25-03-2022, 11:32 AM
Je rentre à la maison, il est presque vingt heures. Je sais que nous allons passer à table dès mon arrivée. Je dépose mon sac et je préviens maman que je vais m’occuper de faire sécher ce qui doit l’être et que je vais mettre mon judogi au sale pour qu’il soit lavé étant donné qu’il est rempli de sueur. Maman bien entendu ne veut pas attendre et elle prend mon sac de sport. Je l’accompagne car j’estime que ce n’est pas à elle à faire ça, mais c’est peine perdue. Bon je lui donne un coup de main. Elle en profite pour me regarder. Elle remarque une lueur particulière dans mes yeux. Elle me demande si ça va et je lui explique ce que j’ai vu, soit Raphaël avec une fille, Martine.
Nous rejoignons les autres membres de la famille à table, André est aussi présent. Seul manque Amandine mais Jean m’assure qu’elle va bien et qu’elle a une visite à faire chez ses grands-parents, car son papy n’est pas en grande forme ! Nous nous servons, il s’agit de chicons au gratin accompagnés de pommes de terre vapeur. J’aime bien ce plat-là, d’autant plus qu’il est gratiné à souhait !
Durant le repas je raconte mon cours de judo et la partie technique du kata pour le premier Dan. Puis je parle de Raphaël et du manège entre lui et une jeune-fille dans le bar-accueil. Je raconte alors ma rencontre avec Martine. J’explique aussi que Raphaël est métamorphosé. Maman sait très bien que j’y suis pour une partie, soit le déclenchement de ce changement. Bref tout va bien pour mon copain de l’équipe.
Après le souper, je téléphone à Ben pour lui raconter ce que j’ai vu. Il est très étonné, mais comprend très bien que Raphaël se soit en fait libéré de ce qui le retenait « prisonnier », sa peur de l’inconnu après ce qu’il avait subi il y a un an. Puis Ben me demande :
Ben : « Phil, j’ai encore pensé à toi, comme je le fais très souvent, mais tu m’inquiètes, tu veux toujours faire le bien pour les autres, mais je t’en supplie pense à toi !
Moi : Que veux-tu que je fasse Ben ?
Ben : Je veux que tu fasses attention à toi, car ta réaction vendredi soir, a été tellement inattendue, que je crains que tu ressasses toujours cet accident dont j’ai été victime tout comme Henri l’a été il y a plus d’un an !
Moi : J’ai eu si peur Ben, tu me comprends ?
Ben : Oui Phil, mais va voir un psy, je t’en supplie, soigne-toi !
Moi : Oui, peut-être. Je vais en parler avec mes parents !
Ben : Je compte sur toi, car je tiens à toi Phil. Je t’aime !
Moi : Moi aussi je t’aime Ben. Promis, j’en parle dès ce soir à mes parents.
Ben : Merci Phil, c’est pour ton bien !
Moi : Je sais que tu ferais tout pour moi !
Ben : Bisous mon chéri !
Moi : Bisous Ben ! »
Je raccroche le combiné. Je reste un moment sur place. Je repense aux phrases de Ben. Je sais qu’il a raison. Il faut que je me fasse soigner car je sens moi aussi que je vais droit dans le mur. Je rejoins la famille dans le salon, la télévision fonctionne, je ne sais pas quel programme est diffusé en ce moment. Je vais près de maman et je lui dis que je veux lui parler. Nous allons tous les deux dans la cuisine. (C’est souvent le lieu de grandes discussions ou de tête à tête avec maman pour lui faire part de nos soucis ou de nos joies.)
Moi : « Maman, je viens d’avoir Ben au téléphone et je suis d’accord avec lui, il faut que je puisse tourner la page. Il s’agit de ce qui est arrivé à Ben, qui somme toute est négligeable, par rapport à ce qui est arrivé à Henri.
Mam : Oui Phil, je vois où tu veux en venir. Tu veux aller voir un psy ?
