22-05-2022, 04:03 PM
Tony qui était le roi des ‘commandeurs’ de pizzas en ligne passa la commande et elle serait prêtes quand on arriverait.
Le frère, la sœur et leurs moitiés montèrent dans une voiture et Liam et moi dans la sienne.
Durant tout le trajet on discuta de la journée qu'on venait de passer.
Il était branché très people, je ne le savais pas, et il me parla des déboire d'Adam et de son chéri, une autre star locale. Leur couple vacillait depuis quelque temps.
ça m'avait toujours fait rire ça, que les gens soient si intéressés à la vie des célébrités ! Mais ! il ne pouvaient pas leur foutre la paix ?
ça roulait plutôt bien et on dut attendre quelques minutes pour avoir nos pizzas. Tony avait vu grand, très grand même ! puisqu’il avait prévu une XL pour chacun de nous.
Avec Liam on paya et on aida Tony à les mettre dans le coffre de notre voiture. Puis on regagna la maison de mes cousins.
Les parents étaient tout heureux de nous voir arriver et mon oncle nous offrit l’apéritif.
Puis on passa à table.
La conversation porta sur notre journée à l’Universal Studios. Liam raconta comment j'avais gagné un ours énoooorme et que je l'avais donné au neveu d'Adam R. pas moins.
Et ma tante cria comme une folle !
- Vous avez rencontré Adam R, tu es sérieux Liam ?
- Mais oui, promis juré Chantal.
Et ma tante s'avéra être aussi très people, du coup la conversation entre eux ne porta plus que sur les célébrités et les ragots qui trainaient sur eux !
Entre le père de Liam qui était un agent reconnu pour et par les artistes, sa mère qui avait une boutique d'antiquités françaises à Beverly Hills et ma tante qui s'occupait des animations culturelles au consulat, ils connaissaient énormément de monde et quand je leur disais que je ne savais pas de qui ils parlaient c'est tout juste s'ils ne me prenaient pas pour un homme de Neandertal !
Mon oncle leva les yeux au ciel !
- Je crois qu'ils se sont bien trouvés ces deux-là ! Partis comme ils sont, ils en ont pour la nuit à tout se dire !
Tu es en forme pour demain aller jouer au foot ?
- Oui ça va, mais tu sais j'y vais pour me défouler et faire un peu de sport, c'est tout.
On débarrassa la table et comme il était déjà tard on alla se coucher.
Six heures ! je me levais. J'allais pour faire un bisou à Liam, quand je me souvins in extrémis que c'était Mika qui dormait dans mon lit !
La veille avant de me coucher j'avais préparé mes sacs. Celui pour aller au sport ce matin et celui pour la dizaine de jours que j'allais passer dans les collines à la propriété de la mère de Liam.
Mon oncle et ma tante étaient déjà levés. Je leur fis la bise et ma tante me servit un grand bol de café.
- Dis-moi Bé, c'est quoi ce micmac que vous avez fait hier soir avec les chambres ? Toi qui dormait avec Mika, les filles et les frères ensemble.
- Mais on a fait ce que tu as dit.
- Pardon ? Mais je n'ai rien dit moi.
- Mika nous a dit que tu acceptais qu'on vienne tous mais que tu ne voulais pas que les couples dorment ensemble et que c'était la condition que tu imposais pour qu'on puisse venir.
Mon oncle et ma tante éclatèrent de rire. Et mon oncle ayant repris son souffle me dit :
- Tu sais Bé, on a été jeune aussi et on imagine bien qu'à votre âge vous n'enfilez pas que des perles quand vous êtes ensemble au lit. La seule chose que j'espère c'est que vous vous protégez quand vous le faites. Après …
Alors vous vous êtes faits avoir par une des blagues douteuses de Mika. J'avoue qu'il a fait fort sur ce coup-là !
Et lui et ma tante se remirent à rire. Il allait le payer !
Je rangeais mon bol dans le lave-vaisselle, je mis mon sac pour le sport à dos et je partis en courant.
Joé me dépassa en voiture une centaine de mètres avant l'entrée du stade. Il me klaxonna et continua sa route.
L'entraineur était sur les dents et la séance d'échauffement fut hard ! Tout le monde donnait ce qu'il avait dans les tripes car sur le banc de touche il y avait les fameux sélectionneurs !
