15-08-2020, 04:33 PM
Voici un nouveau récit qui, je l'espère, vous plaira ! N'hésitez pas à faire des commentaires, positifs ou non !!
Je tâcherai de poster régulièrement les suites
Martha et Henri
J'avais tout juste 16 ans lorsque mes parents perdirent la vie dans un terrible accident provoqué par un chauffeur ivre. Nous formions tous les trois une famille heureuse même si l'argent était durement gagné par mon père et ma mère, de sorte que je n'ai jamais manqué de rien, même si je savais pertinemment qu'il me fallait être raisonnable. Mes parents attachaient une très grande importance à la scolarité et malgré les frais que cela entrainaient, ils tenaient absolument que je fréquente le lycée afin que toutes les portes me soient ouvertes pour mon avenir. Il était évident pour moi que je me devais de faire tout mon possible afin d'obtenir de bons résultats, j'étais leur fierté !
Pour un milieu ouvrier, mes parents avaient une très grande ouverture d'esprit, ils détestaient le conformisme et partaient de l'idée que tout le monde avait le droit de penser ce qu'il voulait pour autant que cela soit réfléchi, que chacun devait être libre de ses actes pour autant qu'il en assume les conséquences et donc, forts de ces principes, ils me laissaient une très grande liberté dans l'organisation de ma vie personnelle.
Après leurs décès, je fus placé chez un oncle et une tante qui, tous deux, étaient à l'opposé des idées éducatives de mes parents. Ils n'étaient pas méchants, ils ne m'ont jamais battu mais ils m'ont véritablement brimé dans mon épanouissement intellectuel, sociétal et même corporel. Mes parents insistaient toujours pour que j'aie des activités sportives qui développent le corps comme la natation, la marche que ce soit en plaine ou en montagne et mon père se plaisait à répéter "mens sana in corpore sano".
Mon oncle et ma tante avaient des idées très claires sur ce qu'il fallait faire et penser et surtout sur ce qu'il ne fallait pas faire : moi qui jouissait d'une très grande liberté, je me suis trouvé du jour au lendemain corseté par un tas de règles dont il n'était pas question de déroger.
D'un adolescent ouvert et gai, je me suis replié sur moi-même, j'ai appris qu'il valait mieux ne pas tout dire comme je le faisais avec mes parents et même, parfois, qu'il valait mieux mentir ce que je savais très mal faire, n'en ayant pas eu vraiment l'habitude et surtout pas en tant que système institutionalisé !
Je devais dire avec qui je sortais, où j'allais, à quelle heure je rentrais, je découvris que mon oncle prenait des renseignements sur la moralité de mes amis et camarades afin de s'assurer que je ne risquais pas de subir de mauvaises influences. J'ai dû me battre pour poursuivre mes études car, pour un fils d'ouvriers, les études n'étaient non seulement pas nécessaires mais représentaient une source dangereuse d'émancipation et de remise en question des valeurs ouvrières.
Vous comprendrez donc que rapidement la vie devient très difficile pour moi d'autant que mon cousin Paul, de deux ans plus âgé que moi, suivait parfaitement la ligne tracée par ses parents même si on ne savait pas très bien ce qu'il pensait. J'étais dès lors fermement décidé à prendre ma liberté dès que j'aurais atteint mes dix-huit ans et je m'y préparais sérieusement. Je savais que mes parents avaient laissé un petit capital mais qu'il était bien entamé suite aux prélèvements, parfaitement légaux, nécessaires pour mon éducation : je n'étais que le neveu et dans leur optique il n'était pas question que leur fils subisse les conséquences financières de mon intrusion dans leur vie. Ce que je ne savais pas, et je l'appris le jour de ma majorité, c'est que mes parents avaient souscrit une petite assurance vie ce qui me permit, le jour venu, de dire au revoir à ma famille d'accueil et de me louer un studio, modeste mais bien conçu.
J'avais affiché des avis dans les magasins qu'un étudiant était disposé à donner des leçons privées à leur rejeton et comme mon tarif était assez modeste, j'eu beaucoup de succès. La direction du lycée m'avait informé qu'à leur avis, je pourrais même solliciter une petite bourse ! mon avenir financier semblait donc assuré, même si je devrais compter toutes mes dépenses, mais j'avais été à bonne école avec mes parents. Tout semblait me sourire, sauf que mon oncle et ma tante prirent très mal mon départ : Au jour de mes dix-huit ans, la banque leur refusa le retrait de la mensualité qu'ils prélevaient chaque mois et de mon côté, je refusais de leur donner une procuration puisque je prenais mon indépendance, je ne voyais aucune raison de leur faire cadeau des quelques milliers de francs qui restaient. Je fus taxé d'une ingratitude monumentale.
