10-05-2022, 09:19 AM
Chapitre 8
"Pourquoi tant de haine ! "
Rien n’a été dit lors de ce premier repas. Nous avons préparé nos affaires de bain pour aller nager à la piscine communale avec Gaby et Christophe. Nous sommes restés un moment avec Christine et Denis qui nous ont parlé de la soirée. Ils nous avaient trouvé très exubérants à cause de l’alcool. Puis ils se sont rendu compte que nous n’étions plus dans notre état normal. C’est Christine qui a demandé à son père de cesser de nous verser à boire !
Je comprends mieux l’attitude de Christine, elle ne nous en veut pas, mais bien à son père. Je suppose que sa maman a dû avoir une conversation avec son mari sur ce qui s’est passé ! Bref, nous aurions dû, nous aussi, savoir nous arrêter.
A midi nous mangeons à quatre un plat froid qu’Arlette avait concocté à notre égard. Elle est partie travailler tout comme Yves. Ce sont de légumes de saison, des pommes de terre froides avec des saucisses de Francfort. Nous sommes alors prêts à nous rendre à la piscine pour y rejoindre Gaby et Christophe.
Nous nous retrouvons tous les quatre devant l’entrée. Il fait un peu frisquet et c’est un temps normal pour la saison. Nous payons nos entrées et nous nous dirigeons vers les vestiaires. Les deux grandes cabines (double cabine) sont libres, nous entrons donc par couple dans chacune d’elles.
Une fois en tenue de bain nous rejoignons la piscine. Quelle superbe après-midi nous passons ensemble ! Nous nageons régulièrement, nous jouons avec une balle molle destinée à être mouillée pour nous la lancer d’un groupe à l’autre. Inutile de dire que nous nous sommes bien amusés. Puis, comme à l’accoutumée, nous avons fait une série de plongeons depuis les plots de départ. Certains, dont moi, nous nous amusons à faire des « bombes » en sautant et en adoptant la position du « fœtus » (de l’œuf).
Il est alors l’heure de nous calmer car dans un quart d’heure il va être temps de sortir pour nous changer. Nous barbotons dans la petite piscine, celle réservée aux plus jeunes. Gaby est à côté de Christophe. Ils sont assez collés l’un à l’autre, sans avoir de geste équivoque ! Ben et moi nous sommes côte à côte sans nous serrer. Nous restons ainsi un bout de temps avant de sortir de l’eau.
Nous regagnons ensuite les vestiaires. A l’entrée de ceux-ci, je remarque trois gars qui étaient eux aussi dans la piscine. Ils sont assez baraqués et semblent faire barrage, vers Gaby, Ben et Christophe. Je mène notre groupe en étant devant. Le plus malabar de trois gars me bloque l’accès. Je sais directement que nous allons dérouiller, cela ne fait pas l’ombre d’un doute ! Je dis alors :
Moi : « Soyez sympas les gars, laissez-nous passer !
Gars 1 : Ta gueule sale tarlouze ! Vous n’êtes que des lopettes !
Moi : Je ne vois pas ce que tu veux dire !
Gars 2 : Oui, c’est ça, tu es gay, ça se voit !
Ben : Tu n’es qu’un grand malade pour dire ça !
Gars 3 : Oui c’est ça, tu n’es qu’une tarlouze comme les autres !
Gab : Tu te prends pour qui, malabar des bacs à sable !
Moi : Je vous demande de nous laisser passer !
Gars 1 : Compte là-dessus, sale pédale !
Moi : Pour qui tu te prends pour affirmer ça ?
Gars 1 : Je vous ai vu alors que vous vous bécotiez dans la piscine !
Moi : Tu as intérêt à acheter des lunettes !
Gars 2 : Arrête de nous faire chier, t’es qu’un sale PD !
Gars 3 : Vous n’êtes que des lopettes !
Ben : T’es complètement à la masse pauvre gars !
Le mec devient rouge écarlate. Les deux autres sont de plus en plus nerveux ! Je pense qu’il vaut mieux faire profil bas, mais c’est sans compter sur Christophe qui est devenu blême. Il est sur des charbons ardents ! Il est prêt à exploser !
