01-06-2022, 12:38 PM
Quand Kaleb arriva tout était prêt et on passa à table. La conversation allait bon train, c'était un garçon jovial plein d'humour et d’autodérision.
Le repas fini, il téléphona chez ses grands-parents et lui et moi on partit voir son arrière-grand-père.
Il finissait sa sieste. Ses grands-parents curieux nous demandèrent le pourquoi de notre visite et quand Kaleb montra la photo, son grand-père la reconnut aussitôt.
- Oui c'est la photo de mon père quand il était en France pendant la guerre.
- Et là, lui c'est mon arrière-grand-père. Il est encore vivant lui aussi.
- C'est pas possible, il va être heureux de l’apprendre. Il nous en a parlé il y a quelques jours et il pensait être le dernier survivant de cette période-là.
Je vais faire le café. Il ne va pas tarder.
Une porte s'ouvrit et, un vieux monsieur s'appuyant sur une canne, franchit le seuil.
- Kaleb ! quelle bonne surprise ! Et tu nous as emmené du monde.
Il avait crié ça. Kaleb lui fit un signe que je ne compris pas de suite. Il se gratta l’oreille.
Son grand-père lui sourit et je le vis mettre en marche ses prothèses auditives.
- C'est vrai que pour faire la sieste je les arrête, comme ça, sauf si la maison me tombe dessus, je n'entends pas de bruit. Alors quel bon vent t'emmène ici ?
- C'est cette photo grand-père. Tu t'en souviens ?
Il sortit des lunettes de la poche de sa chemise et regarda la photo.
- Ha, celle-là c'était en France pendant la guerre, là c'est moi, là c'est Narvik et là c'est Joé. C'était en 44 je crois. Et pourquoi tu t'intéresses à cette vieille photo ?
Mon téléphone sonna. C'était Joé. (le joueur de foot.)
- Hé Jeff, comment ça va ?
- Très bien et toi ?
- Pleine forme aussi, je suis à la maison de retraite avec mon arrière-grand-père et c'est lui le Joé sur la photo.
- Tu veux dire qu'il est à côté de toi maintenant ?
- Oui pourquoi ?
- Moi je suis à côté du ‘moi’ écrit sur la photo.
- Tu es sérieux ?
- Bien sûr.
- Tu veux bien lui donner ton téléphone et moi je vais lui passer le mien, ça va les surprendre.
Je me tournais vers l'arrière-grand-père de Kaleb, Sam de son petit nom, et je lui dis :
- Il y a quelqu'un qui voudrait vous parler.
Je posais le téléphone devant lui et je mis le haut-parleur.
- Allo, qui est à l'appareil ?
- Le ‘Joé de la photo’ me fait dire mon petit et vous qui vous êtes ?
- Joé, c’est Sam ! Tu es toujours vivant vieille canaille ?
Leur conversation dura une bonne demie heure et ils furent encore plus surpris quand je leur appris que Narvik était toujours vivant. Ils en étaient tout heureux !
Puis ils raccrochèrent.
- Alors comme ça tu es l'arrière-petit-fils de Narvik ! Mais comment ça se fait que tu sois ici aux Etats Unis ?
Je lui racontais le pourquoi du comment. Puis il me demanda des nouvelles de Narvik ce qu'il s'était passé depuis 1946 la dernière fois qu'ils s'étaient vu.
On resta une bonne heure à discuter avec lui et on repartit.
On rejoignit les autres à la rivière. On n'avait pas nos maillots de bain et c'est en boxer qu'on alla se baigner. J’avais un boxer avec des dessins humoristique et Kaleb, un modèle vieillot.
Ça fit rire Jimmy ! Et pour nous venger de lui je l'attrapais par les bras, Kaleb par les pieds, on le balança et on le jeta à l’eau. Il se vengea en nous coulant et Kaleb et moi on fit semblant de boire la tasse ce qui le fit hurler de rire.
Puis Kaleb partit en disant :
- Les vaches n'attendent pas !
- Je peux venir t'aider, Kaleb ?
- Je veux bien Jimmy mais il faut demander à Adam s'il est d'accord pour que tu viennes.
