13-02-2021, 03:48 PM
Brèves petites aventures…
Sous ce titre, je vais écrire quelques petits récits en principe assez courts voir très brefs, mais je me connais il arrivera certainement que mon imagination m'entraîne beaucoup plus loin que prévu !
Comme d'habitude, je compte sur vous pour que vous me fassiez part de vos réactions, surtout si elles sont négatives.
Ces récits, numérotés, se succèderont sans fréquence précise, tout simplement au grés de mes envies, parfois très sages, d'autres qui seront plus osées...
Merci de votre amitié à tous, je vous embrasse affectueusement
1. Une simple question
C'est en allant une fois au sauna près de chez moi, n'ayant rien de mieux à faire en ce jour de pluie glacée, que je fis la rencontre de Claude. Nous avions du reste failli ne pas nous voir car il s'apprêtait à partir lorsque je suis arrivé : il venait de laisser tomber le linge qui cachait sa nudité alors que mon slip venait de dévoiler son contenu. Pour une raison que nous ignorons encore aujourd'hui, cela a fait clic entre nous deux, sans que nous ayons eu besoin de vraiment échanger un regard. Physiquement Claude n'avait rien de particulier, tout comme moi : nous étions un peu passe-partout ! Il avait une chevelure blond foncé alors que je tirais sur le clair, nous devions faire dans les 180 cm et nous n'avions pratiquement pas de graisse et une musculature normale. Nos bites, que nous avions brièvement entrevues dans le vestiaire, étaient plutôt fines et longues, toutes deux recouvertes d'un prépuce qui, chez moi, dessinait assez bien la forme de mon gland. Chez l'un comme chez l'autre, une fine toison avait élu domicile sur nos testicules, de tailles normales, un peu plus visible chez Claude vu leur couleur semblable à ses cheveux. Nos thorax n'étaient pas imberbes mais recouverts d'une très discrète toison.
Claude n'a donc pas quitté le sauna, il a tranquillement ressorti sa jambe de son slip, rajusté sa serviette autour de la taille et nous sommes descendus au sous-sol. Il est entré dans une cabine, je l'ai suivi sans hésitation, il disposait son linge sur le matelas et s'assit en s'appuyant contre l'un des murs. Je fis de même sur la paroi lui faisant face. Nos sexes reposaient sagement sur le sol, entre nos jambes légèrement écartées ce qui nous donnaient un aperçu partiel sur la partie arrière de notre bas-ventre. Jusqu'à présent, nous n'avions échangé aucune parole, par contre nous nous regardions avec un intérêt évident, sans gêne apparente mais avec une envie tacite d'en voir un peu plus que ce que nous pouvions voir : tout naturellement j'écartais un peu plus mes jambes tout en les repliant vers mon thorax ce qui dégageait une bonne partie de mes fesses et de mon cul, laissant au mieux suggérer ce qu'on ne voyait pas encore. Quelques instants plus tard, Claude avait adopté ma position et, comme la cabine n'était pas bien large, un premier et bref contact corporel se produisit : ce fut notre premier sourire.
- Moi / Salut, moi c'est Antoine
- Claude / et moi c'est Claude
- Claude et moi / [pratiquement ensemble] Tu es beau, tu sais ! Oui, enfin, n'exagérons pas !
Ce fut notre premier rire ensemble. Le sexe de Claude avait, me semble-t-il, eu un léger mouvement.
- Claude / À quoi tu penses, tu as l'air bien sérieux ? ça vas où tu es gêné ? C'est la première fois que tu viens ici ?
- Antoine / Je réfléchis au curieux hasard de notre rencontre car je viens assez régulièrement et je ne t'avais encore jamais vu ; j'ai du plaisir à te regarder, tu as une expression corporelle que j'apprécie, je ne sais pas pourquoi !
- Claude / Tu l'as dit tout à l'heure, parce que je suis beau ! Je plaisante bien sûr, mais toi également tu as quelque chose de spécial.
