08-08-2020, 02:13 PM
2eme ANNEE 1er semestre : (07 / 100) (Paris) (fin)
C’est Yuan qui se réveille le premier ce matin-là, il sent la chaleur du corps de son ami blotti contre lui et sourit en repensant à sa gêne et à ses paroles qu’il lui a dites avant d’éteindre la lumière.
Il a très bien compris que Florian malgré l’envie qu’il en a ne trahira jamais la promesse faite à Thomas, Yuan l’a rassuré en lui disant qu’il l’entendait très bien et qu’il était déjà super-content de l’avoir tout simplement près de lui, que si quelque chose devait se passer entre eux et bien qu’il aurait la patience d’attendre qu’ils soient avec Thomas.
Florian lui a souri en lui faisant la bise et ils se sont endormis en se serrant l’un contre l’autre pour un gros câlin non dépourvu malgré tout d’une forte sensualité.
Un mouvement du jeune rouquin lui fait reporter son attention sur lui, il voit son corps s’étirer langoureusement et ne peut échapper à la vision du membre tendu à l’extrême dans le boxer malmené comme chaque matin juste avant le réveil de son propriétaire.
Ses yeux s’arrondissent de ce qu’ils découvrent alors, l’envie très forte de caresser cette superbe et volumineuse matraque est si tentante qu’il doit se mordre les lèvres pour y résister.
Heureusement pour lui, Florian ouvre les yeux et change de position ce qui permet à Yuan de se reprendre et de recouvrer ses esprits.
- Bien dormi Florian ?
- Hum! Oui, super je dirais même! Tu es une vraie bouillotte et j’espère que je n’ai pas été trop collant.
- Non, c’est bon et même je dirais que c’est dommage que tu ne te sois pas pelotonné encore plus contre moi, j’aurais adoré ça, tu sais ?
Je m’allonge doucement sur lui et l’embrasse rapidement sur les lèvres.
- Je sais mais sois patient et tu seras récompensé, promis !
Yuan frissonne de bien-être et retient son geste de serrer très fort Florian dans ses bras, se contentant de lui rendre son baiser fugitif.
- Je saurai l’être alors.
Je lui offre mon plus beau sourire.
- On se lève ? J’aimerais profiter de cette matinée ailleurs qu’ici même si je me sens très bien comme ça, mais ça risque de déraper et je n’y tiens pas du tout.
Les deux garçons se lèvent avec regret malgré tout et rejoignent la cuisine pour prendre un copieux petit-déjeuner, ensuite une douche rapide et le temps de s’habiller puis les voilà marchant dans les rues de la capitale.
Florian guide Yuan dans le métro tout en lui expliquant comment se repérer dans tous ses tunnels, ils ressortent à la station pas loin de laquelle se trouve la librairie où il a acheté un impressionnant tas de livres deux semaines auparavant.
Sitôt passé le pas de la porte, ils sont accueillis par un jeune homme svelte et souriant que Florian reconnaît tout de suite.
Comme la première fois, son cœur bat plus vite et il lui renvoie son sourire en marchant vers lui pour lui serrer la main.
- Pile à l’heure, j’espère que tu n’as pas ouvert juste parce que je venais ?
Dante la main ne lâchant pas celle de Florian.
- Pas de soucis, nous sommes ouverts le dimanche et c’était mon tour de tenir la boutique.
- Ok ! C’est cool alors.
Dante détaille Yuan et pose la question qui tue.
- C’est ton nouveau petit copain ?
- (Je ris de bon cœur) Sûrement pas dans le sens de ta question mais oui c’est un de mes potes.
Dante les yeux alternants sur les deux garçons.
- Ah ok ! Ça m’aurait fait drôle parce que tu avais l’air vraiment bien avec Thomas.
Yuan prend la parole pour la première fois.
- « Flo » et « Thom » c’est pour la vie, moi c’est Yuan et toi ?
- Dante, enchanter Yuan, les amis de Florian sont mes amis. J’ai mis tes bouquins dans un petit sac à dos dont je ne me sers plus, ce sera plus facile pour toi de les transporter.
Il part dans l’arrière-boutique, pendant ce temps-là Florian et Yuan se regardent en souriant.
- (Yuan) Il a l’air d’être bien mordu lui aussi.
