08-08-2020, 02:25 PM
2eme ANNEE 1er semestre : (19 / 100) (Reims) (Retour à la maison)
Robert Mercier le directeur du CHU ressort de la chambre où se repose Florian, il a appris les derniers événements et s’est inquiété pour le jeune garçon qu’il aime comme un fils.
De le voir souriant et en pleine forme lui redonne le moral et il surprend tout le monde en arpentant les couloirs avec un sourire de jeune homme aux lèvres.
Le personnel de l’établissement reprend lui aussi son travail, rassuré par les éclats de rire qui s’échappent de la chambre.
Damien depuis qu’il est arrivé n’arrête pas d’ouvrir les paquets stockés dans un coin de la pièce, les cadeaux que Florian a reçus sont la cause de l’hilarité qui règne dans la chambre.
En effet comme s’ils s’étaient donné le mot, ceux-ci n’étant dans l’ensemble que des farces qui ont été faites à Florian pour réactiver son sens de l’humour.
Voitures de pompiers, flacons d’antirouille, teinture et gèle pour cheveux, livre « les blonds pour les nuls », figurines de Kent et bien d’autres plus délirantes les unes que les autres.
Frédéric attiré par le chahut entre à son tour et s’esclaffe de voir toute cette agitation et les garçons assis par terre à s’amuser comme des fous.
- Hi ! Hi ! Je vous rappelle que c’est une chambre d’hôpital ici pas une cour de récréation.
Damien les yeux luisants d’amusement.
- Tu as vu p’pa ? Ils sont complètement barges dans cet hosto !
- (Frédéric) Ils ont eu peur pour Florian et c’est le moyen qu’ils ont trouvé pour lui montrer qu’ils tiennent à lui.
Thomas ne quittant pas des yeux son chéri qu’il voit s’éclater comme un gosse d’un œil attendri.
- J’ai l’impression de revoir « Flo » à l’époque de la maternelle Hi ! Hi ! Regarde-le, ses yeux brillent comme un gosse devant un sapin de noël.
Frédéric en hochant la tête.
- Je vois ça ! Bon ! J’étais venu pour vous ramener à la maison alors rangez-moi tout ça, je repasse dans dix minutes. Votre mère trépigne d’impatience de vous avoir près d’elle, Thomas ? Tu restes quelques jours où tu repars rapidement ?
- Je dois être à Paris demain après-midi, j’y reste la semaine pour travailler à l’agence avec mon patron.
Je lève la tête en l’entendant.
- Je t’accompagne si tu veux ? On pourra squatter chez Yuan, en plus il m’a parlé de ce qui est arrivé à son cousin et je crois qu’il a besoin d’un ami près de lui en ce moment.
- (Frédéric) Tu ne dois pas reprendre tes cours de fac cette semaine toi ?
- Jeudi matin seulement ! J’aurai donc deux jours de libre pour aller à Paris.
- (Frédéric) Tu es un vrai pigeon voyageur ma parole ! Très bien ! Plus que huit minutes pour ranger tout ce bordel et descendre au parking.
Ce n’est qu’une grosse demi-heure plus tard que Frédéric les voit arriver près de la voiture, il avait juste oublié que Florian devrait traverser le CHU avec tout ce que ça comporte comme bises et poignées de mains.
Annie les voit arriver dans l’appartement encore tout exciter, elle se lève d’un bond et vient cueillir Florian dans ses bras sans même lui laisser le temps de se déchausser
- Tu vas bien mon chéri ?
Elle l’embrasse tendrement
- Ne me fait plus une frayeur pareille, tu veux me faire vieillir avant l’âge ?
Je reste blotti dans ses bras, sa tendresse me touche énormément.
- C’était juste un gros coup de fatigue, ne t’inquiète pas autant pour moi je vais bien je t’assure.
Annie relâche son étreinte et essuie les quelques gouttes qui mouillent ses yeux, elle se tourne ensuite vers Thomas et le prend également dans ses bras en l’embrassant tendrement en se tenant sur la pointe des pieds.
- Merci d’être venu aussi rapidement Thomas, grâce à toi Florian va mieux et ça me fait toujours énormément plaisir de te voir dans cette maison.
Thomas ému l’embrasse sur la joue.
- J’aime beaucoup être près de vous et le plaisir est partagé.
- (Damien en souriant) Ben dis donc ! Il y en a que pour eux ma parole.
Annie entendant la remarque.
- Oh ! Mon petit bébé ! Je t’avais oublié, viens faire un gros câlin à ta maman mon Jésus.
Damien le visage rouge de honte d’être traité en petit garçon.
- Mais ça ne va pas non ! C’est quoi ce délire.
- (Frédéric amusé) Avoue que tu l’as bien cherché fiston.
La routine reprend vite ses droits et chacun retrouve ses habitudes, Damien regarde ses deux copains et sourit en apercevant leurs mains qui ne se lâchent plus depuis qu’ils sont rentrés.
Il pense à Mathis avec qui il aimerait être en ce moment et pouvoir le tenir par la main lui aussi, la pensée de son ami lui amène une raideur à l’entrejambe qu’il tente de dissimuler du mieux qu’il peut mais en se faisant, il attire l’attention des deux amoureux qui comprennent très vite de quoi il retourne.
