29-04-2022, 12:54 PM
Frantz craqua. Ses jambes vacillèrent et Marie eut juste le temps de le rattraper, avant de tomber assise le cul dans le sable, Frantz par-dessus.
La première chose que l'on fit Ava, Tim et moi c'est de rire devant l'incongruité de la scène.
Puis Tim se précipita sur Frantz et l'allongea sur le sable pour dégager Marie que j'aidais à se relever.
Tim tapotait les joues de Frantz en lui demandant si ça allait en français. Sa sœur éclata en sanglots et Marie vint la consoler.
Frantz ouvrit les yeux et commença à pleurer.
- C'est le choc en retour. Il faudrait le raccompagner chez lui ou le conduire à l’hôpital, Vous avez besoin d'aide ?
C'était le couple qui avait averti la police qui demandait ça.
Marie traduisit pour Ava qui répondit : (chaque fois c'est Marie qui traduit mais je ne vais pas le mettre tout le temps)
- Le père est médecin, je vous remercie de votre proposition, on va se débrouiller. Encore merci pour ce que vous avez fait pour lui.
Frantz était incapable de marcher tout seul. On essaya de l'aider mais il faisait deux pas et il manquait de tomber.
- Bé, si tu le portais ça irait plus vite.
Ils l'aidèrent à monter sur mon dos et on repartit. Je ne sais pas ce que Marie dit à Ava mais elle partit en courant. Frantz sur mon dos, ses bras autour de mon cou, se cramponnait à m'en étouffer.
Quand on arriva à leur mobile-home Ava et ses parents étaient en pleine discussion. Et en nous voyant arriver ils ouvrirent la porte de la chambre et je déposais délicatement Frantz sur le lit.
Son père l’ausculta, il demandait des choses et Ava ou Marie répondaient.
Après un long moment il se releva et dit :
- C'est un choc psychologique dû à la peur qu’il a eu. Je n'ai rien ici pour le calmer. Si demain il ne va pas mieux on ira voir le docteur pour qu'il lui donne quelque chose. Maintenant il faut le laisser se reposer.
On quitta la chambre et on alla au salon où les filles racontèrent ce qui c'était passé. Sa mère se leva et vint nous serrer dans ses bras en nous remerciant. On devait discuter depuis une bonne demie heure quand Frantz hurla de peur. Son père se précipita dans sa chambre suivi par nous tous.
Frantz avait fait un cauchemar et était assis sur son lit les yeux exorbités.
Son père lui parlait doucement. Frantz répondit quelque chose et son père se tournant vers moi me demanda :
- Jeff, tu veux bien rester dormir ici cette nuit ? Il dit que tu le rassures.
- Heu oui, je veux bien mais on va être serrés dans le lit. (les jumeaux avaient leurs lits accolés.)
- Ava couchera sur le canapé même si ce n'est pas confortable, ça ira pour une nuit.
- Si Bé reste ici, Ava n'a qu'à venir chez nous puisque son lit sera vide.
Ava sourit et accepta. Tim, Ava et Marie partirent. Son père déshabilla Franz et l'aida à s'allonger sur le lit. Je me mis en boxer et je me couchais à côté de lui. Frantz se mit contre moi, je passais mon bras sur lui et le collais à moi.
Il ne tremblait plus et on s’endormit. Deux ou trois fois dans la nuit, il commença à gémir et à s'agiter, mais je lui parlais doucement et chaque fois ça le calmait.
C'est avec des petits yeux que je me levais le lendemain et quand je sortis de la chambre ses parents étaient déjà réveillés et discutaient sur la terrasse à voix basse.
Son père me voyant se leva et me fit signe de les rejoindre.
- Merci encore Jeff, tu manges quoi le matin ?
- Je bois juste un café, mais ne vous dérangez pas je vais aller le boire à notre tente comme ça je pourrais rassurer mon frangin et sa copine.
- Bois d'abord un café avec nous, on voudrait te parler aussi.
Je m'assis et mon érection matinale contenue dans mon boxer me gênait mais bon ils avaient dû s'en rendre compte et avec Frantz ils devaient être habitué !
- On voulait te remercier pour ce que Tim et toi vous avez fait hier pour Frantz. Peu de monde l'aurait fait. Ce n'est pas la première fois que ça lui arrive, en Allemagne il s'est déjà fait agressé de la sorte, hélas il n'y avait eu personne pour le défendre cette fois-là et il est resté huit jours à l’hôpital. Tu auras compris qu'il est gay.
- Oui, enfin je l'ai compris quand les autres cons l'ont insulté. Mais je ne comprends pas pourquoi ça les gêne qu'un mec soit gay. Qu'est-ce que ça peut leur faire ?
- On est bien d'accord avec toi ! On change de sujet, la porte de la chambre s'ouvre il se lève.
