André entrer dans la pièce. Ils viennent nous saluer et s’installent près de nous. Finalement le score est de zéro – zéro, match nul ! Nous n’avons pas vu un beau football, c’était parfois laborieux car les deux équipes jouaient la défense et non l’attaque !
Je remarque que Jean regarde régulièrement sa montre, je suis certain qu’il attend l’arrivée de sa chérie, Amandine. Comme de fait, on sonne à la porte. Jean bondit tel un diable pour aller ouvrir. Il revient seul, et reprend sa place dans le fauteuil. J’entends alors une voix familière, c’est l’oncle Pierre qui vient d’arriver. Il discute avec maman dans la cuisine. Papa se lève et va à sa rencontre. Il est vrai que papa et l’oncle Pierre sont des amis de longue date. Pierre est le frère de maman et papa le connaissait bien avant de courtiser notre mère.
Je regarde Ben et je lui dis que je compte aider maman pour la préparation du repas avec Anne. Ben m’approuve et me répond qu’il va mettre la table avec Jean. C’est une excellente idée. Nous nous affairons donc à ce que le souper soit préparé comme maman le souhaite pour le ravissement des convives. Papa demande à Ben de l’accompagner pour prendre dans le cellier les bouteilles de vin qui accompagneront les mets qui seront servis.
C’est Jean qui s’occupe des amuses bouche tandis que l’oncle Pierre prépare un cocktail dont il a le secret. Bref tout semble être prêt pour passer un bon moment en famille. Je vois que Jean trépigne d’impatience car Amandine n’est toujours pas arrivée. Je vais vers mon frère et je lui propose de téléphoner chez ses parents pour savoir si elle n’a pas un imprévu. Jean prend illico le téléphone et sonne à Amandine. Jean raccroche après trente secondes, il n’a pas eu de réponse. Je le rassure en lui disant que sa chérie est probablement en route et qu’elle va arriver dans les minutes qui viennent.
Papa décide de commencer l’apéritif. Il sert le cocktail que l’oncle Pierre a préparé. Il semble délicieux. Nous goûtons ce fameux breuvage lorsqu’on sonne à la porte. Comme tout à l’heure Jean courre pour ouvrir. Je regarde dans l’angle de la porte, c’est bien Amandine qui est là. Les deux amoureux s’embrassent. Jean attendait sa dulcinée qu’il n’a plus vu depuis dimanche passé.
Amandine nous rejoint accompagnée de son prince charmant. Elle fait le tour de l’assemblée en nous faisant la bise. Elle prend une limonade en lieu et place du cocktail. Jean est nettement plus souriant depuis qu’elle est auprès de lui. Ils sont assis dans le divan et se tiennent par la main. Je trouve qu’ils vont bien ensemble, je suis content pour mon jeune frère, car il le mérite.
Le souper se passe très bien. L’oncle Pierre nous a raconté ses dernières aventures. Il est incroyable, c’est un vrai bourlingueur. Nous passons la soirée à visionner des diapositives prises lors de nos diverses vacances. Nous sommes heureux de nous revoir, alors que nous étions nettement plus jeunes !
Ben me demande parfois quel est le personnage sur certaines diapos. Je lui réponds et explique l’une ou l‘autre anecdote ! Puis ce sont les photos de nos vacances en Vendée. Elles datent d’il y a plus d’un an. Ce sont celles passées avec Henri. J’ai un pincement au cœur en revoyant mon premier amour. Ben sait qui est Henri, je lui ai déjà montré des photos de lui. Ben ne dit rien, il sait que c’est dur pour moi. Il est assis à mes côtés n’ose pas me regarder. Maman quant à elle, me regarde car elle sait tout le mal que ça peut encore me faire malgré le temps qui passe. Je vois que Jean explique lui aussi à Amandine qui est sur les photos. Je vois que la chérie de mon frère me regarde un court instant, je me doute que Jean lui dit qui était le gars qui apparaît à côté de moi.
Puis ce sont d’autres photos, celle d’une fête de famille où mes grands-parents apparaissent. Ils sont beaux mes aïeux. J’espère que nous aurons l’occasion de les revoir pour les fêtes de fin d’année.
Il va être temps d’aller nous coucher. Nous montons alors dans nos chambres après avoir souhaité une très bonne nuit à toute la famille. L’oncle Pierre et mes parents sont restés au salon. Je pense qu’ils vont encore parler d’une chose ou l’autre.
