25-05-2022, 07:50 PM
Depuis un moment déjà Liam et moi on avait l'envie de pisser qui nous montait à la gorge ! Au moins une demie heure !
Et la première chose que l'on fit, fut de s'expulser de la voiture de courir une dizaine de mètres et de sortir nos queues pour pisser. On entendit courir et Mika s'installa à côté de Liam et Tony à côté de moi.
Notre "pipi party" se transforma vite en concours de celui qui pisserait le plus loin. Et c'est Tony qui gagna.
Leur père fit comme nous mais de l'autre côté et les filles pressaient la mère pour qu'elle ouvre vite la porte. Discrètement je piquais le sac de Mika et le cachais dans les buissons. Liam et Tony me virent faire mais je leur fis chut en posant mon doigt sur ma bouche. Il ne dirent rien. La porte ouverte les filles se ruèrent sur les toilettes. Méli suivie de Gaële grimpa à l'étage tandis que la mère de Liam allait aux toilettes du bas.
On ouvrit la maison pour aérer et on sortit les affaires des voitures. Comme tout le monde prenait n'importe quoi Mika ne se rendit pas compte que son sac ne faisait pas partie du lot.
La fratrie avait ses habitudes et chacun prit sa chambre habituelle. C'est seulement là que Mika se rendit compte qu'il n'avait pas son sac.
- Merde, merde et merde ! Vous avez pas vu mon sac ?
- Non on a les nôtres. Tu es sûr de l'avoir chargé dans la voiture ?
- Mais oui ! je suis pas con quand même ! Putain fait chier ! Mais il est où ce putain de sac ?
J'avais réussi entre temps à expliquer à Liam et à Tony le pourquoi de ma blague.
- Mais c'est un enfoiré ce mec !
Du coup on fit bloc et on n'en parla pas aux filles. La mère nous fit faire le tour de la propriété. Une cinquantaine d'acres soit un peu plus de 20 hectares d'un seul tenant autour de la ferme. Et en plus il y avait une petite rivière qui la traversait. Il y avait principalement de grandes prairies, Mais aussi un immense champ de noyers, une vigne qui n'avait plus été taillée depuis longtemps et un immense champs de chênes.
- Mais pourquoi il avait planté tous ces chênes le papy Français ?
Demanda ma cousine et devant l’absence de réponse de la famille :
- Pour les truffes bien sûr ! Vous ne remarquez pas qu'il n'y a pas d'herbe sous les arbres ?
- Des truffes ? tu en es sur ?
- Oui il y en a plein vers chez nous.
- Chérie, tu vas enfin pouvoir te régaler sans nous ruiner ! Encore faudra-t-il venir les ramasser. Comment on fait Jeff ?
- Sans chien il faut les chercher à la mouche. Mais c'est loin d'être évident.
- Quoi ? Tu te fous de nous Bé !
- Non ! Il a raison, quand on était en France mon grand-père nous emmenait au truffes. On se met face au soleil et avec un bâton on ratisse le sol, dès qu'une mouche s'envole on creuse et en général il y a une truffe dessous. C'est des mouches spéciales avec le corps plus ou moins rouge orangé.
- T'es sérieux Mika ?
- Bin oui !
Puis on retourna à la ferme et la mère nous dit ce qu'elle attendait de nous. Débroussaillage autour de la maison, tri des choses dans les deux remises qu'on alla voir.
La première contenait un vieux tracteur dont la batterie était morte. Mais il avait l'air bien entretenu. Il y avait aussi tout ce qu'il fallait pour labourer, faucher, herser ...
Dans la deuxième remise bien plus grande c’était un tel foutoir qu'on ne pouvait pas rentrer !
On mangea un bout sur le coup de midi et les parents repartirent après.
On était seuls. A l'unanimité moins ma voix, Ils partirent à la rivière se baigner. Pendant ce temps j'essayais de remettre le tracteur en route.
J'avais directement branché un chargeur sur la batterie dans laquelle j'avais rajouté de l’acide. J'avais refait les niveaux mais cette saloperie ne voulait rien savoir !