Tu vois, je m'étonne car normalement j'aurais eu envie de te toucher, de te prodiguer des caresses et là, je n'ai aucune envie de ce genre. J'aimerais qu'on discute tranquillement pour qu'on se connaisse bien avant d'entreprendre éventuellement une relation plus particulière
- Antoine / D'accord, alors viens au premier étage, il y a des tartares de bœuf absolument délicieux, j'aime cet endroit car on peut y aller dans n'importe quelle tenue, en veston cravate, oui je t'assure j'ai vu quelqu'un habillé de cette manière alors que son vis-à-vis était à poil. Allons-y, je t'invite
Claude est mort de rire en imaginant la scène de l'homme en cravate et de l'autre nu et nous montons les deux avec le sentiment qu'un lien est en train de se créer entre nous. Le tartare était à la hauteur de sa réputation, le Beaujolais suffisamment correct pour que nous vidions la bouteille à nous deux. Nous avons discuté jusqu'à la fermeture, nous nous connaissions dès lors suffisamment pour deviner que nous pourrions très bien nous entendre et pas seulement sur le plan sexuel. D'un commun accord, nous avons décidé de ne rien précipiter, nous avons échangé nos numéros de portables et nous nous sommes dit "À bientôt"
Je fréquentais le lycée de ma ville et j'avais beaucoup de plaisir à étudier, j'avais d'excellents camarades et tous connaissaient mon attirance pour les garçons, ils savaient qu'ils de risquaient rien s'ils ne souhaitaient rien, ce qui était le cas à une ou deux exceptions près mais que je n'exploitais pas, je ne voulais pas mélanger plaisir et travail ! Dans cette classe, il y avait malgré tout trois quatre élèves qui ne se gênaient pas de tenir des propos pas véritablement homophobes mais qui maniaient des plaisanteries et des remarques plus que douteuses sur les homosexuels. Je le savais, je les entendais mais je n'y prêtais pas plus d'attention que cela, d'autant qu'ils n'étaient pas vraiment méchants, même si une fois ils avaient failli me déculotter : des amis étaient survenus au bon moment, ils avaient infligé une bonne raclée aux trois qui s'étaient attaqués à moi et ils n'avaient plus jamais récidivé !
- ? / Antoine, tu as cinq minutes pour moi, j'aimerais te demander quelque chose ?
Je me retournais vivement, je connaissais cette voix, disons qu'il s'appelait Gérard, un garçon qui tenait parfois des propos peu aimables pour les gens comme moi mais qui ne se joignait pas au groupe des quatre. Je ne recherchais donc pas particulièrement sa compagnie, je l'évitais plutôt et lui m'ignorait froidement. Sa demande me pris de court et je bafouillais un peu
- Antoine / Oui, mais je ne vois pas très bien en quoi je peux t'être utile et il n'y a pas si longtemps, tu m'as franchement humilié par tes remarques sur mon physique
- Gérard / Oui, je m'en excuse, je me suis un peu laissé entraîner mais du reste ce n'était pas si méchant ! Bon, peut-on se voir à la fin des cours ce soir ?
- Antoine / [moi craignant un piège] Non, le soir je n'aime pas tellement, je te propose demain à midi. Mais surtout, pourquoi tu ne m'en parles pas maintenant ?
- Gérard / C'est délicat et j'ai besoin de temps. Je te propose mercredi à midi et je t'invite pout manger une assiette dans un petit bistrot comme ça on aura tout le temps puisqu'on a pas cours l'après-midi
- Antoine / D'accord !
Et il partit sans un mot de plus, me laissant plus que perplexe. Je ne voyais vraiment pas ce que ce pur hétéro pouvait me vouloir surtout que cela semblait délicat. Assez réticent et très sur ma garde, nous nous sommes rendus ensemble à son petit restaurant qui ne devait être fréquenté que pas des habitués, tellement il était bien caché au fond d'une ruelle. L'assiette du jour était simple mais excellente, nous avions été placés à une table un peu isolée de sorte que nous avons pu discuter sans être dérangés.
- Gérard / Même si tu es P…, gay excuse-moi, je sais que tu es un garçon bien et que l'on peut avoir confiance en toi et en ta discrétion si on te le demande, et je demande que ma démarche reste strictement entre nous. Je peux vraiment compter sur toi ?
- Antoine / En principe oui, bien sûr, pour autant que ce que tu vas me dire ne se retourne pas contre moi, sous une forme ou une autre.
- Gérard / Alors voilà, depuis quelque temps, je me pose des questions sur mon [longue hésitation] orientation sexuelle
- et tu peux imaginer que ce questionnement me bouleverse complètement. Donc il faut absolument que je sache où j'en suis et j'ai décidé que le mieux serait que je vive une expérience avec un garçon, et j'insiste sur le mot expérience. Et j'aimerais que ce soit avec toi car j'ai confiance en toi et que tu n'abuseras pas de cette situation
Je restais absolument sans voix devant cet aveu totalement inattendu venant de sa part et qui avait dû lui causer beaucoup d'efforts pour en arriver à cette confidence.