Ben est couché à côté de moi dans mon lit. Je ne me lasse pas de le regarder. Il ne dit rien, il me regarde aussi. Son regard est plongé dans le mien. Il se demande comment je vais après avoir revu les photos où Henri apparaissait. Il sait que je l’ai aimé et il connaît tout ce que j’ai vécu depuis ce fameux camp, le camp où j’ai connu et aimé Henri.
Je caresse la chevelure blonde de mon amoureux. Mon regard est toujours noyé dans ses yeux bleu océan. Je dépose alors mes lèvres sur les siennes. Nous nous embrassons, nos bouches se donnent l’une à l’autre, nos langues se faufilent dans les deux bouches réunies. Nous nous installons dans notre bulle, dans notre monde hors du temps. Nos mains se baladent sur nos corps nus. Elles connaissent la moindre parcelle de l’être aimé. Nos attributs sont eux aussi dressés tels des mâts cocagne. Il ne faut pas longtemps pour que nos mains se posent sur les deux phallus. Je me serre un peu plus contre mon Ben d’amour, mon pénis se colle alors au sien. Nos deux mains s’occupent en même temps de nous procurer du plaisir. C’est donc via une masturbation mutuelle partagée et collée, que nous nous disons « je t’aime ». Il ne faut pas plus de cinq minutes pour que nous jouissions ensemble dans des râles de plaisir et de satisfaction mêlés. Nous restons ainsi collés l’un à l’autre, savourant le moment que nous venons de connaître. Nos lèvres se retrouvent et nous nous embrassons, ivres de bonheur et heureux de nous aimer l’un l’autre de plus en plus fort !
Nous restons enlacés un long moment, sans rien dire. Pas besoin de mot quand on est dans les bras de l’être tant aimé. Nous sommes encore dans notre bulle et il va falloir redescendre de notre nuage. Je regarde une nouvelle fois Ben dans les yeux et je lui dis :
Moi : « Merci de m’aimer mon amour !
Ben : Merci à toi aussi de m’aimer !
Moi : Je me sens si bien dans tes bras. Merci pour tout à l’heure de n’avoir rien dit malgré la tristesse du moment.
Ben : Je savais que tu avais le cœur gros en voyant des photos d’Henri, c’était à toi de réagir dans un sens comme dans l’autre.
Moi : Je le sais Ben, j’ai pu aller au-delà de la tristesse et je n’ai pas versé de larmes, or j’aurais pu le faire !
Ben : Si tu avais pleuré, je t’aurais pris dans mes bras !
Moi : Je n’en doute pas.
Ben : Je t’aime mon chéri !
Moi : Je t’aime Ben, je t’aime de plus en plus ! »
Nous nous embrassons une nouvelle fois à pleines bouches. Nous sommes toujours enlacés et nous nous sentons bien. Quelques minutes plus tard nous sommes couchés côte à côte, nous tenant par la main. Nos yeux se ferment et nous nous laissons couler dans le pays des songes !
Nous nous réveillons car on vient de frapper à la porte de la chambre. Je dis à voix haute : « Oui ». C’est en fait l’oncle Pierre qui nous dit qu’il est temps de nous apprêter car le petit-déjeuner est servi. Effectivement il est déjà huit heures dix. Nous avons réunion d’équipe à neuf heures.
Une fois habillés, nous avons mangé avec toute la famille les fameux « pistolets » (petits-pains) du dimanche matin ! Ceux-ci sont garnis soit par du jambon, du fromage, de la confiture ou du chocolat à tartiner, le tout accompagné de café ou de cacao chaud.
C’est l’oncle Pierre qui nous dépose en voiture au local. C’est aussi l’occasion de discuter durant le trajet. Ben a déjà vu mon oncle à deux reprises depuis que nous sommes ensemble. Il nous pose deux ou trois questions relatives à nos activités chez les scouts et plus précisément au niveau de l’équipe JER. Nous lui répondons bien volontiers.
Nous arrivons au local, il est neuf heures dix. Nous ne sommes pas les derniers, je vois arriver Gaby et Christophe au loin. Nous les attendons et c’est à quatre que nous entrons dans notre local. Tous les autres sont déjà présents.
