Chapitre 13 - La Confrérie de Vincelard (7)
Samedi 12 septembre 1964, château de Vincelard, Blonay
Troisième alcôve, expérience scientifique
Le Connétable Martin, le masseur des architectes, prit les jumeaux par la main pour les mener à la troisième alcôve. Ils étaient nus et avaient toujours les yeux bandés, ils resteraient ainsi jusqu’à la fin de l’expérience scientifique à laquelle ils seraient soumis.
De chaque côté de l’alcôve, il y avait une table rectangulaire avec un rembourrage en cuir brun. Martin aida les jumeaux à se coucher dessus, la tête surélevée, les bras le long du corps, les jambes légèrement écartées. Il remarqua qu’ils étaient rasés, cela mettait en valeur leurs fins pénis et les faisait paraître plus longs. Il entrava leurs poignets et leurs chevilles avec une lanière pour qu’ils ne pussent plus bouger.
Au bout des tables, contre le mur du fond, il y avait une rangée de dix ampoules placées verticalement ; entre les deux un tableau électrique avec des manomètres et des commutateurs ; au-dessus, un chronomètre ; au milieu de l’alcôve, sur le sol, un appareil ressemblant à une grosse cocotte-minute, de près d’un mètre de diamètre, en aluminium, d’où sortaient de nombreux câbles électriques, dont certains étaient reliés au tableau électrique et aux ampoules.
Les Bâtisseurs, les architectes Graf & de Bruson, les avaient rejoints, ils étaient entièrement nus. Ils se mirent debout à côté des tables, de manière à pouvoir accéder facilement aux génitoires des jumeaux. Martin passa une blouse blanche avant d’expliquer en allemand le déroulement de l’expérience :
— Je suis le Dr. Franz Anton Mesmer et l’appareil auquel vous serez reliés se nomme un « baquet de Mesmer », j’en suis l’inventeur et je l’ai baptisé de mon nom, sans fausse modestie. J’ai découvert que le corps humain produit un fluide magnétique lors d’une excitation sexuelle et que ce fluide peut être mesuré et transmis à d’autres personnes. Les jumeaux seront les émetteurs et les Bâtisseurs les récepteurs de cette énergie magnétique. Les ampoules permettront de visualiser le niveau de l’excitation des émetteurs, elle sera au maximum lorsque les lampes seront toutes allumées. Le fluide sera amplifié dans le baquet et transmis aux récepteurs. Nous pourrons voir son effet sur leurs organes génitaux qu’ils n’auront pas le droit de stimuler eux-mêmes. Avez-vous compris ?
— Pas du tout, dit Sacha.
— Moi non plus, dit Vania.
— Ce n’est pas grave, vous n’avez absolument rien à faire. Je vais placer les capteurs sur votre corps. Il y aura seulement un très faible courant qui passera d’un à l’autre pour mesurer le niveau d’excitation.
— Et comment serons-nous excités ? demanda Vania.
— De la manière la plus traditionnelle, un massage du pénis pratiqué par les récepteurs. Ils devront moduler ce massage en fonction des sensations qu’ils recevront du baquet.
— Vous êtes sûr que cela fonctionne ? demanda Sacha.
— C’est une méthode encore expérimentale, nous ne pourrons pas être sûrs avant d’avoir essayé.
Le Dr. Mesmer colla une électrode reliée à un câble noir sur la base du pénis de Sacha, près des bourses ; il introduisit ensuite un petit plug de métal dans l’anus et le relia à un autre câble. Une première ampoule s’alluma, indiquant que le contact était établi. Il vérifia si l’histoire que lui avait racontée Franz était exacte et que l’un des jumeaux avait un grain de beauté sous le prépuce. Celui-ci n’en avait pas.
Il répéta ensuite les mêmes gestes sur Vania. Il fut étonné de ne pas voir de grain de beauté.
