24-05-2022, 10:12 AM
Au lever du jour, je vois que Ben dort encore. Je le regarde et je me dis que j’ai bien de la chance d’avoir un si beau garçon comme ami, comme amant, comme confident ! Sa tignasse blonde éparpillée sur l’oreiller ressemble bien à un beau champ de blé muri au soleil ! Ses paupières closes cachent des yeux d’un bleu océan à faire chavirer tous les cœurs ! Je passe alors ma main sur ses cheveux soyeux. Je m’attarde aussi sur son front en vue d’écarter les mèches qui masquent la beauté de son visage. Puis voilà que mon amoureux ouvre doucement les yeux ! Me voyant le regarder, il me sourit et montre alors ses dents blanches. Il se met à rire ce qui me déconcerte quelque peu. Enfin nos bouches se rejoignent, nos lèvres s’ouvrent et nous en embrassons avec fougue.
Une fois notre baiser terminé Ben me demande :
Ben : « Alors mon Philou, tu me regardes dormir depuis longtemps ?
Moi : Depuis assez de temps pour t’admirer et voir à mes côtés un bellâtre à faire bander les impuissants !
Ben : Oh là mon Philou, tu me croques avec les yeux, mais tu sais aussi attendre que je me réveille pour que moi aussi je m’aperçoive que tu es l’amour de ma vie !
Moi : Merci Ben, mais tu es splendide, ta chevelure blonde et tes yeux d’un bleu profond me font chavirer !
Ben : Et toi Phil, c’est ta personnalité que j’admire le plus chez toi. Tu ne serais pas là auprès de moi, je serais alors bien seul au monde. »
J’approche alors une nouvelle fois mon visage vers celui de l’être aimé. Nos lèvres se rencontrent une nouvelle fois et notre baiser se fait plus intense. Nos langues entrent alors dans une sarabande mille fois partagée et savourée. Nous sommes les yeux mi-clos, nous délectant de la salive de l’autre. Nous sommes à nouveau dans notre bulle ! Inutile de dire que nos attributs sont dressés et palpitants. Nos mains se chargent de s’en occuper et c’est donc colonne de chair contre colonne de chair que nous nous caressons. Chacun a une main qui enserre nos phallus unis et elles y impriment un rythme savamment orchestré pour nous donner de plus en plus de sensations délicates et merveilleuses. Tous nos sens sont en éveil et nous placent en apesanteur. Nos râles se font de plus en plus sonores, nous savons que nous allons arriver à la jouissance, au partage de nos semences. Il n’en faut pas plus pour que nous laissions échapper nos spermes qui se mélangent entre nos doigts mêlés. Nous sommes ivres d’amour, ne faisant plus qu’un dans la jouissance !
Nous restons ainsi affalés, côte à côte, savourant encore ce moment de partage. Nos visages sont tournés l’un vers l’autre et notre regard se noie dans celui de l’être aimé. Nous restons quelques minutes ainsi, sans dire un mot, envahi de bonheur. C’est effectivement un bonheur partagé que d’être avec son amoureux, son amour, sa moitié !
Ben est ma moitié et il le restera toujours, c’est là mon plus grand désir. Avec lui je suis comblé de bonheur et d’amour. Je sais que c’est la même chose pour lui, c’est un grand amour partagé et destiné à durer que nous partageons !
Il faut bien redescendre de notre « monde ouaté » pour revenir à des besoins plus terre à terre. Il va être temps de soulager nos vessies qui n’attendent que de se vider. Nous nous dirigeons vers la salle de bain pour y satisfaire un besoin qui devient urgent.
Bien entendu nous prenons ensuite une bonne douche qui nous permet de nous rafraîchir et d’effacer les dernières traces de nos ébats. Nous nous lavons l’un l’autre comme nous en avons pris l’habitude. Il en est de même pour le séchage de nos peaux reluisantes d’eau. A la sortie de la salle d’eau nous croisons Gaby et Christophe. Nous sommes tous les quatre nus. Je suis très heureux de voir que nos deux amis se soient habitués à déambuler en tenue d’Adam. Ils affichent tous les deux un large sourire qui en dit long sur la nuit qu’ils ont passée. Cela me fait particulièrement plaisir de les voir si heureux.