Marc-Antoine nous accueille et nous prie de prendre place après avoir fait le tour de nos camarades équipiers. M-A fait le résumé de ce qui est prévu pour la Saint-Nicolas et la veillée de Noël. Nous savons que nous allons parler des activités spécifiquement liées à notre équipe. M-A sait très bien que nous attendons qu’il parle d’un week-end ou d’une sortie à faire ensemble dans le but de resserrer les liens entre nous.
Nous faisons une pose car M-A doit s’absenter quelques minutes. Nous en profitons pour demander aux autres gars, ce qu’ils entrevoient comme activités à faire entre nous. Certains parlent de spéléo, d’autre d’une balade dans les fagnes… etc.
M-A revient, il est accompagné de Dominique et John. Nous les saluons chaleureusement. Je me doute bien qu’ils sont là pour présenter la prochaine activité « sportive », du style « spéléo » ! C’est Dominique qui prend la parole :
Dom : « Voilà, Marc-Antoine nous a demandé de venir auprès de vous pour vous proposer une activité ! À vous de deviner !
Ale : On va faire de la spéléo durant les vacances de Noël !
Joh : Non.
Rap : On va faire du ski !
Joh : Non.
Phi : Du patin à glace !
Dom : Non.
Ben : Du rocher !
Joh : Oui, c’est bien ça, nous allons faire de la varappe !
Tous : Génial !
Dom : Nous partons cet après-midi à Dave pour grimper deux ou trois parois faciles. Vous êtes partants !
Tous : Oui.
Chr : Nous n’avons pas de chaussures adéquates !
Joh : Nous avons tous le matériel qu’il faut avec nous, chaussures, baudriers, cordes, mousquetons… etc.
M-A : C’est déjà une activité qui va faire en sorte de resserrer les liens, car vous aurez à tour de rôle l’occasion d’assurer un de vos camarades !
Dom : Bien entendu nous serons à vos côtés pour que la sécurité soit maximale !
Nous sommes tous réjouis de faire de la varappe. J’avais déjà fait ça une fois, mais j’étais peut-être trop jeune pour l’avoir appréciée. Nous nous calmons car M-A doit poursuivre la présentation de ce qui devrait être prévu dans les semaines et les mois à venir.
M-A : Concernant les vacances de Noël, nous allons passer trois jours entre Noël et Nouvel An dans les fagnes. Il y aura normalement de la neige et nous pourrons découvrir de très beaux paysages enneigés. Vos parents seront bien entendu avisés des modalités pour ce séjour.
Tous : Super, c’est génial !
M-A : J’ai encore une chose à ajouter. Je voudrais savoir si certains d’entre vous sont partant pour animer la messe de minuit à Noël. L’Aumônier souhaite avoir plusieurs scouts et guides de l’autre unité, pour que cette messe soit belle pour tous les scouts mais aussi pour les paroissiens.
Moi : Je suis volontaire.
Ben : Moi aussi.
Tous : moi aussi !
M-A : Vous êtes supers les gars. J’en ferai part à l’Abbé. Je crois qu’il a prévu trois répétitions, vous aurez les dates la semaine prochaine. En tout cas, je suis fier de votre engagement au niveau de l’équipe mais aussi au niveau de l’unité.
Nous nous sommes applaudis. Dominique et John sont eux aussi admiratifs de voir combien nous sommes soudés, que l’équipe est en fait une véritable équipe d’ados qui avancent dans la même direction. Nous buvons une limonade en discutant tous ensemble par petits groupes. L’atmosphère est à la détente, à l’amitié et à la bonne humeur !
De retour à la maison, l’après-midi est consacrée à faire des activités plus sportives. Nous prenons nos vélos en vue de faire un tour en forêt de Soignes. Cela va nous permettre de nous aérer. Alors que Jean est occupé à lire une bande dessinée, nous lui demandons s’il veut venir avec nous. Il accepte sans se poser de question. Nous voilà tous les trois sur nos destriers de métal, circulant en direction de la drève de Lorraine.
Nous faisons un grand tour, nous allons même jusqu’à l’hippodrome de Boitsfort. Nous rencontrons des scouts d’une autre unité, ceux-ci font un jeu de piste aux abords de l’étang des Enfants Noyés. Nous reprenons la direction de la maison très content de cette sortie.
