08-08-2020, 02:33 PM
2eme ANNEE 1er semestre : (26 / 100) (Dorian/Gérôme)
Une fois l’emménagement terminé et un dernier stage passé en région parisienne, Dorian et Gérôme vont se présenter au commissariat principal de Reims afin de s’y faire attribuer un bureau qui leur servira pour rédiger les différents rapports et effectués les recherches dont ils auraient besoin.
L’accueil n’est pas des plus chaleureux car l’utilité du service auquel ils appartiennent laisse plus d’un de leurs collègues sceptiques, pensant qu’ils étaient déjà là eux pour faire en sorte que rien de fâcheux n’arrive à qui que ce soit.
Ils finissent par obtenir ce qu’ils réclament non sans avoir eu besoin au préalable de faire comprendre que tout problème serait réglé par les instances supérieures.
Une fois sorti du bâtiment, Dorian ricane tout seul au grand dam de son ami qui n’est pas d’humeur à la plaisanterie.
- Arrête de rire bêtement tu veux bien ? Déjà qu’ils m’ont mis les nerfs à rude épreuve tous ses cons !
- Houlà ! Cool mon « Gégé », je riais juste parce que je me demandais ce que nous allions bien pouvoir faire maintenant.
- Excuse-moi mais je ne vois pas ce qu’il y a de drôle.
- Ben si justement Hi ! Hi ! J’oubliais complètement qu’on était censés être au boulot alors que je ne sais même pas où est « Flo ».
Gérôme ne peut s’empêcher de sourire malgré lui.
- Tu fais un sacré flic, heureusement que je me préoccupe un peu plus que toi de notre mission.
- (Dorian amusé) Ah oui ?
Il tourne la tête dans tous les sens.
- Et il est où notre richissime et talentueux comique ?
- Chez un ami à lui à Paris avec Thomas, il sera de retour demain pour sa rentrée de fac jeudi qui vient.
- Faudrait pas qu’il lui arrive quelque chose entre-temps, on aurait l’air malin tous les deux.
- (Gérôme très sérieux) Il va falloir qu’on s’organise et puis Florian m’a promis de me donner son emploi du temps, en attendant si nous allions fureter un peu du côté de la fac et du CHU ? Qu’est-ce que tu en penses ? Nous pourrions déjà nous faire une petite liste des gens inscrits ou qui y travaillent et prendre quelques renseignements de base du genre ceux qui auraient un casier.
- Bonne idée ça, on commence par quoi ?
Gérôme avec un sourire malicieux.
- J’aimerais déjà me rendre compte au CHU si ce que j’ai entendu de Maxime Julien et Émilie est vrai.
Dorian visiblement à l’ouest.
- Tu as entendu quoi ?
- Viens avec moi vilain curieux et tu devrais vite comprendre.
Il ne leur faut guère plus qu’un petit quart d’heure pour arriver sur le parking de l’hôpital où ils trouvent par chance une place pour se garer.
Dorian se dirige droit vers l’entrée en face de lui quand il sent la main de son ami le retenir fermement.
- Non ! Pas par ici, nous risquerions de rencontrer un de nos amis et ça mettrait mon plan par terre.
- Mais c’est quoi comme plan ?
- Tu vas très vite le savoir, prend un air sévère et reste derrière moi.
- Ok mais tu es vraiment bizarre aujourd’hui.
Gérôme ne répond pas et marche dans la cour jusqu’à la salle d’accueil de l’entrée principale, évitant ainsi celle des urgences où il y avait trop de chance de rencontrer quelqu’un qu’ils connaissent.
Une fois entrés dans la salle, les deux garçons s’avancent vers l’hôtesse qui les regarde arriver en souriant avec les yeux allant de l’un à l’autre apparemment appréciateur du physique avenant des deux hommes.
- Oui messieurs ? Je peux vous être utile ?
Gérôme en la dévisageant avec le sourire.
- En effet Mademoiselle, nous cherchons quelqu’un qui travaillerait ici. Si vous pouviez nous indiquer où nous pourrions le trouver ?
Elle va à son ordinateur et après avoir sûrement ouvert le fichier du personnel, elle lève les yeux vers celui qui lui a posé la question.
- Son nom s’il vous plaît ?
- De Bierne.
Toujours avec le même sourire aux lèvres.
- Prénom ?
- Florian, Florian De Bierne !
La jeune femme pâlit et baisse les yeux, elle tape quelque chose sur son ordinateur puis décroche son téléphone en leur disant d’une voix blanche.
- Un moment s’il vous plaît, je dois vérifier si mes fichiers sont à jour.
- Nous avons tout le temps mademoiselle.
Gérôme se tourne vers Dorian et lui fait un petit clin d’œil avant de revenir à la jeune femme qui parle à quelqu’un au téléphone.
- Oui monsieur c’est bien ça, les deux messieurs cherchent un Florian De Bierne qui travaillerait chez nous.