Quand ils le voient aller dans sa chambre en marchant légèrement en crabe, ils ont la même mimique sur les lèvres et se retiennent avec du mal pour ne pas éclater de rire.
Damien une fois dans sa chambre fait aussitôt sauter les boutons de son jeans et le baisse ainsi que son boxer, son sexe jaillit au-dessus du pan de sa chemise et il le prend en main sans fioriture.
Il commence à s’astiquer de plus en plus vite, ses coups de poignets nerveux l’amènent très vite à la jouissance et un son rauque s’échappe de ses lèvres en même temps que plusieurs jets de sperme giclent sur le parquet.
Il entend alors deux ricanements de l’autre côté de la porte et une voix accompagnée d’un rire qu’il connaît très bien dire.
- Mise à feu réussi, nettoyage du pas de tir !
2eme ANNEE 1er semestre : (20 / 100) (Paris) (Thomas/Florian)
Il est midi quand Yuan sort de la fac ce jour-là, il est excité comme c’est pas possible du coup de téléphone de Florian lui annonçant sa venue et qu’il passerait les deux prochaines soirées avec lui.
Il part manger vite fait dans un snack et hèle un taxi pour l’emmener voir Dante et lui annoncer la nouvelle de vive voix, voulant à tout prix voir l’expression de son visage quand il va lui dire.
Il entre dans la librairie encore ouverte malgré l’heure, Dante entendant le carillon de la porte lève la tête et accueille chaleureusement son ami.
- Yuan! Wouah! Quelle bonne surprise! Je savais bien que tu ne pouvais plus te passer de moi.
Yuan en riant embrasse son copain.
- Ça va les chevilles ! Je passais juste pour savoir si tu serais ok pour venir passer la soirée chez moi, Florian m’a téléphoné pour me prévenir qu’il venait passer deux jours à Paris alors j’ai pensé qu’on pourrait passer une bonne soirée tous les trois.
- Cool ! C’est sympa d’avoir pensé à moi, seulement faudra pas que je reparte trop tard. Je n’aime pas trop prendre le métro arriver à certaines heures tu comprends ?
- T’inquiète pas pour ça, tu resteras pour coucher, ce n’est pas la place qui manque.
Yuan voit la mimique comique que fait son copain.
- En tout bien tout honneur bien sûr Hi ! Hi !
Dante avec un gros clin d’œil.
- J’y compte bien non mais !
- Alors c’est d’accord ?
- Si je ne te dérange pas c’est avec plaisir.
- C’est évident que tu ne me déranges pas mon pote sinon je ne te l’aurai pas proposé.
- Florian est au courant que je serai là ?
- Non, ce sera une surprise pour lui. Je vais vous préparer un petit plat de chez moi, tu m’en donneras des nouvelles.
- La boutique ferme à dix-neuf heures, le temps d’un passage chez moi pour prendre des fringues de rechange et je pense être chez toi vers vingt heures trente, c’est bon ?
Yuan sort un papier où il note l’adresse et la station de métro.
- Tiens ! Voilà l’adresse, viens quand tu es prêt, nous avons toute la soirée pour nous.
- D’accord, merci pour l’invitation « Yu ». Ça me changera les idées, j’en ai un peu marre d’être toujours seul.
- Tu es bizarre quand même toi, sympa comme tu es et tu n’as pas déjà quelqu’un avec qui faire un bout de chemin.
- Je sais mais c’est comme ça, les gens que je rencontre ici ne me plaisent pas plus que ça et je préfère mes bouquins.
- Ouaih bon ! Je te laisse car j’ai cours dans moins d’une heure, à ce soir beau gosse.
Dante avec un grand sourire.
- Salut « Yu » travaille bien.
***/***
Thomas et Florian arrivent à l’agence où Thomas doit passer la semaine, il a réussi à prévenir son patron qu’il serait accompagné et celui-ci lui a répondu de ne pas s’inquiéter car il n’y a personne à la DBIFC de Paris qui connaît un tant soit peu l’histoire de l’entreprise et donc qu’il ferait en sorte de ne pas se montrer lui pendant le temps où Florian sera dans les murs.
- (Thomas) C’est là ! J’ai un peu de stress car je ne connais personne ici, j’espère que ça va bien se passer.
- Attends mon grand ! Il te suffit de sortir ton sourire spécial beau gosse et tu vas les mettre tous à tes pieds.
Thomas en rougissant légèrement.
- Si tu le dis.
- À quelle heure tu quittes ?
- Dix-sept heures normalement.
- Alors je passerai te prendre et nous irons chez Yuan, tu devais dormir où ?
- A l’hôtel, mon patron m’a expliqué que je serais comme lui à la note de frais et que c’est lui qui réglera tout.
- Wouah ! Il a l’air super ton tôlier ? Du coup ça lui fera des économies.
- (Thomas en souriant) Tiens ! C’est vrai, je n’y avais pas pensé. Tu m’accompagnes ou on se quitte ici ?
- Je préfère te laisser ici « Thom » je ne sais pas si ce serait bien vu que tu viennes dès le premier jour avec quelqu’un d’étranger à ton entreprise.
- (Thomas soulagé) Tu as raison (Ils s’embrassent) à ce soir.
- A ce soir.
Florian regarde son compagnon entrer dans l’agence et reste un instant songeur, en repartant il passe devant le parking de l’entreprise et a un léger sourire narquois en passant devant une Audi A8 garée à l’emplacement « direction ».