Le match qui suivit n'avait rien à envier à un match de pros, je fus fier de marquer deux touch down et d'avoir été l'artisan de trois autres par des passes lointaine, mais précises et opportunes.
Le gros Jo avait mal à son épaule. Il s'était fait sauter plusieurs nerfs. Je lui proposais de les lui remettre en place. Il hésita et, vu sa souffrance, finalement accepta. Joé alla chercher de l'arnica chez le coach et après l'avoir massé en surface j'allais chercher les nerfs déplacés et les remis en place. Il remua deux ou trois fois son épaule et me remercia tout sourire.
Le coach et les sélectionneurs étaient entrés dans les vestiaires alors que je les lui remettais en place. Un des sélectionneurs me demanda si je ne voulais pas regarder sa cheville car au matin il s'était foulé le pied.
Je le fis asseoir, il quitta sa chaussure et sa chaussette et je lui demandais où il avait mal.
Après lui avoir passé de la crème chauffante je lui remis deux nerfs en place. Il me remercia. Puis un des sélectionneurs prit la parole.
- Nous avons apprécié ce que vous nous avez montré, nous avons retenu quelques noms, mais nous devons encore en parler ensemble. On doit voir encore une ou deux équipes puis nous prendrons notre décision finale.
Ils partirent sous les applaudissements des joueurs. On se doucha rapidement puis Joé me déposa devant la maison de mes cousins et repartit aussitôt. Il avait un date ! Très mignonne suivant mes critères en plus, enfin si je ne préférais pas les hommes et si je n'avais pas eu Liam !
Tout le monde était réveillé quand j’entrais ! Un vrai miracle ! Je leur fis la bise à tous et roulais une pelle à mon chéri. Je bus un café avec eux et allais chercher mon sac.
- Je suis prêt moi.
Dans mon sac à dos j’avais troqué ma tenue de sport contre un short de bain et une serviette. Liam arriva à son tour et comme lui aussi était prêt, on partit. On reverrait les autres, après l'après-midi piscine.
ça y est, les gens étaient réveillés et sur les routes, on roulait au pas. On remontait une grande rue commerçante quand je vis dans la vitrine d'un magasin de jouets une maman ours et ses petits, grands, blancs et assortis au premier.
- Gare toi vite, Liam, je crois que je viens de trouver le cadeau parfait pour Jimmy.
Il trouva une place une centaine de mètres plus loin et on revint vers le magasin.
- Génial ! tu ne pouvais pas trouver mieux !
Le vendeur nous fit trois paquets cadeau et on mit le tout sur le siège arrière de sa voiture.
On fit une courte halte chez lui le temps qu'il prenne ses affaires de bain et à midi moins le quart on arrivait devant chez les parents de Jimmy .. Il y avait foule à la grille. Mais pas des invités, c'était des médias !
On klaxonna pour pouvoir passer et la police nous demanda ce que l'on voulait.
On sonna au portail qui s'ouvrit après que l'on ait dit qui on était.
Un journaliste entra dans la propriété en même temps que nous mais je l’avais vu se faufiler.
Je descendis de la voiture et je lui demandais de sortir plusieurs fois. Il refusa prétextant le droit à l’information.
Je vis rouge ! D’une main, je l'attrapais par le col de sa chemise et cravate, puis par la ceinture de son pantalon, de l’autre, je le soulevais à bout de bras et le déposais juste à la limite du portail.
- Je vais porter plainte contre vous ! Vous allez aller en prison !
Je ne me donnais pas la peine de répondre et je lui tournais le dos. Il en profita pour entrer à nouveau.
Il me narguait ce con là !
Je lui demandais une nouvelle fois mais moins gentiment de sortir et comme il refusais je le repris de la même façon mais cette fois je le soulevais en dessus de ma tête, je marchais ainsi jusqu'au portail et je le reposais devant.
Le gars en bégayait tellement il était furieux de se faire mettre dehors.
- Tu vas finir ta vie en prison ! j'en fais le serment ! Tu vas me le payer !
Et comme je retournais à la voiture il rentra une troisième fois dans la propriété.
Mais il commençait à solidement me faire chier ce con là ! Je fonçais dessus, le repris bien moins délicatement par le col et la ceinture, le soulevais au-dessus de ma tête et sortais avec, puis bifurquais vers la gauche, ayant vu une poubelle à une dizaine de mètres de là. Une bonne âme avait dû saisir mes intentions et ouvrit le couvercle faisant mine de jeter quelque chose.