- Dis tonton, tu veux bien que j'y aille ?
- Si tu veux mais je vous accompagne, alors.
Ils partirent tous les trois.
On resta encore plus d’une heure à bronzer et on rentra aussi. Peu après, Adam et Jimmy rentrèrent.
On éclata de rire.
- Vite ! Il faut appeler les secours ! Y'a Jimmy qui est tout rouge !
- Mais non, c'est pas la peine ! C'est juste que j'ai piqué des framboises à Kaleb !
- Mais comment ça se fait que tu t'en sois mis de partout comme ça ?
- Je voulais les manger trop vite et des fois je manquais ma bouche.
- Bon Jimmy, si tu allais te laver ?
- Pas tout de suite, s'il te plait Tonton.
- Allez, tu obéis !
Il monta jusqu'à la salle de bain et Adam le suivit.
- Il est mignon tout plein Kaleb, vous trouvez pas les garçons ?
- Mais, de quoi je me mêle, Gaële !
- Je dis pas ça pour vous mais pour Adam. J'ai remarqué que souvent il le regardait en douce.
- Et moi j'ai remarqué que Kaleb souriait souvent à Adam, plus qu'à nous !
- Mais, les filles, vous avez fini de vous faire des films ! Vous ne pouvez pas vous occuper de vos oignons ?
- Rho, mais Mika ça va ! Il faut bien qu'on parle non !
- Pff, les filles… Vous êtes indécrottables !
Mon portable sonna et c'était mon frère. Il était chez mes parents avec Tim et l'arrière-grand-père qui était venu passer la journée chez mes parents.
- Alors Bé, comment ça se passe là-bas ?
- Très bien, En ce moment on est à la campagne chez les parents de Liam. On remet la ferme en état.
- J'en connais des cons mais des comme toi ça doit être dur à trouver !
Putain merde ! Tu es dans le coin le plus sympa des Etats Unis et toi tu fais quoi ? Au lieu de draguer, faire la fête, niquer, tu es à la campagne ! C'est du grand n'importe quoi !
- Sauf si, à la campagne il y a un joli garçon qui partage mon lit et mon cœur.
- Attends, tu es en train de me dire que tu es tombé amoureux, toi ?
- Bin oui, je te le dis.
- Mais tu l'as rencontré où, celui-là ?
- Dans l’avion.
- Oh c'est ton rouquin, c'est ça ? Celui qui est avec vous sur la photo avec les cousins, un autre gars et une fille ?
- Oui c'est ça tout à fait. Alors pour info la fille est avec Mika et le mec avec Gaële.
- Tu te fous de ma gueule ?
- Même pas !
- Je te passe le Papé, il veut te parler de la photo. Depuis que Tim lui a montré il est déchainé et ne fait que nous en parler.
- Allo Bé, tu la sors d'où cette photo ? Tu sais que c'est moi et deux ricains qui étaient ici en 44 ?
- Oui Papé, je le sais et tous les deux te donnent le bonjour.
- Comment ? Tu veux dire qu'ils ne sont pas morts, ces deux grigous ?
- Et non, j'ai rencontré Sam aujourd'hui et je vais rencontrer Joé dimanche prochain.
Je vais envoyer une photo à Antho pour qu'il te montre à quoi il ressemble maintenant.
Il est comme toi… tout ridé !
- Mais petit con tu te foutrais pas de ma gueule là ?
- Mais Papé, tu sais bien que je n'oserai jamais !
- Attends quand tu vas revenir !
- D'ici là tu auras oublié !
- Je le marquerai sur mon calendrier que quand tu rentres je dois te coller une calotte. Bon je te laisse ta mère s’impatiente, elle veut te parler.
Toute la famille y passa et c'est Tim qui clôt la conversation. Et il me fit une proposition qui me surprit :
- Bé, ça serait un problème pour toi si on prenait quelqu'un avec nous à l'appart ? Bon, en fait, il faudrait qu'on trouve un appart avec deux chambres parce que Marie et moi c'est du sérieux et on voudrait se mettre ensemble ?
