08-08-2020, 02:42 PM
2eme ANNEE 1er semestre : (34 / 100) (Visite à un ami) (fin)
- Comment ça ??
Patrice explique à Florian tout ce qu’il connaît de l’histoire après avoir rencontré Maurice, le jeune rouquin n’en revient pas et reste consterné d’apprendre tout ça.
Catherine et Camille le réconfortent comme elles le peuvent en lui tenant la main par-dessus la table, malgré tout le jeune garçon ne va de toute évidence pas bien sans doute dû au fait que quelqu’un qu’il appréciait ait pu le tromper.
La joie d’être avec ses amis à complètement disparue de son visage et il ne lui faudrait pas grand-chose pour qu’il se lève et s’en aille séance tenante, Patrice s’en aperçoit et cherche à le raisonner.
- Tu sais « Flo » ça t’arrivera encore, mais dis-toi bien que ce n’est pas une raison pour en vouloir à ceux qui n’y sont pour rien. Léonie doit sûrement regretter son geste, sinon comment expliques-tu qu’elle ait tout révélé et surtout démissionné de son poste ?
Je sais bien qu’il a raison mais jusque-là je n’avais jamais ressenti ce que je ressens en ce moment, une amertume énorme envers les gens qui sont capables de tels actes.
Vivre auprès de quelqu’un dans le seul but de le trahir alors que la confiance devrait être le maître mot des relations entre les hommes.
Je me calme néanmoins car je m’aperçois que je suis en train de gâcher nos retrouvailles, je prends la carte et je choisis le plat du jour avant de m’excuser de mon manque de savoir vivre.
- Je fais un piètre convive vous ne trouvez pas ?
- (Camille avec le sourire) J’ai réagi pareil que toi quand je l’ai appris moi aussi, alors ne t’inquiète pas pour ça nous nous y attendions un peu.
- (Catherine) Profitons en plutôt pour faire plus ample connaissance Florian.
Patrice remarque un homme au fond du restaurant qu’il n’avait pas vu en entrant.
- Et puis je pense que d’ici peu tu vas avoir une autre surprise et cette fois je pense que ça va te faire plaisir.
- (Curieux) Ah oui ! Qu’est-ce que c’est ? Dis-moi ?
Patrice en montrant l’homme d’un geste de la tête.
- Demande-moi plutôt qui c’est ?
L’homme assez âgé qu’il montre à son ami en voyant le geste de Patrice comprend que l’on parle de lui et se lève avec un petit sourire au coin des lèvres.
Depuis le laps de temps entre le moment où il est entré dans le restaurant et ce moment précis où il a vu Patrice indiquer sa présence à Florian, il a pu se faire enfin une idée plus précise du jeune homme aux cheveux roux et au visage marquant superbement toutes les expressions que reflète son esprit.
Ça fait déjà un bon moment qu’il attend avec impatience cette rencontre et c’est par un pur jeu du hasard qu’il se retrouve en sa présence.
En effet son bureau n’étant pas loin d’ici, il vient souvent déjeuner dans cet endroit où il y a pris ses habitudes depuis qu’il a commencé sa longue carrière au service de l’état.
Il comprend que Patrice pour des raisons pratiques a dû donner rendez-vous au jeune homme dans ce même restaurant et il a eu le temps en les observant de se faire une idée de l’amitié qui le lie ainsi que Camille à Florian.
Florian scrute avec attention cet homme élégant à la chevelure poivre et sel et à la coupe militaire, il ne fait aucun doute pour lui de qui il est aussi c’est avec empressement qu’il se lève et va à sa rencontre en lui tombant dans les bras et ce à l’immense surprise de l’homme qui resserre en tremblant ses bras puissants autour de la taille fine du jeune homme.
Leurs regards ne se lâchent plus et les larmes d’émotions du plus jeune se mêlent à celles de son aîné qui n’en revient pas lui-même de se sentir aussi vulnérable en public alors qu’il se croyait endurci par tant d’années soumis aux plus dures épreuves.