Moi : Oui maman, j’en ressens maintenant le besoin, un besoin urgent !
Des larmes coulent sur mes joues. Maman ne dit rien, elle me prend dans ses bars. Elle me couvre de bisous. C’est à ce moment que ma sœur passe sa tête et voyant le tableau, elle opère un demi-tour ! Maman la rappelle et elle lui demande d’appeler papa !
Pap : Qu’y a-t-il ?
Mam : C’est Phil, il souhaite aller voir un psy et je suis d’accord avec lui.
Pap : Pour moi pas de problème, je vais contacter dès maintenant notre médecin de famille et je sais qu’il va me conseiller un très bon psy.
Moi : Merci papa.
Pap : Mais c’est normal mon grand, je vois bien que ça ne va pas, mais c’était à toi à prendre cette décision. Tu as très bien fait de t’ouvrir à ta maman. Je t’aime, nous t’aimons tous !
Moi : Je le sais, vous êtes tous si attentionnés pour moi ! »
Des larmes une nouvelle fois jaillissent et viennent mouiller mon tee-shirt. C’est alors papa qui me prend dans ses bras. Il me fait un gros câlin. Il me dit encore qu’il m’aime. Il me laisse avec maman et va prendre contact avec notre médecin de famille.
J’ai un rendez-vous ce vendredi à dix-sept heures trente chez le psychologue. Il a été recommandé par notre médecin de famille. Je suppose qu’il est au courant de ce que j’ai vécu par le biais de mon thérapeute. Je suis reçu par un homme d’une quarantaine d’années. Il me parait assez jovial. Il semble très ouvert, pas comme les spécialistes qu’on voit parfois tirer la tête.
J’entre dans son cabinet de consultation. Cette pièce est ornée de beaucoup de posters, de cadres et autres affiches. Avant la séance, il me met en confiance. Il se prénomme André-Marie. Nous parlons de plein de choses en vue de me mettre très à l’aise et ça fonctionne. Je me sens tellement apaisé.
Vient alors le moment crucial, celui où je dévoile ce qui me tracasse, ce qui me perturbe, ce que j’aime, mes aspirations, mes ressentis envers ma famille et envers Ben. André-Marie sait que je suis gay et que Ben est mon petit-ami. Il sait aussi que j’ai connu un drame, la perte de mon ami Henri. C’est sur cette perte que mon psy me demande de me concentrer, de penser à ce que Henri voudrait me voir faire, me voir vivre. Puis c’est l’accident de Ben, je dois me représenter ce que Ben a vécu en réalité et non à ce que je pense être de cette réalité qui est erronée dans mon esprit. Ben est lui bien vivant.
Cette séance dure finalement une heure trente. Je suis assez fatigué à l’issue de celle-ci et je rentre à la maison sans trop traîner. En arrivant, je suis heureux de voir que Ben est déjà là ; il a été conduit à la maison par Arlette, sa maman.
J’entre et je retrouve mon chéri dans le salon avec mes parents, ma sœur et mon frère. Je vais vers lui et je l’embrasse. Ben me regarde dans les yeux. Il reste un moment à me regarder, à me scruter. Je lui dis alors :
Moi : « Ben, merci de m’avoir secoué l’autre soir. J’étais chez mon psychologue !
Ben : J’en suis très heureux. Tu m’as fait tellement peur Phil !
Moi : Je m’en rends compte, peut-être un peu tard !
Ben : Ce qui m’importe c’est tu puisses aller mieux. Je n’ai rien ou presque rien !
Moi : Je le vois bien mais c’est le souvenir de mon ami Henri qui m’est revenu à l‘esprit.
Ben : Je m’en doute Phil, mais c’est le passé, nous ne sommes plus à cette période !
Moi : Je sais Ben, je m’en aperçois seulement maintenant. J’aurais dû consulter un thérapeute beaucoup plus tôt !
Ben : L’important pour moi c’est que tu t’en sois rendu compte et que tu aies accepté de te laisser soigner. Je tiens à toi, je ne veux pas te perdre.