Curieusement, je reçu un appui indirect de mon cousin Paul, nous partagions la même chambre, et qui trouva que j'avais parfaitement raison, qu'il m'enviait de pouvoir m'émanciper, qu'il en avait assez de la rigidité de ses parents ; je ne dis rien, mais comme je le comprenais, et un instant l'idée m'effleura que nous pourrions habiter ensemble mais pour cela il faudrait qu'il trouve le financement nécessaire et puis, honnêtement dit, nous n'avions eu que des contacts assez formels, même s'il était assez beau garçon et que je ne détestais pas le regarder se déshabiller, alors qu'officiellement, nous aurions dû le faire chacun dans la salle de bain, l'un après l'autre. Une nuit, je l'avais entendu gémir, très doucement, il se masturbait, lui également. De cette nuit-là, je l'ai considéré différemment, il était moins coincé que je ne le pensais !
J'avais meublé mon studio avec des meubles acquis dans des brocantes ou des secondes mains et le résultat était, à mon goût, très satisfaisant, je retrouvais la joie de vie qui était la mienne du temps de mes parents, dont l'absence me manquait beaucoup, je songeais souvent aux moments de câlins et de tendresse que nous partagions régulièrement avec un plaisir évident, et j'aimais lorsqu'ils me disaient
- soit toi-même, l'important c'est que tu sois heureux
pour de simples ouvriers, qu'elle largeur d'esprit et je me suis souvent posé la question, savaient-ils ou pressentaient-ils que j'aurais de la peine à trouver mon orientation, fille ou garçon ? Ce dont je suis certain, c'est que quel que soit cette orientation ils m'auraient toujours soutenu, que jamais ils ne m'auraient renié.
Les deux premiers mois de mon installation ont été une période très gratifiante : j'avais retrouvé la liberté dont je jouissais avec mes parents, mes amis du lycée adoraient venir chez moi, je n'avais pas de véritables soucis d'argent, même si je devais faire très attention à mes dépenses. Du point de vue relationnel, j'avais des amis aussi bien chez les filles que chez les garçons mais avec les uns et les autres je restais curieusement sur la réserve, avec cette impression diffuse que je n'arrivais pas à savoir avec qui je me sentais le plus à l'aise ; J'aimais les relations avec les filles car il y en avait plusieurs qui s'intéressaient beaucoup à l'art, sous toute ses formes, et souvent j'allais avec l'une ou l'autre voir des expositions ou entendre des conférences. Avec mes copains, c'était beaucoup plus prosaïque, on parlait et on faisait du sport, on parlait de filles bien entendu et d'aucun évoquait leurs exploits, exploits dont je doutais souvent de la réalité. Une chose était certaine, j'étais toujours puceau, que ce soit avec les filles ou les garçons. Ces derniers, il est vrai, m'attiraient volontiers lorsqu'ils étaient beaux et alors je contemplais volontiers la plastic de leur corps, les courbes de leurs fesses ou même, parfois, j'évaluais ce que pouvait bien cacher leur slip lorsque nous étions dans le vestiaire de gymnastique. Mais, l'un dans l'autre, je n'étais pas obsédé, comme certains de mes camarades, par la sexualité. Il m'arrivait également, lorsque je me masturbais dans mon lit, de penser à mon cousin Paul et à son petit secret.
Tout allait donc bien jusqu'au jour où je reçus deux lettres recommandées : l'une de l'administration des successions, l'autre d'un avocat. Cette dernière m'informait que mon oncle et ma tante avaient appris l'existence de la petite assurance souscrite par mes parents et qu'ils faisaient opposition, estimant que cette somme devait faire partie de la fortune familiale et donc qu'avec effet immédiat, je ne pouvais plus en bénéficier jusqu'à ce qu'un décision judiciaire soit prise. Le courrier de l'administration confirmait que mon compte était bloqué jusqu'à nouvel avis. C'était la catastrophe car ce compte servait à régler mon loyer. J'essayais de prendre contact avec mon oncle et ma tante, mais il me fut sèchement répondu que je devais traiter exclusivement avec leur avocat. Un avocat, le père d'un camarade, me rassura que la partie adverse n'avait aucune chance en justice mais jusqu'à une décision définitive, cela pouvait prendre des mois et même des années.
Je n'avais qu'une chose à faire, renoncer à mon studio que j'aimais tant, mettre mes meubles dans un garde-meuble ou dans la grange d'un copain fils de paysan et me trouver au plus vite une chambre à louer, la moins cher possible.