D’une voix empreinte d’émotion.
- Bonjour Florian, je te rencontre enfin et en plus par le plus grand des hasards
- Bonjour Maurice, je peux t’appeler Maurice ?
- Bien sûr « Flo » ! Depuis que Philippe est venu me voir le premier jour pour me demander son aide, je te considère comme quelqu’un de ma famille alors je suis heureux aujourd’hui de faire enfin ta connaissance.
Les larmes brouillent ma vision.
- Je ne saurais jamais te remercier de tout ce que tu as fait pour moi.
Maurice passe un doigt sous les yeux du garçon et lui sèche ses larmes.
- Allons ! Tu ne vas pas pleurer tout de même ?
Ces paroles dites avec tant de gentillesse m’achèvent et je me pends à son cou en m’épanchant sur son épaule, Maurice après quelques secondes me repousse doucement les yeux brillants de l’énorme émotion qu’il ressent lui aussi au plus profond de son être et esquisse un sourire en me disant d’une voix douce.
- Allons rejoindre tes amis, tu accepteras bien que je me joigne à votre table ?
Je renifle comme un gosse, ce qui a le don d’agrandir encore plus son sourire bienveillant.
- Bien sûr !
2eme ANNEE 1er semestre : (35 / 100) (Séance photos)
Cet après-midi-là Florian n’est pas prêt de l’oublier, après le repas ils ont tous été dans un parc et ont pu discuter à cœur ouvert.
Il a appris beaucoup de choses sur Philippe et l’exceptionnelle amitié qui les lie lui et Maurice ainsi que tout ce qu’ils ont fait pour lui.
Quand ils se quittent, c’est avec encore une fois une grande émotion et la promesse de se revoir.
Catherine l’embrasse en lui faisant promettre également de ne pas les laisser sans nouvelles trop longtemps et c’est le cœur gros que Florian descend les quelques marches donnant accès à la station de métro pour rejoindre Thomas qui ne devrait plus tarder à terminer sa journée de travail.
Quand il arrive en vue de l’agence de la DBIFC, Yuan et Dante sont déjà là à l’attendre et lui font de grands signes de la main dès qu’ils l’aperçoivent.
Thomas arrive presque au même moment et les voilà tous les quatre repartis pour rejoindre le studio photo du copain de Dante.
Pendant le trajet chacun raconte sa journée et Florian sourit en apprenant que Chan a été ramené chez Yuan, qu’en ce moment il dort et qu’ils passeront la soirée ensemble.
Florian et Thomas ont quand même été surpris qu’on l’ait laissé sortir aussi facilement mais Yuan leur a répondu que l’établissement où avait été emmené son cousin n’était pas en droit de le retenir contre son gré et qu’en plus en le voyant en aussi bonne forme, personne n’y a même pensé tellement ils étaient estomaqués de son si spectaculaire rétablissement.
Thomas en me dévisageant.
- Tu n’aurais pas utilisé une de tes potions miracles dont tu as le secret par hasard ?
- Une chance que j’en ai toujours sur moi.
- (Yuan curieux) Fais voir ?
Je retourne mes poches en riant.
- Vu l’état de ton cousin j’ai dû forcer la dose et je n’en ai plus Hi ! Hi !
- (Dante) C’est quoi au juste ?
Thomas connaît mon horreur du mensonge et répond donc à ma place.
- Un secret dont Florian ne peut pas parler tant qu’il n’en aura pas déposé le brevet.
- (Dante) Qu’est-ce que tu attends pour le faire si c’est aussi génial que ça en a l’air ?
- Il faudra des années pour le tester et puis le principal c’est que Chan aille mieux, non ?
Dante les yeux brillants.
- Tu as raison.
Nous ne pouvons pas nous empêcher de rire à la façon dont il a prononcé sa phrase, la rougeur sur ses joues en nous entendant rire nous déchaîne encore plus et les gens autour de nous nous regardent comme si nous étions des échappés de l’asile.
