08-04-2022, 10:42 AM
C’est vers dix-sept heures quarante que la maman de P-A revient. Elle est étonnée d’entendre son fils rire avec nous. En fait nous racontons quelques blagues amusantes pour passer le temps et bien entendu pour distraire Pierre-Alain. La dame, Gilberte de son prénom, nous félicite de nous être si bien occupés de son fils, en nous disant :
Gil : « Alors là les garçons, je suis agréablement surprise de voir comment vous vous êtes investis pour le bonheur de mon fils !
Moi : Je puis vous dire que nous avons-nous aussi passé un bon moment avec lui.
Gil : J’en suis ravie. Vous êtes étonnants, j’avais une certaine appréhension lorsque je suis partie cet après-midi en vous confiant Pierre-Alain, mais je suis apaisée !
Phi : Votre fils a été choyé et c’est pour moi la chose principale. Il n’a pas eu le temps de s’embêter !
Gil : C’est ce que j’ai cru comprendre en rentrant !
Phi : Puis-je vous demander quelque chose ? (Philippe me regarde et je sais ce qu’il va demander ! Je pense que je serai d’accord avec la proposition qu’il va faire !)
Gil : Oui, je t’écoute.
Phi : Bien voilà, je pense que mon camarade sera lui aussi d’accord : pouvons-nous revenir pour nous occuper de Pierre-Alain si vous avez besoin de temps pour vous ?
Gil : Oh, je … je suis … comment dire, … c’est une très belle proposition que j’accepte de bon cœur. Vous êtes des anges !
Moi et Phi : Merci, vous pouvez compter sur nous !
Gilberte vient vers nous et nous prend dans ses bras. Elle nous donne à chacun un baiser sur la joue. Ses yeux sont humides, elle est prête à pleurer, à pleurer de joie. Elle ne sait plus quoi dire. C’est Philippe qui griffonne sur un morceau de papier le numéro de téléphone de sa maison, je fais de même sur ce même bout de papier. Comme prénoms, il y a « Philippe » et « Phil ». Elle nous regarde et nous dit :
Gil : Vous avez le même prénom, c’est très bien, c’est plus facile à retenir. Je vous appelle si j’ai besoin de votre aide. Merci pour votre présence si précieuse.
Moi : Mais c’est normal, c’est notre « BA » de scout.
Gil : Bon, je vous laisse rentrer. Encore un tout grand merci.
Moi et Phi : Au revoir Pierre-Alain, au revoir madame.
Gil : Vous pouvez m’appeler par mon prénom, Gilberte !
Moi et Phi : Au revoir Gilberte !
Gil : À bientôt les garçons. »
Nous reprenons chacun notre vélo et nous rentrons au local. Marc-Antoine nous y attend, il est en compagnie des autres équipiers, qui sont déjà revenus depuis près d’une demi-heure. Nous sommes réunis et nous écoutons les autres équipes raconter leurs visites auprès des personnes âgées.
C’est à notre tour, je laisse Philippe faire le compte-rendu. Il explique le déroulement de cette visite chez Gilberte et son fils Pierre-Alain. Les équipiers sont étonnés de cette accompagnement d’une personne handicapée. M-A semble très satisfait de notre « BA ». Je poursuis alors la narration, soit le moment de notre départ. Je raconte la demande faite à Gilberte de pouvoir revenir si elle a besoin de nous pour son fils P-A ! Nos camarades ont les yeux écarquillés, ils restent cois. C’est M-A qui nous félicite pour cette initiative. Je précise alors qu’elle émane de Philippe et que j’ai immédiatement réagi positivement.
Il est temps de nous séparer. Nous descendons et nous reprenons nos vélos. Philippe se rapproche de Ben et moi. Il vient me serrer la main en me disant qu’il est très content d’avoir été présent avec moi pour aider Gilberte et P-A. Je lui réponds que moi aussi j’en ai retiré une grande satisfaction. Philippe ajoute alors :
Phi : « J’ai découvert un gars super ouvert et attentif aux autres. Je le savais, mais j’ai pu m’en rendre compte cet après-midi.