Je tâcherai de poster régulièrement les suites
Martha et Henri
J'avais tout juste 16 ans lorsque mes parents perdirent la vie dans un terrible accident provoqué par un chauffeur ivre. Nous formions tous les trois une famille heureuse même si l'argent était durement gagné par mon père et ma mère, de sorte que je n'ai jamais manqué de rien, même si je savais pertinemment qu'il me fallait être raisonnable. Mes parents attachaient une très grande importance à la scolarité et malgré les frais que cela entrainaient, ils tenaient absolument que je fréquente le lycée afin que toutes les portes me soient ouvertes pour mon avenir. Il était évident pour moi que je me devais de faire tout mon possible afin d'obtenir de bons résultats, j'étais leur fierté !
Pour un milieu ouvrier, mes parents avaient une très grande ouverture d'esprit, ils détestaient le conformisme et partaient de l'idée que tout le monde avait le droit de penser ce qu'il voulait pour autant que cela soit réfléchi, que chacun devait être libre de ses actes pour autant qu'il en assume les conséquences et donc, forts de ces principes, ils me laissaient une très grande liberté dans l'organisation de ma vie personnelle.
Après leurs décès, je fus placé chez un oncle et une tante qui, tous deux, étaient à l'opposé des idées éducatives de mes parents. Ils n'étaient pas méchants, ils ne m'ont jamais battu mais ils m'ont véritablement brimé dans mon épanouissement intellectuel, sociétal et même corporel. Mes parents insistaient toujours pour que j'aie des activités sportives qui développent le corps comme la natation, la marche que ce soit en plaine ou en montagne et mon père se plaisait à répéter "mens sana in corpore sano".
Mon oncle et ma tante avaient des idées très claires sur ce qu'il fallait faire et penser et surtout sur ce qu'il ne fallait pas faire : moi qui jouissait d'une très grande liberté, je me suis trouvé du jour au lendemain corseté par un tas de règles dont il n'était pas question de déroger.
D'un adolescent ouvert et gai, je me suis replié sur moi-même, j'ai appris qu'il valait mieux ne pas tout dire comme je le faisais avec mes parents et même, parfois, qu'il valait mieux mentir ce que je savais très mal faire, n'en ayant pas eu vraiment l'habitude et surtout pas en tant que système institutionalisé !
Je devais dire avec qui je sortais, où j'allais, à quelle heure je rentrais, je découvris que mon oncle prenait des renseignements sur la moralité de mes amis et camarades afin de s'assurer que je ne risquais pas de subir de mauvaises influences. J'ai dû me battre pour poursuivre mes études car, pour un fils d'ouvriers, les études n'étaient non seulement pas nécessaires mais représentaient une source dangereuse d'émancipation et de remise en question des valeurs ouvrières.
Vous comprendrez donc que rapidement la vie devient très difficile pour moi d'autant que mon cousin Paul, de deux ans plus âgé que moi, suivait parfaitement la ligne tracée par ses parents même si on ne savait pas très bien ce qu'il pensait. J'étais dès lors fermement décidé à prendre ma liberté dès que j'aurais atteint mes dix-huit ans et je m'y préparais sérieusement. Je savais que mes parents avaient laissé un petit capital mais qu'il était bien entamé suite aux prélèvements, parfaitement légaux, nécessaires pour mon éducation : je n'étais que le neveu et dans leur optique il n'était pas question que leur fils subisse les conséquences financières de mon intrusion dans leur vie. Ce que je ne savais pas, et je l'appris le jour de ma majorité, c'est que mes parents avaient souscrit une petite assurance vie ce qui me permit, le jour venu, de dire au revoir à ma famille d'accueil et de me louer un studio, modeste mais bien conçu.
J'avais affiché des avis dans les magasins qu'un étudiant était disposé à donner des leçons privées à leur rejeton et comme mon tarif était assez modeste, j'eu beaucoup de succès. La direction du lycée m'avait informé qu'à leur avis, je pourrais même solliciter une petite bourse ! mon avenir financier semblait donc assuré, même si je devrais compter toutes mes dépenses, mais j'avais été à bonne école avec mes parents. Tout semblait me sourire, sauf que mon oncle et ma tante prirent très mal mon départ : Au jour de mes dix-huit ans, la banque leur refusa le retrait de la mensualité qu'ils prélevaient chaque mois et de mon côté, je refusais de leur donner une procuration puisque je prenais mon indépendance, je ne voyais aucune raison de leur faire cadeau des quelques milliers de francs qui restaient. Je fus taxé d'une ingratitude monumentale.