Je lui fais un clin d’œil en me redressant comme un coq.
- Normal : t’as vu la bête ? Hi ! Hi !
- (Yuan amusé) Je dois reconnaître qu’il y a un petit quelque chose en toi qui attire le regard, la preuve puisque je m’y suis moi aussi laissé prendre.
- Bah ! Tant que c’est que des beaux mecs sympas qui me kiffent, pas de soucis.
Dante ressort de l’arrière-boutique et tend le sac à dos à Florian qui le lui prend des mains en souriant.
- Merci Dante, je repasserai à l’occasion maintenant que je connais ta boutique.
- Appelle-moi quand tu es sur Paris si tu veux, on pourra se prendre un pot quelque part ensemble.
En plus n’oublie pas que tu voulais faire des photos avec Thomas chez mon ami photographe, je serai heureux de t’y emmener ça me fera une balade parce que ça me saoule un peu parfois d’être tout seul.
- Tu es toujours seul ? Pourtant tu as tout pour ne plus l’être.
Dante sourit en appréciant le compliment.
- Merci Florian, maintenant que je te connais je m’y sens déjà beaucoup moins.
- Yuan aussi est nouveau sur Paris, si tu veux bien lui montrer la ville je suis sûr qu’il ne dira pas non.
- (Yuan en souriant) C’est vrai que ça me ferait plaisir de connaître quelqu’un ici.
Dante en lui rendant son sourire.
- C’est d’accord pour moi et puis comme ça, j’aurai des nouvelles de Florian et Thomas.
Les garçons se donnent leurs adresses et leurs coordonnées puis Florian et Yuan quittent la librairie le sourire aux lèvres, pour Yuan parce qu’il apprécie le jeune garçon et qu’avoir un premier ami à Paris le réconforte alors qu’il croyait s’y retrouver seul et pour Florian parce que comme ça, il regroupe autour de lui deux garçons auxquels il tient de toute évidence de plus en plus.
2eme ANNEE 1er semestre : (08 / 100) (Reims) (Chez Mireille)
Flavien et Marc quittent la gare et se dirigent vers la cité U où ils doivent rendre les clés après avoir débarrassé leurs affaires une fois celles-ci emmener chez la vieille dame que doit leur présenter Florian dans quelques heures.
Un coup de klaxon les fait se retourner et ils reconnaissent les personnes dans la voiture qui roule lentement juste derrière eux, Gérôme passe la tête à la portière en souriant.
- Alors les gars ? Besoin d’un taxi ? Montez ! Vous nous direz où vous allez.
Petit moment sympathique de retrouvailles, une fois en route vers la cité U la conversation reprend.
Le plaisir manifeste qu’ont les quatre garçons à se retrouver ensemble leur fait chaud au cœur.
- (Marc) Comment vous avez su que nous serions là ?
- (Dorian) C’est Aléxie qui nous a donné les horaires d’arrivées.
Gérôme croit bon de préciser.
- Nous avons appelé chez vous avant pour qu’on puisse se rejoindre quelque part en attendant que Florian arrive
Dorian en regardant sa montre.
- Nous avons encore un peu de temps, on vous aide à déménager si vous voulez ce sera plus pratique pour vous et il reste de la place dans le coffre.
- (Flavien) Avec plaisir les gars c’est sympa de nous le proposer.
- (Dorian) Nous allons vivre ensemble c’est cool non ? Florian est vraiment un pote en or.
- (Flavien) Tiens oui au fait ! Vous êtes encore là pour votre mission avec lui ?
- (Dorian) Hé oui ! Mais nous n’allons pas nous en plaindre non plus
- (Marc) Mais toi Gérôme, comment ça se fait que tu sois là toi aussi ? Et Patrice Camille et Léonie, ils deviennent quoi ?
Dorian raconte alors les derniers événements qu’ils ont vécus, le complot de leurs deux patrons pour qu’ils puissent rester ensemble et leur affectation dans une brigade spécialisée de la police judiciaire.
Marc écoute attentivement et tique soudainement quand ils parlent de cette brigade spécialisée car il en connaît l’existence.
Ses parents y ont eu droit à un certain moment de leur vie, jusqu’à ce qu’ils en découvrent l’existence et qu’ils protestent suffisamment fort pour que la « protection » leur soit enlevée.
