22-07-2020, 02:23 PM
Bonjour, voici la troisième fois que je publie ce récit, j'espère qu'ici il sera bien accueilli.
Chapitre: 1, Partie 1
Je cours encore et encore, mais ils me rattrapent. J’essaie de les semer, mais rien n’y fait. Ils gagnent encore du terrain. Eh merde ! Ils m’ont contourné, ils sont aussi devant. Une seule solution : forcer le passage !!
Echec, ils m’ont attrapé.
— Non, lâchez-moi !
— Je ne crois pas, non !
Un d’eux lève son poing et …
« AHHH !!! »
Je me réveille en sueur, je regarde mon téléphone : il est 2h36 du matin. Ma mère arrive en vitesse, inquiète.
— Qu’est-ce qu’il y a, bichon ?!
— Rien, rien. Et, maman, je t’ai déjà dit d’arrêter de m’appeler comme ça. J’ai 17 ans.
— Oui, pardon. Recouche-toi ? Demain, c’est la rentrée.
— Ah oui, super ! Bonne nuit.
Bon, à la fin, je n’ai pas réussi ou osé me rendormir. Je me suis levé 30 minutes plus tôt que prévu, j’en ai profité pour prendre une douche et déjeuner. Mais, bref, je suis parti pour prendre mon bus, et oh, surprise, en retard ! J’ai dû y aller à vélo : super !!
J’arrive devant le lycée, je dis bonjour à mes amis. Après avoir fait un bref tour devant les emplacements de classe, j’ai dû me rendre où, au troisième étage, bien sûr !
Donc, rentrée en classe assez calme. J’ai brièvement survolé les têtes pour voir de possibles connaissances, mais mon attention est restée sur un élève je ne l’avais jamais vu. La prof arrive, fait son speech habituel et fait l’appel : pendant celui-ci, j’ai pu apprendre qu’il s’appelait Nicolas.
« Julien »
Je peux aussi remarquer qu’il est gaucher.
« Julien ! »
Je vois aussi qu’il a les yeux verts : c’est rare, je crois
— JULIEN !!!!
— Euh, oui.
— C’est la troisième fois que je t’appelle, tu veux une heure pour le premier jour ?
— Ah bah, excusez-moi, je n’ai pas entendu.
— Ça ira pour cette fois. Bref, continuons.
L’appel fini, elle annonça la venue d’un nouvel élève dans l’établissement, et lui demanda de se lever. Il s’agissait de celui que je n’ai jamais vu, je m’en doutais un peu.
— Alors je vous présente Nicolas, votre nouveau petit, euh, grand camarade... Je vous demande de l’accueillir comme il se doit et de lui faire découvrir l’établissement.
Effectivement, il était grand : je dirais au pifomètre une taille de 1m79/81. A la fin de la matinée, je l’ai intercepté, et je lui ai proposé de manger avec moi et mes amis afin de faire connaissance. Il a accepté sans aucune hésitation. On est donc allés au réfectoire où j’ai pu lui présenter mes amis :
Jean le boute-en-train du groupe,
Henri le bipolaire compulsif, comme on dit,
Marie la psychologue,
Roger qui (on ne sait pas trop),
Et enfin Justine, ma copine.
La pause méridienne s’est bien passée, on a tous bien rigolé. Nicolas s’est bien entendu avec les autres.
Les cours de l’après-midi ont été super-chiants. Nan mais, qui a eu l’idée magnifique de mettre une heure de philo suivie d’une heure d’anglais !!!! Je déteste cette personne sans la connaître, mais, heureusement, Nicolas était là, on n’a pas arrêté de parler. J’ai pu apprendre énormément de choses sur lui. Il a un petit frère, ses parents sont encore mariés et il vit à cinq minutes de chez moi.
Je lui ai donc dit que, s’il voulait, il pouvait passer quand il voulait, sauf le mercredi après-midi. Je ne lui ai pas dit que c’est parce que c’est le moment où ma mère fait venir ses conquêtes. Après, je ne suis pas censé le savoir non plus !