C'est un Frantz nu, la mine ravagée et qui ne bandait même pas, qui arriva vers nous ! Sa mère se leva, alla vers lui et l’embrassa. Il alla vers son père qui le prit dans ses bras et le serra très fort, ensuite il vint vers moi et s'installa comme un gosse sur mes genoux. Il me fit un bisou sur la joue. Et en anglais :
- Merci mon sauveur !
Il prit le café devant moi et en but une gorgée.
- Pouah ! Il est pas sucré ! Tu n'aimes pas les douceurs Jeff ?
- Si mais pas le sucre !
J'étais dans la merde ! Mon érection était passée mais là avec lui sur mes genoux elle se manifestait à nouveau et Frantz devait la sentir. J'avais honte ! Enfin moins que lui parce qu'au bout d'un moment il se leva et s'installa à côté de moi et je pus voir que lui aussi n’était plus au repos !
Son père me dit en français :
- Ah, on dirait qu'il va mieux.
Et on éclata de rire et quand Frantz ou sa mère demandèrent ce qui nous faisait rire son père ne répondit pas.
Après deux cafés je les quittais pour regagner ma tente. Je passais par les blocs pour pisser et je retrouvais mon frère et Léa sur la terrasse en train de boire le café.
- C'est maintenant que tu rentres toi ? Alors ça y est ?
- ça y est quoi ?
- Tu t'es servi de ce que je t'ai donné hier ?
- Heu, pas vraiment, non.
Et je leur racontais ce qu'il s'était passé. Mon frère et Léa me félicitèrent pour ce que Tim et moi on avait fait et ils se proposèrent de nous emmener au poste de police car ici c'était lui mon "tuteur" légal.
Il était 9 h et on devait y être à 10. J'allais réveiller Tim et Ava que je trouvais nus et enlacés dans le lit en bataille et par terre je vis que les 2 préservatifs avaient servi !
Le salop ! Il était plus puceau !
Je refermais doucement la porte et je frappais.
- Tim faut vous lever, c'est 9 h.
J'entendis remuer et il me répondit :
- On arrive !
Je retournais m'assoir avec mon frère et sa copine, les avertissant que Tim était accompagné.
Ils sortirent en se tenant par la main et ils étaient tout sourire. Ils nous firent la bise et Léa leur servit le petit déjeuner. Un grand bol de café bien noir et sans sucre pour Tim et un bol de thé pour Ava qu'ils avalèrent vite et on se prépara à partir.
Tim raccompagna Ava jusqu'à son mobile-home et revint nous rejoindre.
Alors qu'on s'habillait pour partir il me dit :
- ça y est, je l'ai fait hier avec Ava, je suis plus puceau !
- Félicitations Tim, j'espérais bien le faire avec Marie aussi hier soir !
- C'est que partie remise ! Elle te mangeait des yeux.
- Et toi comment ça s’est passé ? Vous avez fait quoi ?
- Les garçons vous ferez les pipelettes après ! Vous avez rendez-vous !
On se retrouva donc à 10 h précises au poste de police où on fit nos dépositions, on nous présenta des photos où on reconnut les agresseurs mélangés à d'autres puis on repartit vers midi.
Léa parla à l'oreille de mon frère qui stoppa devant une pharmacie et quand elle revint elle nous tendit un sachet à chacun qui nous fit rougir jusqu'aux oreilles quand on l’ouvrit. Ils contenaient chacun une boite de 24 préservatifs et un flacon de lubrifiant intime.
- J'en ai pris pour nous aussi, une boite de chaque taille. On n'est jamais trop prudent !
Je vis mon frère qui souriait dans le rétroviseur. On mangea un bout vite fait et Antho et Léa partirent rejoindre Jules et Sophie. Nous, on alla voir comment allait Frantz et Ava. Marie était déjà là. On partit pour la plage mais Frantz préféra rester au mobile home malgré le fait qu'on ait beaucoup insisté pour qu'il nous accompagne.
Devant nous Ava et Tim se tenaient par la main. Je sentis celle de Marie qui cherchait la mienne et la trouva. On se regarda et on se sourit avant de se faire un petit bisou vite fait sur la bouche. Je dus arranger ma serviette pour cacher mon "émotion" ! ça la fit sourire. On s'installa à notre place de la veille et comme il y avait toujours des grosses vagues on alla jouer dedans. Marie et moi on se frôlait, on se touchait par "mégarde" et finalement c'est elle qui fit le premier pas. Elle mit ses bras autour de mon cou, se hissa et entoura ses jambes autour de ma taille.
On s'embrassait avec passion quand une vague plus forte que les autres nous fit tomber et nous sépara. On se releva en crachant et toussant à cause de l'eau qu'on venait d’avaler.