Moi : Je m’en doute Ben. J’ai pris conscience que je devais penser à nous, à l’avenir !
Ben : Merci Phil. Je t’aime.
Moi : Moi aussi Ben, je t’aime !
Peu importe que nous soyons en famille, nous nous embrassons sans vergogne, laissant nos langues entrer dans la danse. Nous sommes comme dans notre bulle, mais bien entendu nous savons que ma famille nous regarde. Une fois nos effusions achevées, nous nous asseyons dans le divan. C’est maman qui rompt le silence qui s’est établi, nous ayant laissé le temps de nous rejoindre, de nous retrouver !
Mam : Que voilà de belles paroles. Je vous souhaite le meilleur pour l’avenir. Tu sais qu’il te reste encore quelques séances chez le psy, mon cher fils !
Moi : Oui Maman, je le sais très bien et je sais aussi qu’elles me seront profitables. Il était plus que temps que je fasse ce genre de chose.
Mam : Je l’entends bien comme ça mon grand. Tu as besoin de mettre tes idées en place et je suis à deux cents pour cent d’accord !
Pap : Je le pense aussi mon grand, tu n’étais plus toi-même. Tu dois pouvoir faire la part des choses et intégrer aussi de nouvelles valeurs. Tu as ton ami Ben qui t’aime et qui veut ton bonheur, alors ne gâche pas ça !
Moi : Je le sais papa. Merci à vous tous de m’aider à aller mieux.
Jea : Tu peux compter sur moi Phil ! Je serai à tes côtés, je t’aime mon grand frère !
Moi : Moi aussi je t’aime frérot. Tu es un super mec !
Ann : Tu sais que je suis là aussi Phil. Alors, si tu as un coup de mou, viens me voir, je t’écouterai bien volontiers !
Moi : Merci Anne, tu es super ma grande sœur !
Je me lève et je vais enlacer ma sœur et mon frère. Ils sont tous les deux si avenants pour moi ! Je sais que mon état les préoccupe. Puis je sais que mes parents, eux aussi, sont dans l’inquiétude depuis des mois, depuis la mort de mon premier amour, Henri ! Ils viennent aussi m’enlacer. Puis c’est Ben qui à son tour vient me tenir la main en guise d’appui, d’amitié, d’amour et de soutien.
Nous rejoignons les autres membres de la famille à table, André est aussi présent. Seul manque Amandine mais Jean m’assure qu’elle va bien et qu’elle a une visite à faire chez ses grands-parents, car son papy n’est pas en grande forme ! Nous nous servons, il s’agit de chicons au gratin accompagnés de pommes de terre vapeur. J’aime bien ce plat-là, d’autant plus qu’il est gratiné à souhait !
Durant le repas je raconte mon cours de judo et la partie technique du kata pour le premier Dan. Puis je parle de Raphaël et du manège entre lui et une jeune-fille dans le bar-accueil. Je raconte alors ma rencontre avec Martine. J’explique aussi que Raphaël est métamorphosé. Maman sait très bien que j’y suis pour une partie, soit le déclenchement de ce changement. Bref tout va bien pour mon copain de l’équipe.
Après le souper, je téléphone à Ben pour lui raconter ce que j’ai vu. Il est très étonné, mais comprend très bien que Raphaël se soit en fait libéré de ce qui le retenait « prisonnier », sa peur de l’inconnu après ce qu’il avait subi il y a un an. Puis Ben me demande :
Ben : « Phil, j’ai encore pensé à toi, comme je le fais très souvent, mais tu m’inquiètes, tu veux toujours faire le bien pour les autres, mais je t’en supplie pense à toi !
Moi : Que veux-tu que je fasse Ben ?
Ben : Je veux que tu fasses attention à toi, car ta réaction vendredi soir, a été tellement inattendue, que je crains que tu ressasses toujours cet accident dont j’ai été victime tout comme Henri l’a été il y a plus d’un an !