Nous arrivons à nous calmer et poursuivons notre chemin jusqu’à nous trouver devant une petite chapelle plutôt bien entretenue.
Dante arrivé le premier devant la porte appuie sur le bouton de sonnette et attend qu’on nous ouvre avec une impatience de plus en plus visible.
Thomas remarque qu’un de ses lacets est défait et se baisse pour en refaire le nœud pendant que la porte s’ouvre et qu’un jeune homme dans la fin de la vingtaine apparaît à nos yeux.
J’avoue que sa vue me donne un coup de chaud, il est grand, peau mate, les cheveux longs et surtout d’un physique et d’une beauté peu commune.
Il prend lui aussi le temps de nous détailler de la tête aux pieds avec un petit sourire amical et appréciateur.
Dante lui fait la bise et le garçon nous demande d’entrer d’une voix virile pleine de charme, c’est à ce moment-là que Thomas se relève et que notre hôte l’aperçoit.
Ses yeux se voilent un bref instant et son sourire devient plus éclatant encore, Thomas lui aussi est troublé en regardant le bel Eurasien et son regard cherche le mien et se rassure en le trouvant pétillant d’amusement devant ses quelques secondes d’admiration qu’il a eu pour la plastique exceptionnelle du photographe.
Dante le visage transformé par la banane qu’il a en guise de sourire.
- Akira je te présente mes amis Yuan, Florian et Thomas.
Au fur et à mesure qu’il nous nomme, nous lui serrons la main qui est ferme mais non dénuée d’une certaine douceur, Akira puisque c’est son prénom nous fait entrer et referme la porte derrière lui.
Ensuite il se tourne vers nous et de sa voix chaude s’adresse à celui qui nous a amené jusqu’ici.
- Tu m’avais prévenu mais pas suffisamment à mon sens et je m’en réjouis, je crois que je vais garder un souvenir très fort de cette séance photos. Bienvenu chez moi les gars et si vous le permettez, j’aimerais vous faire visiter en discutant avec vous de ce que vous recherchez exactement comme clichés afin de voir quel cadre vous irait le mieux.
2eme ANNEE 1er semestre : (36 / 100) (Séance photos) (suite)
Je reste estomaqué par l’agencement réalisé dans cette chapelle, mon regard partout où il s’arrête ne trouve aucune faute de goûts ; nous nous arrêtons dans une pièce remplie de miroirs et bien sûr nous lui posons la question, trop curieux d’en connaître l’utilité.
- (Yuan émerveillé) Wouah !!! C’est pourquoi faire toutes ces glaces ?
Akira en faisant un léger pas de danse.
- C’est pour l’entraînement de mon compagnon, il est danseur et chorégraphe alors comme ça, il peut affiner ses gestuelles.
- (J’adore cet endroit) J’aimerais bien que tu nous prennes ici.
Je capte le sourire de Dante.
- Heu ! En photo je voulais dire.
- (Akira amusé) J’avais bien compris.
- Toi oui mais l’autre obsédé s’imaginait déjà la grosse partouze Hi ! Hi !
Akira capte le regard de Dante et tourne aussitôt la tête.
- Vouait ! Bon et bien c’est d’accord, je vais chercher mon matériel, pendant ce temps-là mettez-vous à l’aise et vous me direz quel genre de clichés vous voulez.
Nous nous regardons moi et Thomas avec la même lueur dans les yeux, je sais à quoi il pense et je suis dans le même ordre d’idées.
Le problème si c’en est un est que nous ne sommes pas seuls et connaissant par cœur mon blondinet, je me dis que ce n’est pas contre les yeux rouges qu’il faudra retoucher les photos.
Akira revient avec son matériel qui est incontestablement celui d’un professionnel averti.
Le temps qu’il mette tout en place en réglant les éclairages, il revient vers nous en nous interrogeant du regard.
- Alors quel genre avez-vous choisi ? Individuelles ? Groupe ?