- Il y a quelque chose qui ne colle pas dans tout ça, je connais ce service de la PJ et ils ne sont pas là pour surveiller des surdoués mais plutôt les grosses fortunes.
- (Gérôme hésite) C’est vrai qu’il sert aussi à ça mais pas que, la preuve puisque nous sommes là.
Marc regarde attentivement les deux garçons assis devant lui et voit bien qu’ils ne sont plus aussi à l’aise que tout à l’heure, il détourne son regard vers Flavien, hésite, soupire et se décide enfin à parler.
- Bon les gars si nous mettions cartes sur table, nous allons vivre les uns près des autres et si nous commençons par des mensonges, ça ne présage rien de bon pour la suite vous ne croyez pas ?
Flavien surpris le regarde attentivement.
- Quels mensonges ? De quoi tu parles là ?
- (Marc) Je parle de la raison réelle de leur mission, je sais très bien pourquoi ils sont là tous les deux, pas depuis longtemps mais je suis certain de ce que je dis.
Flavien ressentant le malaise de Dorian et Gérôme qui fixent la route sans répondre, commence à s’énerver.
- J’espère juste pour vous deux que ce n’est pas un coup foireux contre « Flo » sinon vous ne savez pas à quoi vous allez avoir à faire.
Marc reprend la parole avant que ça ne dégénère connaissant bien le caractère entier de son grand copain.
- Calme-toi Flavien, je t’assure que tu peux avoir confiance en eux, ils sont bien là pour protéger « Flo » mais pas parce qu’il est super-intelligent mais parce qu’il est très riche.
Dorian se tourne vers lui.
- Où tu as entendu ça toi ?
- (Marc tristement) Il y a quinze jours nous étions chez mes parents avec « Alex » et dans la conversation nous avons parlé de Florian, quand ils ont entendu son nom de famille mes parents très férus sur les titres de noblesse nous ont dit qui il était et la fortune qui était la sienne. J’ai appelé Thomas pour en savoir plus et il m’a dit qu’il le savait lui aussi depuis très peu de temps et que « Flo » n’était pas du tout au courant parce que ses grands-parents et Philippe son « tuteur » ont préféré attendre pour le lui dire qu’il profite avant de sa jeunesse et qu’il vive comme tout un chacun.
- (Flavien ahuri) Eh bien ça alors !!!
- (Dorian) Il faut que tout ça reste entre nous les gars, nos instructions sont très claires. Florian ne doit pas encore être mis au courant, ses grands-parents décideront quand il sera temps de tout lui dire.
Flavien sous le choc.
- Eh bien ça alors !!!
Marc le regarde amusé.
- Reviens en « Flav », j’ai l’impression là qu’Arnault avait raison quand il disait que tu étais un vrai blond Hi ! Hi !
Flavien sourit à son copain.
- Des fois c’est bien pratique Hi ! Hi !
Il repense à ce qu’il vient d’apprendre.
- Eh bien ça alors !!!
Au feu rouge les personnes au volant de leurs voitures ne peuvent s’empêcher de sourire à la vue des quatre garçons morts de rires dans l’auto à l’arrêt près de la leur.
2eme ANNEE 1er semestre : (09 / 100) (Reims) (Chez Mireille) (fin)
Arrivé à Reims, Florian part d’un bon pas vers chez les Viala pour y déposer ses affaires.
Il aime bien passer par le canal et faire son petit coucou quand il est là au jeune homme en fauteuil roulant, avec son sac à dos et ses valises il traîne un peu des pieds et s’arrête fréquemment pour se détendre les bras.
C’est près des péniches qu’il fait sa troisième petite pose et il prend le temps d’envoyer un SMS à Guillaume en lui disant où il est afin qu’il vienne l’y rejoindre pour lui donner un coup de main à porter ses bagages.
En attendant sa réponse, il s’assoit sur une valise et regarde vers les péniches.
Il doit être tombé sur un déménagement car plusieurs personnes font la navette les bras chargés d’une péniche à l’autre, il ne voit pas le jeune homme au fauteuil et en est un peu triste car il aime bien son sourire quand ils se croisent.