- Antoine / Excuse-moi, mais j'ai besoin de reprendre mes esprits et de réfléchir un peu avant de donner une première esquisse de réponse
Un peu à ma honte, j'ai d'abord eu, fugitivement mais quand même, une vision de ce garçon nu devant moi m'exposant toute son intimité. Je me repris vite mais j'ai eu le temps de sentir une légère érection dans mon slip. Ensuite, je lui fis part de l'incongruité de sa demande, moi un camarade qui le voyait chaque jour en classe ou au vestiaire lors du sport. Et lui, si sa démarche échouait ou dérapait, serait-il capable de ne pas me trahir en m'accusant d'avoir tout manigancé ? Je lui expliquai ma réticence et mes doutes sur son idée mais ses arguments me parurent assez sincères et même convaincants
- Antoine / Ecoute, je ne te dis pas non, mais je vais y réfléchir. J'ai un très bon ami, gay comme moi et en qui j'ai entière confiance. Je vais lui en parler, bien entendu sans lui donner ton nom afin de voir ce qu'il pense de ta demande. Et de toutes façons, pour autant que je donne suite à ta demande d'expérience, je ne serai pas seul avec toi, je lui demanderai d'être également présent : je ne veux et ne peux pas prendre le risque d'être seul avec toi, j'ai besoin d'un témoin. D'ici quelques temps, je te donnerai notre réponse.
En rentrant chez moi, j'informais Claude que je serais au sauna et que je serais heureux qu'il y soit également. Le soir, nous étions attablés autour de notre tartare et de notre bouteille de Beaujolais alors que je lui racontais la demande qui m'avait été faite. Avant cette agape nous avions pris un bain dans la petite piscine, nos jambes s'étaient mêlées à celles de nos voisins, quelques caresses bien placées nous avaient émoustillés de sorte que nous nous sommes retrouvés tous les deux dans un grande cabine où sous l'œil concupiscent de plusieurs clients je chevauchais et enculais joyeusement Claude : c'était une première en public car normalement cet exercice se pratiquait chez l'un ou l'autre, dans le calme et la quiétude de nos appartements respectifs. Mais ce soir, c'était différent, le corps nu de Gérard se profilait entre nous…
Gérard m'avait proposé de venir chez moi un vendredi soir vers 20 heures car ses parents et ses frères seraient en déplacement, nous disposerions donc de tout notre temps me précisa-t-il. Il savait que mon ami serait là et cela n'avait pas l'air de le déranger car je lui avais garanti une confidentialité absolue, j'avais même l'impression que cette présence l'excitait plus tôt ! Claude viendrait chez moi dans l'après-midi ce qui nous donnerait le temps de nous accorder un moment de plaisir, nous serions donc mûrs pour nous occuper de Gérard.
Il n'était de loin pas encore l'heure prévue lorsque la sonnette se fit entendre, Claude et moi étions à poil en train de nous faire du bien mais sans excès afin d'être en forme pour mon ami. J'enfilais en hâte un bermuda pour accueillir mon copain de classe. Il me tendit la main alors que je lui fis la bise, à mi-chemin entre la joue et ses lèvres. Il était vêtu d'un survêtement beige très léger, moulant et d'un T-shirt de la même couleur. Il était plaisant à voir et je remarquais immédiatement son sexe moulé par un vêtement manifestement trop petit pour lui. Je l'introduisis dans le salon où Claude était en train d'enfiler son slip tout en regardant en direction de notre candidat
- Gérard / [stupéfait et affolé] Mais Claude, qu'est-ce que tu fais ici ?
- Claude / [non moins stupéfait mais très calme] ça pour une surprise, c'en est une je ne m'attendais vraiment pas à me trouver en face de mon cousin pour un test homosexuel, toi l'hétéro pur et dur
- Gérard / Non, ce n'est pas ce que tu crois, je suis ici juste pour voir Antoine, du reste je vais vous laisser, je repars…
- Antoine / Si je comprends bien, vous êtes cousins et vous vous connaissez ?