- Heu ! Ce serait possible en couple mais sans faire la pose, enfin tu vois quoi ?
Akira visiblement satisfait de la demande du jeune rouquin.
- Ce sont celles que je préfère prendre, alors voilà comment nous allons procéder. Vous allez vous mettre ici et faites ce qui vous passe par la tête et je m’occupe de prendre ce qui me paraîtra le mieux.
Je prends Thomas par la main et le mène là où le photographe nous a montrés.
Je sais exactement ce que je veux et pour ne pas aviver la timidité de Thomas, je ne lui en parle pas et quand Akira arme son objectif en nous faisant un signe de la main comme quoi il est prêt, je me lance à fond dans mon trip.
J’enlève d’abord mes chaussures et mes chaussettes en demandant à « Thom » d’en faire autant, une fois pieds nus nous nous avançons sur le tapis aux boucles blanches très épaisses et je commence à l’enlacer tendrement.
Un premier baiser sur les lèvres le fait vibrer, le second le laisse pantelant et le troisième lui fait complètement oublier où il est.
Je commence alors un effeuillage tout en sensualité sur son corps, ôtant un par un ses vêtements avec une lenteur électrisante qui met ses nerfs à rude épreuve.
Une fois torse nu, je me serre langoureusement contre lui et le caresse de telle façon que sa gorge laisse échapper des sons rauques qui ne me laissent pas indifférent.
À son tour il me déshabille, il y met tout autant de douceur et de passion que moi et d’un seul coup plus rien n’existe, nos corps s’appellent, se frottent, se caressent.
Nos lèvres se scellent, se mordillent et nos langues se mêlent dans un ballet qui nous déconnecte de la réalité.
Nous ne nous rendons pas compte du temps qui passe, nos pantalons volent dans la pièce sous les crépitements qui depuis quelques temps déjà ne cessent pas de résonner à nos oreilles.
Nos sexes dans nos boxers sont érigés comme deux obélisques, mon gland sans que j’y prête la moindre attention sort de la ceinture du sous-vêtement et part au contact de l’intérieur des cuisses de mon ami.
Ma libido se déchaîne alors sans que plus rien ne puisse la stopper et Thomas est au diapason avec moi, nos corps se roulent enlacés sur l’épais tapis et notre amour atteint son apogée quand nous jouissons pressés l’un contre l’autre et ne faisant plus qu’un.
Le temps revient à la réalité brusquement et je me rappelle soudainement où nous sommes, mes yeux s’ouvrent et captent tout de suite l’état dans lequel sont les trois autres garçons, les pantalons déformés par l’énorme érection qui les a pris et leurs yeux injectés de sang du spectacle que nous leur avons donné.
Yuan a le visage cramoisi par l’excitation et Dante en est au même point, le pire je crois c’est Akira qui est toujours figé avec son appareil crépitant et qui nous regarde avec un ahurissement non feint suite à la scène qu’il vient d’immortaliser par des centaines voire plus de clichés.
Thomas regarde avec stupeur l’état de son boxer où une énorme tâche lui mouille tout le devant, ne laissant aucun doute sur la cause et le faisant baisser les yeux honteux de s’être lâché devant tout le monde.
Pour moi les dégâts sont moins visibles mais j’ai un peu honte également d’avoir tout envoyé sur le tapis.
Un rire grave et prenant enfle dans la pièce, nous nous retournons tous pour regarder Akira qui en est l’auteur.
Celui-ci s’aperçoit que nos regards incrédules sont braqués sur lui et trouve la force de dire.
- Quand je vous ai demandé de vous lâcher et de faire ce qui vous passe par la tête et bien c’est sûr que je ne m’attendais pas à ça. Vous m’excuserez les gars mais là il faut que je vous laisse le temps d’aller me calmer.
Il nous quitte en se dirigeant assez précipitamment vers la salle de bains, le devant du pantalon toujours barré par son sexe bandé ne nous laissant peu de doute quant à ce qu’il s’apprête à faire pour se calmer.
