Bonjour Nostalgique,
je suis très heureux d'avoir pu lire le début du récit, mots que j'avais découverts en leur temps.
Oui je suis très heureux de relire et de suivre une suite nouvelle de ce récit qui m'avait déjà fort ému.
Merci pour cette reprise et bien entendu je t'encourage à nous donner des suites à lire pour découvrir l'évolution entre les deux hommes, oui, Louis l'ado, est un très bel homme à présent.
Je t'embrasse.
Philou
Etrange que le narrateur pense 'tout nous séparait', vu que Louis est bien là, avec lui, dans ce refuge du (relatif) bout du monde, bien qu'il soit marié, et avec une femme ¯\_(ツ)_/¯ Alors, bien sûr, certaines choses ont changé entre eux en dix ans, comme dans tous les rapports humains, et qu'ils retrouvent une 'communion des corps' reste incertain, mais les sentiments sont toujours là, différents, plus matures, peut-être plus responsables, et raisonnés, l'avenir le dira, leur relation reprendra, ou trouvera une autre forme, d'autres couleurs...
Some girls can make my day, but only boys make my hole weak.
Vous avez dû patienter mais voici une petite suite un peu particulière mais qui je l'espère vous plaira malgré tout ! La prochaine sera certaine beaucoup plus chaude, moins sérieuse et plus proche de la réalité de mes deux jeunes. Seul problème pour moi, j'hésite encore sur l'orientation que va adopter mon petit Louis...
Je me suis réveillé une première fois, vers l'Est on voyait que le soleil se préparait à nous réchauffer mais ce n'était pas encore vraiment le moment aussi après avoir été soulager ma vessie je me suis recouché. J'ai frissonné sans savoir si c'était la fraîcheur matinale ou si c'était la vue de Louis qui dormait encore ce qui n'empêchait pas une jolie érection de pointer sous le léger drap qui le couvrait. J'étais perplexe, comme la veille, d'un côté je ne pouvais m'empêcher d'avoir une envie de le serrer contre moi, de promener mes mains sur son corps, sur tout son corps. Mais depuis que je savais qu'il était marié, j'étais dans le doute le plus complet : depuis que j'étais arrivé à la Bergerie, il n'avait manifesté aucune tentative d'intimité, sauf ce baiser à l'arrivée qu'il m'avait accordé dans un élan très spontané. Bon, il faut admettre que je n'avais pas été au mieux de ma forme, que je n'étais peut-être pas très attirant mais un corps est un corps dont la vue ne peut laisser indifférent. Et j'avais parfaitement remarqué, malgré mon état, qu'il me regardait d'une manière qui me troublait.
Sa femme savait-elle que dans son adolescence Louis avait certainement ressenti une attraction pour les garçons, mais il était si jeune, si naïf que cela ne signifiait rien du fond de sa personnalité. Et pourtant, j'avais cette intuition que je ne le laissais pas indifférent, j'avais même l'impression qu'il luttait contre une envie qui devait se trouver en porte à faux entre la fidélité due à sa femme ou assouvir ce besoin qui émanait d'un corps nu, quasiment à disposition, le mien, dont il ne pouvait pas ne pas se souvenir.
Le froid m'a vraiment saisi, je me suis rapidement recouché, la tiédeur de mon corps avait fait place à des draps maintenant froids. Instinctivement, je me suis rapproché de la source de chaleur qui émanait du corps de mon compagnon, je me suis lové contre lui, mon poitrail contre son dos contrairement à mon bas-ventre qui voulait encore ignorer le contact avec ses fesses.
J'étais à peine allongé que Louis poussa un soupir au moment où nos deux corps se trouvèrent imbriqués l'un dans l'autre. Immédiatement mon sexe réagit vivement, mon membre se trouva spontanément plaqué entre ses deux fesses. Instinctivement, sans vraiment réaliser ce que je faisais, mon bras passa pardessus son corps, ma main reconnu le nœud de son nombril, mon petit doigt pénétra dans ce petit creux qu'il abandonna rapidement pour céder à l'attraction de ce qui était au-delà de sa légère toison et que mon esprit reconnut immédiatement. Au moment où ma main se saisit de son pénis, tout son corps fus brièvement saisi d'une contraction, j'entendis le soupir qu'il poussa, il écarta légèrement ses jambes comme pour me faciliter l'accès à ses deux petites boules. Mon membre était d'une rigidité maximum.