Moi : Merci Philippe, moi-même j’ai découvert aussi un gars qui est attentif aux autres, un comme moi. Cela m’a encore donné plus l’envie de venir en aide à ceux qui en ont besoin.
Phi : Surtout ne change pas. Ben, ton ami est une perle, garde-le précieusement !
Ben : Merci Philippe, je le sais ! Il me surprend très souvent par son ouverture aux autres.
Phi : Personnellement je trouve que vous allez bien ensemble. Vous êtes gays, vous vous aimez, mais vous savez vous tenir. J’espère devenir votre ami dans le futur !
Moi : Bien sûr Philippe, tu l’es déjà !
Phi : Merci les gars. Je vous abandonne, à la prochaine réunion ou alors un jour chez Pierre-Alain !
Ben et Moi : Salut Philippe. »
En chemin Ben et moi discutons de ce qui s’est passé. Du prochain camp, de la sortie spéléo, de notre envie de faire partie soit de la section des louveteaux ou soit celle des scouts éclaireurs. Ben me dit que c’est un peu trop tôt pour prendre une décision, qu’il faut y réfléchir calmement. J’ai aussi le même sentiment, ne précipitons pas les choses.
Nous arrivons chez Ben à vélo. Nous rangeons nos « destriers » dans le garage. Nous allons vers le salon. J’entends des murmures, je me demande ce qui se passe. Ben me regarde avec l’air de se poser la même question. Mais je devine un éclat brillant dans ses deux beaux yeux bleus. Je n’ai pas le temps de lui dire quoi que ce soit, en entrant dans cette pièce, je vois plusieurs personnes qui nous applaudissent ! Je reste planté sur le seuil. Ben me prend la main et me tire vers lui. Il penche sa tête vers la mienne et m’embrasse. Le franc tombe enfin, il me suffit de voir une grande banderole avec « Vivent les amoureux : un an déjà ! ». Oui cela fait un an que nous sommes officiellement ensemble, enfin que nous nous aimons vraiment !
Je suis émerveillé de voir autant de monde, bien sûr les parents de mon amour, Arlette et Yves, avec Christine et Denis, mais aussi mes parents, mon frère et ma sœur accompagnés de leurs amoureux. Puis je vois Marie et Isabelle, je sens que je vais me mettre à chialer, je me retiens tant que je peux. Je vois que Ben aussi est impressionné. Nous nous mettons au milieu du salon et nous tenant par la main, nous sommes embrassés par toutes les personnes que nous aimons et qui, bien entendu, nous aiment !
C’est alors que je vois Véronique et Joseph s’approcher, je ne les ai pas vus : les parents de mon cher Henri sont là eux aussi ! Des larmes coulent sur mes joues. Pourquoi sont-ils venus ? Je pense que ça doit leur faire du mal, Henri n’est plus de ce monde depuis plus d’un an !
C’est André qui prend la parole :
And : « Je sais que de là-haut, mon frère vous regarde ! Phil et Ben soyez heureux, c’est ce que Henri vous aurait dit !
Moment de pause, de souffle retenu, de stress, d’interrogations, de silence, puis :
And : Voilà un an que vous vous êtes trouvés et aimés. Alors en notre nom à tous, vos parents et vos amis, joyeux anniversaire !
Ben : Merci André, merci à vous tous !
Moi : Heu … heu … merci !
Je ne sais rien dire, je suis si ému que pas une parole ne sort de ma bouche. Ben me soutien, il sait très bien que je suis très émotif. C’est Véronique qui s’approche de nous. Elle nous prend dans ses bras et nous dit à l’oreille :
Vér : Soyez heureux, un ange veille sur vous. N’oubliez jamais que vous avez le droit de vous aimer ! Phil tu sais que tu étais et que tu restes pour moi comme un fils. C’est la même chose pour toi Ben. Je sais que tu aurais été heureux de connaitre Henri, toi aussi !
Ben : Merci, je sais que cela vient du cœur.