Il est près de seize heures trente lorsque nous arrivons à destination. C’est semble-t-il l’heure du goûter. Nous nous lavons les mains et allons à la cuisine où maman termine la préparation du chocolat chaud maison. Je vois qu’il y a du cramique et du craquelin sur la table. Ben le remarque également et salive déjà avant même d’être assis à table.
Ce goûter est super bon, nous remercions maman d’avoir songé à préparer ce que nous avons dégusté. Nous rejoignons papa qui est dans le salon. Il vient d’allumer la télévision pour regarder un match de foot. C’est le classico « Anderlecht – Standard de Liège ». Nous nous installons dans les fauteuils pour suivre cette rencontre.
Peu avant la fin de ce match, nous voyons Anne et André entrer dans la pièce. Ils viennent nous saluer et s’installent près de nous. Finalement le score est de zéro – zéro, match nul ! Nous n’avons pas vu un beau football, c’était parfois laborieux car les deux équipes jouaient la défense et non l’attaque !
Je remarque que Jean regarde régulièrement sa montre, je suis certain qu’il attend l’arrivée de sa chérie, Amandine. Comme de fait, on sonne à la porte. Jean bondit tel un diable pour aller ouvrir. Il revient seul, et reprend sa place dans le fauteuil. J’entends alors une voix familière, c’est l’oncle Pierre qui vient d’arriver. Il discute avec maman dans la cuisine. Papa se lève et va à sa rencontre. Il est vrai que papa et l’oncle Pierre sont des amis de longue date. Pierre est le frère de maman et papa le connaissait bien avant de courtiser notre mère.
Je regarde Ben et je lui dis que je compte aider maman pour la préparation du repas avec Anne. Ben m’approuve et me répond qu’il va mettre la table avec Jean. C’est une excellente idée. Nous nous affairons donc à ce que le souper soit préparé comme maman le souhaite pour le ravissement des convives. Papa demande à Ben de l’accompagner pour prendre dans le cellier les bouteilles de vin qui accompagneront les mets qui seront servis.
C’est Jean qui s’occupe des amuses bouche tandis que l’oncle Pierre prépare un cocktail dont il a le secret. Bref tout semble être prêt pour passer un bon moment en famille. Je vois que Jean trépigne d’impatience car Amandine n’est toujours pas arrivée. Je vais vers mon frère et je lui propose de téléphoner chez ses parents pour savoir si elle n’a pas un imprévu. Jean prend illico le téléphone et sonne à Amandine. Jean raccroche après trente secondes, il n’a pas eu de réponse. Je le rassure en lui disant que sa chérie est probablement en route et qu’elle va arriver dans les minutes qui viennent.
Papa décide de commencer l’apéritif. Il sert le cocktail que l’oncle Pierre a préparé. Il semble délicieux. Nous goûtons ce fameux breuvage lorsqu’on sonne à la porte. Comme tout à l’heure Jean courre pour ouvrir. Je regarde dans l’angle de la porte, c’est bien Amandine qui est là. Les deux amoureux s’embrassent. Jean attendait sa dulcinée qu’il n’a plus vu depuis dimanche passé.
Amandine nous rejoint accompagnée de son prince charmant. Elle fait le tour de l’assemblée en nous faisant la bise. Elle prend une limonade en lieu et place du cocktail. Jean est nettement plus souriant depuis qu’elle est auprès de lui. Ils sont assis dans le divan et se tiennent par la main. Je trouve qu’ils vont bien ensemble, je suis content pour mon jeune frère, car il le mérite.
Le souper se passe très bien. L’oncle Pierre nous a raconté ses dernières aventures. Il est incroyable, c’est un vrai bourlingueur. Nous passons la soirée à visionner des diapositives prises lors de nos diverses vacances. Nous sommes heureux de nous revoir, alors que nous étions nettement plus jeunes !
Ben me demande parfois quel est le personnage sur certaines diapos. Je lui réponds et explique l’une ou l‘autre anecdote ! Puis ce sont les photos de nos vacances en Vendée. Elles datent d’il y a plus d’un an. Ce sont celles passées avec Henri. J’ai un pincement au cœur en revoyant mon premier amour. Ben sait qui est Henri, je lui ai déjà montré des photos de lui. Ben ne dit rien, il sait que c’est dur pour moi. Il est assis à mes côtés n’ose pas me regarder. Maman quant à elle, me regarde car elle sait tout le mal que ça peut encore me faire malgré le temps qui passe. Je vois que Jean explique lui aussi à Amandine qui est sur les photos. Je vois que la chérie de mon frère me regarde un court instant, je me doute que Jean lui dit qui était le gars qui apparaît à côté de moi.