- Tu devrais lui mettre une giclée de start pilote. Je démarre le mien comme ça.
Je me retournais et je vis un mec dans les 25 ans, plutôt beau gosse qui se tenait devant moi.
- Salut, je suis Kaleb, vous êtes passé devant chez moi pour venir ici. J'habite la ferme en bas de la côte.
- Salut, je suis Jeff, un ami de la famille Smith, On est là quelques jours pour nettoyer tout ça. Tu fais quoi comme culture ?
- Principalement des légumes, j'ai aussi quelques vaches pour le lait, du miel et un peu de céréales pour les animaux.
Kaleb m'aida et le tracteur toussa, cracha et se décida à démarrer. On dut sortir car il fumait noir ! on le laissa tourner, les portes grandes ouvertes, un grand moment avant de l’arrêter.
Un coup de start pilot et il repartit immédiatement.
- Merci du coup de main Kaleb. Tu veux boire quelque chose ?
- Je veux bien oui. Mais dis-moi Jeff, la propriétaire fait ça pour vendre sa propriété ?
- Non, je ne pense pas, enfin elle ne m'a rien dit à ce sujet. Mais je ne crois pas. C'est la ferme de son grand-père et elle veut l'entretenir c'est tout. Enfin je pense.
- Et les terres tu sais si elle les louerait ?
- Je n'en sais rien mais ça je pourrais lui demander si tu veux. Au fait tu as bien des vaches tu m'as dit. Tu veux l'herbe des prairies ? Elle est bonne à faucher.
- Tu es sérieux ?
- Oui, nous aux champs on ne va pas y toucher alors autant qu'elle serve à quelqu’un.
- Oui je veux bien mais je n'ai pas de quoi vous payer.
- On peut faire du troc, tu prends l'herbe et tu nous donnes du lait et des légumes en échange. ça te va ?
- Oui bien sûr mais c'est pas assez.
- Bon écoute, si j'ai besoin de matériel et que tu l'as tu me le prêtes aussi. Tu trouves ça correct ?
- Oui ça me va et comme en ce moment c'est tranquille, je peux même venir vous aider. Sauf le weekend car je fais les marchés. Bon je te laisse, c'est l'heure de la traite et les vaches n'aiment pas attendre. Mais je reviens ce soir avec des légumes pour vous. Vous êtes combien ?
- On est six.
- Ok, à tout à l’heure.
Kaleb partit. Et une bonne demie heure après, les autres rentrèrent. Mika était en boxer et Liam et Tony se moquaient de lui.
Et Mika râlait toujours parce qu'il avait oublié son sac. Maintenant il en était sûr ! Il l'avait posé pour aider Méli à porter sa valise et il n'y avait surement plus pensé.
Ils allèrent se doucher et j’y passais le dernier.
Les parents de Liam avaient prévu large pour la bouffe. Le frigo et le congélateur débordaient de tout. On mangea et plus tard Kaleb arriva avec le lait et les légumes promis.
Je le présentais à tout le monde. Méli téléphona à ses parents alors que Kaleb était là. Sa mère demanda à me parler et je lui résumais la conversation que j'avais eu avec Kaleb.
On avait parlé en français. Et elle m'en avait demandé un peu plus sur lui mais je n'avais pas su quoi répondre. Elle reportait sa décision à plus tard. Comme Mika ne m'entendait pas je lui dis que j'avais caché son sac et je lui expliquais pourquoi. ça la fit rire aux éclats. Et elle voulut bien rentrer dans la combine et dire à Mika que son sac était chez eux.
Je tendis le téléphone à Mika. Liam était sur son téléphone et regardait les infos, il me fit signe de venir. ça allait de plus en plus mal pour Adam. La presse se déchainait contre lui, et moi, je faisais le buzz sur internet.
Kaleb partit et Liam téléphona au frère d'Adam dont il avait le téléphone. Celui-ci ne répondit pas et plusieurs minutes après le téléphone de Liam sonna ; c'est Adam qui appelait et lui parlait du harcèlement à son encontre.