2eme ANNEE 1er semestre : (21 / 100) (Paris) (DBIFC)
Franck est satisfait quand par la fenêtre il voit repartir Florian, il sort de son bureau et va accueillir Thomas avant que celui-ci ne se sente perdu.
Il l’emmène dans la salle de réunion où il a demandé à tout le personnel d’être présent cet après-midi-là.
C’est une vingtaine de personnes qui attendent depuis déjà une demi-heure en se demandant ce que leur veut le grand patron.
Ils le voient arriver suivit d’un jeune homme qui marque de suite les esprits par sa grande beauté et son allure virile et avenante, des chuchotements d’étonnement et d’interrogation parcourent alors toute la salle.
Franck sourit devant l’expression de son personnel, il est conscient du fort charisme de Thomas s’y étant fait lui-même prendre.
Il attend donc un moment avant de prendre la parole car ce qu’il va annoncer sera une première au sein de l’entreprise et il tient à leur laisser le temps d’apprécier le jeune homme qui resplendit à ses côtés.
- Mesdames, messieurs, si je vous ai réunis ce matin c’est pour vous présenter Thomas Louvain. Ce jeune homme suit actuellement une formation de BTS en alternance et ensuite il enchaînera par une formation également en alternance mais d’ingénieur cette fois. Vous me direz mais pourquoi nous dit-il tout ça alors que ce n’est pas le premier dans son cas à venir travailler avec nous ? Seulement voilà ! Thomas n’est pas un garçon comme tout le monde.
Franck sourit car il voit bien les hochements de têtes des personnes subjuguées par le physique du grand blond qu’ils ont devant eux.
- Hé non ! Vous faites erreur, ce n’est pas parce que le grand patron est tombé amoureux de ce beau jeune homme qui se trouve présentement devant vous.
Il sourit en entendant les rires qui éclatent dans la salle, rire pas seulement à cause de ce qu’il a dit mais surtout du magnifique bol que vient de piquer Thomas et qui le rend encore plus craquant.
- Excuse-moi Thomas mais comme ils se posaient tous plus ou moins la question, j’ai préféré prendre les devants avant que ça jase dans toute l’entreprise.
Il reprend son sérieux et attend quelques minutes qu’il en soit de même dans la pièce.
- Bon ! Plus sérieusement, vous savez que je ne suis que le directeur général de l’entreprise, ses propriétaires ont désigné avec mon entière assentiment Thomas Louvain ici présent comme mon successeur quand il sera temps pour moi de prendre ma retraite. Ce n’est encore pas pour demain et c’est justement là où je les rejoins car le fait d’anticiper aussi loin les choses prouve qu’ils ont envie que l’entreprise continue de prospérer sous l’égide d’un nouveau directeur jeune et bien formé à son rôle. Sachez que Thomas est très proche des propriétaires de l’entreprise, il est considéré comme un petit-fils par les actionnaires minoritaires et est également le meilleur ami de l’actionnaire principal qui je vous le rappelle, est respectivement les parents et le fils du créateur de la société mon ami Pierre De Bierne tragiquement disparu il y a maintenant dix-huit ans. Cette année, Thomas et moi-même allons visiter toutes les agences de la DBIFC où je ferai les mêmes présentations qu’aujourd’hui avec vous, ensuite nous resterons une semaine entière afin que vous vous fassiez tous une idée précise de notre jeune et futur directeur. Si j’ai pris cette décision stratégique c’est pour que vous appréciiez toutes ses qualités et non pas seulement.
Il met une pointe d’humour dans sa voix pour poursuivre.
- Celles évidentes qui vous laissent tous la bouche ouverte.
Deuxième tollé de rires dans la salle, cette fois les rires sont plus amicaux car comme de bien entendu Thomas a repris de suite son déguisement d’écrevisse et cette fois-ci les hommes et les femmes présents voient bien qu’il est un garçon resté simple malgré un physique qui aurait pu ou dû tout au contraire le rendre imbu de sa personne.
- Je vois que comme pour moi notre jeune Thomas dégage à vos yeux un fort élan de sympathie, sachez qu’il est aussi un garçon brillant et très bien noter par ses professeurs. Souhaitons-lui donc la bienvenue parmi nous, sa première année passée à notre agence d’Aix en Provence me conforte dans la certitude que j’ai que vous lui ferez bon accueil. S’il y a des questions, n’hésitez pas à les poser. Nous essayerons de vous répondre dans la mesure où elles seront respectueuses et sérieuses.
Une main se tend au fond de la salle, Franck regarde la jeune fille qui demande la parole.
- Oui mademoiselle ?
- Est-ce que Thomas est libre ?
Fou rire dans la salle.
- (Franck avec le sourire) Je m’attendais à ce genre de question aussi je vais laisser à Thomas le soin de vous répondre mademoiselle.
Thomas regarde Franck en lui posant muettement la question, celui-ci comprend et hoche la tête en lui faisant comprendre que c’est sa décision et que c’est à lui de la prendre.
- Désolé mademoiselle mais je ne suis pas libre.
La jeune fille frissonne comme beaucoup dans la salle à la voix chaude en parfaite harmonie avec le physique du jeune homme.
- Elle en a de la chance.
Thomas n’hésite pas un instant car il est hors de question pour lui de nier d’une façon quelconque ce qu’il éprouve depuis toujours pour Florian.