Il est tellement pris par son observation de la vie de tous les jours de ses gens qui rient à la moindre occasion qu’il ne voit pas arriver Guillaume et Damien qui lui sautent dessus le faisant culbuter de dessus son bagage.
La suite du trajet fut plus reposante et ils arrivèrent cette fois-ci d’une traite à destination, Florian redescend presque aussitôt et prend le bus en direction de l’université.
Il s’arrête deux stations avant et marche d’un bon pas vers le lieu de rendez-vous qu’ils se sont donné avec ses amis.
Ils sont déjà là tous les quatre et après les inévitables embrassades d’avec leur copain, ils le suivent jusqu’à la maison aux volets bleus qu’il a découverte quelques mois plus tôt et qui lui a permis de connaître Mireille et les deux siamois.
- Voilà les gars c’est ici.
- (Marc) Ça a l’air plutôt sympa et en plus c’est vraiment près de la fac
- (Flavien) C’est marrant mais on croirait que c’est une maison de poupée de loin, l’architecte qui a construit cette maison a su jouer magnifiquement sur les perspectives.
- (Je crois bon de préciser) C’est son mari je crois qui en a fait les plans et qui l’a construite.
- (Dorian appréciateur) Eh bien il connaissait son boulot.
- Vous verrez une fois dans le jardin elle devient impressionnante, allons y Mireille doit nous attendre.
Florian sonne à la porte et ouvre aussitôt, il laisse passer ses amis et referme derrière lui ; une fois dans le jardin, il les dirige vers la porte d’entrée qui s’ouvre au moment où les garçons arrivent devant.
La vieille dame apparaît toute frêle devant eux et sourit en apercevant Florian, son visage fait le tour ensuite des nouveaux arrivants et la première impression doit être plutôt bonne car son visage s’épanouit de joie quand elle les prie d’entrer dans la maison.
Quand Flavien passe devant elle, Mireille doit lever la tête pour voir le visage du jeune homme à la carrure si impressionnante.
Elle le prend doucement par le bras avec les yeux pétillants d’amusement et s’adresse à Florian.
- C’est sans doute un des « petits » gars qui doit venir habiter ici ?
Je la fixe dans les yeux en riant.
- Oui Hi ! Hi ! C’est Flavien, il est un peu bougon parfois mais il a un cœur d’or. Voilà Marc, Dorian et Gérôme.
Je montre les deux derniers du doigt.
- C’est notre couple d’amoureux transit, ne vous offusquez pas si vous les voyez se faire sans arrêt des bisous parce que c’est un peu leurs drogues Hi ! Hi !
- (Mireille amusée et ravie) Bienvenue ici jeunes gens, mais allez donc visiter l’étage, il est tout à vous et vous n’aurez qu’à vous mettre d’accord pour choisir vos chambres.
En regardant Dorian et Gérôme avec un grand sourire.
- Celle du fond était la nôtre à mon mari et à moi et c’est la plus grande alors je pense qu’elle ira très bien pour les deux amoureux.
Le reste de l’après-midi passe à l’installation des garçons et aux mises au point des règles de vies, la somme plus que correct demandée à chacun et la proposition de Mireille de s’occuper des repas moyennant un peu d’aide pour la vaisselle, les courses et les pluches met tout le monde aussitôt dans une ambiance bonne enfant et quand Florian les quitte non sans promettre de revenir le lendemain avec « Tic » et « Tac », c’est déjà une petite famille qu’il a l’impression de laisser derrière lui.
Mireille a l’impression de revivre enfin, il y avait bien longtemps qu’une telle activité n’avait pas réveillé ses murs, la musique et les discussions amicales qui traversent les pièces lui rappellent bien des années en arrière quand elle avait encore toute sa famille réunie autour d’elle.
Quelques larmes au souvenir de ses enfants et de son mari disparus et la vieille femme toute menue reprend vite le dessus en repartant bravement, le sourire lui revenant aux lèvres vers sa cuisine non sans lancer d’une voie amicale à la cantonade.
- Deux volontaires pour éplucher les pommes de terre si vous voulez des frites ce soir avec votre jambon !!
Flavien et Dorian déboulent aussitôt en se mettant au garde à vous devant elle et en la saluant militairement, leurs visages barrés d’un grand sourire.