- Laissez le ouvert, j'ai aussi une merde à jeter !
Et je le mis tête première dedans. Une partie des gens criait au scandale mais la plus grosse partie rigolait et les tapes amicales que je reçus en retournant au portail me montrèrent que je m'étais fait quelques amis. Les flics n'avaient pas bougé mais ils étaient pliés en deux de rire. Le portail se referma. je remontais dans la voiture et Liam m'engueula pour ce que j'avais fait.
- Mais Bé ! Tu ne te rends pas compte de ce que tu as fait ! Tu as agressé un journaliste, devant des caméras en plus ! Tu vas au-devant des pires emmerdements ! Je vais téléphoner à mon père pour qu'il contacte un avocat ! Tu risques la prison ! Et une très grosse amande en prime !
Je ne répondit pas. De toute façon c'était fait ! On remonta l'allée et quand on arriva devant une maison qui faisait passer celle de Liam et de sa famille pour une masure, Jimmy arriva devant nous en courant.
Il me sauta au cou et me fit plein de bisous.
- Bééééééé ! tu me le fais aussi ?
- Quoi donc Jimmy ?
- Bin tu sais comme tu as fait au bonhomme ! Le mettre sur ta tête et le lever.
Je lui demandais de s'allonger sur mes bras et il se retrouva au-dessus de ma tête en un rien de temps. Il était mort de rire.
- Jimmy elle est où la poubelle ?
- Hein, pourquoi tu veux savoir ça ?
- Mais pour te mettre dedans comme le monsieur.
Il éclata de rire. Je le reposais au sol. Il alla voir Liam qui rangeait son téléphone et lui fit des bisous aussi. Ses parents et son oncle arrivèrent. Ils avaient la mine des mauvais jours. On se serra la main et ils nous invitèrent à entrer.
On s'assit sur une terrasse à l'extérieur et on n'avait même pas commencé à discuter qu'un drone nous survolait à basse altitude.
Le père de Jimmy explosa.
- Mais c'est pas vrai ça ! On n'aura jamais la paix !
A côté de moi il y avait un jardin zen avec des cailloux bien ronds et bien lisse.
- Je peux en prendre un ?
- Oui mais pour faire quoi ?
Au village j'étais le roi des casseurs d'ampoules ou des éclateurs de nids de frelons ou guêpes ! J'en choisis un que j'avais bien en mains et je le lançais de toute mes forces.
- YESSSSSSSS ! Tu l'as eu !
Jimmy partit en courant le récupérer. Je haussais les épaules :
- Je suis plus à ça près !
- Jeff, on a vu ce que tu as fait et on a aussitôt téléphoné à notre avocat, déjà au courant puisque lui aussi visionnait en direct ce qu'il se passait devant chez nous.
Vous êtes les seuls à être venu tous les autres ont annulé.
Il nous a dit que tu n'as rien à craindre des poursuites dont ce connard t'a menacé.
Il y avait violation de domicile donc tu étais dans ton bon droit. Enfin au moins pour les deux premières fois.
Parce que le coup de la poubelle extérieure c'est tangent mais devant un jury tu devrais être acquitté. Bien que je ne pense pas que ça aille jusque-là.
Jimmy, tu veux aller te baigner, on va bientôt te rejoindre ?
Il y courut et plongea.
C'est Adam qui parla.
- Je vais vous résumer l'histoire vite fait. Comme vous le savez je suis gay. Mon copain, si je peux encore l'appeler comme ça à quatre ans de moins que moi. On vivait ensemble depuis trois ans. Mais je me suis rendu compte qu'au fil du temps il avait détourné de l'argent de mes comptes et me trompait éhontément.
Je lui ai posé un ultimatum et, pour toute réponse, il a mis des photos intimes de moi sur twitter et a expliqué à ses followers que : j'étais radin, une grosse salope, que je l'obligeais à faire du sexe même s'il n'en avait pas envie ... Bref, il m'a fait passer pour un gros pervers et m'a demandé une énorme somme d'argent pour ne plus rien poster. J'ai refusé, bien sûr et depuis on en est là !
Puis, merci pour ce que tu as fait avec l'autre con et compte sur nous pour te soutenir, si tu as des problèmes. Car c'est lui qui a conseillé à mon ex de faire ce qu'il a fait ! C'est la pire des ordures qui existe. Il s'en est pris à tout le monde ce fouille merde !