- …………….
- Vous êtes sûr ?
- ……………..
- D’accord, il me semblait bien aussi que ce nom ne me disait rien, merci monsieur.
2eme ANNEE 1er semestre : (27 / 100) (Dorian/Gérôme) (suite)
La jeune femme raccroche et tourne son visage où toute lueur d’intérêt a mystérieusement disparu vers les deux garçons de l’autre côté de son bureau.
- Désolé messieurs ! Il n’y a pas la personne que vous cherchez dans la liste du personnel de cet hôpital.
- (Gérôme insiste) Pourtant on nous a bien assuré qu’il en faisait partie.
L’hôtesse d’une voix cassante.
- Vous avez dû faire erreur, au revoir messieurs.
Gérôme en prenant Dorian par l’épaule.
- Viens ! Retournons interroger notre client, il a dû se tromper d’établissement.
Ils vont pour ressortir de par où ils sont entrés quand la voix de la jeune femme les interpelle durement.
- La sortie c’est par ici messieurs, au bout du couloir derrière vous.
- Ah ! Entendu ! Merci mademoiselle.
Ils font demi-tour et prennent le couloir indiqué au bout duquel ils aperçoivent une grande porte vitrée donnant sur l’extérieur.
À peine ont-ils fait la moitié du chemin que deux hommes à la carrure imposante leur bloquent le passage, sentant le coup fourré Dorian se retourne pour constater avec un sursaut d’appréhension qu’il y a également deux personnes d’une carrure tout aussi impressionnante qui s’avancent lentement vers eux.
Gérôme poursuit sa marche comme si de rien était et une fois arrivé devant les deux gars s’excuse poliment afin qu’ils les laissent passer.
- Pardon messieurs !
Il n’a pas le temps de répéter une deuxième fois sa demande qu’ils sont poussés manu militari dans une pièce donnant sur le couloir et dont la porte était ouverte, Gérôme retient Dorian qui sous la brusque impulsion a failli s’étaler au sol et proteste.
- Hé ! Ça ne va pas la tête ! Vous vous croyez où là ?
- (Un des quatre gros bras) Ici c’est nous qui posons les questions, capitche ?
Dorian commence à baliser ferme et sa voix s’en ressent.
- Vous nous voulez quoi à la fin ?
Il prend une énorme baffe en retour à sa question qui le laisse à moitié groggy dans les bras de Gérôme.
- On t’a dit qu’ici c’est nous qui posons les questions, tu es sourd.
- (Un autre homme) Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici ?
Gérôme trouvant qu’il en a appris assez sur ce qu’il voulait savoir.
- Nous cherchons juste un pote à nous qui nous a dit travailler ici, je ne vois pas le mal dans tout ça.
Le premier homme va pour lui en coller une comme il vient de le faire précédemment à Dorian qui se tient toujours la mâchoire tellement le coup a été violent.
Heureusement pour lui, l’autre homme intervient à temps pour l’en empêcher.
- Arrête Marcel !
- (Marcel surpris) Pourquoi ?
- Il dit peut-être la vérité (S’adressant à Gérôme) Vous pouvez prouver vos dires ?
Gérôme comprenant qu’il a eu chaud sur ce coup-là.
- Bien sûr, il vous suffit de demander à n’importe qui de son équipe.
L’homme toujours méfiant bien qu’il se détende quelque peu.
- Vous avez des noms ?
- Maxime Julien Émilie et puis aussi Julien le fils à Denis qui est le responsable du service gériatrie
Dorian d’une voix blanche.
- Il y a aussi Grégory le pompier et Frédéric que « Flo » considère comme son père.
L’homme devient plus souriant.
- Marcel tu veux bien aller chercher « Max » ? Je l’ai croisé tout à l’heure et il ne doit pas être loin.
Marcel un peu gêné d’avoir frappé Dorian.
- Heu ! Oui bien sûr.
L’homme qui leur a parlé jusque-là les regarde et s’étonne du petit sourire en coin du plus âgé des deux garçons.
- Vous comprendrez que nous allons nous assurer que vous dites la vérité, j’ai l’impression que cela vous amuse tout d’un coup.
- (Gérôme) On peut dire ça oui.
Dorian en se frottant la mâchoire.
- Parle pour toi, on voit bien que ce n’est pas à toi qu’il en a collé une l’autre butor.
L’homme avec une pointe de remords dans la voix.
- Si vous êtes réellement amis avec « Flo » ce que je suis de plus en plus enclin à croire, vous devez bien vous doutez pourquoi et puis comme ça au moins vous avez votre réponse n’est-ce pas ?
Gérôme ne répond pas, se contentant d’attendre avec Dorian et les trois gars restant dans la pièce ; deux de ceux-ci sont restés en retrait sans prononcer une seule parole mais leurs déterminations quant à leurs présences ne laissent place à aucun doute.