- Pas « elle » mademoiselle, « il » ! Et c’est moi qui ai de la chance, vraiment beaucoup de chance si vous saviez.
2eme ANNEE 1er semestre : (22 /100) (Paris) (Chez Yuan)
Yuan est rentré depuis déjà un petit moment et a tout organisé pour quand ses amis seront là afin d’être avec eux, la table est mise et la cuisine sent bon les épices de son pays.
Un grand sourire vient sur ses lèvres quand la sonnette de l’entrée retentit, il enclenche l’ouverture de la porte donnant sur l’extérieur après avoir vérifié à l’interphone que c’est bien de Florian qu’il s’agit.
Il ouvre la porte d’entrée de l’appartement et entend les pas rapides monter les deux étages, son cœur fait un bond quand il aperçoit la tête blonde de Thomas suivit immédiatement de la chevelure rousse en épi de Florian.
Celui-ci s’aperçoit de son trouble et sourit intérieurement car bien sûr il n’a pas oublié la conversation qu’il a eue avec son ami.
- (Yuan fou de joie) T’es un petit cachottier « Flo », tu ne m’avais pas dit que Thomas serait avec toi.
- (Faisant l’innocent) Ah ! Je croyais bien pourtant !
Les garçons s’embrassent, heureux de se retrouver et Yuan fait visiter l’appartement à Thomas qui en siffle d’ébahissement tellement il le trouve super à son goût.
- C’est le grand luxe ici !
- Ça te plaît ?
- Faudrait être difficile pour dire le contraire.
- Alors bienvenu chez moi ! Et c’est aussi chez vous les gars, vous êtes les bienvenus quand vous voulez.
En entrant dans la pièce principale, je vois la table déjà installée avec trois couverts de mis.
- Ton père est encore là ?
- Non pourquoi ?
Yuan suit le regard de Florian.
- Ah ! C’est à cause des trois assiettes ? En fait j’attends quelqu’un et je voulais t’en faire la surprise.
- Ah oui ? Qui c’est ?
- Devine ?
- (Thomas) C’est quelqu’un que je connais aussi ?
- Oui !
Je devine sans trop de difficultés qui ça peut bien être.
- Dante ?
- (Yuan en souriant) On ne peut rien te cacher à toi.
Je jette un coup d’œil rapide vers Thomas accompagné d'une grimace désabusée.
- Tu ne crois pas si bien dire, alors comme ça, vous vous êtes revus ?
- Je me sentais seul et nous nous sommes fait un ciné et une petite bouffe sympa.
Thomas est devenu livide suite au regard en biais, à la grimace et aux paroles de Florian, un terrible pressentiment qu’il s’est fait berner depuis le début lui vient à l’esprit et il n’ose pas regarder son ami tellement il se sent soudainement mal à l’aise.
La question qui tourne dans sa tête maintenant est qu’est-ce qu’a découvert Florian ? Et surtout depuis quand ? Yuan se trompe sur la pâleur du grand blond et croit bon de préciser.
- C’est juste un ami Thomas, rien d’autre.
Je fixe avec amusement mon copain qui me jette de petits coups d’œil craintifs derrière ses boucles blondes qui lui cache à moitié les yeux, je sais ce qu’il ressent en ce moment et c’est en soupirant très fort que je me décide à lui parler car il est temps maintenant de mettre toutes les cartes sur la table.
- Ça n’a rien à voir avec Dante t’inquiète « Yu », juste que Thomas me cache quelque chose depuis plusieurs mois et qu’il est en train de se demander si mes paroles de tout à l’heure signifient que j’ai tout découvert.
- (Yuan curieux) Et c’est le cas ?
- Comme tu l’as si bien dit tout à l’heure on ne peut rien me cacher, tu entends mes paroles « Thom » ? Et le "on" va aussi pour mes grands-parents, Philippe, Franck et les autres. J’avais à peine cinq ans que je connaissais déjà tout de ce que je ne devais pas découvrir et si je n’ai jamais rien dit c’est juste parce que j’étais d’accord avec eux.
Thomas s’approche de son amoureux les yeux maintenant rivés dans les siens.
- Qu’est-ce que tu as découvert « Flo » ?
- Tout Thomas ! Crois-moi sur parole car je ne t’ai jamais menti, mais je préfère que nous n’en parlions pas car ce n’est pas encore le moment n’est-ce pas ? Et puis je suis entièrement d’accord avec eux quant à ce qu’ils ont prévu pour nous deux.
Thomas en tremblant comme une feuille.
- Alors c’est vrai ? Tu es au courant ?
Je vois que pour en terminer avec tout ça, je dois lui révéler les grandes lignes.
- Crois-tu vraiment que je suis aussi naïf que je le parais ? Crois-tu vraiment que je n’ai jamais eu envie d’en savoir plus sur mes parents ? Les coupures de journaux relatant l’accident et que mes grands-parents gardent comme un trésor, internet qui parle d’un chef d’entreprise qui se tue avec sa femme laissant seul l’héritier de sa fortune. Un bébé de trois mois qui se verrait un jour possesseur d’une entreprise florissante, allons Thomas c’est moi Florian ! Le garçon qui savait lire à presque trois ans et qui connaît par cœur tout ce qui s’est écrit d’intéressant depuis Gutenberg et qu’il a pu avoir sous les yeux.