Ben embrasse Véronique. Je fais de même dans un état second. Je suis partagé entre deux sentiments, l’un c’est de la peine, peine de ne plus voir Henri, mais aussi de la joie, la joie d’être aimé pour ce que je représente, pour ce que je suis ! C’est Marie qui nous prend alors par le bras pour nous conduire au buffet. Yves prend la parole :
Yve : Je propose de porter un toast en l’honneur de mes deux garçons. Je me souviens encore d’un certain matin où j’ai découvert qu’ils s’aimaient ! Je ne suis pas fier de ma première réaction, mais c’est ce jour-là que j’ai compris ce que c’est que « s’aimer » même étant ados.
Moi : Merci Yves, merci aussi à nos parents et à nos familles. Le fait d’avoir rencontré Benoît a été salvateur pour moi ! Il le sait très bien et nous sommes tellement heureux de nous être rencontrés.
Mam : Restez comme vous êtes et soyez heureux.
Mar : Phil mon ami, que la vie t’apporte beaucoup de joie avec Ben à tes côtés. Vous êtes mes deux meilleurs amis et vous avez une grande place dans mon cœur !
Moi : Marie, ma très chère amie, toi aussi tu tiens une grande place dans mon cœur et Isabelle également !
Marie, Isabelle, Ben et moi nous sommes une nouvelle fois réunis, nous nous enlaçons pour ne former qu’un seul ensemble, uni face à toute l’humanité ! Je vois que certains de nos parents s’essuient les yeux. Je regarde Ben, puis je fais un clin d’œil aux filles. Nous nous séparons pour nous retrouver en couple et nous embrasser. Inutile de dire que Ben et moi nous nous embrassons à pleine bouche, nos langues entrant dans la danse. Peu importe que nous ne soyons pas seuls, nous nous aimons un point c’est tout !
C’est Yves qui nous apporte une flûte de champagne. Nous buvons à notre santé et à celle de nos familles et de nos amis. Les discussions vont bon train au sein des groupes qui changent au fur et à mesure de l’apéro. Les conversations sont essentiellement portées à notre sujet, à nos aspirations pour l’avenir, à nos activités sportives et culturelles, au scoutisme bien entendu. Il est fait allusion à la présentation qui a été entreprise récemment concernant l’opération de lutte contre la lèpre et la tuberculose.
Gil : « Alors là les garçons, je suis agréablement surprise de voir comment vous vous êtes investis pour le bonheur de mon fils !
Moi : Je puis vous dire que nous avons-nous aussi passé un bon moment avec lui.
Gil : J’en suis ravie. Vous êtes étonnants, j’avais une certaine appréhension lorsque je suis partie cet après-midi en vous confiant Pierre-Alain, mais je suis apaisée !
Phi : Votre fils a été choyé et c’est pour moi la chose principale. Il n’a pas eu le temps de s’embêter !
Gil : C’est ce que j’ai cru comprendre en rentrant !
Phi : Puis-je vous demander quelque chose ? (Philippe me regarde et je sais ce qu’il va demander ! Je pense que je serai d’accord avec la proposition qu’il va faire !)
Gil : Oui, je t’écoute.
Phi : Bien voilà, je pense que mon camarade sera lui aussi d’accord : pouvons-nous revenir pour nous occuper de Pierre-Alain si vous avez besoin de temps pour vous ?
Gil : Oh, je … je suis … comment dire, … c’est une très belle proposition que j’accepte de bon cœur. Vous êtes des anges !
Moi et Phi : Merci, vous pouvez compter sur nous !
Gilberte vient vers nous et nous prend dans ses bras. Elle nous donne à chacun un baiser sur la joue. Ses yeux sont humides, elle est prête à pleurer, à pleurer de joie. Elle ne sait plus quoi dire. C’est Philippe qui griffonne sur un morceau de papier le numéro de téléphone de sa maison, je fais de même sur ce même bout de papier. Comme prénoms, il y a « Philippe » et « Phil ». Elle nous regarde et nous dit :
Gil : Vous avez le même prénom, c’est très bien, c’est plus facile à retenir. Je vous appelle si j’ai besoin de votre aide. Merci pour votre présence si précieuse.