---------------------------------------------
Cela fait une semaine que la rentrée est passée, et je crois que, mis à part le lundi, j’idolâtre la personne qui a fait les emplois du temps. Au lieu de finir à 18h au maximum, nos heures de cours les plus tardives sont de 15h à 16h. Du coup, je pourrai passer plus de temps avec Justine, surtout qu’en ce moment ce n’est pas si facile entre nous, à cause de ce qui s’est passé cet été.
A la fin du cours du fameux cours d’anglais du lundi, Nicolas est venu me parler :
— Euh …Dis-moi, Julien, je peux passer samedi prochain ?
— Bah, bien sûr ! Tu passes quand tu veux sauf le mercredi. Samedi, personne n’est là.
— Ok cool. Alors samedi à 14h ?
— Quoi !? Si tard ? Vient vers 10h30, tu mangeras chez moi.
— Ah bah, OK, samedi 10h30.
— Ok cool ! Passe une bonne soirée, à demain !
— Salut, à demain !
Dans l’ensemble, la semaine s’est bien passée, mis à part les disputes avec Justine qui deviennent de plus en plus fréquentes. Mais bon, à côté, on sortait avec Nicolas, on trainait en attendant les autres, on allait à l’Alexandre III, le bar qui est à deux cents mètres du lycée. En plus, le patron c’est mon oncle. Du coup, c’était un peu devenu notre QG avec les autres.
------------------------------
Samedi est arrivé. Je me réveille à 7h30 quand mon alarme sonne. Je me lève, et BAM ! Le doigt de pied dans le coin du lit. La journée commence bien ! Je prends une douche : plus d’eau chaude, merci maman ! Je reporte ma douche, et, pendant que je déjeune, j’ai l’impression subite qu’aujourd’hui j’avais quelque chose de prévu. Après avoir cherché de longues minutes, je n’arrive pas à trouver ce que j’avais possiblement de prévu et pense donc que ce n’est que le fruit de mon imagination. Je remonte prendre une douche avec 3h de retard. Il est 10h35.
Et voilà qu’en plein milieu de ma douche, j’entends la sonnette retentir dans toute la maison. Je sors en vitesse, enfile une serviette autour de ma taille, et cours à toute allure vers la porte. J’ouvre celle-ci, et aperçois Nicolas qui rougit et dit d’un ton fort gêné :
« Je te dérange peut-être. Je repasse plus tard, à plus ».
Chapitre: 1, Partie 1
Je cours encore et encore, mais ils me rattrapent. J’essaie de les semer, mais rien n’y fait. Ils gagnent encore du terrain. Eh merde ! Ils m’ont contourné, ils sont aussi devant. Une seule solution : forcer le passage !!
Echec, ils m’ont attrapé.
— Non, lâchez-moi !
— Je ne crois pas, non !
Un d’eux lève son poing et …
« AHHH !!! »
Je me réveille en sueur, je regarde mon téléphone : il est 2h36 du matin. Ma mère arrive en vitesse, inquiète.
— Qu’est-ce qu’il y a, bichon ?!
— Rien, rien. Et, maman, je t’ai déjà dit d’arrêter de m’appeler comme ça. J’ai 17 ans.
— Oui, pardon. Recouche-toi ? Demain, c’est la rentrée.
— Ah oui, super ! Bonne nuit.
Bon, à la fin, je n’ai pas réussi ou osé me rendormir. Je me suis levé 30 minutes plus tôt que prévu, j’en ai profité pour prendre une douche et déjeuner. Mais, bref, je suis parti pour prendre mon bus, et oh, surprise, en retard ! J’ai dû y aller à vélo : super !!
J’arrive devant le lycée, je dis bonjour à mes amis. Après avoir fait un bref tour devant les emplacements de classe, j’ai dû me rendre où, au troisième étage, bien sûr !
Donc, rentrée en classe assez calme. J’ai brièvement survolé les têtes pour voir de possibles connaissances, mais mon attention est restée sur un élève je ne l’avais jamais vu. La prof arrive, fait son speech habituel et fait l’appel : pendant celui-ci, j’ai pu apprendre qu’il s’appelait Nicolas.
« Julien »
Je peux aussi remarquer qu’il est gaucher.
« Julien ! »
Je vois aussi qu’il a les yeux verts : c’est rare, je crois
— JULIEN !!!!
— Euh, oui.
— C’est la troisième fois que je t’appelle, tu veux une heure pour le premier jour ?