- (Yuan sidéré) Hein !!
Robert Mercier le directeur du CHU ressort de la chambre où se repose Florian, il a appris les derniers événements et s’est inquiété pour le jeune garçon qu’il aime comme un fils.
De le voir souriant et en pleine forme lui redonne le moral et il surprend tout le monde en arpentant les couloirs avec un sourire de jeune homme aux lèvres.
Le personnel de l’établissement reprend lui aussi son travail, rassuré par les éclats de rire qui s’échappent de la chambre.
Damien depuis qu’il est arrivé n’arrête pas d’ouvrir les paquets stockés dans un coin de la pièce, les cadeaux que Florian a reçus sont la cause de l’hilarité qui règne dans la chambre.
En effet comme s’ils s’étaient donné le mot, ceux-ci n’étant dans l’ensemble que des farces qui ont été faites à Florian pour réactiver son sens de l’humour.
Voitures de pompiers, flacons d’antirouille, teinture et gèle pour cheveux, livre « les blonds pour les nuls », figurines de Kent et bien d’autres plus délirantes les unes que les autres.
Frédéric attiré par le chahut entre à son tour et s’esclaffe de voir toute cette agitation et les garçons assis par terre à s’amuser comme des fous.
- Hi ! Hi ! Je vous rappelle que c’est une chambre d’hôpital ici pas une cour de récréation.
Damien les yeux luisants d’amusement.
- Tu as vu p’pa ? Ils sont complètement barges dans cet hosto !
- (Frédéric) Ils ont eu peur pour Florian et c’est le moyen qu’ils ont trouvé pour lui montrer qu’ils tiennent à lui.
Thomas ne quittant pas des yeux son chéri qu’il voit s’éclater comme un gosse d’un œil attendri.
- J’ai l’impression de revoir « Flo » à l’époque de la maternelle Hi ! Hi ! Regarde-le, ses yeux brillent comme un gosse devant un sapin de noël.
Frédéric en hochant la tête.
- Je vois ça ! Bon ! J’étais venu pour vous ramener à la maison alors rangez-moi tout ça, je repasse dans dix minutes. Votre mère trépigne d’impatience de vous avoir près d’elle, Thomas ? Tu restes quelques jours où tu repars rapidement ?
- Je dois être à Paris demain après-midi, j’y reste la semaine pour travailler à l’agence avec mon patron.
Je lève la tête en l’entendant.
- Je t’accompagne si tu veux ? On pourra squatter chez Yuan, en plus il m’a parlé de ce qui est arrivé à son cousin et je crois qu’il a besoin d’un ami près de lui en ce moment.
- (Frédéric) Tu ne dois pas reprendre tes cours de fac cette semaine toi ?
- Jeudi matin seulement ! J’aurai donc deux jours de libre pour aller à Paris.
- (Frédéric) Tu es un vrai pigeon voyageur ma parole ! Très bien ! Plus que huit minutes pour ranger tout ce bordel et descendre au parking.
Ce n’est qu’une grosse demi-heure plus tard que Frédéric les voit arriver près de la voiture, il avait juste oublié que Florian devrait traverser le CHU avec tout ce que ça comporte comme bises et poignées de mains.
Annie les voit arriver dans l’appartement encore tout exciter, elle se lève d’un bond et vient cueillir Florian dans ses bras sans même lui laisser le temps de se déchausser
- Tu vas bien mon chéri ?
Elle l’embrasse tendrement
- Ne me fait plus une frayeur pareille, tu veux me faire vieillir avant l’âge ?
Je reste blotti dans ses bras, sa tendresse me touche énormément.
- C’était juste un gros coup de fatigue, ne t’inquiète pas autant pour moi je vais bien je t’assure.
Annie relâche son étreinte et essuie les quelques gouttes qui mouillent ses yeux, elle se tourne ensuite vers Thomas et le prend également dans ses bras en l’embrassant tendrement en se tenant sur la pointe des pieds.
- Merci d’être venu aussi rapidement Thomas, grâce à toi Florian va mieux et ça me fait toujours énormément plaisir de te voir dans cette maison.
Thomas ému l’embrasse sur la joue.
- J’aime beaucoup être près de vous et le plaisir est partagé.
- (Damien en souriant) Ben dis donc ! Il y en a que pour eux ma parole.
Annie entendant la remarque.
- Oh ! Mon petit bébé ! Je t’avais oublié, viens faire un gros câlin à ta maman mon Jésus.
Damien le visage rouge de honte d’être traité en petit garçon.
- Mais ça ne va pas non ! C’est quoi ce délire.
- (Frédéric amusé) Avoue que tu l’as bien cherché fiston.
La routine reprend vite ses droits et chacun retrouve ses habitudes, Damien regarde ses deux copains et sourit en apercevant leurs mains qui ne se lâchent plus depuis qu’ils sont rentrés.
Il pense à Mathis avec qui il aimerait être en ce moment et pouvoir le tenir par la main lui aussi, la pensée de son ami lui amène une raideur à l’entrejambe qu’il tente de dissimuler du mieux qu’il peut mais en se faisant, il attire l’attention des deux amoureux qui comprennent très vite de quoi il retourne.
Quand ils le voient aller dans sa chambre en marchant légèrement en crabe, ils ont la même mimique sur les lèvres et se retiennent avec du mal pour ne pas éclater de rire.
