22-03-2021, 10:37 AM
Nous rejoignons la terrasse et nous retrouvons les personnes les plus importantes pour nous. Je vois que maman nous regarde, elle nous fait alors un large sourire. Elle est bien consciente de ce que nous sommes l’un pour l’autre, l’esprit fraternel qui nous habite malgré l’éloignement. Maman nous connaît bien, elle sait que nous nous aimons comme deux frères attentifs l’un à l’autre. Puis avec Delphine, c’est un autre lien fraternel qui nous unit à elle. Nous sommes attentifs tous les trois à notre union, à notre famille. Les compagnes ou les compagnons sont eux aussi très bien acceptés, appréciés et aimés par la fratrie.
Julien me fait alors signe, je m’approche de lui. Il me glisse à l’oreille qu’il est heureux de voir que mon grand frère soit si proche de moi malgré tout. Je lui explique dans les grandes lignes notre conversation et l’attention qu’il nous porte. Olivier sent très bien de quoi nous parlons. Il s’approche de nous. Il dit à Julien qu’il est comme un frère pour lui et qu’il sera toujours présent auprès de lui pour toutes les choses de la vie. Julien est très heureux d’entendre ces paroles.
Il fait vraiment bon et je vois que Julien me regarde, je comprends qu’il souhaite me demander quelque chose. Il me dit qu’il veut s’allonger dans l’herbe près de la piscine. Je demande à Olivier de m’aider pour prendre Juju et le placer sur un fauteuil relax. Papa se lève aussi et nous aide. Voyant la piscine, Olivier me propose de piquer une tête dans l’eau. Je suis partant. J’en fais part à tous ceux qui sont sur la terrasse. Ils semblent très contents de cette proposition. Julien me retient par le bras et me demande de lui ôter son short. Je le fais de bon cœur d’autant plus que les « nageurs » se dénudent pour plonger dans l’eau, elle est d’ailleurs à très bonne température.
Nous nous amusons comme des petits fous à nous éclabousser l’un l’autre dans les rires et les cris de joie. Maman est sortie assez vite de l’eau, elle s’est installée à côté de Julien. Ils discutent ensemble et je suppose que c’est de la journée, des jours prochains mais aussi de notre couple et de l’annonce qu’il a faite alors que nous étions tous autour de la table.
Je suis agréablement surpris de voir comment Julien a vécu positivement cette journée, certes elle n’est pas finie, mais je ne vois pas ce qui pourrait la ternir. Joseph et Amandine sont eux aussi débordants de bonne humeur, ils vont vraiment bien ensemble. Julie et Olivier eux aussi sont très soudés, ils dégagent comme une sorte de bien-être et ils profitent de la vie malgré leur existence trépidante qu’ils vivent. Ils savent se ménager des moments entre eux pour se retrouver. C’est un peu comme Juju et moi lorsque nous nous aimons ou que nous sommes sur la même longueur d’onde.
Je sais que je dois maintenant positiver, le plus gros est passé, il ne reste plus qu’à attendre que la nature fasse son œuvre et que julien retrouve sa mobilité. Il est important que je montre à mon chéri que tout va bien et que dans quelques semaines ils sera réellement sur pieds. Je sais qu’il y aura de la kiné et de la rééducation, mais c’est la fin du calvaire pour lui et pour nous tous.
La soirée se termine bien, nos amis sont là, ma famille est présente, c’est un bonheur d’être ensemble. Julien est rayonnant malgré qu’il ne puisse être « libre » de ses mouvements. Je suis à ses côtés et rien que ma présence lui suffit. Juju a retrouvé son « carrosse » à quatre roues. Nous sommes assis autour de la table de la terrasse, nus, profitant des derniers rayons du soleil. Amandine et Joseph nous souhaitent à tous une bonne soirée et une bonne nuit. Ils se rhabillent et quittent la maison. Nous restons en famille, entre frères et sœur avec nos amoureux respectifs et nos parents !