Tim et Ava étaient morts de rire !
On alla s'allonger sur nos serviettes et, à sa demande, je lui passais de la crème dans le dos . Enfin pas que dans le dos ! Je la tartinais de la nuque aux pieds, m'attardant plus que je n'aurais dû sur ses fesses. Elle me rendit la pareille et elle non plus n'hésita pas à bien me masser de partout.
Tous, on se "bisouillait" sans cesse et finalement Marie me murmura à l'oreille :
- Tu ne veux pas qu'on aille jusqu'à ton mobile home, j'ai envie.
Le rouge me monta aux joues !
- Marie je l'ai jamais fait.
- Moi non plus mais j'ai envie de le faire avec toi. Tu en as envie aussi ?
Le baiser que je lui donnais lui apporta ma réponse.
- Vous allez pas baiser sur la plage quand même !
- Ta gueule Tim !
- Allez, file vite petit puceau !
On se leva et on partit. En passant par le bloc sanitaire on se rinça. Enfin on fit plus que se rincer ! A force de me coller contre Marie, d'avoir ma queue coincée entre elle et moi, j'éjaculais !
ça la fit sourire. Et on alla jusqu'à mon mobile home.
Pour vous résumer mon dépucelage : on s'embrassa beaucoup, Marie m'apprit à la masturber et moi aussi, puis elle me guida lorsque je lui fis un cunni et moi je lui disais ce que je ressentais quand elle essaya de me sucer et ma première pénétration dut être reportée à quelques minutes après ma première tentative pour éjaculation précoce dans le préservatif qu'elle venait de m'enfiler !
On passa le reste de l'après-midi à découvrir nos corps. Elle me disait ce qu'elle aimait, elle m'apprit à jouer avec ses seins, son clito et je lui appris comment bien me masturber, à jouer avec mes couilles et enfin je réussis à la faire jouir ! Enfin j'espérais car j'avais lu sur le net pas mal de trucs comme quoi souvent les femmes simulaient l’orgasme.
C'est fin d'après-midi qu'on rejoignit les autres sur la plage.
En plus de Tim et Ava il y avait tous nos potes de la veille mais aussi Frantz. Bien sûr la discussion tournait sur ce qu'il s'était passé hier soir car le bruit s'était vite répandu dans le camping au sujet de l’agression.
On était dans les derniers sur la plage quand on en repartit. On raccompagna Marie jusqu'à chez elle. Ce soir je ne pourrais pas la voir car elle partait manger en ville chez des amis à ses parents !
Puis on alla jusqu'au mobile home des jumeaux. Leurs parents étaient sur la terrasse en train de discuter.
- Ha vous voilà, justement on parlait de vous. Jeff, mon épouse voudrait que tu t'occupes d’elle.
ça nous fit rire quand on entendit ça et quand on dit à son père l’interprétation possible que "s'occuper d'elle" pouvait signifié, il éclata de rire et traduisit. Les jumeaux étaient pliés en deux de rire pendant que sa femme, l'air faussement outré, se retenait pour ne pas pouffer de rire.
J'essayais de lui remettre les nerfs en place mais c'était pas pratique ainsi. Elle alla s'allonger sur son lit et je dus partir du bas de son dos pour y arriver.
Elle me remercia et, avec Tim, on rejoignit notre mobile home où un petit mot nous annonçait qu'on serait seul à manger ce soir et pour cette nuit.
On se raconta nos premières fois, ce qui nous fit bander et après avoir fait la vaisselle on alla se doucher.
Pendant qu'on se douchait Tim me demanda :
- ça t'ennuie de dormir chez Frantz cette nuit encore ?
- Heu pourquoi ?
- Bin je voudrais Ken tranquille avec Ava. Hier on n'a pas osé faire trop de bruit mais ce soir si on est seul je vais laisser s'exprimer la bête sexuelle que je suis !
J'éclatais de rire !
- Bin quoi ! Au fait tu sais que Frantz te kiffe grave toi ?
- Heu non, enfin je me doute un peu. Comment tu sais ça toi ?
- Pendant que Monsieur baisait on a discuté avec Ava et il lui a dit que tu lui plaisais grave. C'est pas toi qui voulait essayer avec un mec ? Il est plutôt canon je trouve Frantz.
- Et toi tu ne voulais pas essayer aussi un garçon ?
- Oui, un jour peut-être, mais pour le moment sa sœur me suffit.
Avec Frantz et Ava on retourna sur la plage pour exorciser ce qui c'était passé la veille. Les amoureux s'assirent dans un coin sombre et avec Frantz on alla marcher le long de la plage pour ne pas jouer les voyeurs.
- Frantz, tu veux bien me dire ce qu'il s'est passé hier soir enfin avant que tu arrives en courant.
