05-04-2022, 10:44 AM
(Modification du message : 05-04-2022, 10:56 AM par Philou0033.)
Chapitre 7.
" BA et surprise "
Nous sommes réveillés par maman, elle frappe à la porte de la chambre et elle attend que je lui dise d’entrer. Ben et moi sommes nus dans le lit, seulement couverts par le drap de lit. Maman nous donne un baiser sur le front et de notre côté, nous l’embrassons sur la joue.
Nous prenons notre douche et rejoignons le reste de la famille pour le petit-déjeuner. Papa revint d’avoir cherché les pistolets et les viennoiseries à la boulangerie, celle de la place. J’aime bien le pain de cet artisan boulanger, il est délicieux surtout le pain gris. Une bonne tasse de café et nous voilà parés pour débuter cette belle journée. Il fait un peu frisquet, il n’y a que six degrés à l’extérieur. Il est vrai que nous sommes fin octobre !
Papa nous dépose au local. Nous y retrouvons tous nos amis équipiers. Je suis surpris de voir que M-A ait apporté des croissants et qu’il y a aussi du café à disposition. Nous débriefons de la séance de présentation faite devant les familles et les staffs des autres sections de la veille. Tout semble être au point. Nous devons accueillir en matinée les louveteaux. Nous décidons finalement de faire comme la veille, c'est-à-dire de partager la présentation en trois parties, chacune étant présentée par deux d’entre nous, soit Ben et Alex, Raph et Philippe et ensuite Gaby et moi.
La pause de midi est la bienvenue, cela nous permet d’ajuster certaines précisions et de peaufiner l’ensemble. Nous mangeons tous ensemble, au menu : un cornet de frites avec une brochette et de la limonade.
L’après-midi est consacrée à faire l’exposé aux scouts éclaireurs et ensuite aux scouts pionniers. Tout se passe très bien. Il est évident que nous avons plus de questions émanant des plus grands que de la part des louveteaux qui étaient venus au matin. Bref nous en avons-nous aussi retiré quelque chose de positif, soit l’animation des plus jeunes par le biais de ce montage. Luc, le chef d’unité est resté pour les trois présentations et il est enchanté de nos prestations.
La journée se termine par une messe d’unité regroupant toutes les sections. C’est aumônier scout qui officie comme c’est le cas une fois par mois durant l’année scoute. Durant son sermon il a fait allusion à la campagne relative à la lutte contre la lèpre et la tuberculose, insistant sur l’importance de faire un geste. A l’issue de cette messe nous nous sommes tous salués en nous donnant rendez-vous pour passer ensemble l’après-midi du prochain samedi.
Ben rentre chez lui avec ses parents Arlette et Yves. C’est maman qui vient me rechercher, elle est accompagnée de Anne et André. Durant le trajet André me pose quelques questions sur le montage que nous avons présenté aux sections. Je suis très agréablement étonné de voir qu’il s’intéresse à ce que j’ai fait. Il me dit qu’il va remettre un fascicule à ses parents pour qu’ils envisagent de participer à cette action contre la lèpre et la tuberculose. Anne intervient de temps à autre pour avoir des précisions. Maman m’a expliqué, in fine, que la famille a parlé de ce sujet durant le repas de midi.
Nous arrivons à la maison et c’est Jean, qui à son tour, me pose un tas de questions. Pour lui répondre je m’installe au salon et c’est papa qui nous sert l’apéro. Je raconte donc ma journée et je précise certains points soulevés par les membres de la famille ! Je suis heureux de voir que ma famille est intéressée par ce problème humanitaire. Je me retiens pour ne pas lâcher une larme ou deux ! Je résiste ! Je suis heureux et bien dans ma peau. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien avec ma famille !
Maman nous demande de passer à table, le souper est prêt à être servi. Ça sent bon et, à l’odeur, il s’agit de tranches d’agneau accompagnées de semoule et de ratatouille. Papa a ouvert une bouteille de vin rouge pour accompagner le plat.