Des pas pressés résonnent dans le couloir et la tête de Maxime entre dans leurs champs de visions, un petit soupir de soulagement quand ils le voient et surtout quand ils l’entendent leur poser la question d’une voix surprise de les trouver là.
- Dorian ? Gérôme ? Mais qu’est-ce que vous foutez là ?
2eme ANNEE 1er semestre : (28 / 100) (Chan) (suite)
Le mystère de l’arroseur arrosé restant officiellement entier, les trois garçons décident d’en rester là pour le moment mais chacun ayant sa petite idée en tête quand à qui pourrait bien en être l’auteur, Florian avec amusement alors que Dante et Yuan cogitent déjà une vengeance pour plus tard dans la soirée.
Ils partent pour rendre visite à Chan, Florian les ayant prévenus qu’il ne resterait pas très longtemps à son chevet car il tient à passer un petit moment avec un de ses amis auquel il a déjà passé un petit coup de téléphone pour l’en avertir et vérifier s’il serait libre pendant midi afin de se retrouver dans un resto pour le déjeuner.
L'établissement où ils arrivent donne une drôle d’impression de malaise au jeune rouquin qui sent le stress lui prendre l’estomac devant l’aspect négligé du bâtiment dans lequel ils pénètrent.
Les murs marqués par de nombreuses traces de coups et le carrelage fissuré ainsi que le matériel qui traîne dans les couloirs lui laisse à penser qu’ici l’hygiène et la prévention des maladies nosocomiales ne sont pas une priorité.
Les personnels qu’ils croisent n’ont de toute évidence pas le professionnalisme et l’empressement qu’il constate au quotidien là où il travaille.
- Eh bien ! Bonjour l’ambiance ! On ne doit pas rire souvent par ici, regardez-moi ce foutoir les gars ? En plus ce n’est pas la motivation qui les pousse au boulot, c’est quoi cette clinique ?
- (Yuan mal à l’aise) Ce n’est pas vraiment une clinique « Flo », c’est avant tout un établissement spécialisé pour le problème qu’a mon cousin avec la drogue.
- En tous les cas ce n’est pas le top pour avoir envie de s’en sortir je te le dis tel que je le pense, beurk !
Dante ne dit rien mais n’en pense pas moins, la grimace qu’il fait depuis qu’il est entré en est la preuve manifeste.
- Il doit y rester longtemps dans ce bouge ?
- (Yuan) Mon père doit le faire transférer ailleurs, juste le temps de mettre les choses au point. C’est une question de quelques jours, une semaine au pire.
Ils arrivent devant ce qui semble être l’accueil et où trône une femme négligée aux cheveux filasse et aux yeux mornes qui les regarde arriver en se demandant visiblement ce qu’ils viennent faire ici.
- (Yuan) Bonjour madame, pourriez-vous nous indiquer où se trouve la chambre de Monsieur Chan Woo s’il vous plaît.
D’une voix éraillée par le tabac.
- Le chinetoque ?
Elle regarde sur son pc.
- Deuxième étage chambre deux cent trente-huit
- (Yuan vexé) Venez les gars avant que je dise quelque chose que je regretterai.
Je regarde la femme l’air sévère.
- Ce n’est pas la politesse qui vous étouffe madame, si ce que vous faites ne vous plaît pas et bien vous n’avez qu’à laisser la place à quelqu’un qui sera ravi d’avoir un travail. Vu le nombre de chômeurs en France, nul doute que ce ne sera pas un problème d’avoir quelqu’un de souriant à la place d’une mégère mal embouchée comme vous.
Dante stupéfait regarde le jeune rouquin avec admiration.
- Et toc ! Bien envoyé « Flo » !
- (La femme vexée) Dis donc poil de carotte ! Si tu n’es pas content rien ne te retient, tu n’as qu’à foutre le camp d’ici.
- (Là je vois rouge) Dis donc vieille morue putride ! Je suis peut-être un poil de carotte comme tu dis mais au moins je ne sens pas le faisandé moi, alors va découvrir une merveille de la nature qu’on appelle de l’eau et sers-t’en au moins une fois dans ta vie autrement qu’en la regardant derrière les carreaux quand il pleut.
Yuan attrape son ami par la manche et l’entraîne dans les escaliers avant que ça ne dégénère et que d’autres personnes n’interviennent, Dante les suit mort de rire entendant la femme s’égosiller dans l’entrée.
Une fois les deux étages montés, les garçons s’arrêtent un instant pour, qui reprendre son calme et l’autre sa respiration et essuyer ses larmes.
- Je t’en foutrai moi des chinetoques ! Non mais !
- (Yuan en souriant) Arrête de te monter la tête Florian, elle n’en valait vraiment pas la peine.
- Poil de carotte ! Mais tu l’as entendu l’autre cachalot ? J’ai une tête de poil de carotte ?
Dante repart en live et je me retourne vers lui les sourcils froncés toujours énervé par la réflexion de l’autre pouffiasse.