— Nous ne l’avons plus, expliqua le jumeau, nous sommes allés chez le dermatologue et il l’a enlevé.
— Nous en avions assez, nous ne pouvions plus nous doucher sans que tout le monde regarde nos bites et nous demande de les décalotter.
— Mais comment vous distinguera-t-on à l’avenir ? demanda le Dr. Mesmer.
— Ce sera impossible, nous mourrons les deux en même temps, comme cela il n’y aura pas de problème pour nos héritiers.
— Mais nous ne sommes pas pressés. J’espère qu’il n’y aura pas de court-circuit dans votre bidule.
— L’électricien de la confrérie l’a vérifié, c’est du courant de faible voltage et de faible intensité.
Le Dr. Mesmer posa aussi une électrode sur les pénis des Bâtisseurs et leur mit un plug dans l’anus, plus gros que ceux des frères. Les câbles des récepteurs étaient rouges pour les distinguer de ceux des émetteurs. Il se rendit ensuite vers le tableau électrique, mit en route le chronomètre et annonça que l’expérience avait débuté.
Les architectes enduisirent les pénis des jumeaux avec de l’huile de massage et débutèrent une très lente masturbation, caressant alternativement les couilles et la bite. Ils avaient déjà pu essayer le baquet et savaient qu’il fallait beaucoup de temps pour que les fluides magnétiques se transmissent des pénis des émetteurs à ceux des récepteurs. Sacha et Vania avaient déjà de très belles érections et trois ampoules s’étaient allumées. Graf & de Bruson finirent aussi par bander, beaucoup plus modestement, stimulés par les courants électriques. Les spectateurs qui avaient assisté au début de la présentation s’en allèrent voir d’autres alcôves plus captivantes.
Le chronomètre indiquait une vingtaine de minutes lorsque les dix ampoules furent allumées. Les jumeaux avaient déjà été plusieurs fois près de l’orgasme mais s’étaient retenus, leurs organes luisaient d’huile de massage et de précum, leurs petites couilles glabres étaient collées au corps. Il fallut encore deux minutes jusqu’à la délivrance, ils éjaculèrent en même temps, comme à leur habitude, ce qui surprit les récepteurs, une décharge dans leur bas-ventre les fit aussi jouir.
— L’expérience a parfaitement réussi ! fit le Dr. Mesmer, enthousiaste.
Il délivra les jumeaux, puis enleva les bandeaux, les électrodes et les plugs. Il leur donna du papier pour se nettoyer. Sacha et Vania s’assirent sur le bord de la table et regardèrent le baquet, incrédules.
— Je pense qu’il y a une supercherie, dit l’un des deux.
— Je le pense aussi, dit l’autre.
— Je vous assure que non, dit le Dr. Messmer.
— Mouais, on demandera à Koen.
— Avec lui il est impossible de tricher sur tout ce qui est scientifique.
— Il faudra qu’on lui dise pour le grain de beauté, il devra mettre à jour sa documentation.
— Je suis sûr qu’il a deviné quand on a pris congé pour aller chez le dermato.
— Vous avez fait comment pour jouir en même temps ? demanda Graf.
— Nous somme télépathes.
— Et Koen vous croit ? demanda de Bruson.
— Non. Il veut nous mener chez son professeur Latte pour faire des vrais tests, c’est un vrai professeur et pas un charlatan comme vous, Dr. Mesmer.
— Bon, on est ici pour s’amuser, fit Martin, vous avez au moins aimé ces branlettes ?
Les jumeaux se regardèrent.
— Oui, cela méritait le détour, dit Vania. J’ai juste trouvé le plug dans le cul trop petit. On ne le sentait plus.
— Je crois qu’on va demander aussi à devenir membres à part entière de la confrérie, dit Sacha.
— Vous pourriez nous parrainer ?
— Vous avez vu qu’on a des queues et un cul fonctionnels.
— Pas de souci, fit Graf.