- Oui, on a vu ça ! Tu comptes faire quoi ?
- Je réfléchis à un coin où me mettre au vert, pour réfléchir loin de la pression et emmener Jimmy avec moi pour le soustraire à tout ce bordel.
- Pourquoi tu ne viens pas nous rejoindre ici ? C'est perdu au milieu de nulle part et le voisin le plus proche est à plus de 500 m.
Il lui expliqua où c'était et Adam accepta l'invitation de Liam. Il allait mettre au point son extraction et celle de Jimmy et ils arriveraient dès qu'ils le pourraient.
- Bon maintenant passons aux choses sérieuses. Comme vous le savez votre mère m'a nommé ‘chef de chantier’. Demain on commence à quelle heure ? six heures, ça irait ?
- Ça va pas non !
- Mais tu es fou pas avant huit heures !
- Et on travaille pas l'après-midi non plus ! Il fait trop chaud !
- Stop ! Si je vous écoute on est là jusqu'à Noël et encore, pas sûr qu'on ait fini d'ici là !
Donc ça sera de sept à midi avec une petite pause vers neuf heures. C’est non négociable !
Il râlèrent tous, Liam compris. Je sortis et Liam me suivit. J'allais en direction de la grange. Et je pissais. Liam fit comme moi.
- Tu as entendu, Bé ?
- Non quoi ?
- Ecoute, ça recommence.
Dans la grange il y avait une bête qui gémissait.
- On dirait un chien.
Il alla récupérer une lampe et revint. On se faufila à travers le bordel et on trouva d'où les gémissements provenaient. Un chien était tombé dans un bidon vide de 2OO litres et y était coincé, ça, depuis un moment je pense. Il était sale et famélique. Je me penchais pour l'attraper et il remua la queue. Je le sortis de là et on le porta jusqu'à la maison où on lui donna à boire pour commencer et on lui donna aussi un peu à manger.
Puis on le monta jusqu'à l'étage où on le doucha. En fait c’était une chienne.
- Demain on demandera à Kaleb s'il y a un vétérinaire dans le coin et on l’emmènera.
On lui posa une couverture dans le coin de la chambre où elle se coucha.
Liam avait des idées derrière la tête et j'avais les mêmes. Alors pourquoi ne pas partager nos idées ?
Mais il me la joua passif, pas inactif certes mais ce n'est qu'au bout du deuxième orgasme qu'il capitula.
Et quand je me levais le matin la chienne me suivit et alla vers la porte en couinant. Je lui ouvris et elle alla faire un pissou et revint devant le frigo.
Je lui donnais les céréales light de Gaële avec du lait qu'elle avala en deux minutes. Le café coulait qu’on frappa à la grille de la porte. La chienne grogna. C'était Kaleb avec des œufs frais. J'allais lui ouvrir juste vêtu de mon boxer. Il fut surpris de ma tenue.
- Tu veux un café ?
- Oui je veux bien. Oh, mais c'est Susie ! Vous l'avez trouvé où ?
- Dans un bidon, dans la remise, elle était coincée. C'est ton chien ?
- Non c'était celui du Français mais depuis qu'il est mort elle vadrouille de droite à gauche. Souvent elle vient à la maison me voir et je lui donne à manger. ça fait une semaine que je ne l'avais pas vu. La pauvre elle est toute maigre.
- Je n'ose pas trop lui donner à manger. Tu connais un bon vétérinaire ici ?
- Oui au village il y en a un.
On but notre café et Kaleb partit.
A six heures trente je montais frapper aux portes et ça râla ferme. Sauf Liam parce que pour le réveiller je lui fis une petite pipe express !
- Non Liam, on n'a pas le temps de faire plus ! On a du taf.
- Ok, mais demain matin tu viens me réveiller avant les autres.