Moi : Mais c’est normal, c’est notre « BA » de scout.
Gil : Bon, je vous laisse rentrer. Encore un tout grand merci.
Moi et Phi : Au revoir Pierre-Alain, au revoir madame.
Gil : Vous pouvez m’appeler par mon prénom, Gilberte !
Moi et Phi : Au revoir Gilberte !
Gil : À bientôt les garçons. »
Nous reprenons chacun notre vélo et nous rentrons au local. Marc-Antoine nous y attend, il est en compagnie des autres équipiers, qui sont déjà revenus depuis près d’une demi-heure. Nous sommes réunis et nous écoutons les autres équipes raconter leurs visites auprès des personnes âgées.
C’est à notre tour, je laisse Philippe faire le compte-rendu. Il explique le déroulement de cette visite chez Gilberte et son fils Pierre-Alain. Les équipiers sont étonnés de cette accompagnement d’une personne handicapée. M-A semble très satisfait de notre « BA ». Je poursuis alors la narration, soit le moment de notre départ. Je raconte la demande faite à Gilberte de pouvoir revenir si elle a besoin de nous pour son fils P-A ! Nos camarades ont les yeux écarquillés, ils restent cois. C’est M-A qui nous félicite pour cette initiative. Je précise alors qu’elle émane de Philippe et que j’ai immédiatement réagi positivement.
Il est temps de nous séparer. Nous descendons et nous reprenons nos vélos. Philippe se rapproche de Ben et moi. Il vient me serrer la main en me disant qu’il est très content d’avoir été présent avec moi pour aider Gilberte et P-A. Je lui réponds que moi aussi j’en ai retiré une grande satisfaction. Philippe ajoute alors :
Phi : « J’ai découvert un gars super ouvert et attentif aux autres. Je le savais, mais j’ai pu m’en rendre compte cet après-midi.
Moi : Merci Philippe, moi-même j’ai découvert aussi un gars qui est attentif aux autres, un comme moi. Cela m’a encore donné plus l’envie de venir en aide à ceux qui en ont besoin.
Phi : Surtout ne change pas. Ben, ton ami est une perle, garde-le précieusement !
Ben : Merci Philippe, je le sais ! Il me surprend très souvent par son ouverture aux autres.
Phi : Personnellement je trouve que vous allez bien ensemble. Vous êtes gays, vous vous aimez, mais vous savez vous tenir. J’espère devenir votre ami dans le futur !
Moi : Bien sûr Philippe, tu l’es déjà !
Phi : Merci les gars. Je vous abandonne, à la prochaine réunion ou alors un jour chez Pierre-Alain !
Ben et Moi : Salut Philippe. »
En chemin Ben et moi discutons de ce qui s’est passé. Du prochain camp, de la sortie spéléo, de notre envie de faire partie soit de la section des louveteaux ou soit celle des scouts éclaireurs. Ben me dit que c’est un peu trop tôt pour prendre une décision, qu’il faut y réfléchir calmement. J’ai aussi le même sentiment, ne précipitons pas les choses.
Nous arrivons chez Ben à vélo. Nous rangeons nos « destriers » dans le garage. Nous allons vers le salon. J’entends des murmures, je me demande ce qui se passe. Ben me regarde avec l’air de se poser la même question. Mais je devine un éclat brillant dans ses deux beaux yeux bleus. Je n’ai pas le temps de lui dire quoi que ce soit, en entrant dans cette pièce, je vois plusieurs personnes qui nous applaudissent ! Je reste planté sur le seuil. Ben me prend la main et me tire vers lui. Il penche sa tête vers la mienne et m’embrasse. Le franc tombe enfin, il me suffit de voir une grande banderole avec « Vivent les amoureux : un an déjà ! ». Oui cela fait un an que nous sommes officiellement ensemble, enfin que nous nous aimons vraiment !