Damien une fois dans sa chambre fait aussitôt sauter les boutons de son jeans et le baisse ainsi que son boxer, son sexe jaillit au-dessus du pan de sa chemise et il le prend en main sans fioriture.
Il commence à s’astiquer de plus en plus vite, ses coups de poignets nerveux l’amènent très vite à la jouissance et un son rauque s’échappe de ses lèvres en même temps que plusieurs jets de sperme giclent sur le parquet.
Il entend alors deux ricanements de l’autre côté de la porte et une voix accompagnée d’un rire qu’il connaît très bien dire.
- Mise à feu réussi, nettoyage du pas de tir !
2eme ANNEE 1er semestre : (20 / 100) (Paris) (Thomas/Florian)
Il est midi quand Yuan sort de la fac ce jour-là, il est excité comme c’est pas possible du coup de téléphone de Florian lui annonçant sa venue et qu’il passerait les deux prochaines soirées avec lui.
Il part manger vite fait dans un snack et hèle un taxi pour l’emmener voir Dante et lui annoncer la nouvelle de vive voix, voulant à tout prix voir l’expression de son visage quand il va lui dire.
Il entre dans la librairie encore ouverte malgré l’heure, Dante entendant le carillon de la porte lève la tête et accueille chaleureusement son ami.
- Yuan! Wouah! Quelle bonne surprise! Je savais bien que tu ne pouvais plus te passer de moi.
Yuan en riant embrasse son copain.
- Ça va les chevilles ! Je passais juste pour savoir si tu serais ok pour venir passer la soirée chez moi, Florian m’a téléphoné pour me prévenir qu’il venait passer deux jours à Paris alors j’ai pensé qu’on pourrait passer une bonne soirée tous les trois.
- Cool ! C’est sympa d’avoir pensé à moi, seulement faudra pas que je reparte trop tard. Je n’aime pas trop prendre le métro arriver à certaines heures tu comprends ?
- T’inquiète pas pour ça, tu resteras pour coucher, ce n’est pas la place qui manque.
Yuan voit la mimique comique que fait son copain.
- En tout bien tout honneur bien sûr Hi ! Hi !
Dante avec un gros clin d’œil.
- J’y compte bien non mais !
- Alors c’est d’accord ?
- Si je ne te dérange pas c’est avec plaisir.
- C’est évident que tu ne me déranges pas mon pote sinon je ne te l’aurai pas proposé.
- Florian est au courant que je serai là ?
- Non, ce sera une surprise pour lui. Je vais vous préparer un petit plat de chez moi, tu m’en donneras des nouvelles.
- La boutique ferme à dix-neuf heures, le temps d’un passage chez moi pour prendre des fringues de rechange et je pense être chez toi vers vingt heures trente, c’est bon ?
Yuan sort un papier où il note l’adresse et la station de métro.
- Tiens ! Voilà l’adresse, viens quand tu es prêt, nous avons toute la soirée pour nous.
- D’accord, merci pour l’invitation « Yu ». Ça me changera les idées, j’en ai un peu marre d’être toujours seul.
- Tu es bizarre quand même toi, sympa comme tu es et tu n’as pas déjà quelqu’un avec qui faire un bout de chemin.
- Je sais mais c’est comme ça, les gens que je rencontre ici ne me plaisent pas plus que ça et je préfère mes bouquins.
- Ouaih bon ! Je te laisse car j’ai cours dans moins d’une heure, à ce soir beau gosse.
Dante avec un grand sourire.
- Salut « Yu » travaille bien.
***/***
Thomas et Florian arrivent à l’agence où Thomas doit passer la semaine, il a réussi à prévenir son patron qu’il serait accompagné et celui-ci lui a répondu de ne pas s’inquiéter car il n’y a personne à la DBIFC de Paris qui connaît un tant soit peu l’histoire de l’entreprise et donc qu’il ferait en sorte de ne pas se montrer lui pendant le temps où Florian sera dans les murs.
- (Thomas) C’est là ! J’ai un peu de stress car je ne connais personne ici, j’espère que ça va bien se passer.
- Attends mon grand ! Il te suffit de sortir ton sourire spécial beau gosse et tu vas les mettre tous à tes pieds.
Thomas en rougissant légèrement.
- Si tu le dis.
- À quelle heure tu quittes ?
- Dix-sept heures normalement.
- Alors je passerai te prendre et nous irons chez Yuan, tu devais dormir où ?
- A l’hôtel, mon patron m’a expliqué que je serais comme lui à la note de frais et que c’est lui qui réglera tout.
- Wouah ! Il a l’air super ton tôlier ? Du coup ça lui fera des économies.
- (Thomas en souriant) Tiens ! C’est vrai, je n’y avais pas pensé. Tu m’accompagnes ou on se quitte ici ?
- Je préfère te laisser ici « Thom » je ne sais pas si ce serait bien vu que tu viennes dès le premier jour avec quelqu’un d’étranger à ton entreprise.
- (Thomas soulagé) Tu as raison (Ils s’embrassent) à ce soir.
- A ce soir.
Florian regarde son compagnon entrer dans l’agence et reste un instant songeur, en repartant il passe devant le parking de l’entreprise et a un léger sourire narquois en passant devant une Audi A8 garée à l’emplacement « direction ».