Moi : J’ai eu si peur Ben, tu me comprends ?
Ben : Oui Phil, mais va voir un psy, je t’en supplie, soigne-toi !
Moi : Oui, peut-être. Je vais en parler avec mes parents !
Ben : Je compte sur toi, car je tiens à toi Phil. Je t’aime !
Moi : Moi aussi je t’aime Ben. Promis, j’en parle dès ce soir à mes parents.
Ben : Merci Phil, c’est pour ton bien !
Moi : Je sais que tu ferais tout pour moi !
Ben : Bisous mon chéri !
Moi : Bisous Ben ! »
Je raccroche le combiné. Je reste un moment sur place. Je repense aux phrases de Ben. Je sais qu’il a raison. Il faut que je me fasse soigner car je sens moi aussi que je vais droit dans le mur. Je rejoins la famille dans le salon, la télévision fonctionne, je ne sais pas quel programme est diffusé en ce moment. Je vais près de maman et je lui dis que je veux lui parler. Nous allons tous les deux dans la cuisine. (C’est souvent le lieu de grandes discussions ou de tête à tête avec maman pour lui faire part de nos soucis ou de nos joies.)
Moi : « Maman, je viens d’avoir Ben au téléphone et je suis d’accord avec lui, il faut que je puisse tourner la page. Il s’agit de ce qui est arrivé à Ben, qui somme toute est négligeable, par rapport à ce qui est arrivé à Henri.
Mam : Oui Phil, je vois où tu veux en venir. Tu veux aller voir un psy ?
Moi : Oui maman, j’en ressens maintenant le besoin, un besoin urgent !
Des larmes coulent sur mes joues. Maman ne dit rien, elle me prend dans ses bars. Elle me couvre de bisous. C’est à ce moment que ma sœur passe sa tête et voyant le tableau, elle opère un demi-tour ! Maman la rappelle et elle lui demande d’appeler papa !
Pap : Qu’y a-t-il ?
Mam : C’est Phil, il souhaite aller voir un psy et je suis d’accord avec lui.
Pap : Pour moi pas de problème, je vais contacter dès maintenant notre médecin de famille et je sais qu’il va me conseiller un très bon psy.
Moi : Merci papa.
Pap : Mais c’est normal mon grand, je vois bien que ça ne va pas, mais c’était à toi à prendre cette décision. Tu as très bien fait de t’ouvrir à ta maman. Je t’aime, nous t’aimons tous !
Moi : Je le sais, vous êtes tous si attentionnés pour moi ! »
Des larmes une nouvelle fois jaillissent et viennent mouiller mon tee-shirt. C’est alors papa qui me prend dans ses bras. Il me fait un gros câlin. Il me dit encore qu’il m’aime. Il me laisse avec maman et va prendre contact avec notre médecin de famille.
J’ai un rendez-vous ce vendredi à dix-sept heures trente chez le psychologue. Il a été recommandé par notre médecin de famille. Je suppose qu’il est au courant de ce que j’ai vécu par le biais de mon thérapeute. Je suis reçu par un homme d’une quarantaine d’années. Il me parait assez jovial. Il semble très ouvert, pas comme les spécialistes qu’on voit parfois tirer la tête.
J’entre dans son cabinet de consultation. Cette pièce est ornée de beaucoup de posters, de cadres et autres affiches. Avant la séance, il me met en confiance. Il se prénomme André-Marie. Nous parlons de plein de choses en vue de me mettre très à l’aise et ça fonctionne. Je me sens tellement apaisé.
Vient alors le moment crucial, celui où je dévoile ce qui me tracasse, ce qui me perturbe, ce que j’aime, mes aspirations, mes ressentis envers ma famille et envers Ben. André-Marie sait que je suis gay et que Ben est mon petit-ami. Il sait aussi que j’ai connu un drame, la perte de mon ami Henri. C’est sur cette perte que mon psy me demande de me concentrer, de penser à ce que Henri voudrait me voir faire, me voir vivre. Puis c’est l’accident de Ben, je dois me représenter ce que Ben a vécu en réalité et non à ce que je pense être de cette réalité qui est erronée dans mon esprit. Ben est lui bien vivant.