- Claude / Eh oui ! j'ai depuis longtemps flaché sur lui et son très joli cul, mais dans la famille, il faut un minimum de respect, surtout dans sa famille, ah ah ah !
- Gérard / [rouge pivoine et son sexe me paraissait encore plus moulé que tout à l'heure] Bon je rentre car…
- Antoine / Tout ça, Gérard, c'était bien entendu non prévu mais vois-tu, maintenant que Claude sait que tu es candidat à être gay et que toi tu as découvert que Claude fréquente assidument les homos, je crois que le mieux à faire c'est de tenir la soirée comme prévu
Je fis asseoir Gérard à ma gauche et Claude à ma droite. Je mis une musique douce, il fallait absolument détendre l'atmosphère qui était malgré tout assez tendue. Une excellente bouteille de Bourgogne contribua à nous calmer tous et à instaurer entre nous une certaine tranquillité, chacun était plongé dans ses pensées. Je ne sais ni quand ni comment c'est arrivé mais Gérard était allongé, sa tête sur mon ventre, les yeux fermés mais parfaitement éveillé. Son survêtement toujours plus étroit marquait sans aucun doute possible les contours de son sexe, manifestement tendu à l'extrême, mes caresses sur son vêtement y étant sûrement pour quelque chose. Claude avait changé de place et avait maintenant les jambes et les fesses de son cousin sur ses jambes, son entre-jambe à portée de main et il commençait également à lui prodiguer des attouchements bien ciblés. En même temps nos chemises à Claude et moi étaient déboutonnées, nos langues jouaient dans nos bouches collées l'une à l'autre laissant entendre des bruits de sucions. Gérard s'agitait de plus en plus, à deux trois reprises il manifesta son intention de tout arrêter tout en nous demandant de continuer. Sa tête toujours sur mes genoux, il ne pouvait pas ne pas sentir l'excitation de mon pénis. Claude et moi étions certes excités mais nous nous contrôlions parfaitement alors que Gérard, manifestement, se laissait aller. Nous connaissions suffisamment l'anatomie de cette partie du corps d'un garçon pour savoir qu'une issue éjaculatoire devenait inévitable de la part de Gérard. C'est ce qui se produisit assez rapidement mais un élément nous avait échappé, il ne portait pas de sous-vêtement de sorte qu'après crispations, spasmes et autres manifestations physiques son sperme jaillit avec une force et une quantité étonnante, c'est l'intégralité de son jus qui fut absorbé par son survêtement, créant une véritable inondation se répandant sur le devant, l'entre-jambe, derrière et sur nous-même. La source semblait intarissable, on allait pouvoir tordre son pantalon. Cette vision cocasse et sublime en même temps nous donna à Claude et moi un fou-rire inextinguible auquel le malheureux Gérard ne comprenait rien. Soudain il se vit avec tout ce foutre sur lui, avec son gland qui était sorti de son pantalon et qui par moment expulsait encore quelques jets de sperme et il réalisa qu'il était ridicule et il fondit en larme. Cela stoppa immédiatement notre rire, nous comprenions que tout cela avait été trop loin pour lui, qu'il avait été dépassé par les événements et qu'il avait peur, peur pour lui, peur de nous. Nous le prîmes dans nos bras, nous avons enfoui sa tête contre notre épaule, nous lui avons murmuré qu'il n'avait rien, mais absolument rien à craindre de nous, que personne ne saurait jamais ce qui s'était passé entre nous trois. S'il se sentait disposé à franchir le pas vers l'homosexualité nous serions prêts à l'aider et à le soutenir. Que s'il choisissait de rester ce qu'il était, il pouvait également compter sur nous.
Nous lui avons proposé de dormir chez nous, qu'il ne risquait rien mais il a préféré retourner chez lui. Nous lui avons prêté un pantalon propre et avons pu brièvement admirer son joli sexe, encore tout luisant de sa semence. Il est parti en oubliant son vêtement largement souillé, nous ne l'avons pas lavé et il nous reste comme souvenir d'un moment très chaud.
Gérard a gardé mon bermuda, peut-être comme souvenir de ce moment unique. Au lycée, quelques jours plus tard, il m'a juste dit :" Merci, je n'oublierai jamais ce que j'ai vécu avec vous deux". L'avenir dira de quelque côté il s'est finalement tourné. Claude et moi sommes toujours liés par une solide amitié et une complicité sexuelle que nous aimons, de temps à autres, rafraichir pour notre plus grand plaisir.