2eme ANNEE 1er semestre : (21 / 100) (Paris) (DBIFC)
Franck est satisfait quand par la fenêtre il voit repartir Florian, il sort de son bureau et va accueillir Thomas avant que celui-ci ne se sente perdu.
Il l’emmène dans la salle de réunion où il a demandé à tout le personnel d’être présent cet après-midi-là.
C’est une vingtaine de personnes qui attendent depuis déjà une demi-heure en se demandant ce que leur veut le grand patron.
Ils le voient arriver suivit d’un jeune homme qui marque de suite les esprits par sa grande beauté et son allure virile et avenante, des chuchotements d’étonnement et d’interrogation parcourent alors toute la salle.
Franck sourit devant l’expression de son personnel, il est conscient du fort charisme de Thomas s’y étant fait lui-même prendre.
Il attend donc un moment avant de prendre la parole car ce qu’il va annoncer sera une première au sein de l’entreprise et il tient à leur laisser le temps d’apprécier le jeune homme qui resplendit à ses côtés.
- Mesdames, messieurs, si je vous ai réunis ce matin c’est pour vous présenter Thomas Louvain. Ce jeune homme suit actuellement une formation de BTS en alternance et ensuite il enchaînera par une formation également en alternance mais d’ingénieur cette fois. Vous me direz mais pourquoi nous dit-il tout ça alors que ce n’est pas le premier dans son cas à venir travailler avec nous ? Seulement voilà ! Thomas n’est pas un garçon comme tout le monde.
Franck sourit car il voit bien les hochements de têtes des personnes subjuguées par le physique du grand blond qu’ils ont devant eux.
- Hé non ! Vous faites erreur, ce n’est pas parce que le grand patron est tombé amoureux de ce beau jeune homme qui se trouve présentement devant vous.
Il sourit en entendant les rires qui éclatent dans la salle, rire pas seulement à cause de ce qu’il a dit mais surtout du magnifique bol que vient de piquer Thomas et qui le rend encore plus craquant.
- Excuse-moi Thomas mais comme ils se posaient tous plus ou moins la question, j’ai préféré prendre les devants avant que ça jase dans toute l’entreprise.
Il reprend son sérieux et attend quelques minutes qu’il en soit de même dans la pièce.
- Bon ! Plus sérieusement, vous savez que je ne suis que le directeur général de l’entreprise, ses propriétaires ont désigné avec mon entière assentiment Thomas Louvain ici présent comme mon successeur quand il sera temps pour moi de prendre ma retraite. Ce n’est encore pas pour demain et c’est justement là où je les rejoins car le fait d’anticiper aussi loin les choses prouve qu’ils ont envie que l’entreprise continue de prospérer sous l’égide d’un nouveau directeur jeune et bien formé à son rôle. Sachez que Thomas est très proche des propriétaires de l’entreprise, il est considéré comme un petit-fils par les actionnaires minoritaires et est également le meilleur ami de l’actionnaire principal qui je vous le rappelle, est respectivement les parents et le fils du créateur de la société mon ami Pierre De Bierne tragiquement disparu il y a maintenant dix-huit ans. Cette année, Thomas et moi-même allons visiter toutes les agences de la DBIFC où je ferai les mêmes présentations qu’aujourd’hui avec vous, ensuite nous resterons une semaine entière afin que vous vous fassiez tous une idée précise de notre jeune et futur directeur. Si j’ai pris cette décision stratégique c’est pour que vous appréciiez toutes ses qualités et non pas seulement.
Il met une pointe d’humour dans sa voix pour poursuivre.
- Celles évidentes qui vous laissent tous la bouche ouverte.
Deuxième tollé de rires dans la salle, cette fois les rires sont plus amicaux car comme de bien entendu Thomas a repris de suite son déguisement d’écrevisse et cette fois-ci les hommes et les femmes présents voient bien qu’il est un garçon resté simple malgré un physique qui aurait pu ou dû tout au contraire le rendre imbu de sa personne.
- Je vois que comme pour moi notre jeune Thomas dégage à vos yeux un fort élan de sympathie, sachez qu’il est aussi un garçon brillant et très bien noter par ses professeurs. Souhaitons-lui donc la bienvenue parmi nous, sa première année passée à notre agence d’Aix en Provence me conforte dans la certitude que j’ai que vous lui ferez bon accueil. S’il y a des questions, n’hésitez pas à les poser. Nous essayerons de vous répondre dans la mesure où elles seront respectueuses et sérieuses.
Une main se tend au fond de la salle, Franck regarde la jeune fille qui demande la parole.
- Oui mademoiselle ?
- Est-ce que Thomas est libre ?
Fou rire dans la salle.
- (Franck avec le sourire) Je m’attendais à ce genre de question aussi je vais laisser à Thomas le soin de vous répondre mademoiselle.
Thomas regarde Franck en lui posant muettement la question, celui-ci comprend et hoche la tête en lui faisant comprendre que c’est sa décision et que c’est à lui de la prendre.
- Désolé mademoiselle mais je ne suis pas libre.
La jeune fille frissonne comme beaucoup dans la salle à la voix chaude en parfaite harmonie avec le physique du jeune homme.
- Elle en a de la chance.
Thomas n’hésite pas un instant car il est hors de question pour lui de nier d’une façon quelconque ce qu’il éprouve depuis toujours pour Florian.