Nous nous retrouvons tous à table pour le petit déjeuner. Arlette sait très bien que nous n’avons pas fait que dormir, elle sait que nous nous aimons, les trois couples. Christine et Denis eux aussi affichent des visages qui transpirent l’amour. Une nouvelle journée va débuter dans la bonne humeur.
Chapitre 9.
« Christophe se dévoile »
Il est temps que Christophe rentre chez lui. J-P nous rejoint pour raccompagner son frère à la maison et ainsi expliquer à ses parents ce qui s’est passé ! Comme je l’ai promis, je vais épauler Chris pour qu’il puisse également faire son coming-out. Bien entendu Gaby est avec nous, ce sera l’occasion d’une part de soutenir Chris dans sa démarche et d’autre part de se faire connaître si cela se déroule bien. J-P semble confiant et encourage son jeune frère pour enfin se dévoiler devant ses parents.
Lors du trajet aucune parole n’est prononcée, nous sommes restés calmes, tentants de demeurer positifs bien qu’étant un peu inquiets. Bref lorsque nous arrivons devant l’immeuble où habitent J-P et Chris, j’encourage le plus jeune des frères à sourire pour se montrer à la hauteur devant ses parents et ainsi pouvoir se dévoiler, montrer sa réelle identité et enfin dévoiler sa différence. Il pourra probablement compter sur Gaby, son amoureux qui sera à ses côtés.
Nous entrons et nous sommes introduits dans le salon. C’est la première fois que je vois les parents des deux garçons. C’est la maman que je remarque en premier. C’est une dame d’une soixantaine d’années, cheveux gris mi-longs, visage rond très souriant, vêtue d’un tailleur aubergine avec de la dentelle au niveau des poches. Elle est très élégante et assez grande, soit plus d’une mètre septante-cinq, chaussée de chaussures noires à petits talons. Elle se prénomme Augustine ! Le papa est lui un peu plus petit, un mètre soixante-cinq tout au plus. Il porte une barbe blanche et sa chevelure est également couleur neige. Il semble âgé d’une septantaine d’années. Il porte un costume marron, une chemise blanche et une cravate aubergine. Lui aussi est assez élégant pour un homme de cet âge. Il se prénomme Léon.
Nous prenons place dans les fauteuils et le divan. J-P se place auprès de ses parents. Christophe est un peu stressé, il a le teint fort rose pour ne pas dire qu’il tend vers le rouge. Ses pommettes sont un peu plus rouges et donnent un bel effet à son visage d’ado présentant quelques traces d’acné. Il explique qu’il a été choqué par un incident qui s’est déroulé à la piscine la veille en fin d’après-midi. Il nous présente à ses géniteurs avant de poursuivre le récit :
Chr : « Voilà Phil et Gaby, ils sont dans la même section, soit chez les scouts JER dans l’unité de J-P.
Aug : Fort bien, vous êtes scouts, c’est une très belle école de vie, vous pourrez en tirer de belles choses qui seront peut-être utiles dans votre vie professionnelle. J-P se dévoue pour les scouts chaque week-end.
Chr : Merci Maman, l’incident auquel nous avons dû faire face c’est en réalité une attaque homophobe.
Aug : Une attaque homophobe ?
Moi : Oui madame, je dois vous dire que j’étais avec Christophe, Gaby et Ben, oui, Ben c’est en fait mon petit ami !
Aug : Fort bien, mais que s’est-il passé ?
Chr : Nous étions tous les quatre marchant en direction des vestiaires lorsque trois jeunes s’en sont pris à nous. Phil a tenté de les dissuader de nous importuner mais ils n’ont rien voulu entendre et finalement l’un d’eux s’est rué vers nous, mais plus précisément vers Phil.
Aug : Tu as été blessé ?
Chr : Non maman, Phil nous a défendus en faisant une prise de judo. Bien heureusement deux maîtres-nageurs sont intervenus pour les deux autres garçons.
Aug : Merci Phil pour ton intervention en vue de défendre mon fils et tes deux amis.
Moi : Je dois vous dire que c’est normal pour moi. Ce n’est pas la première fois que je suis pris à partie par des homophobes.
