Avertissement : cet épisode contient une scène de BDSM. Je vous rassure : je ne suis pas le Divin Marquis et cela restera du BDSM doux (?).
Chapitre 13 - La Confrérie de Vincelard (12)
Samedi 12 septembre 1964, château de Vincelard, Blonay
Sixième alcôve, l’Enfer (suite et fin)
Les parois de l’alcôve étaient en bois peint en rouge ; au milieu, il y avait une croix de saint André légèrement penchée en arrière, un cercle de feu l’entourait.
À droite de la croix, Méphistophélès, le Prévôt Georges, attendait Frédéric, la peau rougie, un masque de cuir noir sur les yeux, surmonté de cornes, vêtu d’un slip et de bottes de la même matière. Il tenait un trident à la main.
— Bienvenue dans le deuxième cercle de l’Enfer, Dante, dit-il.
— Pourquoi le deuxième cercle ? demanda Frédéric.
— C’est celui où croupissent les luxurieux comme toi, les adeptes de péchés contre-nature, les sodomites, les uranistes. Franchis le cercle afin que tu subisses ton châtiment !
Frédéric hésita, les flammes n’était pourtant pas hautes et n’allaient pas lui brûler les poils des roubignoles. Encouragé par Charon, il enjamba le cercle de feu. Méphistophélès planta son trident dans un trou prévu à cet effet et attacha les bras et les jambes écartés de Frédéric, dos sur la croix. Il lui fixa ensuite des pinces aux tétons, lui enfonça un petit plug entre les fesses et lui malaxa les testicules sur le tissu du slip. Le jeune homme ne put réprimer une grimace, puis il se rappela qu’il était en Enfer, ce ne serait pas une partie de plaisir.
Le Poète dit au Prévôt :
— J’ai oublié de vous signaler que le damné désire pisser.
— Eh bien, qu’il le fasse maintenant avant que je ne le tourmente.
— Euh… fit Frédéric, pouvez-vous me la sortir et la tenir ?
— Et puis quoi encore ? Pisse dans ton slip.
Frédéric vida sa vessie, devina les gouttes qui tombaient par terre, cela lui rappela un mauvais souvenir de son enfance.
Méphistophélès prit un vibromasseur relié à un câble électrique et le déplaça sur le pénis. C’était une sensation inhabituelle pour Frédéric qui banda, son sexe en travers du slip. Le démon arrêta l’appareil et dit au Poète :
— C’est bien un sodomite, vous avez vu comme il a réagi alors qu’il n’y a aucune femme dans les environs ?
— Je n’ai jamais douté de son vice. Continuez à le tourmenter.
Frédéric trouvait sa situation très inconfortable, avec quelques spectateurs dans le couloir qui ne rataient pas une miette du spectacle, mais aussi très excitante. Il changea de position et respira lentement pour se calmer. Méphistophélès reprit les vibrations, cela redonna du tonus au pénis, toujours emprisonné dans l’étoffe.
Le démon arrêta à nouveau l’appareil lorsqu’il sentit que Frédéric était trop excité, laissant la tension retomber. Il répéta plusieurs fois ce jeu, avant de découper le slip avec des ciseaux et de le laisser tomber, découvrant le membre tendu au gland humide, ce n’était plus de l’urine.
Méphistophélès lubrifia la hampe avec un gel avant de reprendre les passages avec le vibrateur, puis les interrompant. Frédéric était frustré car il avait envie de jouir, il ne put s’empêcher de demander :
— Ça va durer encore longtemps ?
— Une éternité, fit Méphistophélès en riant, tu vas toujours bander sans jamais éjaculer, c’est le sort que je réserve aux luxurieux sodomites, un déni d’orgasme. La prochaine fois, tu réfléchiras avant de fauter, tu aurais eu un orgasme éternel au Paradis.
Frédéric ne débandait plus, la tension devenait telle qu’il projeta sa semence alors que son sexe n’était pas stimulé par le vibrateur. Le démon se fâcha :
— Qui t’a autorisé à jouir si rapidement ?
— Il doit quand même y avoir un quart d’heure que cela dure.
— Un quart d’heure ? Qu’est-ce un quart d’heure face à l’éternité ? Tu connais la punition ?
— Non…
— Eh bien, tu vas la connaître. Charon, une capote, s’il vous plaît.
Le poète tendit le préservatif au démon par-dessus le cercle de feu. Il regrettait toujours que les damnés ne pussent mieux contrôler leurs pulsions et dussent subir la punition, mais c’était écrit dans le scénario. Et c’était lui le scénariste.