FIN
Sous ce titre, je vais écrire quelques petits récits en principe assez courts voir très brefs, mais je me connais il arrivera certainement que mon imagination m'entraîne beaucoup plus loin que prévu !
Comme d'habitude, je compte sur vous pour que vous me fassiez part de vos réactions, surtout si elles sont négatives.
Ces récits, numérotés, se succèderont sans fréquence précise, tout simplement au grés de mes envies, parfois très sages, d'autres qui seront plus osées...
Merci de votre amitié à tous, je vous embrasse affectueusement
1. Une simple question
C'est en allant une fois au sauna près de chez moi, n'ayant rien de mieux à faire en ce jour de pluie glacée, que je fis la rencontre de Claude. Nous avions du reste failli ne pas nous voir car il s'apprêtait à partir lorsque je suis arrivé : il venait de laisser tomber le linge qui cachait sa nudité alors que mon slip venait de dévoiler son contenu. Pour une raison que nous ignorons encore aujourd'hui, cela a fait clic entre nous deux, sans que nous ayons eu besoin de vraiment échanger un regard. Physiquement Claude n'avait rien de particulier, tout comme moi : nous étions un peu passe-partout ! Il avait une chevelure blond foncé alors que je tirais sur le clair, nous devions faire dans les 180 cm et nous n'avions pratiquement pas de graisse et une musculature normale. Nos bites, que nous avions brièvement entrevues dans le vestiaire, étaient plutôt fines et longues, toutes deux recouvertes d'un prépuce qui, chez moi, dessinait assez bien la forme de mon gland. Chez l'un comme chez l'autre, une fine toison avait élu domicile sur nos testicules, de tailles normales, un peu plus visible chez Claude vu leur couleur semblable à ses cheveux. Nos thorax n'étaient pas imberbes mais recouverts d'une très discrète toison.
Claude n'a donc pas quitté le sauna, il a tranquillement ressorti sa jambe de son slip, rajusté sa serviette autour de la taille et nous sommes descendus au sous-sol. Il est entré dans une cabine, je l'ai suivi sans hésitation, il disposait son linge sur le matelas et s'assit en s'appuyant contre l'un des murs. Je fis de même sur la paroi lui faisant face. Nos sexes reposaient sagement sur le sol, entre nos jambes légèrement écartées ce qui nous donnaient un aperçu partiel sur la partie arrière de notre bas-ventre. Jusqu'à présent, nous n'avions échangé aucune parole, par contre nous nous regardions avec un intérêt évident, sans gêne apparente mais avec une envie tacite d'en voir un peu plus que ce que nous pouvions voir : tout naturellement j'écartais un peu plus mes jambes tout en les repliant vers mon thorax ce qui dégageait une bonne partie de mes fesses et de mon cul, laissant au mieux suggérer ce qu'on ne voyait pas encore. Quelques instants plus tard, Claude avait adopté ma position et, comme la cabine n'était pas bien large, un premier et bref contact corporel se produisit : ce fut notre premier sourire.
- Moi / Salut, moi c'est Antoine
- Claude / et moi c'est Claude
- Claude et moi / [pratiquement ensemble] Tu es beau, tu sais ! Oui, enfin, n'exagérons pas !
Ce fut notre premier rire ensemble. Le sexe de Claude avait, me semble-t-il, eu un léger mouvement.
- Claude / À quoi tu penses, tu as l'air bien sérieux ? ça vas où tu es gêné ? C'est la première fois que tu viens ici ?
- Antoine / Je réfléchis au curieux hasard de notre rencontre car je viens assez régulièrement et je ne t'avais encore jamais vu ; j'ai du plaisir à te regarder, tu as une expression corporelle que j'apprécie, je ne sais pas pourquoi !
- Claude / Tu l'as dit tout à l'heure, parce que je suis beau ! Je plaisante bien sûr, mais toi également tu as quelque chose de spécial.