- Pas « elle » mademoiselle, « il » ! Et c’est moi qui ai de la chance, vraiment beaucoup de chance si vous saviez.
2eme ANNEE 1er semestre : (22 /100) (Paris) (Chez Yuan)
Yuan est rentré depuis déjà un petit moment et a tout organisé pour quand ses amis seront là afin d’être avec eux, la table est mise et la cuisine sent bon les épices de son pays.
Un grand sourire vient sur ses lèvres quand la sonnette de l’entrée retentit, il enclenche l’ouverture de la porte donnant sur l’extérieur après avoir vérifié à l’interphone que c’est bien de Florian qu’il s’agit.
Il ouvre la porte d’entrée de l’appartement et entend les pas rapides monter les deux étages, son cœur fait un bond quand il aperçoit la tête blonde de Thomas suivit immédiatement de la chevelure rousse en épi de Florian.
Celui-ci s’aperçoit de son trouble et sourit intérieurement car bien sûr il n’a pas oublié la conversation qu’il a eue avec son ami.
- (Yuan fou de joie) T’es un petit cachottier « Flo », tu ne m’avais pas dit que Thomas serait avec toi.
- (Faisant l’innocent) Ah ! Je croyais bien pourtant !
Les garçons s’embrassent, heureux de se retrouver et Yuan fait visiter l’appartement à Thomas qui en siffle d’ébahissement tellement il le trouve super à son goût.
- C’est le grand luxe ici !
- Ça te plaît ?
- Faudrait être difficile pour dire le contraire.
- Alors bienvenu chez moi ! Et c’est aussi chez vous les gars, vous êtes les bienvenus quand vous voulez.
En entrant dans la pièce principale, je vois la table déjà installée avec trois couverts de mis.
- Ton père est encore là ?
- Non pourquoi ?
Yuan suit le regard de Florian.
- Ah ! C’est à cause des trois assiettes ? En fait j’attends quelqu’un et je voulais t’en faire la surprise.
- Ah oui ? Qui c’est ?
- Devine ?
- (Thomas) C’est quelqu’un que je connais aussi ?
- Oui !
Je devine sans trop de difficultés qui ça peut bien être.
- Dante ?
- (Yuan en souriant) On ne peut rien te cacher à toi.
Je jette un coup d’œil rapide vers Thomas accompagné d'une grimace désabusée.
- Tu ne crois pas si bien dire, alors comme ça, vous vous êtes revus ?
- Je me sentais seul et nous nous sommes fait un ciné et une petite bouffe sympa.
Thomas est devenu livide suite au regard en biais, à la grimace et aux paroles de Florian, un terrible pressentiment qu’il s’est fait berner depuis le début lui vient à l’esprit et il n’ose pas regarder son ami tellement il se sent soudainement mal à l’aise.
La question qui tourne dans sa tête maintenant est qu’est-ce qu’a découvert Florian ? Et surtout depuis quand ? Yuan se trompe sur la pâleur du grand blond et croit bon de préciser.
- C’est juste un ami Thomas, rien d’autre.
Je fixe avec amusement mon copain qui me jette de petits coups d’œil craintifs derrière ses boucles blondes qui lui cache à moitié les yeux, je sais ce qu’il ressent en ce moment et c’est en soupirant très fort que je me décide à lui parler car il est temps maintenant de mettre toutes les cartes sur la table.
- Ça n’a rien à voir avec Dante t’inquiète « Yu », juste que Thomas me cache quelque chose depuis plusieurs mois et qu’il est en train de se demander si mes paroles de tout à l’heure signifient que j’ai tout découvert.
- (Yuan curieux) Et c’est le cas ?
- Comme tu l’as si bien dit tout à l’heure on ne peut rien me cacher, tu entends mes paroles « Thom » ? Et le "on" va aussi pour mes grands-parents, Philippe, Franck et les autres. J’avais à peine cinq ans que je connaissais déjà tout de ce que je ne devais pas découvrir et si je n’ai jamais rien dit c’est juste parce que j’étais d’accord avec eux.
Thomas s’approche de son amoureux les yeux maintenant rivés dans les siens.
- Qu’est-ce que tu as découvert « Flo » ?
- Tout Thomas ! Crois-moi sur parole car je ne t’ai jamais menti, mais je préfère que nous n’en parlions pas car ce n’est pas encore le moment n’est-ce pas ? Et puis je suis entièrement d’accord avec eux quant à ce qu’ils ont prévu pour nous deux.
Thomas en tremblant comme une feuille.
- Alors c’est vrai ? Tu es au courant ?
Je vois que pour en terminer avec tout ça, je dois lui révéler les grandes lignes.
- Crois-tu vraiment que je suis aussi naïf que je le parais ? Crois-tu vraiment que je n’ai jamais eu envie d’en savoir plus sur mes parents ? Les coupures de journaux relatant l’accident et que mes grands-parents gardent comme un trésor, internet qui parle d’un chef d’entreprise qui se tue avec sa femme laissant seul l’héritier de sa fortune. Un bébé de trois mois qui se verrait un jour possesseur d’une entreprise florissante, allons Thomas c’est moi Florian ! Le garçon qui savait lire à presque trois ans et qui connaît par cœur tout ce qui s’est écrit d’intéressant depuis Gutenberg et qu’il a pu avoir sous les yeux.
- (Yuan sidéré) Hein !!
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