Puis ce sont d’autres photos, celle d’une fête de famille où mes grands-parents apparaissent. Ils sont beaux mes aïeux. J’espère que nous aurons l’occasion de les revoir pour les fêtes de fin d’année.
Il va être temps d’aller nous coucher. Nous montons alors dans nos chambres après avoir souhaité une très bonne nuit à toute la famille. L’oncle Pierre et mes parents sont restés au salon. Je pense qu’ils vont encore parler d’une chose ou l’autre.
Ben est couché à côté de moi dans mon lit. Je ne me lasse pas de le regarder. Il ne dit rien, il me regarde aussi. Son regard est plongé dans le mien. Il se demande comment je vais après avoir revu les photos où Henri apparaissait. Il sait que je l’ai aimé et il connaît tout ce que j’ai vécu depuis ce fameux camp, le camp où j’ai connu et aimé Henri.
Je caresse la chevelure blonde de mon amoureux. Mon regard est toujours noyé dans ses yeux bleu océan. Je dépose alors mes lèvres sur les siennes. Nous nous embrassons, nos bouches se donnent l’une à l’autre, nos langues se faufilent dans les deux bouches réunies. Nous nous installons dans notre bulle, dans notre monde hors du temps. Nos mains se baladent sur nos corps nus. Elles connaissent la moindre parcelle de l’être aimé. Nos attributs sont eux aussi dressés tels des mâts cocagne. Il ne faut pas longtemps pour que nos mains se posent sur les deux phallus. Je me serre un peu plus contre mon Ben d’amour, mon pénis se colle alors au sien. Nos deux mains s’occupent en même temps de nous procurer du plaisir. C’est donc via une masturbation mutuelle partagée et collée, que nous nous disons « je t’aime ». Il ne faut pas plus de cinq minutes pour que nous jouissions ensemble dans des râles de plaisir et de satisfaction mêlés. Nous restons ainsi collés l’un à l’autre, savourant le moment que nous venons de connaître. Nos lèvres se retrouvent et nous nous embrassons, ivres de bonheur et heureux de nous aimer l’un l’autre de plus en plus fort !
Nous restons enlacés un long moment, sans rien dire. Pas besoin de mot quand on est dans les bras de l’être tant aimé. Nous sommes encore dans notre bulle et il va falloir redescendre de notre nuage. Je regarde une nouvelle fois Ben dans les yeux et je lui dis :
Moi : « Merci de m’aimer mon amour !
Ben : Merci à toi aussi de m’aimer !
Moi : Je me sens si bien dans tes bras. Merci pour tout à l’heure de n’avoir rien dit malgré la tristesse du moment.
Ben : Je savais que tu avais le cœur gros en voyant des photos d’Henri, c’était à toi de réagir dans un sens comme dans l’autre.
Moi : Je le sais Ben, j’ai pu aller au-delà de la tristesse et je n’ai pas versé de larmes, or j’aurais pu le faire !
Ben : Si tu avais pleuré, je t’aurais pris dans mes bras !
Moi : Je n’en doute pas.
Ben : Je t’aime mon chéri !
Moi : Je t’aime Ben, je t’aime de plus en plus ! »
Nous nous embrassons une nouvelle fois à pleines bouches. Nous sommes toujours enlacés et nous nous sentons bien. Quelques minutes plus tard nous sommes couchés côte à côte, nous tenant par la main. Nos yeux se ferment et nous nous laissons couler dans le pays des songes !
Nous nous réveillons car on vient de frapper à la porte de la chambre. Je dis à voix haute : « Oui ». C’est en fait l’oncle Pierre qui nous dit qu’il est temps de nous apprêter car le petit-déjeuner est servi. Effectivement il est déjà huit heures dix. Nous avons réunion d’équipe à neuf heures.
Une fois habillés, nous avons mangé avec toute la famille les fameux « pistolets » (petits-pains) du dimanche matin ! Ceux-ci sont garnis soit par du jambon, du fromage, de la confiture ou du chocolat à tartiner, le tout accompagné de café ou de cacao chaud.