Tu vois, je m'étonne car normalement j'aurais eu envie de te toucher, de te prodiguer des caresses et là, je n'ai aucune envie de ce genre. J'aimerais qu'on discute tranquillement pour qu'on se connaisse bien avant d'entreprendre éventuellement une relation plus particulière
- Antoine / D'accord, alors viens au premier étage, il y a des tartares de bœuf absolument délicieux, j'aime cet endroit car on peut y aller dans n'importe quelle tenue, en veston cravate, oui je t'assure j'ai vu quelqu'un habillé de cette manière alors que son vis-à-vis était à poil. Allons-y, je t'invite
Claude est mort de rire en imaginant la scène de l'homme en cravate et de l'autre nu et nous montons les deux avec le sentiment qu'un lien est en train de se créer entre nous. Le tartare était à la hauteur de sa réputation, le Beaujolais suffisamment correct pour que nous vidions la bouteille à nous deux. Nous avons discuté jusqu'à la fermeture, nous nous connaissions dès lors suffisamment pour deviner que nous pourrions très bien nous entendre et pas seulement sur le plan sexuel. D'un commun accord, nous avons décidé de ne rien précipiter, nous avons échangé nos numéros de portables et nous nous sommes dit "À bientôt"
Je fréquentais le lycée de ma ville et j'avais beaucoup de plaisir à étudier, j'avais d'excellents camarades et tous connaissaient mon attirance pour les garçons, ils savaient qu'ils de risquaient rien s'ils ne souhaitaient rien, ce qui était le cas à une ou deux exceptions près mais que je n'exploitais pas, je ne voulais pas mélanger plaisir et travail ! Dans cette classe, il y avait malgré tout trois quatre élèves qui ne se gênaient pas de tenir des propos pas véritablement homophobes mais qui maniaient des plaisanteries et des remarques plus que douteuses sur les homosexuels. Je le savais, je les entendais mais je n'y prêtais pas plus d'attention que cela, d'autant qu'ils n'étaient pas vraiment méchants, même si une fois ils avaient failli me déculotter : des amis étaient survenus au bon moment, ils avaient infligé une bonne raclée aux trois qui s'étaient attaqués à moi et ils n'avaient plus jamais récidivé !
- ? / Antoine, tu as cinq minutes pour moi, j'aimerais te demander quelque chose ?
Je me retournais vivement, je connaissais cette voix, disons qu'il s'appelait Gérard, un garçon qui tenait parfois des propos peu aimables pour les gens comme moi mais qui ne se joignait pas au groupe des quatre. Je ne recherchais donc pas particulièrement sa compagnie, je l'évitais plutôt et lui m'ignorait froidement. Sa demande me pris de court et je bafouillais un peu
- Antoine / Oui, mais je ne vois pas très bien en quoi je peux t'être utile et il n'y a pas si longtemps, tu m'as franchement humilié par tes remarques sur mon physique
- Gérard / Oui, je m'en excuse, je me suis un peu laissé entraîner mais du reste ce n'était pas si méchant ! Bon, peut-on se voir à la fin des cours ce soir ?
- Antoine / [moi craignant un piège] Non, le soir je n'aime pas tellement, je te propose demain à midi. Mais surtout, pourquoi tu ne m'en parles pas maintenant ?
- Gérard / C'est délicat et j'ai besoin de temps. Je te propose mercredi à midi et je t'invite pout manger une assiette dans un petit bistrot comme ça on aura tout le temps puisqu'on a pas cours l'après-midi
- Antoine / D'accord !
Et il partit sans un mot de plus, me laissant plus que perplexe. Je ne voyais vraiment pas ce que ce pur hétéro pouvait me vouloir surtout que cela semblait délicat. Assez réticent et très sur ma garde, nous nous sommes rendus ensemble à son petit restaurant qui ne devait être fréquenté que pas des habitués, tellement il était bien caché au fond d'une ruelle. L'assiette du jour était simple mais excellente, nous avions été placés à une table un peu isolée de sorte que nous avons pu discuter sans être dérangés.
- Gérard / Même si tu es P…, gay excuse-moi, je sais que tu es un garçon bien et que l'on peut avoir confiance en toi et en ta discrétion si on te le demande, et je demande que ma démarche reste strictement entre nous. Je peux vraiment compter sur toi ?
- Antoine / En principe oui, bien sûr, pour autant que ce que tu vas me dire ne se retourne pas contre moi, sous une forme ou une autre.
- Gérard / Alors voilà, depuis quelque temps, je me pose des questions sur mon [longue hésitation] orientation sexuelle
- et tu peux imaginer que ce questionnement me bouleverse complètement. Donc il faut absolument que je sache où j'en suis et j'ai décidé que le mieux serait que je vive une expérience avec un garçon, et j'insiste sur le mot expérience. Et j'aimerais que ce soit avec toi car j'ai confiance en toi et que tu n'abuseras pas de cette situation
Je restais absolument sans voix devant cet aveu totalement inattendu venant de sa part et qui avait dû lui causer beaucoup d'efforts pour en arriver à cette confidence.