Je remercie maman pour ce bon repas et je l’aide à laver la vaisselle en compagnie de ma sœur Anne ! C’est une nouvelle fois l’occasion de parler de ce qui nous tient à cœur. J’exprime déjà mon envie de faire de l’animation au sein de l’unité scoute. Maman trouve que c’est une excellente idée. Anne abonde dans le même sens, elle sait que je vais pouvoir être à l’écoute des autres.
Nous nous retrouvons ensuite dans le salon et nous suivons le journal télévisé. Il va être temps pour André de rentrer chez lui. Anne le raccompagne sur le seuil de la maison. La soirée se poursuit par le visionnage d’un film avec Fernandel « La vache et le prisonnier ».
La semaine se passe très bien. D’abord au niveau scolaire, je réussi tous les tests de contrôle, puis au niveau judo, encore quelques cours et je vais pouvoir "monter en grade" et changer la couleur de ma ceinture. Raphaël trouve aussi que j’ai bien progressé. De mon côté, je vois qu’il a changé, qu’il est plus ouvert aux autres et semble apprécier l’ambiance du club. Martine est régulièrement présente dans la cafétéria du club pour assister aux cours.
Nous sommes déjà vendredi en fin d’après-midi. Je rentre à la maison et je me mets immédiatement au travail. J’ai une dissertation à remettre pour mercredi prochain mais j’aime autant commencer à mettre mes idées sur papier et commencer l’introduction. Demain soir, à l’issue de la réunion scoute, je vais loger chez Ben. Il est dix-neuf heures et c’est Jean qui vient dans ma chambre pour discuter un peu et me signaler aussi qu’il va être temps de descendre pour le repas. Il me parle d’Amandine, de ses copains de classe et de son travail audio-visuel en chantier.
Le repas est aussi l’occasion de parler en famille. Ce soir, Anne est accompagnée d’André. Elle est invitée à passer le week-end chez lui. Jean sera seul, ou presque, son Amandine viendra mettre la touche finale à leur travail commun demain durant toute la journée. Après la remise en ordre de la salle à manger, je remonte dans ma chambre et je commence à revoir les cours de la semaine. Je sais que j’aurai une interro en math lundi matin ainsi qu’en géo. Bref j’ai du travail. Il est vingt-trois heures quand je prends ma douche. Ensuite, sans traîner je me glisse nu dans mon lit et je m’endors dans les minutes qui suivent.
Nous sommes samedi matin. Je prends mon vélo et je vais faire un tour en forêt de Soignes. C’est un bon bol d’air qui me fait plaisir après cette semaine de cours. Au détour d’un sentier je croise Roland et Aurélien. Je m’arrête un moment pour discuter avec eux. Roland a bien changé, il est plus ouvert aux autres et plus tolérant. Les deux garçons semblent toujours très heureux ensemble ; cela me fait plaisir pour eux.
Je vais à la réunion d’équipe à vélo. J’ai un petit sac avec quelques effets pour me changer. Nous sommes tous présents. C’est l’occasion de parler de la sortie spéléo durant les congés de Toussaint. Puis nous discutons du prochain camp de clan. Vient alors l’inévitable question relative à la section que nous allons intégrer pour le camp d’été. Luc arrive au moment de la présentation de ce sujet. Il est bien entendu difficile de mettre l’un ou l’autre d’entre-nous chez les scouts pionniers étant donné le faible écart d’âge entre les jeunes animés et le futur animateur. Il ne reste donc plus que deux possibilités, soit les louveteaux ou les scouts éclaireurs ! Nous avons encore le temps d’y penser, c’est dans plus de six mois.
Le reste de l’après-midi est consacrée à la visite de trois familles. Deux d’entre elles sont des personnes âgées n’ayant plus de visite. La troisième c’est une maman qui héberge son fils handicapé. Nous nous répartissons alors en trois groupes de deux. Ben et Alex, Gaby et Raphaël, ensuite Philippe et moi. Nous avons choisi d’aller chez la maman qui s’occupe de son fils handicapé. Comme l’appartement de cette famille n’est pas trop loin du local et que Philippe est aussi avec son vélo, nous y allons avec nos montures.