Il se fait tard, Jean-Yves l’infirmier sonne, il vient s’occuper de Julien. Il vient en fait s’assurer que mon amoureux va bien et qu’il commence à réutiliser son bras. Nous conduisons Juju dans la chambre. Il examine le bras et trouve qu’il n’est pas gonflé. Julien lui dit qu’il se sent déjà moins « bête » depuis que le plâtre lui a été ôté. Jean-Yves m’aide à placer les protections au niveau des jambes et il me laisse le soin de donner la douche à mon chéri.
Une fois celle-ci terminée, Jean-Yves demande à Julien de commencer à s’essuyer tout seul. Il y arrive mais il est encore un peu engourdi. L’infirmier trouve qu’il se débrouille déjà très bien. Il lui explique que le kiné viendra dès demain pour s’occuper de la rééducation du bras. Si tout va bien dans huit jours ça devrait aller. Il restera toujours un peu de kiné à faire. J’achève d’essuyer mon amour et avec Jean-Yves nous le plaçons dans son lit.
Jean-Yves va trouver mes parents. Il discutent avec eux de la suite des soins. Il les prévient de la visite du kiné pour le bras de Juju. Il est aussi question de voir comment vont se ressouder les os des jambes. Jean-Yves ajoute qu’il viendra encore même après que les deux plâtres auront été enlevés. Il quitte alors la maison. Maman vient nous souhaiter une bonne nuit. Évidemment je vais dormir avec mon Juju, comme presque chaque nuit.
Une fois tranquilles, nous nous embrassons à pleine bouche. Nos langues sont très heureuses de se retrouver, de se sentir, de se tourner et retourner dans nos bouches unies. Julien me caresse le corps avec ses deux mains, je sens encore un peu d’hésitation, mais je suis certain que ça passera très vite. Puis nos mains se posent sur nos attributs, elles prennent possession de l’objet tant désiré. Julien me dit qu’il veut seulement que nous nous donnions du plaisir en nous masturbant mutuellement. J’acquiesce volontiers, d’autant que je vois que mon chéri est fatigué, il bâille par moment. Nous nous concentrons sur nos membres dressés tandis que nous nous embrassons toujours. Je sens que Julien semble plus décontracté et comme « libre », non seulement que son bras soit déplâtré, mais aussi d’avoir pu enfin se rendre au cimetière. C’est par son visage, plus ouvert, que je ressens ça et même au travers de son regard qui a un peu changé. Nous calquons nos mouvements l’un sur l’autre, nous sommes en symbiose parfaite sur ce coup-là, nous savons que nous allons arriver à la jouissance dans quelques minutes, ensemble, en même temps ! Les caresses se font plus subtiles, plus marquées par instant, avant de se faire parfois lascives. J’entends que mon chéri commence à râler de bonheur. Il savoure mes caresses tout comme moi je savoure les siennes. Nous nous attardons au niveau du gland et du méat, nos sensations sont décuplées, nous savons que nous allons arriver à l’extase. Effectivement j’ai chaud au niveau du bas du ventre. Je sens que ma sève d’amour va inexorablement jaillir et je vais me trouver comme envahi de bonheur qui sera partagé avec « ma moitié ». De fait, je sens que j’éjacule, mon orgasme est puissant. Je sens aussi que ma main devient humide, la semence de Julien glisse entre mes doigts. Nous râlons ensemble, remplis de beaux sentiments partagés, sublimés par nos regards qui se perdent l’un dans l’autre ! Une nouvelle fois nos bouches s’ouvrent et se laissent envahir par nos langues toujours en action. Puis, enfin, fatigués, comblés de joie et de bonheur, nous restons un moment couchés, sur notre nuage, dans notre bulle.
Je me lève enfin et je prends ce qu’il faut pour nous rafraîchir. Je me recouche près de mon Julien. Il tourne la tête vers moi et me dit :
Jul : « Je t’aime Phil.
Moi : Et moi alors, je t’adore mon Juju.
Jul : Merci Phil, merci d’être toi et de m’accepter comme je suis.
Moi : C’est moi qui te remercie de m’accepter aussi comme je suis, avec mes idées, mes défauts !
Jul : Non pas tes défauts, tes questionnements et ton envie de faire le bien autour de toi, en commençant par moi.