- Quoi !!
Dante en se tenant les côtes.
- Arrête « Flo » Hi ! Hi ! S’il te plaît, tu verrais ta tête Hi ! Hi !
A le voir se bidonner comme ça, ma colère disparaît comme par magie et la boule de stress que je ressentais depuis mon entrée dans les lieux disparaît comme par miracle.
C’est avec bonhomie que je reprends la marche vers la chambre deux cent trente-huit, Yuan et Dante se plaçant chacun d’un côté de moi et se souriant avec les yeux pétillant d'amusement.
2eme ANNEE 1er semestre : (29 / 100) (Chan) (suite)
Une fois devant la porte, Yuan frappe un petit coup et entre sans attendre de réponses, nous pénétrons alors dans une pièce sentant la transpiration et le renfermé.
Mon premier geste est d’aller tout de suite ouvrir la fenêtre en grand le temps d’aérer, une fois chose faite je me tourne vers mes amis et le lit occupé par un jeune homme les yeux grands ouverts et qui nous regarde sans paraître nous voir.
Je reste un moment sans bouger, troubler par deux événements qui se déroulent sous mes yeux : le premier étant Yuan qui s’écroule en pleurs sur le lit et prend doucement la main de son cousin dans la sienne et le second par le visage de Dante qui dévore du regard le jeune homme allongé sur le lit.
J’examine de plus près le malade cherchant ce qui en lui a pu rendre mon ami aussi visiblement troublé, ma première impression est plutôt controversée car le visage amaigri de Chan n’est pas à son avantage.
Ensuite je comprends mieux l’intérêt que lui porte Dante, un charme certain émane de ce garçon et si je n’y suis pas entièrement réceptif, c’est sans doute parce que je suis déjà lié moi-même avec un autre garçon qui n’en manque assurément pas lui non plus.
Je comprends donc aisément que pour un jeune homme seul et célibataire comme Dante, l’effet soit aussi instantané et qu’un coup de foudre à la vue du jeune malade ait pu naître à sa simple vision.
- (Yuan en pleurs) Chan ? Tu m’entends ? C’est moi, « Yu » ? Parle-moi Chan s’il te plaît !
C’est comme si nous n’étions pas dans la pièce et je suis triste pour mon ami qui de toute évidence est complètement retourné par l’état de celui qu’il m’a dit considérer comme son frère.
Je ne peux et n’ai pas envie de rester sans rien faire, la cruche et le verre d’eau posés sur la table devant le lit me donnent forcément l’idée de lui venir en aide.
- Vous pourriez sortir cinq minutes les gars sans me poser de questions ?
- (Dante surpris) Pourquoi ?
Je regarde Yuan qui a tourné son visage vers moi avec la même interrogation dans les yeux, je leur souris en reprenant ma demande.
- J’ai dit pas de questions, il n’y a pas si longtemps un de vous deux m’a fait confiance et n’en a pas été déçu alors je vous le redemande les gars, laissez-moi seul un moment avec Chan. D’accord ?
Yuan se lève et me fixe avec une vive émotion dans le regard.
- « Flo » ! Tu vas……
Je lui renvoie un sourire rassurant.
- Pas de questions, juste me faire confiance.
- D’accord « Flo », viens beau brun ! Laissons-les un moment seul à seul.
Yuan entraîne son ami dans le couloir et referme la porte derrière lui, une fois fait il l’emmène un peu plus loin et sourit devant la tête que fait Dante qui ne comprend de toute évidence rien à ce qui se trame.
- Tu peux m’expliquer ce que tout ça veut dire ?
- J’ai confiance en Florian et tu devrais en faire autant et ne pas t’en faire.
- Tu m’as l’air bien sûr de toi ? Il voulait dire quoi par quelqu’un qui n’a pas été déçu ?
Yuan lui explique sa maladie, son eczéma qu’il a traîné comme une plaie durant toute sa vie et qui a soudainement disparu quand Florian l’a enduit de sa pommade miracle alors que tout ce qu’il était possible de faire jusqu’à présent n’avait absolument servi à rien.
- Wouah !! Et tu crois que ça sera pareil avec ton cousin ?
- Je ne crois pas non !.........................J’en suis sûr !
Dante hausse les épaules, pas vraiment convaincu.
- Bah ! De toute façon cela ne coûte rien de le laisser essayer.
- (Yuan en souriant) Exactement.
Dante hésite puis se lance.
- Dis-moi « Yu » ? Ton cousin ? Il a quelqu’un ? Je veux dire dans sa vie ?
- (Yuan surpris) Je n’en sais rien, pourquoi cette question ?
- (Dante en rougissant) Tu ne te moques pas de moi si je te le dis ? Promis ?
- Houlà ! Te voilà bien mystérieux tout d’un coup ? Allez, accouche mon gars et promis ça reste entre nous.
Dante rouge comme une pivoine lève la tête et fixe son ami dans les yeux.