- Heu, non pas du tout. Tu t'en occupes ?
- Ok pas de souci, merci, je lui dis. Bon je te laisse. Bisous, Bé.
Jimmy, suivi de Susie, dévala les escaliers et il nous cria en passant :
- On va jouer dehors !
Adam redescendit après avoir pris une douche. Dehors on entendait rire Jimmy et Susie qui jappait pour que Jimmy lui envoie la balle.
On prépara le repas et on mangea. Comme tous les soirs les parents de Jimmy l'appelèrent puis ils parlèrent avec Adam qui était sorti par discrétion. Quand il revint il avait la mine soucieuse.
- ça ne s'arrange pas, mes affaires avec mon ex. Il fait de la surenchère. Alors je vais rester au vert encore quelques temps. ça vous dérange si on reste encore un peu avec vous ?
- Non pas du tout. Par contre, ce weekend, on a prévu de rentrer sur Los Angeles. Mais tu peux rester là sans problème. Tu veux qu'on passe voir ton frère ?
- Non surtout pas. Il y a tout un tas de journalistes et de paparazzi autour de chez lui. Par contre je voudrais récupérer d'autres fringues pour Jimmy et moi. Mais je ne sais pas comment faire.
- Moi je sais ! Je lis le mémoire de Joé en ce moment et il y explique le système des boites à lettres qu'il y avait durant la guerre.
Je vous explique, un gars qui voulait passer un message à quelqu'un le posait quelque part. Quand c'était fait un autre gars allait le récupérer et le posait dans un endroit accessible à tout le monde et il le disait à celui qui devait le récupérer.
- Oui mais concrètement ça veut dire quoi ?
- Ton frère à les clefs de chez toi et il y va de temps en temps ?
- Oui il va arroser les plantes et nourrir mes poissons. il y va tous les deux jours.
- Bien. Et tu as un garage dans ton immeuble ?
- Oui c'est un parking souterrain. Pourquoi ?
- S'il y avait quelqu’un, inconnu de tout le monde qui attende ton père dans l'immeuble et qui récupère tes fringues et celles de Jimmy, il pourrait les poser à la consigne d'une gare et nous donner le code. On irait les récupérer et on te les apporterait lundi.
- Ah oui pas con ça ! Mais tous mes amis sont sous surveillance et ceux de mon frère aussi.
- Et si je demandais à Joé ? Il est sympa et je crois qu'on peut lui faire confiance.
Je téléphonais à Joé qui accepta de nous rendre service.
On monta se coucher. Liam se fit langoureux et câlin. Je ne résistais pas. Après de longs préliminaires on se prit l'un l'autre et on jouit ensemble.
Mais ça ne nous suffit pas, on recommença une autre fois. Mais cette fois c'est moi qui fut l'unique actif.
Et cette fois quand on alla se doucher c'est Tony qu'on surprit en train de se branler sous la douche. Il venait de jouir.
- Je rince et je vous laisse la place. Vous avez du bol vous ! Vous n'avez pas les problèmes liés à la condition féminine et à leur migraine !
On éclata de rire.
- Bé, si j'ai bien compris ces dames sont indisposées et ces messieurs en manque ! Il va falloir qu'on fasse gaffe à nos petits culs !
Il nous fit un doigt d'honneur en sortant.
Le reste de la semaine on bricola. J'avais montré à Kaleb comment faire avec Susie pour qu'elle cherche des truffes. On en mit pas mal de côté pour la mère de Liam et on laissa les autres à Kaleb pour qu'il les vende.
Je commençais avec Liam à nettoyer la grange où il y avait un fameux bordel. Il triait ce que ses parents pourraient vendre dans leur boutique car d'après lui certaines choses, que j'appelais des saloperies, étaient pour lui des antiquités ! Et le grand-père était conservateur !
On partit le vendredi en début d'après-midi !
Entre temps Joé avait envoyé un pote à lui récupérer les fringues d'Adam et de Jimmy qui les avait donné à un autre pote qui avait fait de même et enfin un dernier les avais mises dans une consigne à la gare routière.