- Comment ça ??
Patrice explique à Florian tout ce qu’il connaît de l’histoire après avoir rencontré Maurice, le jeune rouquin n’en revient pas et reste consterné d’apprendre tout ça.
Catherine et Camille le réconfortent comme elles le peuvent en lui tenant la main par-dessus la table, malgré tout le jeune garçon ne va de toute évidence pas bien sans doute dû au fait que quelqu’un qu’il appréciait ait pu le tromper.
La joie d’être avec ses amis à complètement disparue de son visage et il ne lui faudrait pas grand-chose pour qu’il se lève et s’en aille séance tenante, Patrice s’en aperçoit et cherche à le raisonner.
- Tu sais « Flo » ça t’arrivera encore, mais dis-toi bien que ce n’est pas une raison pour en vouloir à ceux qui n’y sont pour rien. Léonie doit sûrement regretter son geste, sinon comment expliques-tu qu’elle ait tout révélé et surtout démissionné de son poste ?
Je sais bien qu’il a raison mais jusque-là je n’avais jamais ressenti ce que je ressens en ce moment, une amertume énorme envers les gens qui sont capables de tels actes.
Vivre auprès de quelqu’un dans le seul but de le trahir alors que la confiance devrait être le maître mot des relations entre les hommes.
Je me calme néanmoins car je m’aperçois que je suis en train de gâcher nos retrouvailles, je prends la carte et je choisis le plat du jour avant de m’excuser de mon manque de savoir vivre.
- Je fais un piètre convive vous ne trouvez pas ?
- (Camille avec le sourire) J’ai réagi pareil que toi quand je l’ai appris moi aussi, alors ne t’inquiète pas pour ça nous nous y attendions un peu.
- (Catherine) Profitons en plutôt pour faire plus ample connaissance Florian.
Patrice remarque un homme au fond du restaurant qu’il n’avait pas vu en entrant.
- Et puis je pense que d’ici peu tu vas avoir une autre surprise et cette fois je pense que ça va te faire plaisir.
- (Curieux) Ah oui ! Qu’est-ce que c’est ? Dis-moi ?
Patrice en montrant l’homme d’un geste de la tête.
- Demande-moi plutôt qui c’est ?
L’homme assez âgé qu’il montre à son ami en voyant le geste de Patrice comprend que l’on parle de lui et se lève avec un petit sourire au coin des lèvres.
Depuis le laps de temps entre le moment où il est entré dans le restaurant et ce moment précis où il a vu Patrice indiquer sa présence à Florian, il a pu se faire enfin une idée plus précise du jeune homme aux cheveux roux et au visage marquant superbement toutes les expressions que reflète son esprit.
Ça fait déjà un bon moment qu’il attend avec impatience cette rencontre et c’est par un pur jeu du hasard qu’il se retrouve en sa présence.
En effet son bureau n’étant pas loin d’ici, il vient souvent déjeuner dans cet endroit où il y a pris ses habitudes depuis qu’il a commencé sa longue carrière au service de l’état.
Il comprend que Patrice pour des raisons pratiques a dû donner rendez-vous au jeune homme dans ce même restaurant et il a eu le temps en les observant de se faire une idée de l’amitié qui le lie ainsi que Camille à Florian.
Florian scrute avec attention cet homme élégant à la chevelure poivre et sel et à la coupe militaire, il ne fait aucun doute pour lui de qui il est aussi c’est avec empressement qu’il se lève et va à sa rencontre en lui tombant dans les bras et ce à l’immense surprise de l’homme qui resserre en tremblant ses bras puissants autour de la taille fine du jeune homme.
Leurs regards ne se lâchent plus et les larmes d’émotions du plus jeune se mêlent à celles de son aîné qui n’en revient pas lui-même de se sentir aussi vulnérable en public alors qu’il se croyait endurci par tant d’années soumis aux plus dures épreuves.