- Oui chef !!! Bien chef !!!
C’est Yuan qui se réveille le premier ce matin-là, il sent la chaleur du corps de son ami blotti contre lui et sourit en repensant à sa gêne et à ses paroles qu’il lui a dites avant d’éteindre la lumière.
Il a très bien compris que Florian malgré l’envie qu’il en a ne trahira jamais la promesse faite à Thomas, Yuan l’a rassuré en lui disant qu’il l’entendait très bien et qu’il était déjà super-content de l’avoir tout simplement près de lui, que si quelque chose devait se passer entre eux et bien qu’il aurait la patience d’attendre qu’ils soient avec Thomas.
Florian lui a souri en lui faisant la bise et ils se sont endormis en se serrant l’un contre l’autre pour un gros câlin non dépourvu malgré tout d’une forte sensualité.
Un mouvement du jeune rouquin lui fait reporter son attention sur lui, il voit son corps s’étirer langoureusement et ne peut échapper à la vision du membre tendu à l’extrême dans le boxer malmené comme chaque matin juste avant le réveil de son propriétaire.
Ses yeux s’arrondissent de ce qu’ils découvrent alors, l’envie très forte de caresser cette superbe et volumineuse matraque est si tentante qu’il doit se mordre les lèvres pour y résister.
Heureusement pour lui, Florian ouvre les yeux et change de position ce qui permet à Yuan de se reprendre et de recouvrer ses esprits.
- Bien dormi Florian ?
- Hum! Oui, super je dirais même! Tu es une vraie bouillotte et j’espère que je n’ai pas été trop collant.
- Non, c’est bon et même je dirais que c’est dommage que tu ne te sois pas pelotonné encore plus contre moi, j’aurais adoré ça, tu sais ?
Je m’allonge doucement sur lui et l’embrasse rapidement sur les lèvres.
- Je sais mais sois patient et tu seras récompensé, promis !
Yuan frissonne de bien-être et retient son geste de serrer très fort Florian dans ses bras, se contentant de lui rendre son baiser fugitif.
- Je saurai l’être alors.
Je lui offre mon plus beau sourire.
- On se lève ? J’aimerais profiter de cette matinée ailleurs qu’ici même si je me sens très bien comme ça, mais ça risque de déraper et je n’y tiens pas du tout.
Les deux garçons se lèvent avec regret malgré tout et rejoignent la cuisine pour prendre un copieux petit-déjeuner, ensuite une douche rapide et le temps de s’habiller puis les voilà marchant dans les rues de la capitale.
Florian guide Yuan dans le métro tout en lui expliquant comment se repérer dans tous ses tunnels, ils ressortent à la station pas loin de laquelle se trouve la librairie où il a acheté un impressionnant tas de livres deux semaines auparavant.
Sitôt passé le pas de la porte, ils sont accueillis par un jeune homme svelte et souriant que Florian reconnaît tout de suite.
Comme la première fois, son cœur bat plus vite et il lui renvoie son sourire en marchant vers lui pour lui serrer la main.
- Pile à l’heure, j’espère que tu n’as pas ouvert juste parce que je venais ?
Dante la main ne lâchant pas celle de Florian.
- Pas de soucis, nous sommes ouverts le dimanche et c’était mon tour de tenir la boutique.
- Ok ! C’est cool alors.
Dante détaille Yuan et pose la question qui tue.
- C’est ton nouveau petit copain ?
- (Je ris de bon cœur) Sûrement pas dans le sens de ta question mais oui c’est un de mes potes.
Dante les yeux alternants sur les deux garçons.
- Ah ok ! Ça m’aurait fait drôle parce que tu avais l’air vraiment bien avec Thomas.
Yuan prend la parole pour la première fois.
- « Flo » et « Thom » c’est pour la vie, moi c’est Yuan et toi ?
- Dante, enchanter Yuan, les amis de Florian sont mes amis. J’ai mis tes bouquins dans un petit sac à dos dont je ne me sers plus, ce sera plus facile pour toi de les transporter.
Il part dans l’arrière-boutique, pendant ce temps-là Florian et Yuan se regardent en souriant.
- (Yuan) Il a l’air d’être bien mordu lui aussi.