— Ah bah, excusez-moi, je n’ai pas entendu.
— Ça ira pour cette fois. Bref, continuons.
L’appel fini, elle annonça la venue d’un nouvel élève dans l’établissement, et lui demanda de se lever. Il s’agissait de celui que je n’ai jamais vu, je m’en doutais un peu.
— Alors je vous présente Nicolas, votre nouveau petit, euh, grand camarade... Je vous demande de l’accueillir comme il se doit et de lui faire découvrir l’établissement.
Effectivement, il était grand : je dirais au pifomètre une taille de 1m79/81. A la fin de la matinée, je l’ai intercepté, et je lui ai proposé de manger avec moi et mes amis afin de faire connaissance. Il a accepté sans aucune hésitation. On est donc allés au réfectoire où j’ai pu lui présenter mes amis :
Jean le boute-en-train du groupe,
Henri le bipolaire compulsif, comme on dit,
Marie la psychologue,
Roger qui (on ne sait pas trop),
Et enfin Justine, ma copine.
La pause méridienne s’est bien passée, on a tous bien rigolé. Nicolas s’est bien entendu avec les autres.
Les cours de l’après-midi ont été super-chiants. Nan mais, qui a eu l’idée magnifique de mettre une heure de philo suivie d’une heure d’anglais !!!! Je déteste cette personne sans la connaître, mais, heureusement, Nicolas était là, on n’a pas arrêté de parler. J’ai pu apprendre énormément de choses sur lui. Il a un petit frère, ses parents sont encore mariés et il vit à cinq minutes de chez moi.
Je lui ai donc dit que, s’il voulait, il pouvait passer quand il voulait, sauf le mercredi après-midi. Je ne lui ai pas dit que c’est parce que c’est le moment où ma mère fait venir ses conquêtes. Après, je ne suis pas censé le savoir non plus !
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Cela fait une semaine que la rentrée est passée, et je crois que, mis à part le lundi, j’idolâtre la personne qui a fait les emplois du temps. Au lieu de finir à 18h au maximum, nos heures de cours les plus tardives sont de 15h à 16h. Du coup, je pourrai passer plus de temps avec Justine, surtout qu’en ce moment ce n’est pas si facile entre nous, à cause de ce qui s’est passé cet été.
A la fin du cours du fameux cours d’anglais du lundi, Nicolas est venu me parler :
— Euh …Dis-moi, Julien, je peux passer samedi prochain ?
— Bah, bien sûr ! Tu passes quand tu veux sauf le mercredi. Samedi, personne n’est là.
— Ok cool. Alors samedi à 14h ?
— Quoi !? Si tard ? Vient vers 10h30, tu mangeras chez moi.
— Ah bah, OK, samedi 10h30.
— Ok cool ! Passe une bonne soirée, à demain !
— Salut, à demain !
Dans l’ensemble, la semaine s’est bien passée, mis à part les disputes avec Justine qui deviennent de plus en plus fréquentes. Mais bon, à côté, on sortait avec Nicolas, on trainait en attendant les autres, on allait à l’Alexandre III, le bar qui est à deux cents mètres du lycée. En plus, le patron c’est mon oncle. Du coup, c’était un peu devenu notre QG avec les autres.
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Samedi est arrivé. Je me réveille à 7h30 quand mon alarme sonne. Je me lève, et BAM ! Le doigt de pied dans le coin du lit. La journée commence bien ! Je prends une douche : plus d’eau chaude, merci maman ! Je reporte ma douche, et, pendant que je déjeune, j’ai l’impression subite qu’aujourd’hui j’avais quelque chose de prévu. Après avoir cherché de longues minutes, je n’arrive pas à trouver ce que j’avais possiblement de prévu et pense donc que ce n’est que le fruit de mon imagination. Je remonte prendre une douche avec 3h de retard. Il est 10h35.
Et voilà qu’en plein milieu de ma douche, j’entends la sonnette retentir dans toute la maison. Je sors en vitesse, enfile une serviette autour de ma taille, et cours à toute allure vers la porte. J’ouvre celle-ci, et aperçois Nicolas qui rougit et dit d’un ton fort gêné :
« Je te dérange peut-être. Je repasse plus tard, à plus ».