Jimmy nous cria :
- Allez, venez vous baigner avec moi !
Son père allait lui répondre quand sa mère le coupa et lui dit :
- C'est son anniversaire chéri, on doit lui faire plaisir. Allez-y !
On se leva tous et Liam demanda où on pouvait se changer. Ils nous conduisirent au "local technique", local qui aurait fait le bonheur d'une salle de sport. Il y avait des agrès et du matériel de muscu, un sauna, un hammam ainsi qu'un jacuzzi et un vestiaire avec des douches.
Adam et son frère se dirigèrent vers des maillots de bain pendus à des patères et sans fausse pudeur se changèrent. On fit comme eux à leur plus grande surprise.
Et le père de Jimmy nous titilla.
- Je ferai bien de faire gaffe à mon petit cul encore vierge, avec trois gays qui se changent en même temps que moi !
Je répondis du tac au tac.
- Votre petit cul, c'est vite dit, et une histoire d’appréciation. Si vous permettez la comparaison, celui d'Adam et, encore plus, celui de mon Liam, sont bien plus beau que le vôtre ! Et Liam et moi on n'est pas ouverts et entre frère ça ne se fait pas ! Alors vous pouvez bien rester penché des plombes sans risque, sauf si votre épouse arrive et qu'elle vous voit dans cette position. Elle pourrait vous demander ce que vous faites comme ça !
On éclata de rire et il ne savait plus que dire.
On rejoignit Jimmy et on fit un concours du plus beau plongeon. Je proposais de jouer au ballon.
- Mais, là, on n'a pas de ballon Bé !
- Mais si on a un ballon Jimmy, le ballon c'est toi !
Je l'attrapais sous les aisselles et le jetais vers son père. Il criait et rigolait à la fois chaque fois que l'un de nous l'envoyait en l’air. Ce qui lui valut de boire pas mal de tasses.
ça faisait déjà un grand moment qu'on se le balançait de l'un à l'autre quand sa mère arriva et dit :
- Avant que vous l'ayez noyé complètement, si on passait à table ?
- Allez maman encore un peu s'il te plait !
- Non Jimmy, maintenant ça suffit, vous recommencerez après manger.
- D'accord alors.
Le frère, la sœur et leurs moitiés montèrent dans une voiture et Liam et moi dans la sienne.
Durant tout le trajet on discuta de la journée qu'on venait de passer.
Il était branché très people, je ne le savais pas, et il me parla des déboire d'Adam et de son chéri, une autre star locale. Leur couple vacillait depuis quelque temps.
ça m'avait toujours fait rire ça, que les gens soient si intéressés à la vie des célébrités ! Mais ! il ne pouvaient pas leur foutre la paix ?
ça roulait plutôt bien et on dut attendre quelques minutes pour avoir nos pizzas. Tony avait vu grand, très grand même ! puisqu’il avait prévu une XL pour chacun de nous.
Avec Liam on paya et on aida Tony à les mettre dans le coffre de notre voiture. Puis on regagna la maison de mes cousins.
Les parents étaient tout heureux de nous voir arriver et mon oncle nous offrit l’apéritif.
Puis on passa à table.
La conversation porta sur notre journée à l’Universal Studios. Liam raconta comment j'avais gagné un ours énoooorme et que je l'avais donné au neveu d'Adam R. pas moins.
Et ma tante cria comme une folle !
- Vous avez rencontré Adam R, tu es sérieux Liam ?
- Mais oui, promis juré Chantal.
Et ma tante s'avéra être aussi très people, du coup la conversation entre eux ne porta plus que sur les célébrités et les ragots qui trainaient sur eux !
Entre le père de Liam qui était un agent reconnu pour et par les artistes, sa mère qui avait une boutique d'antiquités françaises à Beverly Hills et ma tante qui s'occupait des animations culturelles au consulat, ils connaissaient énormément de monde et quand je leur disais que je ne savais pas de qui ils parlaient c'est tout juste s'ils ne me prenaient pas pour un homme de Neandertal !
Mon oncle leva les yeux au ciel !
- Je crois qu'ils se sont bien trouvés ces deux-là ! Partis comme ils sont, ils en ont pour la nuit à tout se dire !
Tu es en forme pour demain aller jouer au foot ?