Moi : Oh, c’est gentil ce que tu me dis. Je t’aime !
Jul : Je t’aime mon Philou. Bonne nuit.
Moi : Bonne nuit. »
Nous nous embrassons gentiment, un simple bisou sur la bouche en guise de salutation. Je laisse mon chéri se replacer pour la nuit. Deux minutes après, j’entends qu’il respire doucement, ses yeux sont clos et son visage est apaisé, il dort. Je lui donne un baiser sur le front et moi aussi je me cale contre lui pour rejoindre le pays des rêves !
Après cette très bonne nuit passée à deux, mon Julien se réveille, je le dévore des yeux. Il me sourit et dépose ses lèvres sur les miennes. Puis il me dit :
Jul : « Bonjour mon amour !
Moi : Bonjour mon Juju !
Jul : J’ai très bien dormi cette nuit.
Moi : Moi aussi j’ai passé une bonne nuit.
Jul : Je suis content d’avoir mes deux bras libres, c’est nettement plus agréable pour dormir.
Moi : Je m’en doute mon amour. Je t’aime.
Jul : Moi aussi je t’aime. Merci pour tout ce que tu fais pour moi !
Je ne réponds pas immédiatement. Je veux juste lui faire savoir que c’est une chose normale quand on aime quelqu’un. Je le regarde, les yeux dans les yeux. J’avance alors mon visage vers le sien. Je dépose un baiser sur son front et ensuite mes lèvres viennent se placer sur les siennes. Nous nous embrassons, nos langues s’aventurent à entrer dans la danse. Nous nous retrouvons une nouvelle fois dans notre bulle.
Moi : Merci Julien, oui merci à toi de m’aimer. Ce que je fais pour toi, tu l’aurais toi aussi fait pour moi si j’avais été dans ta situation !
Jul : Je le sais Phil. Je pense que notre amour est prêt pour encore se consolider et durer aussi longtemps que la vie nous le permettra !
Moi : C’est bien ce que je souhaite, c’est vivre avec toi ! »
Nous nous enlaçons et restons un moment sans ajouter quoi que ce soit. C’est lorsque quelqu’un frappe à la porte de la chambre que nous émergeons de notre bulle. C’est Stéphanie qui nous signale qu’il va être temps de se lever : d’une part le kiné va bientôt arriver et deuxièmement je vais devoir aller à mon dernier cours de conduite.
J’aide Julien à se rafraîchir, je l’aide à lui mettre un short assez large pour qu’il puisse l’enfiler sans problème. Ensuite je vais m’habiller dans ma chambre avant de rejoindre la table pour le petit déjeuner. Une bonne tasse de café avec des tartines à la confiture, c’est super. Je me dépêche car je ne dois pas rater mon bus. Je fais un bisou à Julien et je quitte la maison.
J’arrive à temps pour monter dans le bus. Je me dis que c’est presque la fin de ma formation à la conduite. Je vais pouvoir prendre le volant et conduire une voiture. Je pense alors à Julien qui lui n’a pas pu poursuivre sa formation. J’espère que ça ne va pas le marquer, que cette différence sera vite oubliée lorsque lui aussi pourra avoir son permis de conduire.
Me voilà arrivé, j’entre dans le hall de l’auto-école. Xavier m’attend déjà. Nous nous saluons et immédiatement nous allons prendre le véhicule pour que je puisse faire les deux heures de formation à la conduite et ainsi finir mon écolage. Xavier me laisse faire. Je dois faire comme s’il n’était pas avec moi et que je suis seul à bord. Positionnement du siège, réglage des rétroviseurs, etc. Voilà je suis prêt à partir. Je mets bien entendu ma ceinture de sécurité et je m’intègre alors la circulation.
Xavier me fait passer à certains endroits que je ne connais pas, question de voir où j’en suis réellement. Tout se passe au mieux. Il demande cependant que je fasse attention aux priorités de droite. Puis c’est une série de démarrage en côte, dans différentes rues mais avec des revêtements particuliers, dont des pavés mouillés. Je m’en sors assez bien. Après deux heures de circulation Xavier m’invite à rentrer au siège de l’auto-école.