Nous sommes accueillis par la maman, une dame d’une bonne cinquantaine d’années, cheveux blancs, corpulence mince, le visage maigre et blanc mais souriant. Nous entrons dans cet appartement quelque peu vieillot avec deux chambres à coucher, une grande salle de séjour et une cuisine d’un autre âge. Nous nous asseyons dans la partie salon. Le fils, prénommé Pierre-Alain, est âgé d’une trentaine d’années, il est assis dans un fauteuil roulant. Il semble avoir eu la polio. Il a des problèmes d’élocution et il ne sait pas se servir beaucoup de ses membres supérieurs. Quant à ses jambes, elles sont inertes. La dame nous donne une tasse de café et nous explique ce qu’elle a fait pour venir en aide à son fils. Elle a seulement besoin de souffler un moment. Nous lui proposons de nous occuper de Pierre-Alain pendant qu’elle va faire quelques courses et qu’elle va chez le coiffeur.
Avant de quitter son logement, elle nous montre ce que nous pouvons faire, ce qu’il faut faire pour lui donner à boire, etc. Une fois que cette dame est partie, nous prenons un livre et nous lui faisons la lecture à tour de rôle. À un moment, P-A demande à boire, je me lève et je lui apporte la tasse avec bec canard contenant du thé froid. Je l’aide à boire. Je peux voir dans ses yeux comme une étincelle de bonheur. Il semble apprécier mon aide.
Vers seize heures, Philippe allume la télévision, en effet c’est l’heure du feuilleton qu’il regarde chaque jour : « Au nom de la loi ». Nous restons à côté de lui et nous répondons à ses remarques. Il a l’air d’aimer notre présence et nos réactions aux images de son feuilleton. Je suis étonné de voir que notre présence le calme et l’apaise.
" BA et surprise "
Nous sommes réveillés par maman, elle frappe à la porte de la chambre et elle attend que je lui dise d’entrer. Ben et moi sommes nus dans le lit, seulement couverts par le drap de lit. Maman nous donne un baiser sur le front et de notre côté, nous l’embrassons sur la joue.
Nous prenons notre douche et rejoignons le reste de la famille pour le petit-déjeuner. Papa revint d’avoir cherché les pistolets et les viennoiseries à la boulangerie, celle de la place. J’aime bien le pain de cet artisan boulanger, il est délicieux surtout le pain gris. Une bonne tasse de café et nous voilà parés pour débuter cette belle journée. Il fait un peu frisquet, il n’y a que six degrés à l’extérieur. Il est vrai que nous sommes fin octobre !
Papa nous dépose au local. Nous y retrouvons tous nos amis équipiers. Je suis surpris de voir que M-A ait apporté des croissants et qu’il y a aussi du café à disposition. Nous débriefons de la séance de présentation faite devant les familles et les staffs des autres sections de la veille. Tout semble être au point. Nous devons accueillir en matinée les louveteaux. Nous décidons finalement de faire comme la veille, c'est-à-dire de partager la présentation en trois parties, chacune étant présentée par deux d’entre nous, soit Ben et Alex, Raph et Philippe et ensuite Gaby et moi.
La pause de midi est la bienvenue, cela nous permet d’ajuster certaines précisions et de peaufiner l’ensemble. Nous mangeons tous ensemble, au menu : un cornet de frites avec une brochette et de la limonade.
L’après-midi est consacrée à faire l’exposé aux scouts éclaireurs et ensuite aux scouts pionniers. Tout se passe très bien. Il est évident que nous avons plus de questions émanant des plus grands que de la part des louveteaux qui étaient venus au matin. Bref nous en avons-nous aussi retiré quelque chose de positif, soit l’animation des plus jeunes par le biais de ce montage. Luc, le chef d’unité est resté pour les trois présentations et il est enchanté de nos prestations.