Je lui fais un clin d’œil en me redressant comme un coq.
- Normal : t’as vu la bête ? Hi ! Hi !
- (Yuan amusé) Je dois reconnaître qu’il y a un petit quelque chose en toi qui attire le regard, la preuve puisque je m’y suis moi aussi laissé prendre.
- Bah ! Tant que c’est que des beaux mecs sympas qui me kiffent, pas de soucis.
Dante ressort de l’arrière-boutique et tend le sac à dos à Florian qui le lui prend des mains en souriant.
- Merci Dante, je repasserai à l’occasion maintenant que je connais ta boutique.
- Appelle-moi quand tu es sur Paris si tu veux, on pourra se prendre un pot quelque part ensemble.
En plus n’oublie pas que tu voulais faire des photos avec Thomas chez mon ami photographe, je serai heureux de t’y emmener ça me fera une balade parce que ça me saoule un peu parfois d’être tout seul.
- Tu es toujours seul ? Pourtant tu as tout pour ne plus l’être.
Dante sourit en appréciant le compliment.
- Merci Florian, maintenant que je te connais je m’y sens déjà beaucoup moins.
- Yuan aussi est nouveau sur Paris, si tu veux bien lui montrer la ville je suis sûr qu’il ne dira pas non.
- (Yuan en souriant) C’est vrai que ça me ferait plaisir de connaître quelqu’un ici.
Dante en lui rendant son sourire.
- C’est d’accord pour moi et puis comme ça, j’aurai des nouvelles de Florian et Thomas.
Les garçons se donnent leurs adresses et leurs coordonnées puis Florian et Yuan quittent la librairie le sourire aux lèvres, pour Yuan parce qu’il apprécie le jeune garçon et qu’avoir un premier ami à Paris le réconforte alors qu’il croyait s’y retrouver seul et pour Florian parce que comme ça, il regroupe autour de lui deux garçons auxquels il tient de toute évidence de plus en plus.
2eme ANNEE 1er semestre : (08 / 100) (Reims) (Chez Mireille)
Flavien et Marc quittent la gare et se dirigent vers la cité U où ils doivent rendre les clés après avoir débarrassé leurs affaires une fois celles-ci emmener chez la vieille dame que doit leur présenter Florian dans quelques heures.
Un coup de klaxon les fait se retourner et ils reconnaissent les personnes dans la voiture qui roule lentement juste derrière eux, Gérôme passe la tête à la portière en souriant.
- Alors les gars ? Besoin d’un taxi ? Montez ! Vous nous direz où vous allez.
Petit moment sympathique de retrouvailles, une fois en route vers la cité U la conversation reprend.
Le plaisir manifeste qu’ont les quatre garçons à se retrouver ensemble leur fait chaud au cœur.
- (Marc) Comment vous avez su que nous serions là ?
- (Dorian) C’est Aléxie qui nous a donné les horaires d’arrivées.
Gérôme croit bon de préciser.
- Nous avons appelé chez vous avant pour qu’on puisse se rejoindre quelque part en attendant que Florian arrive
Dorian en regardant sa montre.
- Nous avons encore un peu de temps, on vous aide à déménager si vous voulez ce sera plus pratique pour vous et il reste de la place dans le coffre.
- (Flavien) Avec plaisir les gars c’est sympa de nous le proposer.
- (Dorian) Nous allons vivre ensemble c’est cool non ? Florian est vraiment un pote en or.
- (Flavien) Tiens oui au fait ! Vous êtes encore là pour votre mission avec lui ?
- (Dorian) Hé oui ! Mais nous n’allons pas nous en plaindre non plus
- (Marc) Mais toi Gérôme, comment ça se fait que tu sois là toi aussi ? Et Patrice Camille et Léonie, ils deviennent quoi ?
Dorian raconte alors les derniers événements qu’ils ont vécus, le complot de leurs deux patrons pour qu’ils puissent rester ensemble et leur affectation dans une brigade spécialisée de la police judiciaire.
Marc écoute attentivement et tique soudainement quand ils parlent de cette brigade spécialisée car il en connaît l’existence.
Ses parents y ont eu droit à un certain moment de leur vie, jusqu’à ce qu’ils en découvrent l’existence et qu’ils protestent suffisamment fort pour que la « protection » leur soit enlevée.