- Oui ça va, mais tu sais j'y vais pour me défouler et faire un peu de sport, c'est tout.
On débarrassa la table et comme il était déjà tard on alla se coucher.
Six heures ! je me levais. J'allais pour faire un bisou à Liam, quand je me souvins in extrémis que c'était Mika qui dormait dans mon lit !
La veille avant de me coucher j'avais préparé mes sacs. Celui pour aller au sport ce matin et celui pour la dizaine de jours que j'allais passer dans les collines à la propriété de la mère de Liam.
Mon oncle et ma tante étaient déjà levés. Je leur fis la bise et ma tante me servit un grand bol de café.
- Dis-moi Bé, c'est quoi ce micmac que vous avez fait hier soir avec les chambres ? Toi qui dormait avec Mika, les filles et les frères ensemble.
- Mais on a fait ce que tu as dit.
- Pardon ? Mais je n'ai rien dit moi.
- Mika nous a dit que tu acceptais qu'on vienne tous mais que tu ne voulais pas que les couples dorment ensemble et que c'était la condition que tu imposais pour qu'on puisse venir.
Mon oncle et ma tante éclatèrent de rire. Et mon oncle ayant repris son souffle me dit :
- Tu sais Bé, on a été jeune aussi et on imagine bien qu'à votre âge vous n'enfilez pas que des perles quand vous êtes ensemble au lit. La seule chose que j'espère c'est que vous vous protégez quand vous le faites. Après …
Alors vous vous êtes faits avoir par une des blagues douteuses de Mika. J'avoue qu'il a fait fort sur ce coup-là !
Et lui et ma tante se remirent à rire. Il allait le payer !
Je rangeais mon bol dans le lave-vaisselle, je mis mon sac pour le sport à dos et je partis en courant.
Joé me dépassa en voiture une centaine de mètres avant l'entrée du stade. Il me klaxonna et continua sa route.
L'entraineur était sur les dents et la séance d'échauffement fut hard ! Tout le monde donnait ce qu'il avait dans les tripes car sur le banc de touche il y avait les fameux sélectionneurs !
Le match qui suivit n'avait rien à envier à un match de pros, je fus fier de marquer deux touch down et d'avoir été l'artisan de trois autres par des passes lointaine, mais précises et opportunes.
Le gros Jo avait mal à son épaule. Il s'était fait sauter plusieurs nerfs. Je lui proposais de les lui remettre en place. Il hésita et, vu sa souffrance, finalement accepta. Joé alla chercher de l'arnica chez le coach et après l'avoir massé en surface j'allais chercher les nerfs déplacés et les remis en place. Il remua deux ou trois fois son épaule et me remercia tout sourire.
Le coach et les sélectionneurs étaient entrés dans les vestiaires alors que je les lui remettais en place. Un des sélectionneurs me demanda si je ne voulais pas regarder sa cheville car au matin il s'était foulé le pied.
Je le fis asseoir, il quitta sa chaussure et sa chaussette et je lui demandais où il avait mal.
Après lui avoir passé de la crème chauffante je lui remis deux nerfs en place. Il me remercia. Puis un des sélectionneurs prit la parole.
- Nous avons apprécié ce que vous nous avez montré, nous avons retenu quelques noms, mais nous devons encore en parler ensemble. On doit voir encore une ou deux équipes puis nous prendrons notre décision finale.
Ils partirent sous les applaudissements des joueurs. On se doucha rapidement puis Joé me déposa devant la maison de mes cousins et repartit aussitôt. Il avait un date ! Très mignonne suivant mes critères en plus, enfin si je ne préférais pas les hommes et si je n'avais pas eu Liam !
Tout le monde était réveillé quand j’entrais ! Un vrai miracle ! Je leur fis la bise à tous et roulais une pelle à mon chéri. Je bus un café avec eux et allais chercher mon sac.
- Je suis prêt moi.
Dans mon sac à dos j’avais troqué ma tenue de sport contre un short de bain et une serviette. Liam arriva à son tour et comme lui aussi était prêt, on partit. On reverrait les autres, après l'après-midi piscine.
ça y est, les gens étaient réveillés et sur les routes, on roulait au pas. On remontait une grande rue commerçante quand je vis dans la vitrine d'un magasin de jouets une maman ours et ses petits, grands, blancs et assortis au premier.
- Gare toi vite, Liam, je crois que je viens de trouver le cadeau parfait pour Jimmy.