Aug : Très bien, mais Christophe, as-tu fait quelque chose qui a provoqué cette attaque violente ?
Chr : Je dois vous informer de quelque chose d’important. Mais je crains votre réaction !
Aug : Tu m’inquiètes Christophe. Allez, parle !
J-P : Maman, laisse-lui le temps de t’expliquer, ne le brusque pas s’il te plaît !
Aug : Bon, prends ton temps, mais je pense savoir de quoi il s’agit !
Chr : Maman il faut que je te dise que je suis …, enfin, je suis … gay !
Des larmes coulent sur les joues de Chris. J-P le soutient car il donne l’impression de défaillir. Ses jambes flageolent et ses mains tremblent, ses larmes inondent tout son visage.
Aug : Oh mon chéri, tu sais je m’en doutais. Viens, viens dans mes bras. Je t’aime tel que tu es. Peu m’importe qui tu aimes, tu as le droit d’être heureux !
Augustine et Christophe sont dans les bras l’un de l’autre. Le fils pleure toujours et sa maman le console. Je regarde Léon, le papa. Il ne dit rien mais semble chamboulé par ce qu’il vient d’apprendre. Il reste assis sur le divan, assommé par les propos de son deuxième fils !
Aug : Calme-toi Chris, je t’aime.
Chr : Merci maman, j’avais si peur d’être rejeté.
J-P : Je suis content de voir que ça s’est bien passé finalement. Je te l’avais dit frérot.
Aug : Tu le sais depuis longtemps J-P ?
J-P : Depuis plusieurs mois maman !
Aug : Ah bon. Dis-moi Chris, tu as un petit copain ?
Chr : Oui maman, c’est … c’est Gaby !
Augustine se tourne vers Gaby qui est rouge pivoine. Elle le dévisage de la tête aux pieds. Tenant toujours dans ses bras son dernier fils, elle fait signe à Gaby de venir près d’elle. Elle le prend lui aussi dans les bras et enlace alors les deux ados. Gaby pleure à son tour, ne se rendant pas très bien compte de ce qui se passe. Il est comme dans un monde irréel, étant incapable d’intervenir sur le déroulement des choses. Ils restent ainsi tous les trois enlacés durant plusieurs minutes.
J-P est quant à lui assis à côté de son papa. Il lui explique ce qui se passe, car celui-ci est déconnecté de la réalité. Je me rends compte que même si les parents de J-P et de Chris sont âgés, ils ont accepté la différence de Chris. Oui il aime les garçons et en plus il a présenté son chéri ! Tout s’est donc magnifiquement bien passé.
Une fois notre baiser terminé Ben me demande :
Ben : « Alors mon Philou, tu me regardes dormir depuis longtemps ?
Moi : Depuis assez de temps pour t’admirer et voir à mes côtés un bellâtre à faire bander les impuissants !
Ben : Oh là mon Philou, tu me croques avec les yeux, mais tu sais aussi attendre que je me réveille pour que moi aussi je m’aperçoive que tu es l’amour de ma vie !
Moi : Merci Ben, mais tu es splendide, ta chevelure blonde et tes yeux d’un bleu profond me font chavirer !
Ben : Et toi Phil, c’est ta personnalité que j’admire le plus chez toi. Tu ne serais pas là auprès de moi, je serais alors bien seul au monde. »
J’approche alors une nouvelle fois mon visage vers celui de l’être aimé. Nos lèvres se rencontrent une nouvelle fois et notre baiser se fait plus intense. Nos langues entrent alors dans une sarabande mille fois partagée et savourée. Nous sommes les yeux mi-clos, nous délectant de la salive de l’autre. Nous sommes à nouveau dans notre bulle ! Inutile de dire que nos attributs sont dressés et palpitants. Nos mains se chargent de s’en occuper et c’est donc colonne de chair contre colonne de chair que nous nous caressons. Chacun a une main qui enserre nos phallus unis et elles y impriment un rythme savamment orchestré pour nous donner de plus en plus de sensations délicates et merveilleuses. Tous nos sens sont en éveil et nous placent en apesanteur. Nos râles se font de plus en plus sonores, nous savons que nous allons arriver à la jouissance, au partage de nos semences. Il n’en faut pas plus pour que nous laissions échapper nos spermes qui se mélangent entre nos doigts mêlés. Nous sommes ivres d’amour, ne faisant plus qu’un dans la jouissance !