D’une voix empreinte d’émotion.
- Bonjour Florian, je te rencontre enfin et en plus par le plus grand des hasards
- Bonjour Maurice, je peux t’appeler Maurice ?
- Bien sûr « Flo » ! Depuis que Philippe est venu me voir le premier jour pour me demander son aide, je te considère comme quelqu’un de ma famille alors je suis heureux aujourd’hui de faire enfin ta connaissance.
Les larmes brouillent ma vision.
- Je ne saurais jamais te remercier de tout ce que tu as fait pour moi.
Maurice passe un doigt sous les yeux du garçon et lui sèche ses larmes.
- Allons ! Tu ne vas pas pleurer tout de même ?
Ces paroles dites avec tant de gentillesse m’achèvent et je me pends à son cou en m’épanchant sur son épaule, Maurice après quelques secondes me repousse doucement les yeux brillants de l’énorme émotion qu’il ressent lui aussi au plus profond de son être et esquisse un sourire en me disant d’une voix douce.
- Allons rejoindre tes amis, tu accepteras bien que je me joigne à votre table ?
Je renifle comme un gosse, ce qui a le don d’agrandir encore plus son sourire bienveillant.
- Bien sûr !
2eme ANNEE 1er semestre : (35 / 100) (Séance photos)
Cet après-midi-là Florian n’est pas prêt de l’oublier, après le repas ils ont tous été dans un parc et ont pu discuter à cœur ouvert.
Il a appris beaucoup de choses sur Philippe et l’exceptionnelle amitié qui les lie lui et Maurice ainsi que tout ce qu’ils ont fait pour lui.
Quand ils se quittent, c’est avec encore une fois une grande émotion et la promesse de se revoir.
Catherine l’embrasse en lui faisant promettre également de ne pas les laisser sans nouvelles trop longtemps et c’est le cœur gros que Florian descend les quelques marches donnant accès à la station de métro pour rejoindre Thomas qui ne devrait plus tarder à terminer sa journée de travail.
Quand il arrive en vue de l’agence de la DBIFC, Yuan et Dante sont déjà là à l’attendre et lui font de grands signes de la main dès qu’ils l’aperçoivent.
Thomas arrive presque au même moment et les voilà tous les quatre repartis pour rejoindre le studio photo du copain de Dante.
Pendant le trajet chacun raconte sa journée et Florian sourit en apprenant que Chan a été ramené chez Yuan, qu’en ce moment il dort et qu’ils passeront la soirée ensemble.
Florian et Thomas ont quand même été surpris qu’on l’ait laissé sortir aussi facilement mais Yuan leur a répondu que l’établissement où avait été emmené son cousin n’était pas en droit de le retenir contre son gré et qu’en plus en le voyant en aussi bonne forme, personne n’y a même pensé tellement ils étaient estomaqués de son si spectaculaire rétablissement.
Thomas en me dévisageant.
- Tu n’aurais pas utilisé une de tes potions miracles dont tu as le secret par hasard ?
- Une chance que j’en ai toujours sur moi.
- (Yuan curieux) Fais voir ?
Je retourne mes poches en riant.
- Vu l’état de ton cousin j’ai dû forcer la dose et je n’en ai plus Hi ! Hi !
- (Dante) C’est quoi au juste ?
Thomas connaît mon horreur du mensonge et répond donc à ma place.
- Un secret dont Florian ne peut pas parler tant qu’il n’en aura pas déposé le brevet.
- (Dante) Qu’est-ce que tu attends pour le faire si c’est aussi génial que ça en a l’air ?
- Il faudra des années pour le tester et puis le principal c’est que Chan aille mieux, non ?
Dante les yeux brillants.
- Tu as raison.
Nous ne pouvons pas nous empêcher de rire à la façon dont il a prononcé sa phrase, la rougeur sur ses joues en nous entendant rire nous déchaîne encore plus et les gens autour de nous nous regardent comme si nous étions des échappés de l’asile.