- Il y a quelque chose qui ne colle pas dans tout ça, je connais ce service de la PJ et ils ne sont pas là pour surveiller des surdoués mais plutôt les grosses fortunes.
- (Gérôme hésite) C’est vrai qu’il sert aussi à ça mais pas que, la preuve puisque nous sommes là.
Marc regarde attentivement les deux garçons assis devant lui et voit bien qu’ils ne sont plus aussi à l’aise que tout à l’heure, il détourne son regard vers Flavien, hésite, soupire et se décide enfin à parler.
- Bon les gars si nous mettions cartes sur table, nous allons vivre les uns près des autres et si nous commençons par des mensonges, ça ne présage rien de bon pour la suite vous ne croyez pas ?
Flavien surpris le regarde attentivement.
- Quels mensonges ? De quoi tu parles là ?
- (Marc) Je parle de la raison réelle de leur mission, je sais très bien pourquoi ils sont là tous les deux, pas depuis longtemps mais je suis certain de ce que je dis.
Flavien ressentant le malaise de Dorian et Gérôme qui fixent la route sans répondre, commence à s’énerver.
- J’espère juste pour vous deux que ce n’est pas un coup foireux contre « Flo » sinon vous ne savez pas à quoi vous allez avoir à faire.
Marc reprend la parole avant que ça ne dégénère connaissant bien le caractère entier de son grand copain.
- Calme-toi Flavien, je t’assure que tu peux avoir confiance en eux, ils sont bien là pour protéger « Flo » mais pas parce qu’il est super-intelligent mais parce qu’il est très riche.
Dorian se tourne vers lui.
- Où tu as entendu ça toi ?
- (Marc tristement) Il y a quinze jours nous étions chez mes parents avec « Alex » et dans la conversation nous avons parlé de Florian, quand ils ont entendu son nom de famille mes parents très férus sur les titres de noblesse nous ont dit qui il était et la fortune qui était la sienne. J’ai appelé Thomas pour en savoir plus et il m’a dit qu’il le savait lui aussi depuis très peu de temps et que « Flo » n’était pas du tout au courant parce que ses grands-parents et Philippe son « tuteur » ont préféré attendre pour le lui dire qu’il profite avant de sa jeunesse et qu’il vive comme tout un chacun.
- (Flavien ahuri) Eh bien ça alors !!!
- (Dorian) Il faut que tout ça reste entre nous les gars, nos instructions sont très claires. Florian ne doit pas encore être mis au courant, ses grands-parents décideront quand il sera temps de tout lui dire.
Flavien sous le choc.
- Eh bien ça alors !!!
Marc le regarde amusé.
- Reviens en « Flav », j’ai l’impression là qu’Arnault avait raison quand il disait que tu étais un vrai blond Hi ! Hi !
Flavien sourit à son copain.
- Des fois c’est bien pratique Hi ! Hi !
Il repense à ce qu’il vient d’apprendre.
- Eh bien ça alors !!!
Au feu rouge les personnes au volant de leurs voitures ne peuvent s’empêcher de sourire à la vue des quatre garçons morts de rires dans l’auto à l’arrêt près de la leur.
2eme ANNEE 1er semestre : (09 / 100) (Reims) (Chez Mireille) (fin)
Arrivé à Reims, Florian part d’un bon pas vers chez les Viala pour y déposer ses affaires.
Il aime bien passer par le canal et faire son petit coucou quand il est là au jeune homme en fauteuil roulant, avec son sac à dos et ses valises il traîne un peu des pieds et s’arrête fréquemment pour se détendre les bras.
C’est près des péniches qu’il fait sa troisième petite pose et il prend le temps d’envoyer un SMS à Guillaume en lui disant où il est afin qu’il vienne l’y rejoindre pour lui donner un coup de main à porter ses bagages.
En attendant sa réponse, il s’assoit sur une valise et regarde vers les péniches.
Il doit être tombé sur un déménagement car plusieurs personnes font la navette les bras chargés d’une péniche à l’autre, il ne voit pas le jeune homme au fauteuil et en est un peu triste car il aime bien son sourire quand ils se croisent.