Moi : « Calme toi Christophe, ça ne sert à rien.
Gars 1 : Oui c’est ça, écrase sale lopette !
Chr : Ta gueule connard !
Gars 1 : Tu vas morfler, ça ne fait pas l’ombre d’un doute.
Moi : Restons calmes, inutile de se battre !
Gars 2 : Tu as peur petit PD de merde !
Moi : Je n’ai pas peur, la seule chose c’est que je ne veux pas me battre avec vous !
Gars 1 : Vous voyez, ils vont pisser dans leur slip de bain.
Moi : N’importe quoi, laissez-nous passer !
Gars 3 : Compte dessus, tu vas voir.
Il est rouge de rage, je suis certain qu’il va péter un plomb, il faut que je sois sur mes gardes. Je vois alors deux maîtres-nageurs arriver derrière ce groupe de trois petits « cons », ils sont au début du couloir. C’est le moment de tenter une dernière fois de les calmer.
Moi : Eh les gars, laissez-nous passer.
Gars 3 : Tu fermes ta gueule maintenant, petit PD de merde, sale lopette, déchets de l’humanité !
Moi : Restons calmes, ça ne sert à …
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que le troisième gars, celui qui est rouge écarlate, se rue vers nous et plus précisément vers moi. Je suis prêt et je pars le coup qu’il tente de me porter. Il remet ça une seconde fois. Je l’attrape par le bras droit et je lui fais une prise de judo. Il se retrouve alors immobilisé à même le sol.
M-N 1 : Alors les trois branquignoles, vous n’avez pas fini d’emmerder les autres. Il est question de vous calmer.
Gars 1 : De quoi je me mêle !
M-N 1 : Tu vas voir.
Le maître-nageur attrape par le gars en lui enserrant les bras au niveau de la ceinture. Il le plaque lui aussi au sol. Le second sauveteur s’approche du deuxième gars et lui dit :
M-N 2 : Si tu ne veux pas subir le même sort, je te conseille de rester calme et de ne pas bouger.
Gars 2 : OK, ça va !
M-N 1 : Bon, les trois casseurs des bacs à sable, on se reprend, on se relève doucement, sans mouvements brusque. En s’adressant à moi : Tu peux le lâcher maintenant, mon autre collègue arrive. »
Le troisième maître-nageur arrive lui aussi. Il s’occupe alors du gars que je maintenais au sol. Ils sont escortés pour qu’ils reprennent leurs effets pour se changer. Ils sont conduits jusqu’à la cabine des groupes sous la surveillance de deux maîtres-nageurs.
Nous en profitons, nous aussi, pour nous changer dans les cabines individuelles. Nous nous retrouvons ensuite dans le hall d’entrée. Le maître-nageur qui est intervenu en premier nous demande de l’accompagner dans le bureau de la direction. Il nous dit que c’est pour avoir l’explication quant au déroulement de l’altercation. Nous le suivons sans problème, sachant que nous sommes restés très calmes.
En entrant dans le bureau nous sommes accueillis par un homme en costume-cravate. Il nous prie de nous nous assoir. Le maître-nageur reste aussi dans cette pièce. Je raconte donc ce qui s’est passé lorsque nous nous dirigions vers les vestiaires. J’explique que nous sommes toujours restés très calmes et que la riposte a été proportionnée à l’attaque portée. Le maître-nageur confirme que je n’avais fait que me défendre et de façon à ne pas blesser mon agresseur. Je précise que je pratique le judo et que ça m’a donc servi pour me défendre ainsi que mes amis. Le directeur nous félicite pour notre attitude des plus pacifique face aux trois énergumènes. Il précise aussi qu’ils sont dorénavant interdits de piscine. Nous saluons ce monsieur. Il nous souhaite une bonne fin de journée.
Nous regagnons le hall d’entrée. Le maître-nageur nous félicite une nouvelle fois pour notre maîtrise. Il ajoute que ça servira de leçon à ceux qui comptent s’en prendre aux nageurs. Il nous fait un clin d’œil et nous serre chacun la main.