Cette séance dure finalement une heure trente. Je suis assez fatigué à l’issue de celle-ci et je rentre à la maison sans trop traîner. En arrivant, je suis heureux de voir que Ben est déjà là ; il a été conduit à la maison par Arlette, sa maman.
J’entre et je retrouve mon chéri dans le salon avec mes parents, ma sœur et mon frère. Je vais vers lui et je l’embrasse. Ben me regarde dans les yeux. Il reste un moment à me regarder, à me scruter. Je lui dis alors :
Moi : « Ben, merci de m’avoir secoué l’autre soir. J’étais chez mon psychologue !
Ben : J’en suis très heureux. Tu m’as fait tellement peur Phil !
Moi : Je m’en rends compte, peut-être un peu tard !
Ben : Ce qui m’importe c’est tu puisses aller mieux. Je n’ai rien ou presque rien !
Moi : Je le vois bien mais c’est le souvenir de mon ami Henri qui m’est revenu à l‘esprit.
Ben : Je m’en doute Phil, mais c’est le passé, nous ne sommes plus à cette période !
Moi : Je sais Ben, je m’en aperçois seulement maintenant. J’aurais dû consulter un thérapeute beaucoup plus tôt !
Ben : L’important pour moi c’est que tu t’en sois rendu compte et que tu aies accepté de te laisser soigner. Je tiens à toi, je ne veux pas te perdre.
Moi : Je m’en doute Ben. J’ai pris conscience que je devais penser à nous, à l’avenir !
Ben : Merci Phil. Je t’aime.
Moi : Moi aussi Ben, je t’aime !
Peu importe que nous soyons en famille, nous nous embrassons sans vergogne, laissant nos langues entrer dans la danse. Nous sommes comme dans notre bulle, mais bien entendu nous savons que ma famille nous regarde. Une fois nos effusions achevées, nous nous asseyons dans le divan. C’est maman qui rompt le silence qui s’est établi, nous ayant laissé le temps de nous rejoindre, de nous retrouver !
Mam : Que voilà de belles paroles. Je vous souhaite le meilleur pour l’avenir. Tu sais qu’il te reste encore quelques séances chez le psy, mon cher fils !
Moi : Oui Maman, je le sais très bien et je sais aussi qu’elles me seront profitables. Il était plus que temps que je fasse ce genre de chose.
Mam : Je l’entends bien comme ça mon grand. Tu as besoin de mettre tes idées en place et je suis à deux cents pour cent d’accord !
Pap : Je le pense aussi mon grand, tu n’étais plus toi-même. Tu dois pouvoir faire la part des choses et intégrer aussi de nouvelles valeurs. Tu as ton ami Ben qui t’aime et qui veut ton bonheur, alors ne gâche pas ça !
Moi : Je le sais papa. Merci à vous tous de m’aider à aller mieux.
Jea : Tu peux compter sur moi Phil ! Je serai à tes côtés, je t’aime mon grand frère !
Moi : Moi aussi je t’aime frérot. Tu es un super mec !
Ann : Tu sais que je suis là aussi Phil. Alors, si tu as un coup de mou, viens me voir, je t’écouterai bien volontiers !
Moi : Merci Anne, tu es super ma grande sœur !
Je me lève et je vais enlacer ma sœur et mon frère. Ils sont tous les deux si avenants pour moi ! Je sais que mon état les préoccupe. Puis je sais que mes parents, eux aussi, sont dans l’inquiétude depuis des mois, depuis la mort de mon premier amour, Henri ! Ils viennent aussi m’enlacer. Puis c’est Ben qui à son tour vient me tenir la main en guise d’appui, d’amitié, d’amour et de soutien.