Une fois les clés remises, Xavier me donne rendez-vous dans deux jours, à dix heures pour l’évaluation avec un inspecteur de la sécurité routière. Il ajoute que j’ai toutes les chances d’avoir mon permis provisoire. Je le remercie pour ses cours et son dévouement.
Juste avant de quitter le local, je vois Didier qui rentre d’une leçon de conduite. Il vient me dire bonjour et demande des nouvelles de Julien. J’explique que son bras est déplâtré, qu’il est allé sur la tombe de ses parents et qu’il semble aller beaucoup mieux. Didier me demande de le saluer de sa part, Xavier me demande la même chose. Ils sont super les deux monos. Je pars alors prendre mon bus pour rentrer à la maison.
Je suis de retour à la maison. Je vais directement voir Julien. Il est dans la chambre médicalisée. Je frappe à la porte. J’entre et je vois que le kiné est toujours présent. Il termine ses soins par un massage au niveau du bras et de l’épaule droite de Juju.
Jul : « Salut Phil, entre, c’est Corentin mon kiné.
Moi : Bonjour Corentin.
Cor : Bonjour Phil, ton ami Julien m’a expliqué ce qui s’était passé et aussi votre relation.
Moi : Ah, OK.
Cor : Pas de souci pour moi, j’ai un frère qui est lui aussi homo !
Jul : Tu vois je suis dans de bonnes mains. Je sens que mon bras va aller de mieux en mieux.
Moi : Super Juju. De mon côté j’ai rendez-vous dans deux jours pour l’examen de conduite.
Jul : Je suis content pour toi. Puis je sais que tôt ou tard ce sera moi qui pourrai avoir le permis.
Cor : C’est bien les gars, il faut avoir des buts dans la vie. En tout cas je suis certain que vous allez vous en sortir, comme je vois comme tu fais bien les exercices de rééducation.
Jul : Merci Corentin, ça me booste pour que je guérisse au plus vite !
Cor : Mais tu sais qu’il faut parfois un peu plus de temps, c’est la nature, on ne se refait pas forcement en deux coups de cuillère à pot !
Moi : Je sais que tu seras sur pied dans pas longtemps Julien, c’est une question de jours maintenant !
Jul : Oui c’est vrai Phil. De toute façon je sais que tu seras là pour m’aider.
Cor : Voilà Julien, j’ai fini. Je reviens demain et ainsi de suite même le samedi. Le dimanche, je me repose !
Jul : Merci, tu es super. À demain.
Je raccompagne Corentin sur le pas de la porte de la maison. Il repart au guidon de son vélo. Je le trouve très sympathique ce kiné. Je suppose qu’il habite dans les environs vu son mode de transport. Je retrouve mon Julien.
Moi : Dis Juju, comment ça a été cette première séance de kiné ?
Jul : Très bien, j’ai eu droit à assez bien d’exercices en vue de remuscler le bras. Puis une fois qu’il a été question de faire des massages pour l’assouplissement des chairs, des articulations etc, Corentin m’a demandé d’ôter ma liquette.
Moi : Je vois bien, maintenant je comprends pourquoi tu es à poil !
Jul : Corentin m’a dit que ça ne le dérangeait pas et qu’il avait l’habitude d’avoir des patients qui étaient nus. Il a bien compris qu’avec les deux jambes plâtrées, il est difficile de mettre un short ou un slip.
Moi : En tout cas je trouve qu’il est très sympa.
Jul : Oui, il est super. Il m’a directement mis à l’aise. Je suis en confiance avec lui, il connaît son métier et je sens bien que la rééducation sera rapide et bénéfique.
Moi : Bon, je pense qu’il est temps d’aller manger, ça sent déjà très bon. Je me demande ce que maman nous a préparé. Tu veux que je te mette un short ou alors ta liquette.