- Il me plaît beaucoup ton cousin tu sais ?
Une fois l’emménagement terminé et un dernier stage passé en région parisienne, Dorian et Gérôme vont se présenter au commissariat principal de Reims afin de s’y faire attribuer un bureau qui leur servira pour rédiger les différents rapports et effectués les recherches dont ils auraient besoin.
L’accueil n’est pas des plus chaleureux car l’utilité du service auquel ils appartiennent laisse plus d’un de leurs collègues sceptiques, pensant qu’ils étaient déjà là eux pour faire en sorte que rien de fâcheux n’arrive à qui que ce soit.
Ils finissent par obtenir ce qu’ils réclament non sans avoir eu besoin au préalable de faire comprendre que tout problème serait réglé par les instances supérieures.
Une fois sorti du bâtiment, Dorian ricane tout seul au grand dam de son ami qui n’est pas d’humeur à la plaisanterie.
- Arrête de rire bêtement tu veux bien ? Déjà qu’ils m’ont mis les nerfs à rude épreuve tous ses cons !
- Houlà ! Cool mon « Gégé », je riais juste parce que je me demandais ce que nous allions bien pouvoir faire maintenant.
- Excuse-moi mais je ne vois pas ce qu’il y a de drôle.
- Ben si justement Hi ! Hi ! J’oubliais complètement qu’on était censés être au boulot alors que je ne sais même pas où est « Flo ».
Gérôme ne peut s’empêcher de sourire malgré lui.
- Tu fais un sacré flic, heureusement que je me préoccupe un peu plus que toi de notre mission.
- (Dorian amusé) Ah oui ?
Il tourne la tête dans tous les sens.
- Et il est où notre richissime et talentueux comique ?
- Chez un ami à lui à Paris avec Thomas, il sera de retour demain pour sa rentrée de fac jeudi qui vient.
- Faudrait pas qu’il lui arrive quelque chose entre-temps, on aurait l’air malin tous les deux.
- (Gérôme très sérieux) Il va falloir qu’on s’organise et puis Florian m’a promis de me donner son emploi du temps, en attendant si nous allions fureter un peu du côté de la fac et du CHU ? Qu’est-ce que tu en penses ? Nous pourrions déjà nous faire une petite liste des gens inscrits ou qui y travaillent et prendre quelques renseignements de base du genre ceux qui auraient un casier.
- Bonne idée ça, on commence par quoi ?
Gérôme avec un sourire malicieux.
- J’aimerais déjà me rendre compte au CHU si ce que j’ai entendu de Maxime Julien et Émilie est vrai.
Dorian visiblement à l’ouest.
- Tu as entendu quoi ?
- Viens avec moi vilain curieux et tu devrais vite comprendre.
Il ne leur faut guère plus qu’un petit quart d’heure pour arriver sur le parking de l’hôpital où ils trouvent par chance une place pour se garer.
Dorian se dirige droit vers l’entrée en face de lui quand il sent la main de son ami le retenir fermement.
- Non ! Pas par ici, nous risquerions de rencontrer un de nos amis et ça mettrait mon plan par terre.
- Mais c’est quoi comme plan ?
- Tu vas très vite le savoir, prend un air sévère et reste derrière moi.
- Ok mais tu es vraiment bizarre aujourd’hui.
Gérôme ne répond pas et marche dans la cour jusqu’à la salle d’accueil de l’entrée principale, évitant ainsi celle des urgences où il y avait trop de chance de rencontrer quelqu’un qu’ils connaissent.
Une fois entrés dans la salle, les deux garçons s’avancent vers l’hôtesse qui les regarde arriver en souriant avec les yeux allant de l’un à l’autre apparemment appréciateur du physique avenant des deux hommes.
- Oui messieurs ? Je peux vous être utile ?
Gérôme en la dévisageant avec le sourire.
- En effet Mademoiselle, nous cherchons quelqu’un qui travaillerait ici. Si vous pouviez nous indiquer où nous pourrions le trouver ?
Elle va à son ordinateur et après avoir sûrement ouvert le fichier du personnel, elle lève les yeux vers celui qui lui a posé la question.
- Son nom s’il vous plaît ?
- De Bierne.
Toujours avec le même sourire aux lèvres.
- Prénom ?
- Florian, Florian De Bierne !
La jeune femme pâlit et baisse les yeux, elle tape quelque chose sur son ordinateur puis décroche son téléphone en leur disant d’une voix blanche.
- Un moment s’il vous plaît, je dois vérifier si mes fichiers sont à jour.
- Nous avons tout le temps mademoiselle.
Gérôme se tourne vers Dorian et lui fait un petit clin d’œil avant de revenir à la jeune femme qui parle à quelqu’un au téléphone.
- Oui monsieur c’est bien ça, les deux messieurs cherchent un Florian De Bierne qui travaillerait chez nous.
- …………….
- Vous êtes sûr ?
- ……………..