Joé m'avait dit de venir à l'entrainement le samedi matin. Le coach voulait me parler de mon avenir.
312
Le repas fini, il téléphona chez ses grands-parents et lui et moi on partit voir son arrière-grand-père.
Il finissait sa sieste. Ses grands-parents curieux nous demandèrent le pourquoi de notre visite et quand Kaleb montra la photo, son grand-père la reconnut aussitôt.
- Oui c'est la photo de mon père quand il était en France pendant la guerre.
- Et là, lui c'est mon arrière-grand-père. Il est encore vivant lui aussi.
- C'est pas possible, il va être heureux de l’apprendre. Il nous en a parlé il y a quelques jours et il pensait être le dernier survivant de cette période-là.
Je vais faire le café. Il ne va pas tarder.
Une porte s'ouvrit et, un vieux monsieur s'appuyant sur une canne, franchit le seuil.
- Kaleb ! quelle bonne surprise ! Et tu nous as emmené du monde.
Il avait crié ça. Kaleb lui fit un signe que je ne compris pas de suite. Il se gratta l’oreille.
Son grand-père lui sourit et je le vis mettre en marche ses prothèses auditives.
- C'est vrai que pour faire la sieste je les arrête, comme ça, sauf si la maison me tombe dessus, je n'entends pas de bruit. Alors quel bon vent t'emmène ici ?
- C'est cette photo grand-père. Tu t'en souviens ?
Il sortit des lunettes de la poche de sa chemise et regarda la photo.
- Ha, celle-là c'était en France pendant la guerre, là c'est moi, là c'est Narvik et là c'est Joé. C'était en 44 je crois. Et pourquoi tu t'intéresses à cette vieille photo ?
Mon téléphone sonna. C'était Joé. (le joueur de foot.)
- Hé Jeff, comment ça va ?
- Très bien et toi ?
- Pleine forme aussi, je suis à la maison de retraite avec mon arrière-grand-père et c'est lui le Joé sur la photo.
- Tu veux dire qu'il est à côté de toi maintenant ?
- Oui pourquoi ?
- Moi je suis à côté du ‘moi’ écrit sur la photo.
- Tu es sérieux ?
- Bien sûr.
- Tu veux bien lui donner ton téléphone et moi je vais lui passer le mien, ça va les surprendre.
Je me tournais vers l'arrière-grand-père de Kaleb, Sam de son petit nom, et je lui dis :
- Il y a quelqu'un qui voudrait vous parler.
Je posais le téléphone devant lui et je mis le haut-parleur.
- Allo, qui est à l'appareil ?
- Le ‘Joé de la photo’ me fait dire mon petit et vous qui vous êtes ?
- Joé, c’est Sam ! Tu es toujours vivant vieille canaille ?
Leur conversation dura une bonne demie heure et ils furent encore plus surpris quand je leur appris que Narvik était toujours vivant. Ils en étaient tout heureux !
Puis ils raccrochèrent.
- Alors comme ça tu es l'arrière-petit-fils de Narvik ! Mais comment ça se fait que tu sois ici aux Etats Unis ?
Je lui racontais le pourquoi du comment. Puis il me demanda des nouvelles de Narvik ce qu'il s'était passé depuis 1946 la dernière fois qu'ils s'étaient vu.
On resta une bonne heure à discuter avec lui et on repartit.
On rejoignit les autres à la rivière. On n'avait pas nos maillots de bain et c'est en boxer qu'on alla se baigner. J’avais un boxer avec des dessins humoristique et Kaleb, un modèle vieillot.
Ça fit rire Jimmy ! Et pour nous venger de lui je l'attrapais par les bras, Kaleb par les pieds, on le balança et on le jeta à l’eau. Il se vengea en nous coulant et Kaleb et moi on fit semblant de boire la tasse ce qui le fit hurler de rire.
Puis Kaleb partit en disant :
- Les vaches n'attendent pas !
- Je peux venir t'aider, Kaleb ?
- Je veux bien Jimmy mais il faut demander à Adam s'il est d'accord pour que tu viennes.
- Dis tonton, tu veux bien que j'y aille ?