Jul : La liquette c’est bien. Merci Phil. »
J’aide Julien à enfiler ce vêtement très ample et nettement plus facile de passer qu’un short ou autre vêtement du même style. Je vois bien que mon chéri est plus souriant. Je suis moi-même heureux pour lui. En chemin vers la terrasse où nous allons prendre le dîner, j’explique ce que j’ai fait comme trajet pour mon dernier cours de conduite avec Xavier. Julien me demande deux ou trois précisions concernant la conduite de ce matin et les « difficultés » rencontrées. Bref Julien est très intéressé par ce que j’ai fait. Cela prouve qu’il va mieux psychologiquement !
Julien me fait alors signe, je m’approche de lui. Il me glisse à l’oreille qu’il est heureux de voir que mon grand frère soit si proche de moi malgré tout. Je lui explique dans les grandes lignes notre conversation et l’attention qu’il nous porte. Olivier sent très bien de quoi nous parlons. Il s’approche de nous. Il dit à Julien qu’il est comme un frère pour lui et qu’il sera toujours présent auprès de lui pour toutes les choses de la vie. Julien est très heureux d’entendre ces paroles.
Il fait vraiment bon et je vois que Julien me regarde, je comprends qu’il souhaite me demander quelque chose. Il me dit qu’il veut s’allonger dans l’herbe près de la piscine. Je demande à Olivier de m’aider pour prendre Juju et le placer sur un fauteuil relax. Papa se lève aussi et nous aide. Voyant la piscine, Olivier me propose de piquer une tête dans l’eau. Je suis partant. J’en fais part à tous ceux qui sont sur la terrasse. Ils semblent très contents de cette proposition. Julien me retient par le bras et me demande de lui ôter son short. Je le fais de bon cœur d’autant plus que les « nageurs » se dénudent pour plonger dans l’eau, elle est d’ailleurs à très bonne température.
Nous nous amusons comme des petits fous à nous éclabousser l’un l’autre dans les rires et les cris de joie. Maman est sortie assez vite de l’eau, elle s’est installée à côté de Julien. Ils discutent ensemble et je suppose que c’est de la journée, des jours prochains mais aussi de notre couple et de l’annonce qu’il a faite alors que nous étions tous autour de la table.
Je suis agréablement surpris de voir comment Julien a vécu positivement cette journée, certes elle n’est pas finie, mais je ne vois pas ce qui pourrait la ternir. Joseph et Amandine sont eux aussi débordants de bonne humeur, ils vont vraiment bien ensemble. Julie et Olivier eux aussi sont très soudés, ils dégagent comme une sorte de bien-être et ils profitent de la vie malgré leur existence trépidante qu’ils vivent. Ils savent se ménager des moments entre eux pour se retrouver. C’est un peu comme Juju et moi lorsque nous nous aimons ou que nous sommes sur la même longueur d’onde.
Je sais que je dois maintenant positiver, le plus gros est passé, il ne reste plus qu’à attendre que la nature fasse son œuvre et que julien retrouve sa mobilité. Il est important que je montre à mon chéri que tout va bien et que dans quelques semaines ils sera réellement sur pieds. Je sais qu’il y aura de la kiné et de la rééducation, mais c’est la fin du calvaire pour lui et pour nous tous.
La soirée se termine bien, nos amis sont là, ma famille est présente, c’est un bonheur d’être ensemble. Julien est rayonnant malgré qu’il ne puisse être « libre » de ses mouvements. Je suis à ses côtés et rien que ma présence lui suffit. Juju a retrouvé son « carrosse » à quatre roues. Nous sommes assis autour de la table de la terrasse, nus, profitant des derniers rayons du soleil. Amandine et Joseph nous souhaitent à tous une bonne soirée et une bonne nuit. Ils se rhabillent et quittent la maison. Nous restons en famille, entre frères et sœur avec nos amoureux respectifs et nos parents !
Il se fait tard, Jean-Yves l’infirmier sonne, il vient s’occuper de Julien. Il vient en fait s’assurer que mon amoureux va bien et qu’il commence à réutiliser son bras. Nous conduisons Juju dans la chambre. Il examine le bras et trouve qu’il n’est pas gonflé. Julien lui dit qu’il se sent déjà moins « bête » depuis que le plâtre lui a été ôté. Jean-Yves m’aide à placer les protections au niveau des jambes et il me laisse le soin de donner la douche à mon chéri.