ça tirait la gueule au petit déjeuner. Mais à sept heures on se mit au boulot. On allait assez vite. Avec le tracteur j'arrachais les buissons, un à un, où les filles avaient attaché une chaine au pied. Et les garçons les entassaient plus loin. On fit ça toute la matinée.
Kaleb avait commencé à faucher les prairies et il vint nous demander un peu d'eau car le soleil tapait fort. On lui proposa de manger un bout avec nous. Il accepta.
Susie quémandait à manger à tout le monde et tout le monde craqua bien sûr.
Kaleb repartit après nous avoir demandé ce que l'on comptait faire des buissons et il se proposa d'aller nous chercher sa broyeuse et sa remorque. Il en ferait du compost.
Il nous apporta le tout, me montra comment ça fonctionnait et il repartit andainer (retourner le foin pour qu'il sèche uniformément) le foin qu'il avait coupé ce matin.
Hier au soir Mika avait lavé à la main son short, son boxer, ses chaussettes et son teeshirt, en ronchonnant.
Je passais l'après-midi avec mes amis au bord de la rivière. Susie nous avait suivi, elle nous avait adopté.
Je passais chez le vétérinaire qui me conseilla de lui donner à manger un petit peu à la fois et chaque fois qu'elle réclamait. Il me conseilla des croquettes spéciales pour commencer et quand elle aurait repris du poids passer aux croquettes normales.
On profita d'être en ville avec Liam pour acheter des glaces et les croquettes pour Susie.
- Tu comptes lui rendre son sac quand ?
- Encore un jour ou deux, ça mérite bien ça !
- Oui je crois et tu vas lui rendre comment ?
- En le posant devant lui tout simplement et en lui expliquant pourquoi j'ai fait ça.
Je pense que les filles vont lui faire sa fête !
Le soir on se fit un barbecue où on grilla les légumes que Kaleb nous avait apporté en plus de quelques beaux steaks .
Ce soir j'avais envie d'être passif. Je chauffais Liam jusqu'au point où il ne résista plus et il me prit comme un chef. Puis ce fut mon tour de le prendre et on jouit. Liam me chauffa tellement que je rebandais et je le repris une autre fois. Mais je retardais au maximum nos orgasmes qui, quand ils arrivèrent, nous firent gémir plus fort que prévu.
Il faisait encore nuit quand les grognements de Susie me réveillèrent. Je me mis à la fenêtre et je vis qu'une voiture arrivait.
Je descendis voir qui arrivait. La voiture stoppa devant la maison et, alors que j'ouvrais la porte, Adam sortait du côté passager.
Je l'invitais à entrer lui et son chauffeur. Il me montra Jimmy qui dormait allongé sur le siège arrière. Il le prit, ce qui ne le réveilla pas et il me suivit dans la chambre des parents où on avait ajouté un petit lit trouvé au grenier. Il l'allongea dessus et on redescendit.
Pendant ce temps l'ami d'Adam avait sorti des sacs du coffre de la voiture et les avait posés à l'entrée de la maison.
Il n'accepta qu'un café avant de repartir aussitôt. Adam avait la mine pâle et fatiguée. Il but un café avec moi et quand il voulut me raconter ses malheurs, je lui dis d'aller se coucher et qu'il ferait ça tout à l’heure.
Il monta se coucher. Je l'aidais à monter les sacs et je redescendis. Kaleb arrivait.
On but le café ensemble en discutant.
- Il y a une voiture qui est passée ce matin. Elle venait chez vous ?
- Oui c'est un ami et son neveu qui sont venus prendre le bon air de la campagne quelques jours.
Kaleb parti j'allais réveiller mes amis en leur disant de ne pas faire de bruit.
Ils descendirent et j'avais posé le sac de Mika bien en évidence sur la table.
Il était tout content de le retrouver.
- Ne faites pas de bruit. Adam et Jimmy sont arrivés très tôt ce matin et ils dorment.
- C'est lui qui a apporté mon sac ?
- Non c'est moi. Je l'ai sorti de sa cachette.
- Hein ! Mais pourquoi tu as fait ça ?