Je suis émerveillé de voir autant de monde, bien sûr les parents de mon amour, Arlette et Yves, avec Christine et Denis, mais aussi mes parents, mon frère et ma sœur accompagnés de leurs amoureux. Puis je vois Marie et Isabelle, je sens que je vais me mettre à chialer, je me retiens tant que je peux. Je vois que Ben aussi est impressionné. Nous nous mettons au milieu du salon et nous tenant par la main, nous sommes embrassés par toutes les personnes que nous aimons et qui, bien entendu, nous aiment !
C’est alors que je vois Véronique et Joseph s’approcher, je ne les ai pas vus : les parents de mon cher Henri sont là eux aussi ! Des larmes coulent sur mes joues. Pourquoi sont-ils venus ? Je pense que ça doit leur faire du mal, Henri n’est plus de ce monde depuis plus d’un an !
C’est André qui prend la parole :
And : « Je sais que de là-haut, mon frère vous regarde ! Phil et Ben soyez heureux, c’est ce que Henri vous aurait dit !
Moment de pause, de souffle retenu, de stress, d’interrogations, de silence, puis :
And : Voilà un an que vous vous êtes trouvés et aimés. Alors en notre nom à tous, vos parents et vos amis, joyeux anniversaire !
Ben : Merci André, merci à vous tous !
Moi : Heu … heu … merci !
Je ne sais rien dire, je suis si ému que pas une parole ne sort de ma bouche. Ben me soutien, il sait très bien que je suis très émotif. C’est Véronique qui s’approche de nous. Elle nous prend dans ses bras et nous dit à l’oreille :
Vér : Soyez heureux, un ange veille sur vous. N’oubliez jamais que vous avez le droit de vous aimer ! Phil tu sais que tu étais et que tu restes pour moi comme un fils. C’est la même chose pour toi Ben. Je sais que tu aurais été heureux de connaitre Henri, toi aussi !
Ben : Merci, je sais que cela vient du cœur.
Ben embrasse Véronique. Je fais de même dans un état second. Je suis partagé entre deux sentiments, l’un c’est de la peine, peine de ne plus voir Henri, mais aussi de la joie, la joie d’être aimé pour ce que je représente, pour ce que je suis ! C’est Marie qui nous prend alors par le bras pour nous conduire au buffet. Yves prend la parole :
Yve : Je propose de porter un toast en l’honneur de mes deux garçons. Je me souviens encore d’un certain matin où j’ai découvert qu’ils s’aimaient ! Je ne suis pas fier de ma première réaction, mais c’est ce jour-là que j’ai compris ce que c’est que « s’aimer » même étant ados.
Moi : Merci Yves, merci aussi à nos parents et à nos familles. Le fait d’avoir rencontré Benoît a été salvateur pour moi ! Il le sait très bien et nous sommes tellement heureux de nous être rencontrés.
Mam : Restez comme vous êtes et soyez heureux.
Mar : Phil mon ami, que la vie t’apporte beaucoup de joie avec Ben à tes côtés. Vous êtes mes deux meilleurs amis et vous avez une grande place dans mon cœur !
Moi : Marie, ma très chère amie, toi aussi tu tiens une grande place dans mon cœur et Isabelle également !
Marie, Isabelle, Ben et moi nous sommes une nouvelle fois réunis, nous nous enlaçons pour ne former qu’un seul ensemble, uni face à toute l’humanité ! Je vois que certains de nos parents s’essuient les yeux. Je regarde Ben, puis je fais un clin d’œil aux filles. Nous nous séparons pour nous retrouver en couple et nous embrasser. Inutile de dire que Ben et moi nous nous embrassons à pleine bouche, nos langues entrant dans la danse. Peu importe que nous ne soyons pas seuls, nous nous aimons un point c’est tout !
C’est Yves qui nous apporte une flûte de champagne. Nous buvons à notre santé et à celle de nos familles et de nos amis. Les discussions vont bon train au sein des groupes qui changent au fur et à mesure de l’apéro. Les conversations sont essentiellement portées à notre sujet, à nos aspirations pour l’avenir, à nos activités sportives et culturelles, au scoutisme bien entendu. Il est fait allusion à la présentation qui a été entreprise récemment concernant l’opération de lutte contre la lèpre et la tuberculose.