Une fois celle-ci terminée, Jean-Yves demande à Julien de commencer à s’essuyer tout seul. Il y arrive mais il est encore un peu engourdi. L’infirmier trouve qu’il se débrouille déjà très bien. Il lui explique que le kiné viendra dès demain pour s’occuper de la rééducation du bras. Si tout va bien dans huit jours ça devrait aller. Il restera toujours un peu de kiné à faire. J’achève d’essuyer mon amour et avec Jean-Yves nous le plaçons dans son lit.
Jean-Yves va trouver mes parents. Il discutent avec eux de la suite des soins. Il les prévient de la visite du kiné pour le bras de Juju. Il est aussi question de voir comment vont se ressouder les os des jambes. Jean-Yves ajoute qu’il viendra encore même après que les deux plâtres auront été enlevés. Il quitte alors la maison. Maman vient nous souhaiter une bonne nuit. Évidemment je vais dormir avec mon Juju, comme presque chaque nuit.
Une fois tranquilles, nous nous embrassons à pleine bouche. Nos langues sont très heureuses de se retrouver, de se sentir, de se tourner et retourner dans nos bouches unies. Julien me caresse le corps avec ses deux mains, je sens encore un peu d’hésitation, mais je suis certain que ça passera très vite. Puis nos mains se posent sur nos attributs, elles prennent possession de l’objet tant désiré. Julien me dit qu’il veut seulement que nous nous donnions du plaisir en nous masturbant mutuellement. J’acquiesce volontiers, d’autant que je vois que mon chéri est fatigué, il bâille par moment. Nous nous concentrons sur nos membres dressés tandis que nous nous embrassons toujours. Je sens que Julien semble plus décontracté et comme « libre », non seulement que son bras soit déplâtré, mais aussi d’avoir pu enfin se rendre au cimetière. C’est par son visage, plus ouvert, que je ressens ça et même au travers de son regard qui a un peu changé. Nous calquons nos mouvements l’un sur l’autre, nous sommes en symbiose parfaite sur ce coup-là, nous savons que nous allons arriver à la jouissance dans quelques minutes, ensemble, en même temps ! Les caresses se font plus subtiles, plus marquées par instant, avant de se faire parfois lascives. J’entends que mon chéri commence à râler de bonheur. Il savoure mes caresses tout comme moi je savoure les siennes. Nous nous attardons au niveau du gland et du méat, nos sensations sont décuplées, nous savons que nous allons arriver à l’extase. Effectivement j’ai chaud au niveau du bas du ventre. Je sens que ma sève d’amour va inexorablement jaillir et je vais me trouver comme envahi de bonheur qui sera partagé avec « ma moitié ». De fait, je sens que j’éjacule, mon orgasme est puissant. Je sens aussi que ma main devient humide, la semence de Julien glisse entre mes doigts. Nous râlons ensemble, remplis de beaux sentiments partagés, sublimés par nos regards qui se perdent l’un dans l’autre ! Une nouvelle fois nos bouches s’ouvrent et se laissent envahir par nos langues toujours en action. Puis, enfin, fatigués, comblés de joie et de bonheur, nous restons un moment couchés, sur notre nuage, dans notre bulle.
Je me lève enfin et je prends ce qu’il faut pour nous rafraîchir. Je me recouche près de mon Julien. Il tourne la tête vers moi et me dit :
Jul : « Je t’aime Phil.
Moi : Et moi alors, je t’adore mon Juju.
Jul : Merci Phil, merci d’être toi et de m’accepter comme je suis.
Moi : C’est moi qui te remercie de m’accepter aussi comme je suis, avec mes idées, mes défauts !
Jul : Non pas tes défauts, tes questionnements et ton envie de faire le bien autour de toi, en commençant par moi.
Moi : Oh, c’est gentil ce que tu me dis. Je t’aime !
Jul : Je t’aime mon Philou. Bonne nuit.
Moi : Bonne nuit. »
Nous nous embrassons gentiment, un simple bisou sur la bouche en guise de salutation. Je laisse mon chéri se replacer pour la nuit. Deux minutes après, j’entends qu’il respire doucement, ses yeux sont clos et son visage est apaisé, il dort. Je lui donne un baiser sur le front et moi aussi je me cale contre lui pour rejoindre le pays des rêves !