- Chut plus doucement. Je le dirais tout à l’heure. Allez on file au boulot !
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Et la première chose que l'on fit, fut de s'expulser de la voiture de courir une dizaine de mètres et de sortir nos queues pour pisser. On entendit courir et Mika s'installa à côté de Liam et Tony à côté de moi.
Notre "pipi party" se transforma vite en concours de celui qui pisserait le plus loin. Et c'est Tony qui gagna.
Leur père fit comme nous mais de l'autre côté et les filles pressaient la mère pour qu'elle ouvre vite la porte. Discrètement je piquais le sac de Mika et le cachais dans les buissons. Liam et Tony me virent faire mais je leur fis chut en posant mon doigt sur ma bouche. Il ne dirent rien. La porte ouverte les filles se ruèrent sur les toilettes. Méli suivie de Gaële grimpa à l'étage tandis que la mère de Liam allait aux toilettes du bas.
On ouvrit la maison pour aérer et on sortit les affaires des voitures. Comme tout le monde prenait n'importe quoi Mika ne se rendit pas compte que son sac ne faisait pas partie du lot.
La fratrie avait ses habitudes et chacun prit sa chambre habituelle. C'est seulement là que Mika se rendit compte qu'il n'avait pas son sac.
- Merde, merde et merde ! Vous avez pas vu mon sac ?
- Non on a les nôtres. Tu es sûr de l'avoir chargé dans la voiture ?
- Mais oui ! je suis pas con quand même ! Putain fait chier ! Mais il est où ce putain de sac ?
J'avais réussi entre temps à expliquer à Liam et à Tony le pourquoi de ma blague.
- Mais c'est un enfoiré ce mec !
Du coup on fit bloc et on n'en parla pas aux filles. La mère nous fit faire le tour de la propriété. Une cinquantaine d'acres soit un peu plus de 20 hectares d'un seul tenant autour de la ferme. Et en plus il y avait une petite rivière qui la traversait. Il y avait principalement de grandes prairies, Mais aussi un immense champ de noyers, une vigne qui n'avait plus été taillée depuis longtemps et un immense champs de chênes.
- Mais pourquoi il avait planté tous ces chênes le papy Français ?
Demanda ma cousine et devant l’absence de réponse de la famille :
- Pour les truffes bien sûr ! Vous ne remarquez pas qu'il n'y a pas d'herbe sous les arbres ?
- Des truffes ? tu en es sur ?
- Oui il y en a plein vers chez nous.
- Chérie, tu vas enfin pouvoir te régaler sans nous ruiner ! Encore faudra-t-il venir les ramasser. Comment on fait Jeff ?
- Sans chien il faut les chercher à la mouche. Mais c'est loin d'être évident.
- Quoi ? Tu te fous de nous Bé !
- Non ! Il a raison, quand on était en France mon grand-père nous emmenait au truffes. On se met face au soleil et avec un bâton on ratisse le sol, dès qu'une mouche s'envole on creuse et en général il y a une truffe dessous. C'est des mouches spéciales avec le corps plus ou moins rouge orangé.
- T'es sérieux Mika ?
- Bin oui !
Puis on retourna à la ferme et la mère nous dit ce qu'elle attendait de nous. Débroussaillage autour de la maison, tri des choses dans les deux remises qu'on alla voir.
La première contenait un vieux tracteur dont la batterie était morte. Mais il avait l'air bien entretenu. Il y avait aussi tout ce qu'il fallait pour labourer, faucher, herser ...
Dans la deuxième remise bien plus grande c’était un tel foutoir qu'on ne pouvait pas rentrer !
On mangea un bout sur le coup de midi et les parents repartirent après.
On était seuls. A l'unanimité moins ma voix, Ils partirent à la rivière se baigner. Pendant ce temps j'essayais de remettre le tracteur en route.
J'avais directement branché un chargeur sur la batterie dans laquelle j'avais rajouté de l’acide. J'avais refait les niveaux mais cette saloperie ne voulait rien savoir !