Il se racla la gorge et commença :
- Un peu plus loin sur la plage il y a un lieu de rencontre pour les gays et comme ma sœur et Marie s'étaient arrangées pour vous et que j'avais envie de sexe aussi j'y suis allé. J'ai tourné un moment puis j'ai rencontré un mec de notre âge. Il m'a conduit dans un coin tranquille et on a commencé à s'embrasser et à se caresser. Puis il a baissé son short et il voulait que je le suce. Et quand j'ai commencé c'est là que les gars me sont tombés dessus.
- Que sur toi et pas sur lui ?
- Non ! Ils devaient se connaître parce qu'ils se sont dit un truc en français que je n'ai pas compris et un que j'ai compris " à plus" Et comme ils ne faisaient pas attention à moi, j'en ai profité pour partir en courant et tu connais la suite.
- Tu en as parlé aux flics ?
- Non je n'y ai plus pensé. Mais tu crois que c'est important ?
- Oui bien sûr ! En fait les casseurs de gays sont cinq et pas quatre, tu es tombé dans un piège. Il faudrait que tu en parles à la police.
Il faisait chaud et je quittais mon teeshirt pour profiter de la brise marine sur mon corps. Frantz me regarda faire et soupira.
Il y avait un tronc d'arbre sur lequel on s'assit côte à côte.
J'allais parler quand je sentis la main de Frantz dans mon dos qui me caressait le long de la colonne vertébrale. ça me donna des frissons dans tout le corps. Il se pencha vers moi et me donna un coup de langue sur le sein ce qui le fit durcir. Puis il le mordilla. On ne me l'avait jamais fait mais c'était trop bon ! Il descendit du tronc, se mit à genoux devant moi, m'écarta les jambes et posa sa bouche sur mon sexe qui ne demandait que ça !
Et la fellation qu'il me fit n'avait rien à voir avec celle de Marie ! Lui c’était un pro et j'adorais ça ! Il me regardait droit dans les yeux en essayant de sourire et on voyait qu'il kiffait ce qu'il faisait. Il avait sorti sa queue et il se branlait tout en me suçant.
Il me fit jouir et je voulus lui rendre la pareille mais mon inexpérience était flagrante aussi je le fis jouir en le branlant.
- Tu as aimé Jeff.
- Oui beaucoup mais pourquoi tu as fait ça ?
- J'en avais envie. Pas toi ?
- Si, aussi… Frantz, tu voudrais pas m'embrasser ? Je n'ai jamais embrassé de garçons.
Bien sûr il accepta et il me proposa de rentrer chez lui pour me montrer et m'apprendre d'autres choses agréable qu'on pouvait faire entre garçons.
Oubliée Marie ! On dormit peu cette nuit-là ! Frantz me fit découvrir de nouvelles pratiques comme le rimming, la sodomie en actif car il n'était que passif, il me fit découvrir les joies de se faire sucer avec un massage de prostate ... Des trucs de mecs quoi.
Et le lendemain matin j'eus droit à une fellation au réveil, des plus agréables !
Après avoir bu le café et discuté un peu avec ses parents qui firent allusion au bruit que l'on avait fait cette nuit, on alla jusqu'à notre tente. En chemin on tomba sur mon frangin et Léa qui avaient passé la nuit chez Jules et Sophie.
- Hé, je vais finir par croire que tu couches avec lui, Bé.
- Mais j'ai couché avec lui et, maintenant que j'ai testé les deux, je te comprends mieux.
- Attends, j'ai dû sauter un chapitre là. Tu as aussi couché avec une fille ?
- Oui hier après-midi avec Marie.
- WOW ! Mon frangin n'est plus du tout puceau !
- Vas y, crie-le encore plus fort ! y'a une moitié du camping qui n'a pas entendu !
Lui et Léa éclatèrent de rire. Il s'approcha de moi et à voix basse :
- Tu t'es protégé au moins ?
- Oui t'inkiet enfin pas pour sucer mais quand je l'ai sodo, oui, j'avais mis une capote. Enfin, il m'a mis une capote en me l'enfilant avec sa bouche.
- C'est bon, passe-moi les détails parce qu'un ado qui bande ça passe mais moi ça fait plus négligé ! Et toi t'as pas trop mal aux fesses ? Si c'est le cas j'ai une crème qui va bien.
- Ha ça ! non, rien qu’un doigt, il n'est que passif.
- En cas de doute ou si tu veux savoir quoique ce soit, tu demandes. N'hésite pas.
On était arrivé et on vit Tim et Ava mais aussi Marie qui revenaient de la douche.
Merde, Marie je n'avais plus pensé à elle ! Il fallait que je fasse quoi là ? Que je lui fasse de la peine à elle ou que j'en fasse à Frantz ?