- D’accord, il me semblait bien aussi que ce nom ne me disait rien, merci monsieur.
2eme ANNEE 1er semestre : (27 / 100) (Dorian/Gérôme) (suite)
La jeune femme raccroche et tourne son visage où toute lueur d’intérêt a mystérieusement disparu vers les deux garçons de l’autre côté de son bureau.
- Désolé messieurs ! Il n’y a pas la personne que vous cherchez dans la liste du personnel de cet hôpital.
- (Gérôme insiste) Pourtant on nous a bien assuré qu’il en faisait partie.
L’hôtesse d’une voix cassante.
- Vous avez dû faire erreur, au revoir messieurs.
Gérôme en prenant Dorian par l’épaule.
- Viens ! Retournons interroger notre client, il a dû se tromper d’établissement.
Ils vont pour ressortir de par où ils sont entrés quand la voix de la jeune femme les interpelle durement.
- La sortie c’est par ici messieurs, au bout du couloir derrière vous.
- Ah ! Entendu ! Merci mademoiselle.
Ils font demi-tour et prennent le couloir indiqué au bout duquel ils aperçoivent une grande porte vitrée donnant sur l’extérieur.
À peine ont-ils fait la moitié du chemin que deux hommes à la carrure imposante leur bloquent le passage, sentant le coup fourré Dorian se retourne pour constater avec un sursaut d’appréhension qu’il y a également deux personnes d’une carrure tout aussi impressionnante qui s’avancent lentement vers eux.
Gérôme poursuit sa marche comme si de rien était et une fois arrivé devant les deux gars s’excuse poliment afin qu’ils les laissent passer.
- Pardon messieurs !
Il n’a pas le temps de répéter une deuxième fois sa demande qu’ils sont poussés manu militari dans une pièce donnant sur le couloir et dont la porte était ouverte, Gérôme retient Dorian qui sous la brusque impulsion a failli s’étaler au sol et proteste.
- Hé ! Ça ne va pas la tête ! Vous vous croyez où là ?
- (Un des quatre gros bras) Ici c’est nous qui posons les questions, capitche ?
Dorian commence à baliser ferme et sa voix s’en ressent.
- Vous nous voulez quoi à la fin ?
Il prend une énorme baffe en retour à sa question qui le laisse à moitié groggy dans les bras de Gérôme.
- On t’a dit qu’ici c’est nous qui posons les questions, tu es sourd.
- (Un autre homme) Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici ?
Gérôme trouvant qu’il en a appris assez sur ce qu’il voulait savoir.
- Nous cherchons juste un pote à nous qui nous a dit travailler ici, je ne vois pas le mal dans tout ça.
Le premier homme va pour lui en coller une comme il vient de le faire précédemment à Dorian qui se tient toujours la mâchoire tellement le coup a été violent.
Heureusement pour lui, l’autre homme intervient à temps pour l’en empêcher.
- Arrête Marcel !
- (Marcel surpris) Pourquoi ?
- Il dit peut-être la vérité (S’adressant à Gérôme) Vous pouvez prouver vos dires ?
Gérôme comprenant qu’il a eu chaud sur ce coup-là.
- Bien sûr, il vous suffit de demander à n’importe qui de son équipe.
L’homme toujours méfiant bien qu’il se détende quelque peu.
- Vous avez des noms ?
- Maxime Julien Émilie et puis aussi Julien le fils à Denis qui est le responsable du service gériatrie
Dorian d’une voix blanche.
- Il y a aussi Grégory le pompier et Frédéric que « Flo » considère comme son père.
L’homme devient plus souriant.
- Marcel tu veux bien aller chercher « Max » ? Je l’ai croisé tout à l’heure et il ne doit pas être loin.
Marcel un peu gêné d’avoir frappé Dorian.
- Heu ! Oui bien sûr.
L’homme qui leur a parlé jusque-là les regarde et s’étonne du petit sourire en coin du plus âgé des deux garçons.
- Vous comprendrez que nous allons nous assurer que vous dites la vérité, j’ai l’impression que cela vous amuse tout d’un coup.
- (Gérôme) On peut dire ça oui.
Dorian en se frottant la mâchoire.
- Parle pour toi, on voit bien que ce n’est pas à toi qu’il en a collé une l’autre butor.
L’homme avec une pointe de remords dans la voix.
- Si vous êtes réellement amis avec « Flo » ce que je suis de plus en plus enclin à croire, vous devez bien vous doutez pourquoi et puis comme ça au moins vous avez votre réponse n’est-ce pas ?
Gérôme ne répond pas, se contentant d’attendre avec Dorian et les trois gars restant dans la pièce ; deux de ceux-ci sont restés en retrait sans prononcer une seule parole mais leurs déterminations quant à leurs présences ne laissent place à aucun doute.
Des pas pressés résonnent dans le couloir et la tête de Maxime entre dans leurs champs de visions, un petit soupir de soulagement quand ils le voient et surtout quand ils l’entendent leur poser la question d’une voix surprise de les trouver là.