Après cette très bonne nuit passée à deux, mon Julien se réveille, je le dévore des yeux. Il me sourit et dépose ses lèvres sur les miennes. Puis il me dit :
Jul : « Bonjour mon amour !
Moi : Bonjour mon Juju !
Jul : J’ai très bien dormi cette nuit.
Moi : Moi aussi j’ai passé une bonne nuit.
Jul : Je suis content d’avoir mes deux bras libres, c’est nettement plus agréable pour dormir.
Moi : Je m’en doute mon amour. Je t’aime.
Jul : Moi aussi je t’aime. Merci pour tout ce que tu fais pour moi !
Je ne réponds pas immédiatement. Je veux juste lui faire savoir que c’est une chose normale quand on aime quelqu’un. Je le regarde, les yeux dans les yeux. J’avance alors mon visage vers le sien. Je dépose un baiser sur son front et ensuite mes lèvres viennent se placer sur les siennes. Nous nous embrassons, nos langues s’aventurent à entrer dans la danse. Nous nous retrouvons une nouvelle fois dans notre bulle.
Moi : Merci Julien, oui merci à toi de m’aimer. Ce que je fais pour toi, tu l’aurais toi aussi fait pour moi si j’avais été dans ta situation !
Jul : Je le sais Phil. Je pense que notre amour est prêt pour encore se consolider et durer aussi longtemps que la vie nous le permettra !
Moi : C’est bien ce que je souhaite, c’est vivre avec toi ! »
Nous nous enlaçons et restons un moment sans ajouter quoi que ce soit. C’est lorsque quelqu’un frappe à la porte de la chambre que nous émergeons de notre bulle. C’est Stéphanie qui nous signale qu’il va être temps de se lever : d’une part le kiné va bientôt arriver et deuxièmement je vais devoir aller à mon dernier cours de conduite.
J’aide Julien à se rafraîchir, je l’aide à lui mettre un short assez large pour qu’il puisse l’enfiler sans problème. Ensuite je vais m’habiller dans ma chambre avant de rejoindre la table pour le petit déjeuner. Une bonne tasse de café avec des tartines à la confiture, c’est super. Je me dépêche car je ne dois pas rater mon bus. Je fais un bisou à Julien et je quitte la maison.
J’arrive à temps pour monter dans le bus. Je me dis que c’est presque la fin de ma formation à la conduite. Je vais pouvoir prendre le volant et conduire une voiture. Je pense alors à Julien qui lui n’a pas pu poursuivre sa formation. J’espère que ça ne va pas le marquer, que cette différence sera vite oubliée lorsque lui aussi pourra avoir son permis de conduire.
Me voilà arrivé, j’entre dans le hall de l’auto-école. Xavier m’attend déjà. Nous nous saluons et immédiatement nous allons prendre le véhicule pour que je puisse faire les deux heures de formation à la conduite et ainsi finir mon écolage. Xavier me laisse faire. Je dois faire comme s’il n’était pas avec moi et que je suis seul à bord. Positionnement du siège, réglage des rétroviseurs, etc. Voilà je suis prêt à partir. Je mets bien entendu ma ceinture de sécurité et je m’intègre alors la circulation.
Xavier me fait passer à certains endroits que je ne connais pas, question de voir où j’en suis réellement. Tout se passe au mieux. Il demande cependant que je fasse attention aux priorités de droite. Puis c’est une série de démarrage en côte, dans différentes rues mais avec des revêtements particuliers, dont des pavés mouillés. Je m’en sors assez bien. Après deux heures de circulation Xavier m’invite à rentrer au siège de l’auto-école.
Une fois les clés remises, Xavier me donne rendez-vous dans deux jours, à dix heures pour l’évaluation avec un inspecteur de la sécurité routière. Il ajoute que j’ai toutes les chances d’avoir mon permis provisoire. Je le remercie pour ses cours et son dévouement.