La journée se termine par une messe d’unité regroupant toutes les sections. C’est aumônier scout qui officie comme c’est le cas une fois par mois durant l’année scoute. Durant son sermon il a fait allusion à la campagne relative à la lutte contre la lèpre et la tuberculose, insistant sur l’importance de faire un geste. A l’issue de cette messe nous nous sommes tous salués en nous donnant rendez-vous pour passer ensemble l’après-midi du prochain samedi.
Ben rentre chez lui avec ses parents Arlette et Yves. C’est maman qui vient me rechercher, elle est accompagnée de Anne et André. Durant le trajet André me pose quelques questions sur le montage que nous avons présenté aux sections. Je suis très agréablement étonné de voir qu’il s’intéresse à ce que j’ai fait. Il me dit qu’il va remettre un fascicule à ses parents pour qu’ils envisagent de participer à cette action contre la lèpre et la tuberculose. Anne intervient de temps à autre pour avoir des précisions. Maman m’a expliqué, in fine, que la famille a parlé de ce sujet durant le repas de midi.
Nous arrivons à la maison et c’est Jean, qui à son tour, me pose un tas de questions. Pour lui répondre je m’installe au salon et c’est papa qui nous sert l’apéro. Je raconte donc ma journée et je précise certains points soulevés par les membres de la famille ! Je suis heureux de voir que ma famille est intéressée par ce problème humanitaire. Je me retiens pour ne pas lâcher une larme ou deux ! Je résiste ! Je suis heureux et bien dans ma peau. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien avec ma famille !
Maman nous demande de passer à table, le souper est prêt à être servi. Ça sent bon et, à l’odeur, il s’agit de tranches d’agneau accompagnées de semoule et de ratatouille. Papa a ouvert une bouteille de vin rouge pour accompagner le plat.
Je remercie maman pour ce bon repas et je l’aide à laver la vaisselle en compagnie de ma sœur Anne ! C’est une nouvelle fois l’occasion de parler de ce qui nous tient à cœur. J’exprime déjà mon envie de faire de l’animation au sein de l’unité scoute. Maman trouve que c’est une excellente idée. Anne abonde dans le même sens, elle sait que je vais pouvoir être à l’écoute des autres.
Nous nous retrouvons ensuite dans le salon et nous suivons le journal télévisé. Il va être temps pour André de rentrer chez lui. Anne le raccompagne sur le seuil de la maison. La soirée se poursuit par le visionnage d’un film avec Fernandel « La vache et le prisonnier ».
La semaine se passe très bien. D’abord au niveau scolaire, je réussi tous les tests de contrôle, puis au niveau judo, encore quelques cours et je vais pouvoir "monter en grade" et changer la couleur de ma ceinture. Raphaël trouve aussi que j’ai bien progressé. De mon côté, je vois qu’il a changé, qu’il est plus ouvert aux autres et semble apprécier l’ambiance du club. Martine est régulièrement présente dans la cafétéria du club pour assister aux cours.
Nous sommes déjà vendredi en fin d’après-midi. Je rentre à la maison et je me mets immédiatement au travail. J’ai une dissertation à remettre pour mercredi prochain mais j’aime autant commencer à mettre mes idées sur papier et commencer l’introduction. Demain soir, à l’issue de la réunion scoute, je vais loger chez Ben. Il est dix-neuf heures et c’est Jean qui vient dans ma chambre pour discuter un peu et me signaler aussi qu’il va être temps de descendre pour le repas. Il me parle d’Amandine, de ses copains de classe et de son travail audio-visuel en chantier.