Nous restons ainsi affalés, côte à côte, savourant encore ce moment de partage. Nos visages sont tournés l’un vers l’autre et notre regard se noie dans celui de l’être aimé. Nous restons quelques minutes ainsi, sans dire un mot, envahi de bonheur. C’est effectivement un bonheur partagé que d’être avec son amoureux, son amour, sa moitié !
Ben est ma moitié et il le restera toujours, c’est là mon plus grand désir. Avec lui je suis comblé de bonheur et d’amour. Je sais que c’est la même chose pour lui, c’est un grand amour partagé et destiné à durer que nous partageons !
Il faut bien redescendre de notre « monde ouaté » pour revenir à des besoins plus terre à terre. Il va être temps de soulager nos vessies qui n’attendent que de se vider. Nous nous dirigeons vers la salle de bain pour y satisfaire un besoin qui devient urgent.
Bien entendu nous prenons ensuite une bonne douche qui nous permet de nous rafraîchir et d’effacer les dernières traces de nos ébats. Nous nous lavons l’un l’autre comme nous en avons pris l’habitude. Il en est de même pour le séchage de nos peaux reluisantes d’eau. A la sortie de la salle d’eau nous croisons Gaby et Christophe. Nous sommes tous les quatre nus. Je suis très heureux de voir que nos deux amis se soient habitués à déambuler en tenue d’Adam. Ils affichent tous les deux un large sourire qui en dit long sur la nuit qu’ils ont passée. Cela me fait particulièrement plaisir de les voir si heureux.
Nous nous retrouvons tous à table pour le petit déjeuner. Arlette sait très bien que nous n’avons pas fait que dormir, elle sait que nous nous aimons, les trois couples. Christine et Denis eux aussi affichent des visages qui transpirent l’amour. Une nouvelle journée va débuter dans la bonne humeur.
Chapitre 9.
« Christophe se dévoile »
Il est temps que Christophe rentre chez lui. J-P nous rejoint pour raccompagner son frère à la maison et ainsi expliquer à ses parents ce qui s’est passé ! Comme je l’ai promis, je vais épauler Chris pour qu’il puisse également faire son coming-out. Bien entendu Gaby est avec nous, ce sera l’occasion d’une part de soutenir Chris dans sa démarche et d’autre part de se faire connaître si cela se déroule bien. J-P semble confiant et encourage son jeune frère pour enfin se dévoiler devant ses parents.
Lors du trajet aucune parole n’est prononcée, nous sommes restés calmes, tentants de demeurer positifs bien qu’étant un peu inquiets. Bref lorsque nous arrivons devant l’immeuble où habitent J-P et Chris, j’encourage le plus jeune des frères à sourire pour se montrer à la hauteur devant ses parents et ainsi pouvoir se dévoiler, montrer sa réelle identité et enfin dévoiler sa différence. Il pourra probablement compter sur Gaby, son amoureux qui sera à ses côtés.
Nous entrons et nous sommes introduits dans le salon. C’est la première fois que je vois les parents des deux garçons. C’est la maman que je remarque en premier. C’est une dame d’une soixantaine d’années, cheveux gris mi-longs, visage rond très souriant, vêtue d’un tailleur aubergine avec de la dentelle au niveau des poches. Elle est très élégante et assez grande, soit plus d’une mètre septante-cinq, chaussée de chaussures noires à petits talons. Elle se prénomme Augustine ! Le papa est lui un peu plus petit, un mètre soixante-cinq tout au plus. Il porte une barbe blanche et sa chevelure est également couleur neige. Il semble âgé d’une septantaine d’années. Il porte un costume marron, une chemise blanche et une cravate aubergine. Lui aussi est assez élégant pour un homme de cet âge. Il se prénomme Léon.