Je ne savais plus trop où j'en étais tout d'un coup !
La première chose que l'on fit Ava, Tim et moi c'est de rire devant l'incongruité de la scène.
Puis Tim se précipita sur Frantz et l'allongea sur le sable pour dégager Marie que j'aidais à se relever.
Tim tapotait les joues de Frantz en lui demandant si ça allait en français. Sa sœur éclata en sanglots et Marie vint la consoler.
Frantz ouvrit les yeux et commença à pleurer.
- C'est le choc en retour. Il faudrait le raccompagner chez lui ou le conduire à l’hôpital, Vous avez besoin d'aide ?
C'était le couple qui avait averti la police qui demandait ça.
Marie traduisit pour Ava qui répondit : (chaque fois c'est Marie qui traduit mais je ne vais pas le mettre tout le temps)
- Le père est médecin, je vous remercie de votre proposition, on va se débrouiller. Encore merci pour ce que vous avez fait pour lui.
Frantz était incapable de marcher tout seul. On essaya de l'aider mais il faisait deux pas et il manquait de tomber.
- Bé, si tu le portais ça irait plus vite.
Ils l'aidèrent à monter sur mon dos et on repartit. Je ne sais pas ce que Marie dit à Ava mais elle partit en courant. Frantz sur mon dos, ses bras autour de mon cou, se cramponnait à m'en étouffer.
Quand on arriva à leur mobile-home Ava et ses parents étaient en pleine discussion. Et en nous voyant arriver ils ouvrirent la porte de la chambre et je déposais délicatement Frantz sur le lit.
Son père l’ausculta, il demandait des choses et Ava ou Marie répondaient.
Après un long moment il se releva et dit :
- C'est un choc psychologique dû à la peur qu’il a eu. Je n'ai rien ici pour le calmer. Si demain il ne va pas mieux on ira voir le docteur pour qu'il lui donne quelque chose. Maintenant il faut le laisser se reposer.
On quitta la chambre et on alla au salon où les filles racontèrent ce qui c'était passé. Sa mère se leva et vint nous serrer dans ses bras en nous remerciant. On devait discuter depuis une bonne demie heure quand Frantz hurla de peur. Son père se précipita dans sa chambre suivi par nous tous.
Frantz avait fait un cauchemar et était assis sur son lit les yeux exorbités.
Son père lui parlait doucement. Frantz répondit quelque chose et son père se tournant vers moi me demanda :
- Jeff, tu veux bien rester dormir ici cette nuit ? Il dit que tu le rassures.
- Heu oui, je veux bien mais on va être serrés dans le lit. (les jumeaux avaient leurs lits accolés.)
- Ava couchera sur le canapé même si ce n'est pas confortable, ça ira pour une nuit.
- Si Bé reste ici, Ava n'a qu'à venir chez nous puisque son lit sera vide.
Ava sourit et accepta. Tim, Ava et Marie partirent. Son père déshabilla Franz et l'aida à s'allonger sur le lit. Je me mis en boxer et je me couchais à côté de lui. Frantz se mit contre moi, je passais mon bras sur lui et le collais à moi.
Il ne tremblait plus et on s’endormit. Deux ou trois fois dans la nuit, il commença à gémir et à s'agiter, mais je lui parlais doucement et chaque fois ça le calmait.
C'est avec des petits yeux que je me levais le lendemain et quand je sortis de la chambre ses parents étaient déjà réveillés et discutaient sur la terrasse à voix basse.
Son père me voyant se leva et me fit signe de les rejoindre.
- Merci encore Jeff, tu manges quoi le matin ?
- Je bois juste un café, mais ne vous dérangez pas je vais aller le boire à notre tente comme ça je pourrais rassurer mon frangin et sa copine.
- Bois d'abord un café avec nous, on voudrait te parler aussi.
Je m'assis et mon érection matinale contenue dans mon boxer me gênait mais bon ils avaient dû s'en rendre compte et avec Frantz ils devaient être habitué !
- On voulait te remercier pour ce que Tim et toi vous avez fait hier pour Frantz. Peu de monde l'aurait fait. Ce n'est pas la première fois que ça lui arrive, en Allemagne il s'est déjà fait agressé de la sorte, hélas il n'y avait eu personne pour le défendre cette fois-là et il est resté huit jours à l’hôpital. Tu auras compris qu'il est gay.
- Oui, enfin je l'ai compris quand les autres cons l'ont insulté. Mais je ne comprends pas pourquoi ça les gêne qu'un mec soit gay. Qu'est-ce que ça peut leur faire ?
- On est bien d'accord avec toi ! On change de sujet, la porte de la chambre s'ouvre il se lève.