— Nous serons vos parrains, ajouta de Bruson.
Samedi 12 septembre 1964, château de Vincelard, Blonay
Troisième alcôve, expérience scientifique
Le Connétable Martin, le masseur des architectes, prit les jumeaux par la main pour les mener à la troisième alcôve. Ils étaient nus et avaient toujours les yeux bandés, ils resteraient ainsi jusqu’à la fin de l’expérience scientifique à laquelle ils seraient soumis.
De chaque côté de l’alcôve, il y avait une table rectangulaire avec un rembourrage en cuir brun. Martin aida les jumeaux à se coucher dessus, la tête surélevée, les bras le long du corps, les jambes légèrement écartées. Il remarqua qu’ils étaient rasés, cela mettait en valeur leurs fins pénis et les faisait paraître plus longs. Il entrava leurs poignets et leurs chevilles avec une lanière pour qu’ils ne pussent plus bouger.
Au bout des tables, contre le mur du fond, il y avait une rangée de dix ampoules placées verticalement ; entre les deux un tableau électrique avec des manomètres et des commutateurs ; au-dessus, un chronomètre ; au milieu de l’alcôve, sur le sol, un appareil ressemblant à une grosse cocotte-minute, de près d’un mètre de diamètre, en aluminium, d’où sortaient de nombreux câbles électriques, dont certains étaient reliés au tableau électrique et aux ampoules.
Les Bâtisseurs, les architectes Graf & de Bruson, les avaient rejoints, ils étaient entièrement nus. Ils se mirent debout à côté des tables, de manière à pouvoir accéder facilement aux génitoires des jumeaux. Martin passa une blouse blanche avant d’expliquer en allemand le déroulement de l’expérience :
— Je suis le Dr. Franz Anton Mesmer et l’appareil auquel vous serez reliés se nomme un « baquet de Mesmer », j’en suis l’inventeur et je l’ai baptisé de mon nom, sans fausse modestie. J’ai découvert que le corps humain produit un fluide magnétique lors d’une excitation sexuelle et que ce fluide peut être mesuré et transmis à d’autres personnes. Les jumeaux seront les émetteurs et les Bâtisseurs les récepteurs de cette énergie magnétique. Les ampoules permettront de visualiser le niveau de l’excitation des émetteurs, elle sera au maximum lorsque les lampes seront toutes allumées. Le fluide sera amplifié dans le baquet et transmis aux récepteurs. Nous pourrons voir son effet sur leurs organes génitaux qu’ils n’auront pas le droit de stimuler eux-mêmes. Avez-vous compris ?
— Pas du tout, dit Sacha.
— Moi non plus, dit Vania.
— Ce n’est pas grave, vous n’avez absolument rien à faire. Je vais placer les capteurs sur votre corps. Il y aura seulement un très faible courant qui passera d’un à l’autre pour mesurer le niveau d’excitation.
— Et comment serons-nous excités ? demanda Vania.
— De la manière la plus traditionnelle, un massage du pénis pratiqué par les récepteurs. Ils devront moduler ce massage en fonction des sensations qu’ils recevront du baquet.
— Vous êtes sûr que cela fonctionne ? demanda Sacha.
— C’est une méthode encore expérimentale, nous ne pourrons pas être sûrs avant d’avoir essayé.
Le Dr. Mesmer colla une électrode reliée à un câble noir sur la base du pénis de Sacha, près des bourses ; il introduisit ensuite un petit plug de métal dans l’anus et le relia à un autre câble. Une première ampoule s’alluma, indiquant que le contact était établi. Il vérifia si l’histoire que lui avait racontée Franz était exacte et que l’un des jumeaux avait un grain de beauté sous le prépuce. Celui-ci n’en avait pas.
Il répéta ensuite les mêmes gestes sur Vania. Il fut étonné de ne pas voir de grain de beauté.
— Nous ne l’avons plus, expliqua le jumeau, nous sommes allés chez le dermatologue et il l’a enlevé.