- Tu devrais lui mettre une giclée de start pilote. Je démarre le mien comme ça.
Je me retournais et je vis un mec dans les 25 ans, plutôt beau gosse qui se tenait devant moi.
- Salut, je suis Kaleb, vous êtes passé devant chez moi pour venir ici. J'habite la ferme en bas de la côte.
- Salut, je suis Jeff, un ami de la famille Smith, On est là quelques jours pour nettoyer tout ça. Tu fais quoi comme culture ?
- Principalement des légumes, j'ai aussi quelques vaches pour le lait, du miel et un peu de céréales pour les animaux.
Kaleb m'aida et le tracteur toussa, cracha et se décida à démarrer. On dut sortir car il fumait noir ! on le laissa tourner, les portes grandes ouvertes, un grand moment avant de l’arrêter.
Un coup de start pilot et il repartit immédiatement.
- Merci du coup de main Kaleb. Tu veux boire quelque chose ?
- Je veux bien oui. Mais dis-moi Jeff, la propriétaire fait ça pour vendre sa propriété ?
- Non, je ne pense pas, enfin elle ne m'a rien dit à ce sujet. Mais je ne crois pas. C'est la ferme de son grand-père et elle veut l'entretenir c'est tout. Enfin je pense.
- Et les terres tu sais si elle les louerait ?
- Je n'en sais rien mais ça je pourrais lui demander si tu veux. Au fait tu as bien des vaches tu m'as dit. Tu veux l'herbe des prairies ? Elle est bonne à faucher.
- Tu es sérieux ?
- Oui, nous aux champs on ne va pas y toucher alors autant qu'elle serve à quelqu’un.
- Oui je veux bien mais je n'ai pas de quoi vous payer.
- On peut faire du troc, tu prends l'herbe et tu nous donnes du lait et des légumes en échange. ça te va ?
- Oui bien sûr mais c'est pas assez.
- Bon écoute, si j'ai besoin de matériel et que tu l'as tu me le prêtes aussi. Tu trouves ça correct ?
- Oui ça me va et comme en ce moment c'est tranquille, je peux même venir vous aider. Sauf le weekend car je fais les marchés. Bon je te laisse, c'est l'heure de la traite et les vaches n'aiment pas attendre. Mais je reviens ce soir avec des légumes pour vous. Vous êtes combien ?
- On est six.
- Ok, à tout à l’heure.
Kaleb partit. Et une bonne demie heure après, les autres rentrèrent. Mika était en boxer et Liam et Tony se moquaient de lui.
Et Mika râlait toujours parce qu'il avait oublié son sac. Maintenant il en était sûr ! Il l'avait posé pour aider Méli à porter sa valise et il n'y avait surement plus pensé.
Ils allèrent se doucher et j’y passais le dernier.
Les parents de Liam avaient prévu large pour la bouffe. Le frigo et le congélateur débordaient de tout. On mangea et plus tard Kaleb arriva avec le lait et les légumes promis.
Je le présentais à tout le monde. Méli téléphona à ses parents alors que Kaleb était là. Sa mère demanda à me parler et je lui résumais la conversation que j'avais eu avec Kaleb.
On avait parlé en français. Et elle m'en avait demandé un peu plus sur lui mais je n'avais pas su quoi répondre. Elle reportait sa décision à plus tard. Comme Mika ne m'entendait pas je lui dis que j'avais caché son sac et je lui expliquais pourquoi. ça la fit rire aux éclats. Et elle voulut bien rentrer dans la combine et dire à Mika que son sac était chez eux.
Je tendis le téléphone à Mika. Liam était sur son téléphone et regardait les infos, il me fit signe de venir. ça allait de plus en plus mal pour Adam. La presse se déchainait contre lui, et moi, je faisais le buzz sur internet.
Kaleb partit et Liam téléphona au frère d'Adam dont il avait le téléphone. Celui-ci ne répondit pas et plusieurs minutes après le téléphone de Liam sonna ; c'est Adam qui appelait et lui parlait du harcèlement à son encontre.