Nous arrivons à nous calmer et poursuivons notre chemin jusqu’à nous trouver devant une petite chapelle plutôt bien entretenue.
Dante arrivé le premier devant la porte appuie sur le bouton de sonnette et attend qu’on nous ouvre avec une impatience de plus en plus visible.
Thomas remarque qu’un de ses lacets est défait et se baisse pour en refaire le nœud pendant que la porte s’ouvre et qu’un jeune homme dans la fin de la vingtaine apparaît à nos yeux.
J’avoue que sa vue me donne un coup de chaud, il est grand, peau mate, les cheveux longs et surtout d’un physique et d’une beauté peu commune.
Il prend lui aussi le temps de nous détailler de la tête aux pieds avec un petit sourire amical et appréciateur.
Dante lui fait la bise et le garçon nous demande d’entrer d’une voix virile pleine de charme, c’est à ce moment-là que Thomas se relève et que notre hôte l’aperçoit.
Ses yeux se voilent un bref instant et son sourire devient plus éclatant encore, Thomas lui aussi est troublé en regardant le bel Eurasien et son regard cherche le mien et se rassure en le trouvant pétillant d’amusement devant ses quelques secondes d’admiration qu’il a eu pour la plastique exceptionnelle du photographe.
Dante le visage transformé par la banane qu’il a en guise de sourire.
- Akira je te présente mes amis Yuan, Florian et Thomas.
Au fur et à mesure qu’il nous nomme, nous lui serrons la main qui est ferme mais non dénuée d’une certaine douceur, Akira puisque c’est son prénom nous fait entrer et referme la porte derrière lui.
Ensuite il se tourne vers nous et de sa voix chaude s’adresse à celui qui nous a amené jusqu’ici.
- Tu m’avais prévenu mais pas suffisamment à mon sens et je m’en réjouis, je crois que je vais garder un souvenir très fort de cette séance photos. Bienvenu chez moi les gars et si vous le permettez, j’aimerais vous faire visiter en discutant avec vous de ce que vous recherchez exactement comme clichés afin de voir quel cadre vous irait le mieux.
2eme ANNEE 1er semestre : (36 / 100) (Séance photos) (suite)
Je reste estomaqué par l’agencement réalisé dans cette chapelle, mon regard partout où il s’arrête ne trouve aucune faute de goûts ; nous nous arrêtons dans une pièce remplie de miroirs et bien sûr nous lui posons la question, trop curieux d’en connaître l’utilité.
- (Yuan émerveillé) Wouah !!! C’est pourquoi faire toutes ces glaces ?
Akira en faisant un léger pas de danse.
- C’est pour l’entraînement de mon compagnon, il est danseur et chorégraphe alors comme ça, il peut affiner ses gestuelles.
- (J’adore cet endroit) J’aimerais bien que tu nous prennes ici.
Je capte le sourire de Dante.
- Heu ! En photo je voulais dire.
- (Akira amusé) J’avais bien compris.
- Toi oui mais l’autre obsédé s’imaginait déjà la grosse partouze Hi ! Hi !
Akira capte le regard de Dante et tourne aussitôt la tête.
- Vouait ! Bon et bien c’est d’accord, je vais chercher mon matériel, pendant ce temps-là mettez-vous à l’aise et vous me direz quel genre de clichés vous voulez.
Nous nous regardons moi et Thomas avec la même lueur dans les yeux, je sais à quoi il pense et je suis dans le même ordre d’idées.
Le problème si c’en est un est que nous ne sommes pas seuls et connaissant par cœur mon blondinet, je me dis que ce n’est pas contre les yeux rouges qu’il faudra retoucher les photos.
Akira revient avec son matériel qui est incontestablement celui d’un professionnel averti.
Le temps qu’il mette tout en place en réglant les éclairages, il revient vers nous en nous interrogeant du regard.
- Alors quel genre avez-vous choisi ? Individuelles ? Groupe ?
- Heu ! Ce serait possible en couple mais sans faire la pose, enfin tu vois quoi ?