Juste avant de quitter le local, je vois Didier qui rentre d’une leçon de conduite. Il vient me dire bonjour et demande des nouvelles de Julien. J’explique que son bras est déplâtré, qu’il est allé sur la tombe de ses parents et qu’il semble aller beaucoup mieux. Didier me demande de le saluer de sa part, Xavier me demande la même chose. Ils sont super les deux monos. Je pars alors prendre mon bus pour rentrer à la maison.
Je suis de retour à la maison. Je vais directement voir Julien. Il est dans la chambre médicalisée. Je frappe à la porte. J’entre et je vois que le kiné est toujours présent. Il termine ses soins par un massage au niveau du bras et de l’épaule droite de Juju.
Jul : « Salut Phil, entre, c’est Corentin mon kiné.
Moi : Bonjour Corentin.
Cor : Bonjour Phil, ton ami Julien m’a expliqué ce qui s’était passé et aussi votre relation.
Moi : Ah, OK.
Cor : Pas de souci pour moi, j’ai un frère qui est lui aussi homo !
Jul : Tu vois je suis dans de bonnes mains. Je sens que mon bras va aller de mieux en mieux.
Moi : Super Juju. De mon côté j’ai rendez-vous dans deux jours pour l’examen de conduite.
Jul : Je suis content pour toi. Puis je sais que tôt ou tard ce sera moi qui pourrai avoir le permis.
Cor : C’est bien les gars, il faut avoir des buts dans la vie. En tout cas je suis certain que vous allez vous en sortir, comme je vois comme tu fais bien les exercices de rééducation.
Jul : Merci Corentin, ça me booste pour que je guérisse au plus vite !
Cor : Mais tu sais qu’il faut parfois un peu plus de temps, c’est la nature, on ne se refait pas forcement en deux coups de cuillère à pot !
Moi : Je sais que tu seras sur pied dans pas longtemps Julien, c’est une question de jours maintenant !
Jul : Oui c’est vrai Phil. De toute façon je sais que tu seras là pour m’aider.
Cor : Voilà Julien, j’ai fini. Je reviens demain et ainsi de suite même le samedi. Le dimanche, je me repose !
Jul : Merci, tu es super. À demain.
Je raccompagne Corentin sur le pas de la porte de la maison. Il repart au guidon de son vélo. Je le trouve très sympathique ce kiné. Je suppose qu’il habite dans les environs vu son mode de transport. Je retrouve mon Julien.
Moi : Dis Juju, comment ça a été cette première séance de kiné ?
Jul : Très bien, j’ai eu droit à assez bien d’exercices en vue de remuscler le bras. Puis une fois qu’il a été question de faire des massages pour l’assouplissement des chairs, des articulations etc, Corentin m’a demandé d’ôter ma liquette.
Moi : Je vois bien, maintenant je comprends pourquoi tu es à poil !
Jul : Corentin m’a dit que ça ne le dérangeait pas et qu’il avait l’habitude d’avoir des patients qui étaient nus. Il a bien compris qu’avec les deux jambes plâtrées, il est difficile de mettre un short ou un slip.
Moi : En tout cas je trouve qu’il est très sympa.
Jul : Oui, il est super. Il m’a directement mis à l’aise. Je suis en confiance avec lui, il connaît son métier et je sens bien que la rééducation sera rapide et bénéfique.
Moi : Bon, je pense qu’il est temps d’aller manger, ça sent déjà très bon. Je me demande ce que maman nous a préparé. Tu veux que je te mette un short ou alors ta liquette.
Jul : La liquette c’est bien. Merci Phil. »
J’aide Julien à enfiler ce vêtement très ample et nettement plus facile de passer qu’un short ou autre vêtement du même style. Je vois bien que mon chéri est plus souriant. Je suis moi-même heureux pour lui. En chemin vers la terrasse où nous allons prendre le dîner, j’explique ce que j’ai fait comme trajet pour mon dernier cours de conduite avec Xavier. Julien me demande deux ou trois précisions concernant la conduite de ce matin et les « difficultés » rencontrées. Bref Julien est très intéressé par ce que j’ai fait. Cela prouve qu’il va mieux psychologiquement !