- Oui, on a vu ça ! Tu comptes faire quoi ?
- Je réfléchis à un coin où me mettre au vert, pour réfléchir loin de la pression et emmener Jimmy avec moi pour le soustraire à tout ce bordel.
- Pourquoi tu ne viens pas nous rejoindre ici ? C'est perdu au milieu de nulle part et le voisin le plus proche est à plus de 500 m.
Il lui expliqua où c'était et Adam accepta l'invitation de Liam. Il allait mettre au point son extraction et celle de Jimmy et ils arriveraient dès qu'ils le pourraient.
- Bon maintenant passons aux choses sérieuses. Comme vous le savez votre mère m'a nommé ‘chef de chantier’. Demain on commence à quelle heure ? six heures, ça irait ?
- Ça va pas non !
- Mais tu es fou pas avant huit heures !
- Et on travaille pas l'après-midi non plus ! Il fait trop chaud !
- Stop ! Si je vous écoute on est là jusqu'à Noël et encore, pas sûr qu'on ait fini d'ici là !
Donc ça sera de sept à midi avec une petite pause vers neuf heures. C’est non négociable !
Il râlèrent tous, Liam compris. Je sortis et Liam me suivit. J'allais en direction de la grange. Et je pissais. Liam fit comme moi.
- Tu as entendu, Bé ?
- Non quoi ?
- Ecoute, ça recommence.
Dans la grange il y avait une bête qui gémissait.
- On dirait un chien.
Il alla récupérer une lampe et revint. On se faufila à travers le bordel et on trouva d'où les gémissements provenaient. Un chien était tombé dans un bidon vide de 2OO litres et y était coincé, ça, depuis un moment je pense. Il était sale et famélique. Je me penchais pour l'attraper et il remua la queue. Je le sortis de là et on le porta jusqu'à la maison où on lui donna à boire pour commencer et on lui donna aussi un peu à manger.
Puis on le monta jusqu'à l'étage où on le doucha. En fait c’était une chienne.
- Demain on demandera à Kaleb s'il y a un vétérinaire dans le coin et on l’emmènera.
On lui posa une couverture dans le coin de la chambre où elle se coucha.
Liam avait des idées derrière la tête et j'avais les mêmes. Alors pourquoi ne pas partager nos idées ?
Mais il me la joua passif, pas inactif certes mais ce n'est qu'au bout du deuxième orgasme qu'il capitula.
Et quand je me levais le matin la chienne me suivit et alla vers la porte en couinant. Je lui ouvris et elle alla faire un pissou et revint devant le frigo.
Je lui donnais les céréales light de Gaële avec du lait qu'elle avala en deux minutes. Le café coulait qu’on frappa à la grille de la porte. La chienne grogna. C'était Kaleb avec des œufs frais. J'allais lui ouvrir juste vêtu de mon boxer. Il fut surpris de ma tenue.
- Tu veux un café ?
- Oui je veux bien. Oh, mais c'est Susie ! Vous l'avez trouvé où ?
- Dans un bidon, dans la remise, elle était coincée. C'est ton chien ?
- Non c'était celui du Français mais depuis qu'il est mort elle vadrouille de droite à gauche. Souvent elle vient à la maison me voir et je lui donne à manger. ça fait une semaine que je ne l'avais pas vu. La pauvre elle est toute maigre.
- Je n'ose pas trop lui donner à manger. Tu connais un bon vétérinaire ici ?
- Oui au village il y en a un.
On but notre café et Kaleb partit.
A six heures trente je montais frapper aux portes et ça râla ferme. Sauf Liam parce que pour le réveiller je lui fis une petite pipe express !
- Non Liam, on n'a pas le temps de faire plus ! On a du taf.
- Ok, mais demain matin tu viens me réveiller avant les autres.
ça tirait la gueule au petit déjeuner. Mais à sept heures on se mit au boulot. On allait assez vite. Avec le tracteur j'arrachais les buissons, un à un, où les filles avaient attaché une chaine au pied. Et les garçons les entassaient plus loin. On fit ça toute la matinée.