Le repas est aussi l’occasion de parler en famille. Ce soir, Anne est accompagnée d’André. Elle est invitée à passer le week-end chez lui. Jean sera seul, ou presque, son Amandine viendra mettre la touche finale à leur travail commun demain durant toute la journée. Après la remise en ordre de la salle à manger, je remonte dans ma chambre et je commence à revoir les cours de la semaine. Je sais que j’aurai une interro en math lundi matin ainsi qu’en géo. Bref j’ai du travail. Il est vingt-trois heures quand je prends ma douche. Ensuite, sans traîner je me glisse nu dans mon lit et je m’endors dans les minutes qui suivent.
Nous sommes samedi matin. Je prends mon vélo et je vais faire un tour en forêt de Soignes. C’est un bon bol d’air qui me fait plaisir après cette semaine de cours. Au détour d’un sentier je croise Roland et Aurélien. Je m’arrête un moment pour discuter avec eux. Roland a bien changé, il est plus ouvert aux autres et plus tolérant. Les deux garçons semblent toujours très heureux ensemble ; cela me fait plaisir pour eux.
Je vais à la réunion d’équipe à vélo. J’ai un petit sac avec quelques effets pour me changer. Nous sommes tous présents. C’est l’occasion de parler de la sortie spéléo durant les congés de Toussaint. Puis nous discutons du prochain camp de clan. Vient alors l’inévitable question relative à la section que nous allons intégrer pour le camp d’été. Luc arrive au moment de la présentation de ce sujet. Il est bien entendu difficile de mettre l’un ou l’autre d’entre-nous chez les scouts pionniers étant donné le faible écart d’âge entre les jeunes animés et le futur animateur. Il ne reste donc plus que deux possibilités, soit les louveteaux ou les scouts éclaireurs ! Nous avons encore le temps d’y penser, c’est dans plus de six mois.
Le reste de l’après-midi est consacrée à la visite de trois familles. Deux d’entre elles sont des personnes âgées n’ayant plus de visite. La troisième c’est une maman qui héberge son fils handicapé. Nous nous répartissons alors en trois groupes de deux. Ben et Alex, Gaby et Raphaël, ensuite Philippe et moi. Nous avons choisi d’aller chez la maman qui s’occupe de son fils handicapé. Comme l’appartement de cette famille n’est pas trop loin du local et que Philippe est aussi avec son vélo, nous y allons avec nos montures.
Nous sommes accueillis par la maman, une dame d’une bonne cinquantaine d’années, cheveux blancs, corpulence mince, le visage maigre et blanc mais souriant. Nous entrons dans cet appartement quelque peu vieillot avec deux chambres à coucher, une grande salle de séjour et une cuisine d’un autre âge. Nous nous asseyons dans la partie salon. Le fils, prénommé Pierre-Alain, est âgé d’une trentaine d’années, il est assis dans un fauteuil roulant. Il semble avoir eu la polio. Il a des problèmes d’élocution et il ne sait pas se servir beaucoup de ses membres supérieurs. Quant à ses jambes, elles sont inertes. La dame nous donne une tasse de café et nous explique ce qu’elle a fait pour venir en aide à son fils. Elle a seulement besoin de souffler un moment. Nous lui proposons de nous occuper de Pierre-Alain pendant qu’elle va faire quelques courses et qu’elle va chez le coiffeur.
Avant de quitter son logement, elle nous montre ce que nous pouvons faire, ce qu’il faut faire pour lui donner à boire, etc. Une fois que cette dame est partie, nous prenons un livre et nous lui faisons la lecture à tour de rôle. À un moment, P-A demande à boire, je me lève et je lui apporte la tasse avec bec canard contenant du thé froid. Je l’aide à boire. Je peux voir dans ses yeux comme une étincelle de bonheur. Il semble apprécier mon aide.
Vers seize heures, Philippe allume la télévision, en effet c’est l’heure du feuilleton qu’il regarde chaque jour : « Au nom de la loi ». Nous restons à côté de lui et nous répondons à ses remarques. Il a l’air d’aimer notre présence et nos réactions aux images de son feuilleton. Je suis étonné de voir que notre présence le calme et l’apaise.