Curieusement, je reçu un appui indirect de mon cousin Paul, nous partagions la même chambre, et qui trouva que j'avais parfaitement raison, qu'il m'enviait de pouvoir m'émanciper, qu'il en avait assez de la rigidité de ses parents ; je ne dis rien, mais comme je le comprenais, et un instant l'idée m'effleura que nous pourrions habiter ensemble mais pour cela il faudrait qu'il trouve le financement nécessaire et puis, honnêtement dit, nous n'avions eu que des contacts assez formels, même s'il était assez beau garçon et que je ne détestais pas le regarder se déshabiller, alors qu'officiellement, nous aurions dû le faire chacun dans la salle de bain, l'un après l'autre. Une nuit, je l'avais entendu gémir, très doucement, il se masturbait, lui également. De cette nuit-là, je l'ai considéré différemment, il était moins coincé que je ne le pensais !
J'avais meublé mon studio avec des meubles acquis dans des brocantes ou des secondes mains et le résultat était, à mon goût, très satisfaisant, je retrouvais la joie de vie qui était la mienne du temps de mes parents, dont l'absence me manquait beaucoup, je songeais souvent aux moments de câlins et de tendresse que nous partagions régulièrement avec un plaisir évident, et j'aimais lorsqu'ils me disaient
- soit toi-même, l'important c'est que tu sois heureux
pour de simples ouvriers, qu'elle largeur d'esprit et je me suis souvent posé la question, savaient-ils ou pressentaient-ils que j'aurais de la peine à trouver mon orientation, fille ou garçon ? Ce dont je suis certain, c'est que quel que soit cette orientation ils m'auraient toujours soutenu, que jamais ils ne m'auraient renié.
Les deux premiers mois de mon installation ont été une période très gratifiante : j'avais retrouvé la liberté dont je jouissais avec mes parents, mes amis du lycée adoraient venir chez moi, je n'avais pas de véritables soucis d'argent, même si je devais faire très attention à mes dépenses. Du point de vue relationnel, j'avais des amis aussi bien chez les filles que chez les garçons mais avec les uns et les autres je restais curieusement sur la réserve, avec cette impression diffuse que je n'arrivais pas à savoir avec qui je me sentais le plus à l'aise ; J'aimais les relations avec les filles car il y en avait plusieurs qui s'intéressaient beaucoup à l'art, sous toute ses formes, et souvent j'allais avec l'une ou l'autre voir des expositions ou entendre des conférences. Avec mes copains, c'était beaucoup plus prosaïque, on parlait et on faisait du sport, on parlait de filles bien entendu et d'aucun évoquait leurs exploits, exploits dont je doutais souvent de la réalité. Une chose était certaine, j'étais toujours puceau, que ce soit avec les filles ou les garçons. Ces derniers, il est vrai, m'attiraient volontiers lorsqu'ils étaient beaux et alors je contemplais volontiers la plastic de leur corps, les courbes de leurs fesses ou même, parfois, j'évaluais ce que pouvait bien cacher leur slip lorsque nous étions dans le vestiaire de gymnastique. Mais, l'un dans l'autre, je n'étais pas obsédé, comme certains de mes camarades, par la sexualité. Il m'arrivait également, lorsque je me masturbais dans mon lit, de penser à mon cousin Paul et à son petit secret.
Tout allait donc bien jusqu'au jour où je reçus deux lettres recommandées : l'une de l'administration des successions, l'autre d'un avocat. Cette dernière m'informait que mon oncle et ma tante avaient appris l'existence de la petite assurance souscrite par mes parents et qu'ils faisaient opposition, estimant que cette somme devait faire partie de la fortune familiale et donc qu'avec effet immédiat, je ne pouvais plus en bénéficier jusqu'à ce qu'un décision judiciaire soit prise. Le courrier de l'administration confirmait que mon compte était bloqué jusqu'à nouvel avis. C'était la catastrophe car ce compte servait à régler mon loyer. J'essayais de prendre contact avec mon oncle et ma tante, mais il me fut sèchement répondu que je devais traiter exclusivement avec leur avocat. Un avocat, le père d'un camarade, me rassura que la partie adverse n'avait aucune chance en justice mais jusqu'à une décision définitive, cela pouvait prendre des mois et même des années.
Je n'avais qu'une chose à faire, renoncer à mon studio que j'aimais tant, mettre mes meubles dans un garde-meuble ou dans la grange d'un copain fils de paysan et me trouver au plus vite une chambre à louer, la moins cher possible.