Kaleb avait commencé à faucher les prairies et il vint nous demander un peu d'eau car le soleil tapait fort. On lui proposa de manger un bout avec nous. Il accepta.
Susie quémandait à manger à tout le monde et tout le monde craqua bien sûr.
Kaleb repartit après nous avoir demandé ce que l'on comptait faire des buissons et il se proposa d'aller nous chercher sa broyeuse et sa remorque. Il en ferait du compost.
Il nous apporta le tout, me montra comment ça fonctionnait et il repartit andainer (retourner le foin pour qu'il sèche uniformément) le foin qu'il avait coupé ce matin.
Hier au soir Mika avait lavé à la main son short, son boxer, ses chaussettes et son teeshirt, en ronchonnant.
Je passais l'après-midi avec mes amis au bord de la rivière. Susie nous avait suivi, elle nous avait adopté.
Je passais chez le vétérinaire qui me conseilla de lui donner à manger un petit peu à la fois et chaque fois qu'elle réclamait. Il me conseilla des croquettes spéciales pour commencer et quand elle aurait repris du poids passer aux croquettes normales.
On profita d'être en ville avec Liam pour acheter des glaces et les croquettes pour Susie.
- Tu comptes lui rendre son sac quand ?
- Encore un jour ou deux, ça mérite bien ça !
- Oui je crois et tu vas lui rendre comment ?
- En le posant devant lui tout simplement et en lui expliquant pourquoi j'ai fait ça.
Je pense que les filles vont lui faire sa fête !
Le soir on se fit un barbecue où on grilla les légumes que Kaleb nous avait apporté en plus de quelques beaux steaks .
Ce soir j'avais envie d'être passif. Je chauffais Liam jusqu'au point où il ne résista plus et il me prit comme un chef. Puis ce fut mon tour de le prendre et on jouit. Liam me chauffa tellement que je rebandais et je le repris une autre fois. Mais je retardais au maximum nos orgasmes qui, quand ils arrivèrent, nous firent gémir plus fort que prévu.
Il faisait encore nuit quand les grognements de Susie me réveillèrent. Je me mis à la fenêtre et je vis qu'une voiture arrivait.
Je descendis voir qui arrivait. La voiture stoppa devant la maison et, alors que j'ouvrais la porte, Adam sortait du côté passager.
Je l'invitais à entrer lui et son chauffeur. Il me montra Jimmy qui dormait allongé sur le siège arrière. Il le prit, ce qui ne le réveilla pas et il me suivit dans la chambre des parents où on avait ajouté un petit lit trouvé au grenier. Il l'allongea dessus et on redescendit.
Pendant ce temps l'ami d'Adam avait sorti des sacs du coffre de la voiture et les avait posés à l'entrée de la maison.
Il n'accepta qu'un café avant de repartir aussitôt. Adam avait la mine pâle et fatiguée. Il but un café avec moi et quand il voulut me raconter ses malheurs, je lui dis d'aller se coucher et qu'il ferait ça tout à l’heure.
Il monta se coucher. Je l'aidais à monter les sacs et je redescendis. Kaleb arrivait.
On but le café ensemble en discutant.
- Il y a une voiture qui est passée ce matin. Elle venait chez vous ?
- Oui c'est un ami et son neveu qui sont venus prendre le bon air de la campagne quelques jours.
Kaleb parti j'allais réveiller mes amis en leur disant de ne pas faire de bruit.
Ils descendirent et j'avais posé le sac de Mika bien en évidence sur la table.
Il était tout content de le retrouver.
- Ne faites pas de bruit. Adam et Jimmy sont arrivés très tôt ce matin et ils dorment.
- C'est lui qui a apporté mon sac ?
- Non c'est moi. Je l'ai sorti de sa cachette.
- Hein ! Mais pourquoi tu as fait ça ?
- Chut plus doucement. Je le dirais tout à l’heure. Allez on file au boulot !
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