- Si tu veux mais je vous accompagne, alors.
Ils partirent tous les trois.
On resta encore plus d’une heure à bronzer et on rentra aussi. Peu après, Adam et Jimmy rentrèrent.
On éclata de rire.
- Vite ! Il faut appeler les secours ! Y'a Jimmy qui est tout rouge !
- Mais non, c'est pas la peine ! C'est juste que j'ai piqué des framboises à Kaleb !
- Mais comment ça se fait que tu t'en sois mis de partout comme ça ?
- Je voulais les manger trop vite et des fois je manquais ma bouche.
- Bon Jimmy, si tu allais te laver ?
- Pas tout de suite, s'il te plait Tonton.
- Allez, tu obéis !
Il monta jusqu'à la salle de bain et Adam le suivit.
- Il est mignon tout plein Kaleb, vous trouvez pas les garçons ?
- Mais, de quoi je me mêle, Gaële !
- Je dis pas ça pour vous mais pour Adam. J'ai remarqué que souvent il le regardait en douce.
- Et moi j'ai remarqué que Kaleb souriait souvent à Adam, plus qu'à nous !
- Mais, les filles, vous avez fini de vous faire des films ! Vous ne pouvez pas vous occuper de vos oignons ?
- Rho, mais Mika ça va ! Il faut bien qu'on parle non !
- Pff, les filles… Vous êtes indécrottables !
Mon portable sonna et c'était mon frère. Il était chez mes parents avec Tim et l'arrière-grand-père qui était venu passer la journée chez mes parents.
- Alors Bé, comment ça se passe là-bas ?
- Très bien, En ce moment on est à la campagne chez les parents de Liam. On remet la ferme en état.
- J'en connais des cons mais des comme toi ça doit être dur à trouver !
Putain merde ! Tu es dans le coin le plus sympa des Etats Unis et toi tu fais quoi ? Au lieu de draguer, faire la fête, niquer, tu es à la campagne ! C'est du grand n'importe quoi !
- Sauf si, à la campagne il y a un joli garçon qui partage mon lit et mon cœur.
- Attends, tu es en train de me dire que tu es tombé amoureux, toi ?
- Bin oui, je te le dis.
- Mais tu l'as rencontré où, celui-là ?
- Dans l’avion.
- Oh c'est ton rouquin, c'est ça ? Celui qui est avec vous sur la photo avec les cousins, un autre gars et une fille ?
- Oui c'est ça tout à fait. Alors pour info la fille est avec Mika et le mec avec Gaële.
- Tu te fous de ma gueule ?
- Même pas !
- Je te passe le Papé, il veut te parler de la photo. Depuis que Tim lui a montré il est déchainé et ne fait que nous en parler.
- Allo Bé, tu la sors d'où cette photo ? Tu sais que c'est moi et deux ricains qui étaient ici en 44 ?
- Oui Papé, je le sais et tous les deux te donnent le bonjour.
- Comment ? Tu veux dire qu'ils ne sont pas morts, ces deux grigous ?
- Et non, j'ai rencontré Sam aujourd'hui et je vais rencontrer Joé dimanche prochain.
Je vais envoyer une photo à Antho pour qu'il te montre à quoi il ressemble maintenant.
Il est comme toi… tout ridé !
- Mais petit con tu te foutrais pas de ma gueule là ?
- Mais Papé, tu sais bien que je n'oserai jamais !
- Attends quand tu vas revenir !
- D'ici là tu auras oublié !
- Je le marquerai sur mon calendrier que quand tu rentres je dois te coller une calotte. Bon je te laisse ta mère s’impatiente, elle veut te parler.
Toute la famille y passa et c'est Tim qui clôt la conversation. Et il me fit une proposition qui me surprit :
- Bé, ça serait un problème pour toi si on prenait quelqu'un avec nous à l'appart ? Bon, en fait, il faudrait qu'on trouve un appart avec deux chambres parce que Marie et moi c'est du sérieux et on voudrait se mettre ensemble ?
- Heu, non pas du tout. Tu t'en occupes ?