— Nous en avions assez, nous ne pouvions plus nous doucher sans que tout le monde regarde nos bites et nous demande de les décalotter.
— Mais comment vous distinguera-t-on à l’avenir ? demanda le Dr. Mesmer.
— Ce sera impossible, nous mourrons les deux en même temps, comme cela il n’y aura pas de problème pour nos héritiers.
— Mais nous ne sommes pas pressés. J’espère qu’il n’y aura pas de court-circuit dans votre bidule.
— L’électricien de la confrérie l’a vérifié, c’est du courant de faible voltage et de faible intensité.
Le Dr. Mesmer posa aussi une électrode sur les pénis des Bâtisseurs et leur mit un plug dans l’anus, plus gros que ceux des frères. Les câbles des récepteurs étaient rouges pour les distinguer de ceux des émetteurs. Il se rendit ensuite vers le tableau électrique, mit en route le chronomètre et annonça que l’expérience avait débuté.
Les architectes enduisirent les pénis des jumeaux avec de l’huile de massage et débutèrent une très lente masturbation, caressant alternativement les couilles et la bite. Ils avaient déjà pu essayer le baquet et savaient qu’il fallait beaucoup de temps pour que les fluides magnétiques se transmissent des pénis des émetteurs à ceux des récepteurs. Sacha et Vania avaient déjà de très belles érections et trois ampoules s’étaient allumées. Graf & de Bruson finirent aussi par bander, beaucoup plus modestement, stimulés par les courants électriques. Les spectateurs qui avaient assisté au début de la présentation s’en allèrent voir d’autres alcôves plus captivantes.
Le chronomètre indiquait une vingtaine de minutes lorsque les dix ampoules furent allumées. Les jumeaux avaient déjà été plusieurs fois près de l’orgasme mais s’étaient retenus, leurs organes luisaient d’huile de massage et de précum, leurs petites couilles glabres étaient collées au corps. Il fallut encore deux minutes jusqu’à la délivrance, ils éjaculèrent en même temps, comme à leur habitude, ce qui surprit les récepteurs, une décharge dans leur bas-ventre les fit aussi jouir.
— L’expérience a parfaitement réussi ! fit le Dr. Mesmer, enthousiaste.
Il délivra les jumeaux, puis enleva les bandeaux, les électrodes et les plugs. Il leur donna du papier pour se nettoyer. Sacha et Vania s’assirent sur le bord de la table et regardèrent le baquet, incrédules.
— Je pense qu’il y a une supercherie, dit l’un des deux.
— Je le pense aussi, dit l’autre.
— Je vous assure que non, dit le Dr. Messmer.
— Mouais, on demandera à Koen.
— Avec lui il est impossible de tricher sur tout ce qui est scientifique.
— Il faudra qu’on lui dise pour le grain de beauté, il devra mettre à jour sa documentation.
— Je suis sûr qu’il a deviné quand on a pris congé pour aller chez le dermato.
— Vous avez fait comment pour jouir en même temps ? demanda Graf.
— Nous somme télépathes.
— Et Koen vous croit ? demanda de Bruson.
— Non. Il veut nous mener chez son professeur Latte pour faire des vrais tests, c’est un vrai professeur et pas un charlatan comme vous, Dr. Mesmer.
— Bon, on est ici pour s’amuser, fit Martin, vous avez au moins aimé ces branlettes ?
Les jumeaux se regardèrent.
— Oui, cela méritait le détour, dit Vania. J’ai juste trouvé le plug dans le cul trop petit. On ne le sentait plus.
— Je crois qu’on va demander aussi à devenir membres à part entière de la confrérie, dit Sacha.
— Vous pourriez nous parrainer ?
— Vous avez vu qu’on a des queues et un cul fonctionnels.
— Pas de souci, fit Graf.
— Nous serons vos parrains, ajouta de Bruson.
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