C'est un Frantz nu, la mine ravagée et qui ne bandait même pas, qui arriva vers nous ! Sa mère se leva, alla vers lui et l’embrassa. Il alla vers son père qui le prit dans ses bras et le serra très fort, ensuite il vint vers moi et s'installa comme un gosse sur mes genoux. Il me fit un bisou sur la joue. Et en anglais :
- Merci mon sauveur !
Il prit le café devant moi et en but une gorgée.
- Pouah ! Il est pas sucré ! Tu n'aimes pas les douceurs Jeff ?
- Si mais pas le sucre !
J'étais dans la merde ! Mon érection était passée mais là avec lui sur mes genoux elle se manifestait à nouveau et Frantz devait la sentir. J'avais honte ! Enfin moins que lui parce qu'au bout d'un moment il se leva et s'installa à côté de moi et je pus voir que lui aussi n’était plus au repos !
Son père me dit en français :
- Ah, on dirait qu'il va mieux.
Et on éclata de rire et quand Frantz ou sa mère demandèrent ce qui nous faisait rire son père ne répondit pas.
Après deux cafés je les quittais pour regagner ma tente. Je passais par les blocs pour pisser et je retrouvais mon frère et Léa sur la terrasse en train de boire le café.
- C'est maintenant que tu rentres toi ? Alors ça y est ?
- ça y est quoi ?
- Tu t'es servi de ce que je t'ai donné hier ?
- Heu, pas vraiment, non.
Et je leur racontais ce qu'il s'était passé. Mon frère et Léa me félicitèrent pour ce que Tim et moi on avait fait et ils se proposèrent de nous emmener au poste de police car ici c'était lui mon "tuteur" légal.
Il était 9 h et on devait y être à 10. J'allais réveiller Tim et Ava que je trouvais nus et enlacés dans le lit en bataille et par terre je vis que les 2 préservatifs avaient servi !
Le salop ! Il était plus puceau !
Je refermais doucement la porte et je frappais.
- Tim faut vous lever, c'est 9 h.
J'entendis remuer et il me répondit :
- On arrive !
Je retournais m'assoir avec mon frère et sa copine, les avertissant que Tim était accompagné.
Ils sortirent en se tenant par la main et ils étaient tout sourire. Ils nous firent la bise et Léa leur servit le petit déjeuner. Un grand bol de café bien noir et sans sucre pour Tim et un bol de thé pour Ava qu'ils avalèrent vite et on se prépara à partir.
Tim raccompagna Ava jusqu'à son mobile-home et revint nous rejoindre.
Alors qu'on s'habillait pour partir il me dit :
- ça y est, je l'ai fait hier avec Ava, je suis plus puceau !
- Félicitations Tim, j'espérais bien le faire avec Marie aussi hier soir !
- C'est que partie remise ! Elle te mangeait des yeux.
- Et toi comment ça s’est passé ? Vous avez fait quoi ?
- Les garçons vous ferez les pipelettes après ! Vous avez rendez-vous !
On se retrouva donc à 10 h précises au poste de police où on fit nos dépositions, on nous présenta des photos où on reconnut les agresseurs mélangés à d'autres puis on repartit vers midi.
Léa parla à l'oreille de mon frère qui stoppa devant une pharmacie et quand elle revint elle nous tendit un sachet à chacun qui nous fit rougir jusqu'aux oreilles quand on l’ouvrit. Ils contenaient chacun une boite de 24 préservatifs et un flacon de lubrifiant intime.
- J'en ai pris pour nous aussi, une boite de chaque taille. On n'est jamais trop prudent !
Je vis mon frère qui souriait dans le rétroviseur. On mangea un bout vite fait et Antho et Léa partirent rejoindre Jules et Sophie. Nous, on alla voir comment allait Frantz et Ava. Marie était déjà là. On partit pour la plage mais Frantz préféra rester au mobile home malgré le fait qu'on ait beaucoup insisté pour qu'il nous accompagne.
Devant nous Ava et Tim se tenaient par la main. Je sentis celle de Marie qui cherchait la mienne et la trouva. On se regarda et on se sourit avant de se faire un petit bisou vite fait sur la bouche. Je dus arranger ma serviette pour cacher mon "émotion" ! ça la fit sourire. On s'installa à notre place de la veille et comme il y avait toujours des grosses vagues on alla jouer dedans. Marie et moi on se frôlait, on se touchait par "mégarde" et finalement c'est elle qui fit le premier pas. Elle mit ses bras autour de mon cou, se hissa et entoura ses jambes autour de ma taille.
On s'embrassait avec passion quand une vague plus forte que les autres nous fit tomber et nous sépara. On se releva en crachant et toussant à cause de l'eau qu'on venait d’avaler.
Tim et Ava étaient morts de rire !