Akira visiblement satisfait de la demande du jeune rouquin.
- Ce sont celles que je préfère prendre, alors voilà comment nous allons procéder. Vous allez vous mettre ici et faites ce qui vous passe par la tête et je m’occupe de prendre ce qui me paraîtra le mieux.
Je prends Thomas par la main et le mène là où le photographe nous a montrés.
Je sais exactement ce que je veux et pour ne pas aviver la timidité de Thomas, je ne lui en parle pas et quand Akira arme son objectif en nous faisant un signe de la main comme quoi il est prêt, je me lance à fond dans mon trip.
J’enlève d’abord mes chaussures et mes chaussettes en demandant à « Thom » d’en faire autant, une fois pieds nus nous nous avançons sur le tapis aux boucles blanches très épaisses et je commence à l’enlacer tendrement.
Un premier baiser sur les lèvres le fait vibrer, le second le laisse pantelant et le troisième lui fait complètement oublier où il est.
Je commence alors un effeuillage tout en sensualité sur son corps, ôtant un par un ses vêtements avec une lenteur électrisante qui met ses nerfs à rude épreuve.
Une fois torse nu, je me serre langoureusement contre lui et le caresse de telle façon que sa gorge laisse échapper des sons rauques qui ne me laissent pas indifférent.
À son tour il me déshabille, il y met tout autant de douceur et de passion que moi et d’un seul coup plus rien n’existe, nos corps s’appellent, se frottent, se caressent.
Nos lèvres se scellent, se mordillent et nos langues se mêlent dans un ballet qui nous déconnecte de la réalité.
Nous ne nous rendons pas compte du temps qui passe, nos pantalons volent dans la pièce sous les crépitements qui depuis quelques temps déjà ne cessent pas de résonner à nos oreilles.
Nos sexes dans nos boxers sont érigés comme deux obélisques, mon gland sans que j’y prête la moindre attention sort de la ceinture du sous-vêtement et part au contact de l’intérieur des cuisses de mon ami.
Ma libido se déchaîne alors sans que plus rien ne puisse la stopper et Thomas est au diapason avec moi, nos corps se roulent enlacés sur l’épais tapis et notre amour atteint son apogée quand nous jouissons pressés l’un contre l’autre et ne faisant plus qu’un.
Le temps revient à la réalité brusquement et je me rappelle soudainement où nous sommes, mes yeux s’ouvrent et captent tout de suite l’état dans lequel sont les trois autres garçons, les pantalons déformés par l’énorme érection qui les a pris et leurs yeux injectés de sang du spectacle que nous leur avons donné.
Yuan a le visage cramoisi par l’excitation et Dante en est au même point, le pire je crois c’est Akira qui est toujours figé avec son appareil crépitant et qui nous regarde avec un ahurissement non feint suite à la scène qu’il vient d’immortaliser par des centaines voire plus de clichés.
Thomas regarde avec stupeur l’état de son boxer où une énorme tâche lui mouille tout le devant, ne laissant aucun doute sur la cause et le faisant baisser les yeux honteux de s’être lâché devant tout le monde.
Pour moi les dégâts sont moins visibles mais j’ai un peu honte également d’avoir tout envoyé sur le tapis.
Un rire grave et prenant enfle dans la pièce, nous nous retournons tous pour regarder Akira qui en est l’auteur.
Celui-ci s’aperçoit que nos regards incrédules sont braqués sur lui et trouve la force de dire.
- Quand je vous ai demandé de vous lâcher et de faire ce qui vous passe par la tête et bien c’est sûr que je ne m’attendais pas à ça. Vous m’excuserez les gars mais là il faut que je vous laisse le temps d’aller me calmer.
Il nous quitte en se dirigeant assez précipitamment vers la salle de bains, le devant du pantalon toujours barré par son sexe bandé ne nous laissant peu de doute quant à ce qu’il s’apprête à faire pour se calmer.
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
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