- Dorian ? Gérôme ? Mais qu’est-ce que vous foutez là ?
2eme ANNEE 1er semestre : (28 / 100) (Chan) (suite)
Le mystère de l’arroseur arrosé restant officiellement entier, les trois garçons décident d’en rester là pour le moment mais chacun ayant sa petite idée en tête quand à qui pourrait bien en être l’auteur, Florian avec amusement alors que Dante et Yuan cogitent déjà une vengeance pour plus tard dans la soirée.
Ils partent pour rendre visite à Chan, Florian les ayant prévenus qu’il ne resterait pas très longtemps à son chevet car il tient à passer un petit moment avec un de ses amis auquel il a déjà passé un petit coup de téléphone pour l’en avertir et vérifier s’il serait libre pendant midi afin de se retrouver dans un resto pour le déjeuner.
L'établissement où ils arrivent donne une drôle d’impression de malaise au jeune rouquin qui sent le stress lui prendre l’estomac devant l’aspect négligé du bâtiment dans lequel ils pénètrent.
Les murs marqués par de nombreuses traces de coups et le carrelage fissuré ainsi que le matériel qui traîne dans les couloirs lui laisse à penser qu’ici l’hygiène et la prévention des maladies nosocomiales ne sont pas une priorité.
Les personnels qu’ils croisent n’ont de toute évidence pas le professionnalisme et l’empressement qu’il constate au quotidien là où il travaille.
- Eh bien ! Bonjour l’ambiance ! On ne doit pas rire souvent par ici, regardez-moi ce foutoir les gars ? En plus ce n’est pas la motivation qui les pousse au boulot, c’est quoi cette clinique ?
- (Yuan mal à l’aise) Ce n’est pas vraiment une clinique « Flo », c’est avant tout un établissement spécialisé pour le problème qu’a mon cousin avec la drogue.
- En tous les cas ce n’est pas le top pour avoir envie de s’en sortir je te le dis tel que je le pense, beurk !
Dante ne dit rien mais n’en pense pas moins, la grimace qu’il fait depuis qu’il est entré en est la preuve manifeste.
- Il doit y rester longtemps dans ce bouge ?
- (Yuan) Mon père doit le faire transférer ailleurs, juste le temps de mettre les choses au point. C’est une question de quelques jours, une semaine au pire.
Ils arrivent devant ce qui semble être l’accueil et où trône une femme négligée aux cheveux filasse et aux yeux mornes qui les regarde arriver en se demandant visiblement ce qu’ils viennent faire ici.
- (Yuan) Bonjour madame, pourriez-vous nous indiquer où se trouve la chambre de Monsieur Chan Woo s’il vous plaît.
D’une voix éraillée par le tabac.
- Le chinetoque ?
Elle regarde sur son pc.
- Deuxième étage chambre deux cent trente-huit
- (Yuan vexé) Venez les gars avant que je dise quelque chose que je regretterai.
Je regarde la femme l’air sévère.
- Ce n’est pas la politesse qui vous étouffe madame, si ce que vous faites ne vous plaît pas et bien vous n’avez qu’à laisser la place à quelqu’un qui sera ravi d’avoir un travail. Vu le nombre de chômeurs en France, nul doute que ce ne sera pas un problème d’avoir quelqu’un de souriant à la place d’une mégère mal embouchée comme vous.
Dante stupéfait regarde le jeune rouquin avec admiration.
- Et toc ! Bien envoyé « Flo » !
- (La femme vexée) Dis donc poil de carotte ! Si tu n’es pas content rien ne te retient, tu n’as qu’à foutre le camp d’ici.
- (Là je vois rouge) Dis donc vieille morue putride ! Je suis peut-être un poil de carotte comme tu dis mais au moins je ne sens pas le faisandé moi, alors va découvrir une merveille de la nature qu’on appelle de l’eau et sers-t’en au moins une fois dans ta vie autrement qu’en la regardant derrière les carreaux quand il pleut.
Yuan attrape son ami par la manche et l’entraîne dans les escaliers avant que ça ne dégénère et que d’autres personnes n’interviennent, Dante les suit mort de rire entendant la femme s’égosiller dans l’entrée.
Une fois les deux étages montés, les garçons s’arrêtent un instant pour, qui reprendre son calme et l’autre sa respiration et essuyer ses larmes.
- Je t’en foutrai moi des chinetoques ! Non mais !
- (Yuan en souriant) Arrête de te monter la tête Florian, elle n’en valait vraiment pas la peine.
- Poil de carotte ! Mais tu l’as entendu l’autre cachalot ? J’ai une tête de poil de carotte ?
Dante repart en live et je me retourne vers lui les sourcils froncés toujours énervé par la réflexion de l’autre pouffiasse.
- Quoi !!
Dante en se tenant les côtes.