On alla s'allonger sur nos serviettes et, à sa demande, je lui passais de la crème dans le dos . Enfin pas que dans le dos ! Je la tartinais de la nuque aux pieds, m'attardant plus que je n'aurais dû sur ses fesses. Elle me rendit la pareille et elle non plus n'hésita pas à bien me masser de partout.
Tous, on se "bisouillait" sans cesse et finalement Marie me murmura à l'oreille :
- Tu ne veux pas qu'on aille jusqu'à ton mobile home, j'ai envie.
Le rouge me monta aux joues !
- Marie je l'ai jamais fait.
- Moi non plus mais j'ai envie de le faire avec toi. Tu en as envie aussi ?
Le baiser que je lui donnais lui apporta ma réponse.
- Vous allez pas baiser sur la plage quand même !
- Ta gueule Tim !
- Allez, file vite petit puceau !
On se leva et on partit. En passant par le bloc sanitaire on se rinça. Enfin on fit plus que se rincer ! A force de me coller contre Marie, d'avoir ma queue coincée entre elle et moi, j'éjaculais !
ça la fit sourire. Et on alla jusqu'à mon mobile home.
Pour vous résumer mon dépucelage : on s'embrassa beaucoup, Marie m'apprit à la masturber et moi aussi, puis elle me guida lorsque je lui fis un cunni et moi je lui disais ce que je ressentais quand elle essaya de me sucer et ma première pénétration dut être reportée à quelques minutes après ma première tentative pour éjaculation précoce dans le préservatif qu'elle venait de m'enfiler !
On passa le reste de l'après-midi à découvrir nos corps. Elle me disait ce qu'elle aimait, elle m'apprit à jouer avec ses seins, son clito et je lui appris comment bien me masturber, à jouer avec mes couilles et enfin je réussis à la faire jouir ! Enfin j'espérais car j'avais lu sur le net pas mal de trucs comme quoi souvent les femmes simulaient l’orgasme.
C'est fin d'après-midi qu'on rejoignit les autres sur la plage.
En plus de Tim et Ava il y avait tous nos potes de la veille mais aussi Frantz. Bien sûr la discussion tournait sur ce qu'il s'était passé hier soir car le bruit s'était vite répandu dans le camping au sujet de l’agression.
On était dans les derniers sur la plage quand on en repartit. On raccompagna Marie jusqu'à chez elle. Ce soir je ne pourrais pas la voir car elle partait manger en ville chez des amis à ses parents !
Puis on alla jusqu'au mobile home des jumeaux. Leurs parents étaient sur la terrasse en train de discuter.
- Ha vous voilà, justement on parlait de vous. Jeff, mon épouse voudrait que tu t'occupes d’elle.
ça nous fit rire quand on entendit ça et quand on dit à son père l’interprétation possible que "s'occuper d'elle" pouvait signifié, il éclata de rire et traduisit. Les jumeaux étaient pliés en deux de rire pendant que sa femme, l'air faussement outré, se retenait pour ne pas pouffer de rire.
J'essayais de lui remettre les nerfs en place mais c'était pas pratique ainsi. Elle alla s'allonger sur son lit et je dus partir du bas de son dos pour y arriver.
Elle me remercia et, avec Tim, on rejoignit notre mobile home où un petit mot nous annonçait qu'on serait seul à manger ce soir et pour cette nuit.
On se raconta nos premières fois, ce qui nous fit bander et après avoir fait la vaisselle on alla se doucher.
Pendant qu'on se douchait Tim me demanda :
- ça t'ennuie de dormir chez Frantz cette nuit encore ?
- Heu pourquoi ?
- Bin je voudrais Ken tranquille avec Ava. Hier on n'a pas osé faire trop de bruit mais ce soir si on est seul je vais laisser s'exprimer la bête sexuelle que je suis !
J'éclatais de rire !
- Bin quoi ! Au fait tu sais que Frantz te kiffe grave toi ?
- Heu non, enfin je me doute un peu. Comment tu sais ça toi ?
- Pendant que Monsieur baisait on a discuté avec Ava et il lui a dit que tu lui plaisais grave. C'est pas toi qui voulait essayer avec un mec ? Il est plutôt canon je trouve Frantz.
- Et toi tu ne voulais pas essayer aussi un garçon ?
- Oui, un jour peut-être, mais pour le moment sa sœur me suffit.
Avec Frantz et Ava on retourna sur la plage pour exorciser ce qui c'était passé la veille. Les amoureux s'assirent dans un coin sombre et avec Frantz on alla marcher le long de la plage pour ne pas jouer les voyeurs.
- Frantz, tu veux bien me dire ce qu'il s'est passé hier soir enfin avant que tu arrives en courant.