- Ok pas de souci, merci, je lui dis. Bon je te laisse. Bisous, Bé.
Jimmy, suivi de Susie, dévala les escaliers et il nous cria en passant :
- On va jouer dehors !
Adam redescendit après avoir pris une douche. Dehors on entendait rire Jimmy et Susie qui jappait pour que Jimmy lui envoie la balle.
On prépara le repas et on mangea. Comme tous les soirs les parents de Jimmy l'appelèrent puis ils parlèrent avec Adam qui était sorti par discrétion. Quand il revint il avait la mine soucieuse.
- ça ne s'arrange pas, mes affaires avec mon ex. Il fait de la surenchère. Alors je vais rester au vert encore quelques temps. ça vous dérange si on reste encore un peu avec vous ?
- Non pas du tout. Par contre, ce weekend, on a prévu de rentrer sur Los Angeles. Mais tu peux rester là sans problème. Tu veux qu'on passe voir ton frère ?
- Non surtout pas. Il y a tout un tas de journalistes et de paparazzi autour de chez lui. Par contre je voudrais récupérer d'autres fringues pour Jimmy et moi. Mais je ne sais pas comment faire.
- Moi je sais ! Je lis le mémoire de Joé en ce moment et il y explique le système des boites à lettres qu'il y avait durant la guerre.
Je vous explique, un gars qui voulait passer un message à quelqu'un le posait quelque part. Quand c'était fait un autre gars allait le récupérer et le posait dans un endroit accessible à tout le monde et il le disait à celui qui devait le récupérer.
- Oui mais concrètement ça veut dire quoi ?
- Ton frère à les clefs de chez toi et il y va de temps en temps ?
- Oui il va arroser les plantes et nourrir mes poissons. il y va tous les deux jours.
- Bien. Et tu as un garage dans ton immeuble ?
- Oui c'est un parking souterrain. Pourquoi ?
- S'il y avait quelqu’un, inconnu de tout le monde qui attende ton père dans l'immeuble et qui récupère tes fringues et celles de Jimmy, il pourrait les poser à la consigne d'une gare et nous donner le code. On irait les récupérer et on te les apporterait lundi.
- Ah oui pas con ça ! Mais tous mes amis sont sous surveillance et ceux de mon frère aussi.
- Et si je demandais à Joé ? Il est sympa et je crois qu'on peut lui faire confiance.
Je téléphonais à Joé qui accepta de nous rendre service.
On monta se coucher. Liam se fit langoureux et câlin. Je ne résistais pas. Après de longs préliminaires on se prit l'un l'autre et on jouit ensemble.
Mais ça ne nous suffit pas, on recommença une autre fois. Mais cette fois c'est moi qui fut l'unique actif.
Et cette fois quand on alla se doucher c'est Tony qu'on surprit en train de se branler sous la douche. Il venait de jouir.
- Je rince et je vous laisse la place. Vous avez du bol vous ! Vous n'avez pas les problèmes liés à la condition féminine et à leur migraine !
On éclata de rire.
- Bé, si j'ai bien compris ces dames sont indisposées et ces messieurs en manque ! Il va falloir qu'on fasse gaffe à nos petits culs !
Il nous fit un doigt d'honneur en sortant.
Le reste de la semaine on bricola. J'avais montré à Kaleb comment faire avec Susie pour qu'elle cherche des truffes. On en mit pas mal de côté pour la mère de Liam et on laissa les autres à Kaleb pour qu'il les vende.
Je commençais avec Liam à nettoyer la grange où il y avait un fameux bordel. Il triait ce que ses parents pourraient vendre dans leur boutique car d'après lui certaines choses, que j'appelais des saloperies, étaient pour lui des antiquités ! Et le grand-père était conservateur !
On partit le vendredi en début d'après-midi !
Entre temps Joé avait envoyé un pote à lui récupérer les fringues d'Adam et de Jimmy qui les avait donné à un autre pote qui avait fait de même et enfin un dernier les avais mises dans une consigne à la gare routière.
Joé m'avait dit de venir à l'entrainement le samedi matin. Le coach voulait me parler de mon avenir.
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