"Pourquoi tant de haine ! "
Rien n’a été dit lors de ce premier repas. Nous avons préparé nos affaires de bain pour aller nager à la piscine communale avec Gaby et Christophe. Nous sommes restés un moment avec Christine et Denis qui nous ont parlé de la soirée. Ils nous avaient trouvé très exubérants à cause de l’alcool. Puis ils se sont rendu compte que nous n’étions plus dans notre état normal. C’est Christine qui a demandé à son père de cesser de nous verser à boire !
Je comprends mieux l’attitude de Christine, elle ne nous en veut pas, mais bien à son père. Je suppose que sa maman a dû avoir une conversation avec son mari sur ce qui s’est passé ! Bref, nous aurions dû, nous aussi, savoir nous arrêter.
A midi nous mangeons à quatre un plat froid qu’Arlette avait concocté à notre égard. Elle est partie travailler tout comme Yves. Ce sont de légumes de saison, des pommes de terre froides avec des saucisses de Francfort. Nous sommes alors prêts à nous rendre à la piscine pour y rejoindre Gaby et Christophe.
Nous nous retrouvons tous les quatre devant l’entrée. Il fait un peu frisquet et c’est un temps normal pour la saison. Nous payons nos entrées et nous nous dirigeons vers les vestiaires. Les deux grandes cabines (double cabine) sont libres, nous entrons donc par couple dans chacune d’elles.
Une fois en tenue de bain nous rejoignons la piscine. Quelle superbe après-midi nous passons ensemble ! Nous nageons régulièrement, nous jouons avec une balle molle destinée à être mouillée pour nous la lancer d’un groupe à l’autre. Inutile de dire que nous nous sommes bien amusés. Puis, comme à l’accoutumée, nous avons fait une série de plongeons depuis les plots de départ. Certains, dont moi, nous nous amusons à faire des « bombes » en sautant et en adoptant la position du « fœtus » (de l’œuf).
Il est alors l’heure de nous calmer car dans un quart d’heure il va être temps de sortir pour nous changer. Nous barbotons dans la petite piscine, celle réservée aux plus jeunes. Gaby est à côté de Christophe. Ils sont assez collés l’un à l’autre, sans avoir de geste équivoque ! Ben et moi nous sommes côte à côte sans nous serrer. Nous restons ainsi un bout de temps avant de sortir de l’eau.
Nous regagnons ensuite les vestiaires. A l’entrée de ceux-ci, je remarque trois gars qui étaient eux aussi dans la piscine. Ils sont assez baraqués et semblent faire barrage, vers Gaby, Ben et Christophe. Je mène notre groupe en étant devant. Le plus malabar de trois gars me bloque l’accès. Je sais directement que nous allons dérouiller, cela ne fait pas l’ombre d’un doute ! Je dis alors :
Moi : « Soyez sympas les gars, laissez-nous passer !
Gars 1 : Ta gueule sale tarlouze ! Vous n’êtes que des lopettes !
Moi : Je ne vois pas ce que tu veux dire !
Gars 2 : Oui, c’est ça, tu es gay, ça se voit !
Ben : Tu n’es qu’un grand malade pour dire ça !
Gars 3 : Oui c’est ça, tu n’es qu’une tarlouze comme les autres !
Gab : Tu te prends pour qui, malabar des bacs à sable !
Moi : Je vous demande de nous laisser passer !
Gars 1 : Compte là-dessus, sale pédale !
Moi : Pour qui tu te prends pour affirmer ça ?
Gars 1 : Je vous ai vu alors que vous vous bécotiez dans la piscine !
Moi : Tu as intérêt à acheter des lunettes !
Gars 2 : Arrête de nous faire chier, t’es qu’un sale PD !
Gars 3 : Vous n’êtes que des lopettes !
Ben : T’es complètement à la masse pauvre gars !
Le mec devient rouge écarlate. Les deux autres sont de plus en plus nerveux ! Je pense qu’il vaut mieux faire profil bas, mais c’est sans compter sur Christophe qui est devenu blême. Il est sur des charbons ardents ! Il est prêt à exploser !