- Antoine / Excuse-moi, mais j'ai besoin de reprendre mes esprits et de réfléchir un peu avant de donner une première esquisse de réponse
Un peu à ma honte, j'ai d'abord eu, fugitivement mais quand même, une vision de ce garçon nu devant moi m'exposant toute son intimité. Je me repris vite mais j'ai eu le temps de sentir une légère érection dans mon slip. Ensuite, je lui fis part de l'incongruité de sa demande, moi un camarade qui le voyait chaque jour en classe ou au vestiaire lors du sport. Et lui, si sa démarche échouait ou dérapait, serait-il capable de ne pas me trahir en m'accusant d'avoir tout manigancé ? Je lui expliquai ma réticence et mes doutes sur son idée mais ses arguments me parurent assez sincères et même convaincants
- Antoine / Ecoute, je ne te dis pas non, mais je vais y réfléchir. J'ai un très bon ami, gay comme moi et en qui j'ai entière confiance. Je vais lui en parler, bien entendu sans lui donner ton nom afin de voir ce qu'il pense de ta demande. Et de toutes façons, pour autant que je donne suite à ta demande d'expérience, je ne serai pas seul avec toi, je lui demanderai d'être également présent : je ne veux et ne peux pas prendre le risque d'être seul avec toi, j'ai besoin d'un témoin. D'ici quelques temps, je te donnerai notre réponse.
En rentrant chez moi, j'informais Claude que je serais au sauna et que je serais heureux qu'il y soit également. Le soir, nous étions attablés autour de notre tartare et de notre bouteille de Beaujolais alors que je lui racontais la demande qui m'avait été faite. Avant cette agape nous avions pris un bain dans la petite piscine, nos jambes s'étaient mêlées à celles de nos voisins, quelques caresses bien placées nous avaient émoustillés de sorte que nous nous sommes retrouvés tous les deux dans un grande cabine où sous l'œil concupiscent de plusieurs clients je chevauchais et enculais joyeusement Claude : c'était une première en public car normalement cet exercice se pratiquait chez l'un ou l'autre, dans le calme et la quiétude de nos appartements respectifs. Mais ce soir, c'était différent, le corps nu de Gérard se profilait entre nous…
Gérard m'avait proposé de venir chez moi un vendredi soir vers 20 heures car ses parents et ses frères seraient en déplacement, nous disposerions donc de tout notre temps me précisa-t-il. Il savait que mon ami serait là et cela n'avait pas l'air de le déranger car je lui avais garanti une confidentialité absolue, j'avais même l'impression que cette présence l'excitait plus tôt ! Claude viendrait chez moi dans l'après-midi ce qui nous donnerait le temps de nous accorder un moment de plaisir, nous serions donc mûrs pour nous occuper de Gérard.
Il n'était de loin pas encore l'heure prévue lorsque la sonnette se fit entendre, Claude et moi étions à poil en train de nous faire du bien mais sans excès afin d'être en forme pour mon ami. J'enfilais en hâte un bermuda pour accueillir mon copain de classe. Il me tendit la main alors que je lui fis la bise, à mi-chemin entre la joue et ses lèvres. Il était vêtu d'un survêtement beige très léger, moulant et d'un T-shirt de la même couleur. Il était plaisant à voir et je remarquais immédiatement son sexe moulé par un vêtement manifestement trop petit pour lui. Je l'introduisis dans le salon où Claude était en train d'enfiler son slip tout en regardant en direction de notre candidat
- Gérard / [stupéfait et affolé] Mais Claude, qu'est-ce que tu fais ici ?
- Claude / [non moins stupéfait mais très calme] ça pour une surprise, c'en est une je ne m'attendais vraiment pas à me trouver en face de mon cousin pour un test homosexuel, toi l'hétéro pur et dur
- Gérard / Non, ce n'est pas ce que tu crois, je suis ici juste pour voir Antoine, du reste je vais vous laisser, je repars…
- Antoine / Si je comprends bien, vous êtes cousins et vous vous connaissez ?
- Claude / Eh oui ! j'ai depuis longtemps flaché sur lui et son très joli cul, mais dans la famille, il faut un minimum de respect, surtout dans sa famille, ah ah ah !