C’est l’oncle Pierre qui nous dépose en voiture au local. C’est aussi l’occasion de discuter durant le trajet. Ben a déjà vu mon oncle à deux reprises depuis que nous sommes ensemble. Il nous pose deux ou trois questions relatives à nos activités chez les scouts et plus précisément au niveau de l’équipe JER. Nous lui répondons bien volontiers.
Nous arrivons au local, il est neuf heures dix. Nous ne sommes pas les derniers, je vois arriver Gaby et Christophe au loin. Nous les attendons et c’est à quatre que nous entrons dans notre local. Tous les autres sont déjà présents.
Marc-Antoine nous accueille et nous prie de prendre place après avoir fait le tour de nos camarades équipiers. M-A fait le résumé de ce qui est prévu pour la Saint-Nicolas et la veillée de Noël. Nous savons que nous allons parler des activités spécifiquement liées à notre équipe. M-A sait très bien que nous attendons qu’il parle d’un week-end ou d’une sortie à faire ensemble dans le but de resserrer les liens entre nous.
Nous faisons une pose car M-A doit s’absenter quelques minutes. Nous en profitons pour demander aux autres gars, ce qu’ils entrevoient comme activités à faire entre nous. Certains parlent de spéléo, d’autre d’une balade dans les fagnes… etc.
M-A revient, il est accompagné de Dominique et John. Nous les saluons chaleureusement. Je me doute bien qu’ils sont là pour présenter la prochaine activité « sportive », du style « spéléo » ! C’est Dominique qui prend la parole :
Dom : « Voilà, Marc-Antoine nous a demandé de venir auprès de vous pour vous proposer une activité ! À vous de deviner !
Ale : On va faire de la spéléo durant les vacances de Noël !
Joh : Non.
Rap : On va faire du ski !
Joh : Non.
Phi : Du patin à glace !
Dom : Non.
Ben : Du rocher !
Joh : Oui, c’est bien ça, nous allons faire de la varappe !
Tous : Génial !
Dom : Nous partons cet après-midi à Dave pour grimper deux ou trois parois faciles. Vous êtes partants !
Tous : Oui.
Chr : Nous n’avons pas de chaussures adéquates !
Joh : Nous avons tous le matériel qu’il faut avec nous, chaussures, baudriers, cordes, mousquetons… etc.
M-A : C’est déjà une activité qui va faire en sorte de resserrer les liens, car vous aurez à tour de rôle l’occasion d’assurer un de vos camarades !
Dom : Bien entendu nous serons à vos côtés pour que la sécurité soit maximale !
Nous sommes tous réjouis de faire de la varappe. J’avais déjà fait ça une fois, mais j’étais peut-être trop jeune pour l’avoir appréciée. Nous nous calmons car M-A doit poursuivre la présentation de ce qui devrait être prévu dans les semaines et les mois à venir.
M-A : Concernant les vacances de Noël, nous allons passer trois jours entre Noël et Nouvel An dans les fagnes. Il y aura normalement de la neige et nous pourrons découvrir de très beaux paysages enneigés. Vos parents seront bien entendu avisés des modalités pour ce séjour.
Tous : Super, c’est génial !
M-A : J’ai encore une chose à ajouter. Je voudrais savoir si certains d’entre vous sont partant pour animer la messe de minuit à Noël. L’Aumônier souhaite avoir plusieurs scouts et guides de l’autre unité, pour que cette messe soit belle pour tous les scouts mais aussi pour les paroissiens.
Moi : Je suis volontaire.
Ben : Moi aussi.
Tous : moi aussi !
M-A : Vous êtes supers les gars. J’en ferai part à l’Abbé. Je crois qu’il a prévu trois répétitions, vous aurez les dates la semaine prochaine. En tout cas, je suis fier de votre engagement au niveau de l’équipe mais aussi au niveau de l’unité.
Nous nous sommes applaudis. Dominique et John sont eux aussi admiratifs de voir combien nous sommes soudés, que l’équipe est en fait une véritable équipe d’ados qui avancent dans la même direction. Nous buvons une limonade en discutant tous ensemble par petits groupes. L’atmosphère est à la détente, à l’amitié et à la bonne humeur !