Méphistophélès détacha Frédéric, le fit se tourner pour qu’il fût face à la croix et noua à nouveau ses liens. Il enleva sa culotte de cuir, soulagé lui aussi de pouvoir libérer sa queue — il n’y avait pas que les damnés qui souffraient dans cette alcôve — et d’y dérouler le préservatif. Les sphincters avaient été bien assouplis par le plug, la bite du tourmenteur pénétra avec aisance le tourmenté, d’autant plus qu’elle n’était pas très grosse. Le Prévôt éjacula précocement, comme à son habitude, il faudrait qu’il inversât une fois les rôles et se retrouvât lié sur la croix, mais il ne pouvait s’y résoudre, soucieux de ne pas perdre son autorité.
Le poète coupa l’arrivée du gaz et le cercle de feu s’éteignit, plongeant l’alcôve dans l’obscurité. Il se rapprocha de Frédéric, toujours attaché face à la croix, et lui dit énigmatiquement en lui posant la main sur une fesse :
— Et ce fut vers les étoiles la sortie. Elle t’a plu cette expérience ?
— Pour être honnête, répondit Frédéric, pas tellement. L’approche à l’extérieur était amusante, mais pas l’Enfer.
— C’est pour cela que tu es ici, découvrir ce qui te plaît et ce qui ne te plaît pas.
— Je préférerais inverser les rôles et je m’imaginerais bien tourmenter mon ami Koen sur la croix, il pète parfois plus haut que son cul.
— Tous les novices sont humiliés d’une manière ou d’une autre lors de cette première ronde, le cul de ton ami n’a pas été épargné par les deux docteurs.
— Mais vous, vous n’avez pas participé, fit Frédéric, je veux dire vous êtes resté habillé avec vos guenilles.
— Tu aurais voulu voir ma bite ?
— Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. Vous auriez pu profiter de la situation et m’enculer aussi.
— Si tu y tiens…
Le Poète se déshabilla.
Et c’est la première fois que j’eus une relation sexuelle avec un personnage de mes récits. Je ne vais pas vous la raconter, je suis trop pudique.
NDA C’était le faux auteur du récit, le Poète Yehadiel, qui concluait cet épisode. Maintenant une remarque du vrai auteur, un certain Lange128 : je ne pense pas être spécialement pudique lorsque je réponds aux commentaires, vous devez tout savoir de ma vie, ou presque. Je termine pour ce soir avec une citation que j’aime bien, d’Arthur Dreyfus : « J’ai voulu tout dire, pour qu’il ne reste que les secrets. »
Chapitre 13 - La Confrérie de Vincelard (12)
Samedi 12 septembre 1964, château de Vincelard, Blonay
Sixième alcôve, l’Enfer (suite et fin)
Les parois de l’alcôve étaient en bois peint en rouge ; au milieu, il y avait une croix de saint André légèrement penchée en arrière, un cercle de feu l’entourait.
À droite de la croix, Méphistophélès, le Prévôt Georges, attendait Frédéric, la peau rougie, un masque de cuir noir sur les yeux, surmonté de cornes, vêtu d’un slip et de bottes de la même matière. Il tenait un trident à la main.
— Bienvenue dans le deuxième cercle de l’Enfer, Dante, dit-il.
— Pourquoi le deuxième cercle ? demanda Frédéric.
— C’est celui où croupissent les luxurieux comme toi, les adeptes de péchés contre-nature, les sodomites, les uranistes. Franchis le cercle afin que tu subisses ton châtiment !
Frédéric hésita, les flammes n’était pourtant pas hautes et n’allaient pas lui brûler les poils des roubignoles. Encouragé par Charon, il enjamba le cercle de feu. Méphistophélès planta son trident dans un trou prévu à cet effet et attacha les bras et les jambes écartés de Frédéric, dos sur la croix. Il lui fixa ensuite des pinces aux tétons, lui enfonça un petit plug entre les fesses et lui malaxa les testicules sur le tissu du slip. Le jeune homme ne put réprimer une grimace, puis il se rappela qu’il était en Enfer, ce ne serait pas une partie de plaisir.
Le Poète dit au Prévôt :
— J’ai oublié de vous signaler que le damné désire pisser.
— Eh bien, qu’il le fasse maintenant avant que je ne le tourmente.
— Euh… fit Frédéric, pouvez-vous me la sortir et la tenir ?
— Et puis quoi encore ? Pisse dans ton slip.
Frédéric vida sa vessie, devina les gouttes qui tombaient par terre, cela lui rappela un mauvais souvenir de son enfance.
Méphistophélès prit un vibromasseur relié à un câble électrique et le déplaça sur le pénis. C’était une sensation inhabituelle pour Frédéric qui banda, son sexe en travers du slip. Le démon arrêta l’appareil et dit au Poète :
— C’est bien un sodomite, vous avez vu comme il a réagi alors qu’il n’y a aucune femme dans les environs ?