- Gérard / [rouge pivoine et son sexe me paraissait encore plus moulé que tout à l'heure] Bon je rentre car…
- Antoine / Tout ça, Gérard, c'était bien entendu non prévu mais vois-tu, maintenant que Claude sait que tu es candidat à être gay et que toi tu as découvert que Claude fréquente assidument les homos, je crois que le mieux à faire c'est de tenir la soirée comme prévu
Je fis asseoir Gérard à ma gauche et Claude à ma droite. Je mis une musique douce, il fallait absolument détendre l'atmosphère qui était malgré tout assez tendue. Une excellente bouteille de Bourgogne contribua à nous calmer tous et à instaurer entre nous une certaine tranquillité, chacun était plongé dans ses pensées. Je ne sais ni quand ni comment c'est arrivé mais Gérard était allongé, sa tête sur mon ventre, les yeux fermés mais parfaitement éveillé. Son survêtement toujours plus étroit marquait sans aucun doute possible les contours de son sexe, manifestement tendu à l'extrême, mes caresses sur son vêtement y étant sûrement pour quelque chose. Claude avait changé de place et avait maintenant les jambes et les fesses de son cousin sur ses jambes, son entre-jambe à portée de main et il commençait également à lui prodiguer des attouchements bien ciblés. En même temps nos chemises à Claude et moi étaient déboutonnées, nos langues jouaient dans nos bouches collées l'une à l'autre laissant entendre des bruits de sucions. Gérard s'agitait de plus en plus, à deux trois reprises il manifesta son intention de tout arrêter tout en nous demandant de continuer. Sa tête toujours sur mes genoux, il ne pouvait pas ne pas sentir l'excitation de mon pénis. Claude et moi étions certes excités mais nous nous contrôlions parfaitement alors que Gérard, manifestement, se laissait aller. Nous connaissions suffisamment l'anatomie de cette partie du corps d'un garçon pour savoir qu'une issue éjaculatoire devenait inévitable de la part de Gérard. C'est ce qui se produisit assez rapidement mais un élément nous avait échappé, il ne portait pas de sous-vêtement de sorte qu'après crispations, spasmes et autres manifestations physiques son sperme jaillit avec une force et une quantité étonnante, c'est l'intégralité de son jus qui fut absorbé par son survêtement, créant une véritable inondation se répandant sur le devant, l'entre-jambe, derrière et sur nous-même. La source semblait intarissable, on allait pouvoir tordre son pantalon. Cette vision cocasse et sublime en même temps nous donna à Claude et moi un fou-rire inextinguible auquel le malheureux Gérard ne comprenait rien. Soudain il se vit avec tout ce foutre sur lui, avec son gland qui était sorti de son pantalon et qui par moment expulsait encore quelques jets de sperme et il réalisa qu'il était ridicule et il fondit en larme. Cela stoppa immédiatement notre rire, nous comprenions que tout cela avait été trop loin pour lui, qu'il avait été dépassé par les événements et qu'il avait peur, peur pour lui, peur de nous. Nous le prîmes dans nos bras, nous avons enfoui sa tête contre notre épaule, nous lui avons murmuré qu'il n'avait rien, mais absolument rien à craindre de nous, que personne ne saurait jamais ce qui s'était passé entre nous trois. S'il se sentait disposé à franchir le pas vers l'homosexualité nous serions prêts à l'aider et à le soutenir. Que s'il choisissait de rester ce qu'il était, il pouvait également compter sur nous.
Nous lui avons proposé de dormir chez nous, qu'il ne risquait rien mais il a préféré retourner chez lui. Nous lui avons prêté un pantalon propre et avons pu brièvement admirer son joli sexe, encore tout luisant de sa semence. Il est parti en oubliant son vêtement largement souillé, nous ne l'avons pas lavé et il nous reste comme souvenir d'un moment très chaud.
Gérard a gardé mon bermuda, peut-être comme souvenir de ce moment unique. Au lycée, quelques jours plus tard, il m'a juste dit :" Merci, je n'oublierai jamais ce que j'ai vécu avec vous deux". L'avenir dira de quelque côté il s'est finalement tourné. Claude et moi sommes toujours liés par une solide amitié et une complicité sexuelle que nous aimons, de temps à autres, rafraichir pour notre plus grand plaisir.
FIN