- Arrête « Flo » Hi ! Hi ! S’il te plaît, tu verrais ta tête Hi ! Hi !
A le voir se bidonner comme ça, ma colère disparaît comme par magie et la boule de stress que je ressentais depuis mon entrée dans les lieux disparaît comme par miracle.
C’est avec bonhomie que je reprends la marche vers la chambre deux cent trente-huit, Yuan et Dante se plaçant chacun d’un côté de moi et se souriant avec les yeux pétillant d'amusement.
2eme ANNEE 1er semestre : (29 / 100) (Chan) (suite)
Une fois devant la porte, Yuan frappe un petit coup et entre sans attendre de réponses, nous pénétrons alors dans une pièce sentant la transpiration et le renfermé.
Mon premier geste est d’aller tout de suite ouvrir la fenêtre en grand le temps d’aérer, une fois chose faite je me tourne vers mes amis et le lit occupé par un jeune homme les yeux grands ouverts et qui nous regarde sans paraître nous voir.
Je reste un moment sans bouger, troubler par deux événements qui se déroulent sous mes yeux : le premier étant Yuan qui s’écroule en pleurs sur le lit et prend doucement la main de son cousin dans la sienne et le second par le visage de Dante qui dévore du regard le jeune homme allongé sur le lit.
J’examine de plus près le malade cherchant ce qui en lui a pu rendre mon ami aussi visiblement troublé, ma première impression est plutôt controversée car le visage amaigri de Chan n’est pas à son avantage.
Ensuite je comprends mieux l’intérêt que lui porte Dante, un charme certain émane de ce garçon et si je n’y suis pas entièrement réceptif, c’est sans doute parce que je suis déjà lié moi-même avec un autre garçon qui n’en manque assurément pas lui non plus.
Je comprends donc aisément que pour un jeune homme seul et célibataire comme Dante, l’effet soit aussi instantané et qu’un coup de foudre à la vue du jeune malade ait pu naître à sa simple vision.
- (Yuan en pleurs) Chan ? Tu m’entends ? C’est moi, « Yu » ? Parle-moi Chan s’il te plaît !
C’est comme si nous n’étions pas dans la pièce et je suis triste pour mon ami qui de toute évidence est complètement retourné par l’état de celui qu’il m’a dit considérer comme son frère.
Je ne peux et n’ai pas envie de rester sans rien faire, la cruche et le verre d’eau posés sur la table devant le lit me donnent forcément l’idée de lui venir en aide.
- Vous pourriez sortir cinq minutes les gars sans me poser de questions ?
- (Dante surpris) Pourquoi ?
Je regarde Yuan qui a tourné son visage vers moi avec la même interrogation dans les yeux, je leur souris en reprenant ma demande.
- J’ai dit pas de questions, il n’y a pas si longtemps un de vous deux m’a fait confiance et n’en a pas été déçu alors je vous le redemande les gars, laissez-moi seul un moment avec Chan. D’accord ?
Yuan se lève et me fixe avec une vive émotion dans le regard.
- « Flo » ! Tu vas……
Je lui renvoie un sourire rassurant.
- Pas de questions, juste me faire confiance.
- D’accord « Flo », viens beau brun ! Laissons-les un moment seul à seul.
Yuan entraîne son ami dans le couloir et referme la porte derrière lui, une fois fait il l’emmène un peu plus loin et sourit devant la tête que fait Dante qui ne comprend de toute évidence rien à ce qui se trame.
- Tu peux m’expliquer ce que tout ça veut dire ?
- J’ai confiance en Florian et tu devrais en faire autant et ne pas t’en faire.
- Tu m’as l’air bien sûr de toi ? Il voulait dire quoi par quelqu’un qui n’a pas été déçu ?
Yuan lui explique sa maladie, son eczéma qu’il a traîné comme une plaie durant toute sa vie et qui a soudainement disparu quand Florian l’a enduit de sa pommade miracle alors que tout ce qu’il était possible de faire jusqu’à présent n’avait absolument servi à rien.
- Wouah !! Et tu crois que ça sera pareil avec ton cousin ?
- Je ne crois pas non !.........................J’en suis sûr !
Dante hausse les épaules, pas vraiment convaincu.
- Bah ! De toute façon cela ne coûte rien de le laisser essayer.
- (Yuan en souriant) Exactement.
Dante hésite puis se lance.
- Dis-moi « Yu » ? Ton cousin ? Il a quelqu’un ? Je veux dire dans sa vie ?
- (Yuan surpris) Je n’en sais rien, pourquoi cette question ?
- (Dante en rougissant) Tu ne te moques pas de moi si je te le dis ? Promis ?
- Houlà ! Te voilà bien mystérieux tout d’un coup ? Allez, accouche mon gars et promis ça reste entre nous.
Dante rouge comme une pivoine lève la tête et fixe son ami dans les yeux.
- Il me plaît beaucoup ton cousin tu sais ?
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