Il trouva une place une centaine de mètres plus loin et on revint vers le magasin.
- Génial ! tu ne pouvais pas trouver mieux !
Le vendeur nous fit trois paquets cadeau et on mit le tout sur le siège arrière de sa voiture.
On fit une courte halte chez lui le temps qu'il prenne ses affaires de bain et à midi moins le quart on arrivait devant chez les parents de Jimmy .. Il y avait foule à la grille. Mais pas des invités, c'était des médias !
On klaxonna pour pouvoir passer et la police nous demanda ce que l'on voulait.
On sonna au portail qui s'ouvrit après que l'on ait dit qui on était.
Un journaliste entra dans la propriété en même temps que nous mais je l’avais vu se faufiler.
Je descendis de la voiture et je lui demandais de sortir plusieurs fois. Il refusa prétextant le droit à l’information.
Je vis rouge ! D’une main, je l'attrapais par le col de sa chemise et cravate, puis par la ceinture de son pantalon, de l’autre, je le soulevais à bout de bras et le déposais juste à la limite du portail.
- Je vais porter plainte contre vous ! Vous allez aller en prison !
Je ne me donnais pas la peine de répondre et je lui tournais le dos. Il en profita pour entrer à nouveau.
Il me narguait ce con là !
Je lui demandais une nouvelle fois mais moins gentiment de sortir et comme il refusais je le repris de la même façon mais cette fois je le soulevais en dessus de ma tête, je marchais ainsi jusqu'au portail et je le reposais devant.
Le gars en bégayait tellement il était furieux de se faire mettre dehors.
- Tu vas finir ta vie en prison ! j'en fais le serment ! Tu vas me le payer !
Et comme je retournais à la voiture il rentra une troisième fois dans la propriété.
Mais il commençait à solidement me faire chier ce con là ! Je fonçais dessus, le repris bien moins délicatement par le col et la ceinture, le soulevais au-dessus de ma tête et sortais avec, puis bifurquais vers la gauche, ayant vu une poubelle à une dizaine de mètres de là. Une bonne âme avait dû saisir mes intentions et ouvrit le couvercle faisant mine de jeter quelque chose.
- Laissez le ouvert, j'ai aussi une merde à jeter !
Et je le mis tête première dedans. Une partie des gens criait au scandale mais la plus grosse partie rigolait et les tapes amicales que je reçus en retournant au portail me montrèrent que je m'étais fait quelques amis. Les flics n'avaient pas bougé mais ils étaient pliés en deux de rire. Le portail se referma. je remontais dans la voiture et Liam m'engueula pour ce que j'avais fait.
- Mais Bé ! Tu ne te rends pas compte de ce que tu as fait ! Tu as agressé un journaliste, devant des caméras en plus ! Tu vas au-devant des pires emmerdements ! Je vais téléphoner à mon père pour qu'il contacte un avocat ! Tu risques la prison ! Et une très grosse amande en prime !
Je ne répondit pas. De toute façon c'était fait ! On remonta l'allée et quand on arriva devant une maison qui faisait passer celle de Liam et de sa famille pour une masure, Jimmy arriva devant nous en courant.
Il me sauta au cou et me fit plein de bisous.
- Bééééééé ! tu me le fais aussi ?
- Quoi donc Jimmy ?
- Bin tu sais comme tu as fait au bonhomme ! Le mettre sur ta tête et le lever.
Je lui demandais de s'allonger sur mes bras et il se retrouva au-dessus de ma tête en un rien de temps. Il était mort de rire.
- Jimmy elle est où la poubelle ?
- Hein, pourquoi tu veux savoir ça ?
- Mais pour te mettre dedans comme le monsieur.
Il éclata de rire. Je le reposais au sol. Il alla voir Liam qui rangeait son téléphone et lui fit des bisous aussi. Ses parents et son oncle arrivèrent. Ils avaient la mine des mauvais jours. On se serra la main et ils nous invitèrent à entrer.
On s'assit sur une terrasse à l'extérieur et on n'avait même pas commencé à discuter qu'un drone nous survolait à basse altitude.
Le père de Jimmy explosa.
- Mais c'est pas vrai ça ! On n'aura jamais la paix !
A côté de moi il y avait un jardin zen avec des cailloux bien ronds et bien lisse.
- Je peux en prendre un ?
- Oui mais pour faire quoi ?