— Je n’ai jamais douté de son vice. Continuez à le tourmenter.
Frédéric trouvait sa situation très inconfortable, avec quelques spectateurs dans le couloir qui ne rataient pas une miette du spectacle, mais aussi très excitante. Il changea de position et respira lentement pour se calmer. Méphistophélès reprit les vibrations, cela redonna du tonus au pénis, toujours emprisonné dans l’étoffe.
Le démon arrêta à nouveau l’appareil lorsqu’il sentit que Frédéric était trop excité, laissant la tension retomber. Il répéta plusieurs fois ce jeu, avant de découper le slip avec des ciseaux et de le laisser tomber, découvrant le membre tendu au gland humide, ce n’était plus de l’urine.
Méphistophélès lubrifia la hampe avec un gel avant de reprendre les passages avec le vibrateur, puis les interrompant. Frédéric était frustré car il avait envie de jouir, il ne put s’empêcher de demander :
— Ça va durer encore longtemps ?
— Une éternité, fit Méphistophélès en riant, tu vas toujours bander sans jamais éjaculer, c’est le sort que je réserve aux luxurieux sodomites, un déni d’orgasme. La prochaine fois, tu réfléchiras avant de fauter, tu aurais eu un orgasme éternel au Paradis.
Frédéric ne débandait plus, la tension devenait telle qu’il projeta sa semence alors que son sexe n’était pas stimulé par le vibrateur. Le démon se fâcha :
— Qui t’a autorisé à jouir si rapidement ?
— Il doit quand même y avoir un quart d’heure que cela dure.
— Un quart d’heure ? Qu’est-ce un quart d’heure face à l’éternité ? Tu connais la punition ?
— Non…
— Eh bien, tu vas la connaître. Charon, une capote, s’il vous plaît.
Le poète tendit le préservatif au démon par-dessus le cercle de feu. Il regrettait toujours que les damnés ne pussent mieux contrôler leurs pulsions et dussent subir la punition, mais c’était écrit dans le scénario. Et c’était lui le scénariste.
Méphistophélès détacha Frédéric, le fit se tourner pour qu’il fût face à la croix et noua à nouveau ses liens. Il enleva sa culotte de cuir, soulagé lui aussi de pouvoir libérer sa queue — il n’y avait pas que les damnés qui souffraient dans cette alcôve — et d’y dérouler le préservatif. Les sphincters avaient été bien assouplis par le plug, la bite du tourmenteur pénétra avec aisance le tourmenté, d’autant plus qu’elle n’était pas très grosse. Le Prévôt éjacula précocement, comme à son habitude, il faudrait qu’il inversât une fois les rôles et se retrouvât lié sur la croix, mais il ne pouvait s’y résoudre, soucieux de ne pas perdre son autorité.
Le poète coupa l’arrivée du gaz et le cercle de feu s’éteignit, plongeant l’alcôve dans l’obscurité. Il se rapprocha de Frédéric, toujours attaché face à la croix, et lui dit énigmatiquement en lui posant la main sur une fesse :
— Et ce fut vers les étoiles la sortie. Elle t’a plu cette expérience ?
— Pour être honnête, répondit Frédéric, pas tellement. L’approche à l’extérieur était amusante, mais pas l’Enfer.
— C’est pour cela que tu es ici, découvrir ce qui te plaît et ce qui ne te plaît pas.
— Je préférerais inverser les rôles et je m’imaginerais bien tourmenter mon ami Koen sur la croix, il pète parfois plus haut que son cul.
— Tous les novices sont humiliés d’une manière ou d’une autre lors de cette première ronde, le cul de ton ami n’a pas été épargné par les deux docteurs.
— Mais vous, vous n’avez pas participé, fit Frédéric, je veux dire vous êtes resté habillé avec vos guenilles.
— Tu aurais voulu voir ma bite ?
— Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. Vous auriez pu profiter de la situation et m’enculer aussi.
— Si tu y tiens…
Le Poète se déshabilla.
Et c’est la première fois que j’eus une relation sexuelle avec un personnage de mes récits. Je ne vais pas vous la raconter, je suis trop pudique.
NDA C’était le faux auteur du récit, le Poète Yehadiel, qui concluait cet épisode. Maintenant une remarque du vrai auteur, un certain Lange128 : je ne pense pas être spécialement pudique lorsque je réponds aux commentaires, vous devez tout savoir de ma vie, ou presque. Je termine pour ce soir avec une citation que j’aime bien, d’Arthur Dreyfus : « J’ai voulu tout dire, pour qu’il ne reste que les secrets. »
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