Il se racla la gorge et commença :
- Un peu plus loin sur la plage il y a un lieu de rencontre pour les gays et comme ma sœur et Marie s'étaient arrangées pour vous et que j'avais envie de sexe aussi j'y suis allé. J'ai tourné un moment puis j'ai rencontré un mec de notre âge. Il m'a conduit dans un coin tranquille et on a commencé à s'embrasser et à se caresser. Puis il a baissé son short et il voulait que je le suce. Et quand j'ai commencé c'est là que les gars me sont tombés dessus.
- Que sur toi et pas sur lui ?
- Non ! Ils devaient se connaître parce qu'ils se sont dit un truc en français que je n'ai pas compris et un que j'ai compris " à plus" Et comme ils ne faisaient pas attention à moi, j'en ai profité pour partir en courant et tu connais la suite.
- Tu en as parlé aux flics ?
- Non je n'y ai plus pensé. Mais tu crois que c'est important ?
- Oui bien sûr ! En fait les casseurs de gays sont cinq et pas quatre, tu es tombé dans un piège. Il faudrait que tu en parles à la police.
Il faisait chaud et je quittais mon teeshirt pour profiter de la brise marine sur mon corps. Frantz me regarda faire et soupira.
Il y avait un tronc d'arbre sur lequel on s'assit côte à côte.
J'allais parler quand je sentis la main de Frantz dans mon dos qui me caressait le long de la colonne vertébrale. ça me donna des frissons dans tout le corps. Il se pencha vers moi et me donna un coup de langue sur le sein ce qui le fit durcir. Puis il le mordilla. On ne me l'avait jamais fait mais c'était trop bon ! Il descendit du tronc, se mit à genoux devant moi, m'écarta les jambes et posa sa bouche sur mon sexe qui ne demandait que ça !
Et la fellation qu'il me fit n'avait rien à voir avec celle de Marie ! Lui c’était un pro et j'adorais ça ! Il me regardait droit dans les yeux en essayant de sourire et on voyait qu'il kiffait ce qu'il faisait. Il avait sorti sa queue et il se branlait tout en me suçant.
Il me fit jouir et je voulus lui rendre la pareille mais mon inexpérience était flagrante aussi je le fis jouir en le branlant.
- Tu as aimé Jeff.
- Oui beaucoup mais pourquoi tu as fait ça ?
- J'en avais envie. Pas toi ?
- Si, aussi… Frantz, tu voudrais pas m'embrasser ? Je n'ai jamais embrassé de garçons.
Bien sûr il accepta et il me proposa de rentrer chez lui pour me montrer et m'apprendre d'autres choses agréable qu'on pouvait faire entre garçons.
Oubliée Marie ! On dormit peu cette nuit-là ! Frantz me fit découvrir de nouvelles pratiques comme le rimming, la sodomie en actif car il n'était que passif, il me fit découvrir les joies de se faire sucer avec un massage de prostate ... Des trucs de mecs quoi.
Et le lendemain matin j'eus droit à une fellation au réveil, des plus agréables !
Après avoir bu le café et discuté un peu avec ses parents qui firent allusion au bruit que l'on avait fait cette nuit, on alla jusqu'à notre tente. En chemin on tomba sur mon frangin et Léa qui avaient passé la nuit chez Jules et Sophie.
- Hé, je vais finir par croire que tu couches avec lui, Bé.
- Mais j'ai couché avec lui et, maintenant que j'ai testé les deux, je te comprends mieux.
- Attends, j'ai dû sauter un chapitre là. Tu as aussi couché avec une fille ?
- Oui hier après-midi avec Marie.
- WOW ! Mon frangin n'est plus du tout puceau !
- Vas y, crie-le encore plus fort ! y'a une moitié du camping qui n'a pas entendu !
Lui et Léa éclatèrent de rire. Il s'approcha de moi et à voix basse :
- Tu t'es protégé au moins ?
- Oui t'inkiet enfin pas pour sucer mais quand je l'ai sodo, oui, j'avais mis une capote. Enfin, il m'a mis une capote en me l'enfilant avec sa bouche.
- C'est bon, passe-moi les détails parce qu'un ado qui bande ça passe mais moi ça fait plus négligé ! Et toi t'as pas trop mal aux fesses ? Si c'est le cas j'ai une crème qui va bien.
- Ha ça ! non, rien qu’un doigt, il n'est que passif.
- En cas de doute ou si tu veux savoir quoique ce soit, tu demandes. N'hésite pas.
On était arrivé et on vit Tim et Ava mais aussi Marie qui revenaient de la douche.
Merde, Marie je n'avais plus pensé à elle ! Il fallait que je fasse quoi là ? Que je lui fasse de la peine à elle ou que j'en fasse à Frantz ?
Je ne savais plus trop où j'en étais tout d'un coup !