Moi : « Calme toi Christophe, ça ne sert à rien.
Gars 1 : Oui c’est ça, écrase sale lopette !
Chr : Ta gueule connard !
Gars 1 : Tu vas morfler, ça ne fait pas l’ombre d’un doute.
Moi : Restons calmes, inutile de se battre !
Gars 2 : Tu as peur petit PD de merde !
Moi : Je n’ai pas peur, la seule chose c’est que je ne veux pas me battre avec vous !
Gars 1 : Vous voyez, ils vont pisser dans leur slip de bain.
Moi : N’importe quoi, laissez-nous passer !
Gars 3 : Compte dessus, tu vas voir.
Il est rouge de rage, je suis certain qu’il va péter un plomb, il faut que je sois sur mes gardes. Je vois alors deux maîtres-nageurs arriver derrière ce groupe de trois petits « cons », ils sont au début du couloir. C’est le moment de tenter une dernière fois de les calmer.
Moi : Eh les gars, laissez-nous passer.
Gars 3 : Tu fermes ta gueule maintenant, petit PD de merde, sale lopette, déchets de l’humanité !
Moi : Restons calmes, ça ne sert à …
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que le troisième gars, celui qui est rouge écarlate, se rue vers nous et plus précisément vers moi. Je suis prêt et je pars le coup qu’il tente de me porter. Il remet ça une seconde fois. Je l’attrape par le bras droit et je lui fais une prise de judo. Il se retrouve alors immobilisé à même le sol.
M-N 1 : Alors les trois branquignoles, vous n’avez pas fini d’emmerder les autres. Il est question de vous calmer.
Gars 1 : De quoi je me mêle !
M-N 1 : Tu vas voir.
Le maître-nageur attrape par le gars en lui enserrant les bras au niveau de la ceinture. Il le plaque lui aussi au sol. Le second sauveteur s’approche du deuxième gars et lui dit :
M-N 2 : Si tu ne veux pas subir le même sort, je te conseille de rester calme et de ne pas bouger.
Gars 2 : OK, ça va !
M-N 1 : Bon, les trois casseurs des bacs à sable, on se reprend, on se relève doucement, sans mouvements brusque. En s’adressant à moi : Tu peux le lâcher maintenant, mon autre collègue arrive. »
Le troisième maître-nageur arrive lui aussi. Il s’occupe alors du gars que je maintenais au sol. Ils sont escortés pour qu’ils reprennent leurs effets pour se changer. Ils sont conduits jusqu’à la cabine des groupes sous la surveillance de deux maîtres-nageurs.
Nous en profitons, nous aussi, pour nous changer dans les cabines individuelles. Nous nous retrouvons ensuite dans le hall d’entrée. Le maître-nageur qui est intervenu en premier nous demande de l’accompagner dans le bureau de la direction. Il nous dit que c’est pour avoir l’explication quant au déroulement de l’altercation. Nous le suivons sans problème, sachant que nous sommes restés très calmes.
En entrant dans le bureau nous sommes accueillis par un homme en costume-cravate. Il nous prie de nous nous assoir. Le maître-nageur reste aussi dans cette pièce. Je raconte donc ce qui s’est passé lorsque nous nous dirigions vers les vestiaires. J’explique que nous sommes toujours restés très calmes et que la riposte a été proportionnée à l’attaque portée. Le maître-nageur confirme que je n’avais fait que me défendre et de façon à ne pas blesser mon agresseur. Je précise que je pratique le judo et que ça m’a donc servi pour me défendre ainsi que mes amis. Le directeur nous félicite pour notre attitude des plus pacifique face aux trois énergumènes. Il précise aussi qu’ils sont dorénavant interdits de piscine. Nous saluons ce monsieur. Il nous souhaite une bonne fin de journée.
Nous regagnons le hall d’entrée. Le maître-nageur nous félicite une nouvelle fois pour notre maîtrise. Il ajoute que ça servira de leçon à ceux qui comptent s’en prendre aux nageurs. Il nous fait un clin d’œil et nous serre chacun la main.