Au village j'étais le roi des casseurs d'ampoules ou des éclateurs de nids de frelons ou guêpes ! J'en choisis un que j'avais bien en mains et je le lançais de toute mes forces.
- YESSSSSSSS ! Tu l'as eu !
Jimmy partit en courant le récupérer. Je haussais les épaules :
- Je suis plus à ça près !
- Jeff, on a vu ce que tu as fait et on a aussitôt téléphoné à notre avocat, déjà au courant puisque lui aussi visionnait en direct ce qu'il se passait devant chez nous.
Vous êtes les seuls à être venu tous les autres ont annulé.
Il nous a dit que tu n'as rien à craindre des poursuites dont ce connard t'a menacé.
Il y avait violation de domicile donc tu étais dans ton bon droit. Enfin au moins pour les deux premières fois.
Parce que le coup de la poubelle extérieure c'est tangent mais devant un jury tu devrais être acquitté. Bien que je ne pense pas que ça aille jusque-là.
Jimmy, tu veux aller te baigner, on va bientôt te rejoindre ?
Il y courut et plongea.
C'est Adam qui parla.
- Je vais vous résumer l'histoire vite fait. Comme vous le savez je suis gay. Mon copain, si je peux encore l'appeler comme ça à quatre ans de moins que moi. On vivait ensemble depuis trois ans. Mais je me suis rendu compte qu'au fil du temps il avait détourné de l'argent de mes comptes et me trompait éhontément.
Je lui ai posé un ultimatum et, pour toute réponse, il a mis des photos intimes de moi sur twitter et a expliqué à ses followers que : j'étais radin, une grosse salope, que je l'obligeais à faire du sexe même s'il n'en avait pas envie ... Bref, il m'a fait passer pour un gros pervers et m'a demandé une énorme somme d'argent pour ne plus rien poster. J'ai refusé, bien sûr et depuis on en est là !
Puis, merci pour ce que tu as fait avec l'autre con et compte sur nous pour te soutenir, si tu as des problèmes. Car c'est lui qui a conseillé à mon ex de faire ce qu'il a fait ! C'est la pire des ordures qui existe. Il s'en est pris à tout le monde ce fouille merde !
Jimmy nous cria :
- Allez, venez vous baigner avec moi !
Son père allait lui répondre quand sa mère le coupa et lui dit :
- C'est son anniversaire chéri, on doit lui faire plaisir. Allez-y !
On se leva tous et Liam demanda où on pouvait se changer. Ils nous conduisirent au "local technique", local qui aurait fait le bonheur d'une salle de sport. Il y avait des agrès et du matériel de muscu, un sauna, un hammam ainsi qu'un jacuzzi et un vestiaire avec des douches.
Adam et son frère se dirigèrent vers des maillots de bain pendus à des patères et sans fausse pudeur se changèrent. On fit comme eux à leur plus grande surprise.
Et le père de Jimmy nous titilla.
- Je ferai bien de faire gaffe à mon petit cul encore vierge, avec trois gays qui se changent en même temps que moi !
Je répondis du tac au tac.
- Votre petit cul, c'est vite dit, et une histoire d’appréciation. Si vous permettez la comparaison, celui d'Adam et, encore plus, celui de mon Liam, sont bien plus beau que le vôtre ! Et Liam et moi on n'est pas ouverts et entre frère ça ne se fait pas ! Alors vous pouvez bien rester penché des plombes sans risque, sauf si votre épouse arrive et qu'elle vous voit dans cette position. Elle pourrait vous demander ce que vous faites comme ça !
On éclata de rire et il ne savait plus que dire.
On rejoignit Jimmy et on fit un concours du plus beau plongeon. Je proposais de jouer au ballon.
- Mais, là, on n'a pas de ballon Bé !
- Mais si on a un ballon Jimmy, le ballon c'est toi !
Je l'attrapais sous les aisselles et le jetais vers son père. Il criait et rigolait à la fois chaque fois que l'un de nous l'envoyait en l’air. Ce qui lui valut de boire pas mal de tasses.
ça faisait déjà un grand moment qu'on se le balançait de l'un à l'autre quand sa mère arriva et dit :
- Avant que vous l'ayez noyé complètement, si on passait à table ?
- Allez maman encore un peu s'il te plait !
- Non Jimmy, maintenant ça suffit, vous recommencerez après manger.
- D'accord alors.