Nous prenons place dans les fauteuils et le divan. J-P se place auprès de ses parents. Christophe est un peu stressé, il a le teint fort rose pour ne pas dire qu’il tend vers le rouge. Ses pommettes sont un peu plus rouges et donnent un bel effet à son visage d’ado présentant quelques traces d’acné. Il explique qu’il a été choqué par un incident qui s’est déroulé à la piscine la veille en fin d’après-midi. Il nous présente à ses géniteurs avant de poursuivre le récit :
Chr : « Voilà Phil et Gaby, ils sont dans la même section, soit chez les scouts JER dans l’unité de J-P.
Aug : Fort bien, vous êtes scouts, c’est une très belle école de vie, vous pourrez en tirer de belles choses qui seront peut-être utiles dans votre vie professionnelle. J-P se dévoue pour les scouts chaque week-end.
Chr : Merci Maman, l’incident auquel nous avons dû faire face c’est en réalité une attaque homophobe.
Aug : Une attaque homophobe ?
Moi : Oui madame, je dois vous dire que j’étais avec Christophe, Gaby et Ben, oui, Ben c’est en fait mon petit ami !
Aug : Fort bien, mais que s’est-il passé ?
Chr : Nous étions tous les quatre marchant en direction des vestiaires lorsque trois jeunes s’en sont pris à nous. Phil a tenté de les dissuader de nous importuner mais ils n’ont rien voulu entendre et finalement l’un d’eux s’est rué vers nous, mais plus précisément vers Phil.
Aug : Tu as été blessé ?
Chr : Non maman, Phil nous a défendus en faisant une prise de judo. Bien heureusement deux maîtres-nageurs sont intervenus pour les deux autres garçons.
Aug : Merci Phil pour ton intervention en vue de défendre mon fils et tes deux amis.
Moi : Je dois vous dire que c’est normal pour moi. Ce n’est pas la première fois que je suis pris à partie par des homophobes.
Aug : Très bien, mais Christophe, as-tu fait quelque chose qui a provoqué cette attaque violente ?
Chr : Je dois vous informer de quelque chose d’important. Mais je crains votre réaction !
Aug : Tu m’inquiètes Christophe. Allez, parle !
J-P : Maman, laisse-lui le temps de t’expliquer, ne le brusque pas s’il te plaît !
Aug : Bon, prends ton temps, mais je pense savoir de quoi il s’agit !
Chr : Maman il faut que je te dise que je suis …, enfin, je suis … gay !
Des larmes coulent sur les joues de Chris. J-P le soutient car il donne l’impression de défaillir. Ses jambes flageolent et ses mains tremblent, ses larmes inondent tout son visage.
Aug : Oh mon chéri, tu sais je m’en doutais. Viens, viens dans mes bras. Je t’aime tel que tu es. Peu m’importe qui tu aimes, tu as le droit d’être heureux !
Augustine et Christophe sont dans les bras l’un de l’autre. Le fils pleure toujours et sa maman le console. Je regarde Léon, le papa. Il ne dit rien mais semble chamboulé par ce qu’il vient d’apprendre. Il reste assis sur le divan, assommé par les propos de son deuxième fils !
Aug : Calme-toi Chris, je t’aime.
Chr : Merci maman, j’avais si peur d’être rejeté.
J-P : Je suis content de voir que ça s’est bien passé finalement. Je te l’avais dit frérot.
Aug : Tu le sais depuis longtemps J-P ?
J-P : Depuis plusieurs mois maman !
Aug : Ah bon. Dis-moi Chris, tu as un petit copain ?
Chr : Oui maman, c’est … c’est Gaby !
Augustine se tourne vers Gaby qui est rouge pivoine. Elle le dévisage de la tête aux pieds. Tenant toujours dans ses bras son dernier fils, elle fait signe à Gaby de venir près d’elle. Elle le prend lui aussi dans les bras et enlace alors les deux ados. Gaby pleure à son tour, ne se rendant pas très bien compte de ce qui se passe. Il est comme dans un monde irréel, étant incapable d’intervenir sur le déroulement des choses. Ils restent ainsi tous les trois enlacés durant plusieurs minutes.
J-P est quant à lui assis à côté de son papa. Il lui explique ce qui se passe, car celui-ci est déconnecté de la réalité. Je me rends compte que même si les parents de J-P et de Chris sont âgés, ils ont accepté la différence de Chris. Oui il aime les garçons et en plus il a présenté son chéri ! Tout s’est donc magnifiquement bien passé.