Il est tellement pris par son observation de la vie de tous les jours de ses gens qui rient à la moindre occasion qu’il ne voit pas arriver Guillaume et Damien qui lui sautent dessus le faisant culbuter de dessus son bagage.
La suite du trajet fut plus reposante et ils arrivèrent cette fois-ci d’une traite à destination, Florian redescend presque aussitôt et prend le bus en direction de l’université.
Il s’arrête deux stations avant et marche d’un bon pas vers le lieu de rendez-vous qu’ils se sont donné avec ses amis.
Ils sont déjà là tous les quatre et après les inévitables embrassades d’avec leur copain, ils le suivent jusqu’à la maison aux volets bleus qu’il a découverte quelques mois plus tôt et qui lui a permis de connaître Mireille et les deux siamois.
- Voilà les gars c’est ici.
- (Marc) Ça a l’air plutôt sympa et en plus c’est vraiment près de la fac
- (Flavien) C’est marrant mais on croirait que c’est une maison de poupée de loin, l’architecte qui a construit cette maison a su jouer magnifiquement sur les perspectives.
- (Je crois bon de préciser) C’est son mari je crois qui en a fait les plans et qui l’a construite.
- (Dorian appréciateur) Eh bien il connaissait son boulot.
- Vous verrez une fois dans le jardin elle devient impressionnante, allons y Mireille doit nous attendre.
Florian sonne à la porte et ouvre aussitôt, il laisse passer ses amis et referme derrière lui ; une fois dans le jardin, il les dirige vers la porte d’entrée qui s’ouvre au moment où les garçons arrivent devant.
La vieille dame apparaît toute frêle devant eux et sourit en apercevant Florian, son visage fait le tour ensuite des nouveaux arrivants et la première impression doit être plutôt bonne car son visage s’épanouit de joie quand elle les prie d’entrer dans la maison.
Quand Flavien passe devant elle, Mireille doit lever la tête pour voir le visage du jeune homme à la carrure si impressionnante.
Elle le prend doucement par le bras avec les yeux pétillants d’amusement et s’adresse à Florian.
- C’est sans doute un des « petits » gars qui doit venir habiter ici ?
Je la fixe dans les yeux en riant.
- Oui Hi ! Hi ! C’est Flavien, il est un peu bougon parfois mais il a un cœur d’or. Voilà Marc, Dorian et Gérôme.
Je montre les deux derniers du doigt.
- C’est notre couple d’amoureux transit, ne vous offusquez pas si vous les voyez se faire sans arrêt des bisous parce que c’est un peu leurs drogues Hi ! Hi !
- (Mireille amusée et ravie) Bienvenue ici jeunes gens, mais allez donc visiter l’étage, il est tout à vous et vous n’aurez qu’à vous mettre d’accord pour choisir vos chambres.
En regardant Dorian et Gérôme avec un grand sourire.
- Celle du fond était la nôtre à mon mari et à moi et c’est la plus grande alors je pense qu’elle ira très bien pour les deux amoureux.
Le reste de l’après-midi passe à l’installation des garçons et aux mises au point des règles de vies, la somme plus que correct demandée à chacun et la proposition de Mireille de s’occuper des repas moyennant un peu d’aide pour la vaisselle, les courses et les pluches met tout le monde aussitôt dans une ambiance bonne enfant et quand Florian les quitte non sans promettre de revenir le lendemain avec « Tic » et « Tac », c’est déjà une petite famille qu’il a l’impression de laisser derrière lui.
Mireille a l’impression de revivre enfin, il y avait bien longtemps qu’une telle activité n’avait pas réveillé ses murs, la musique et les discussions amicales qui traversent les pièces lui rappellent bien des années en arrière quand elle avait encore toute sa famille réunie autour d’elle.
Quelques larmes au souvenir de ses enfants et de son mari disparus et la vieille femme toute menue reprend vite le dessus en repartant bravement, le sourire lui revenant aux lèvres vers sa cuisine non sans lancer d’une voie amicale à la cantonade.
- Deux volontaires pour éplucher les pommes de terre si vous voulez des frites ce soir avec votre jambon !!
Flavien et Dorian déboulent aussitôt en se mettant au garde à vous devant elle et en la saluant militairement, leurs visages barrés d’un grand sourire.
- Oui chef !!! Bien chef !!!
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