Oui, j'étais à moitié réveillé mais cela ne m'avait pas empêché de le regarder alors qu'il dormait nu, à mes côtés, couché sur le dos : il avait certes perdu cet aspect enfantin d'alors, mais il en restait néanmoins un je ne sais quoi qui m'émouvait au point que mon sexe avait tendance à évoluer d'une manière que vous connaissez bien en éveillant en moi des sensations qui, heureusement, n'avaient rien à voir avec mes clients du passé. Là, c'était comme une torpeur qui se développait en envahissant mon corps, dans les moindres recoins de mon intimité. J'avais même l'impression que mon cerveau était lui également englobé dans ce qui ressemblait à un brouillard épais mais qui laissait malgré tout deviner les objets dans un flou attirant.
Je croyais m'endormir mais en réalité tout mon être était en éveil, tout s'agitait dans ma tête et dans mon corps. C'était une agitation que je ne contrôlais que partiellement, entre un cerveau qui me recommandait la prudence et la retenue et un corps qui bouillonnait de plus en plus et qui me poussait à l'action.
Et pourtant, je retirais mon bras qui était immobile, mon corps mis une certaine distance du sien ce qui contribua à détendre quelque peu le tension de mon sexe.
À la lueur qui venait de la porte que nous avions laissé ouverte, je le regardais, je regardais son corps endormi et complètement détendu, il respirait calmement, son thorax se soulevait régulièrement. Ses cheveux blonds encadraient son visage et je me fis la réflexion qu'il avait besoin d'aller chez le coiffeur. Son nez, fin, était au milieu de sa figure ce qui me fit sourire intérieurement car où aurait-il pu être sinon à cet endroit ? Sa bouche était mise en valeur par la beauté de ses lèvres légèrement roses, juste charnues comme il le faut pour être terriblement attirantes au point que je ne puis m'empêcher d'y poser mon index pour une brève caresse qui provoqua un mouvement reflexe de sa part. Ses joues, je les reconnaissais, avec leurs deux petites fossettes tellement attendrissantes, toujours les mêmes.
Sa poitrine était totalement imberbe, comme lorsqu'il était un tout jeune adolescent, de sorte que ses deux petits seins étaient bien en évidence avec chacun leur petite auréole, l'une était parfaitement flasque alors que sur celle proche de moi, une petite pointe était nettement érigée, oh combien tentante.
Son ventre était plat avec ce nombril dans lequel, il y avait quelques instant, j'avais pris plaisir à introduire mon petit doigt en pensant à l'excitation qu'il aurait pu ressentir si s'aventure j'y avais implanté ma langue.
À partir de là, mon regard plongeait dans son intimité, pas la plus intime puisqu'il dormait sur le dos. Mais ce que je voyais à cet instant était largement suffisant pour mon plaisir et redonner une certaine vigueur à mon sexe. Même si, je l'ai dit, c'est son domaine bien à lui pour le moment du moins, je ne peux m'empêcher de vous le décrire avec une certaine précision. Il, je parle de son sexe comme s'il s'agissait d'un être vivant, reposait sur sa cuisse, comme blotti contre l'un de ses testicules, au repos même si on pouvait facilement pressentir que sa mise en action serait relativement facile. Ce sexe, il était exactement comme je les aime : long et mince. Long, ce qui autorise une pénétration au plus profond du corps du partenaire et mince ce qui laisse une marge de mouvement dans le rectum d'où des sensations extrêmes chez les deux partenaires : ils peuvent aussi bien donner que recevoir avec une grande complicité. La minceur a également un autre avantage, de minimiser la douleur lors du passage du sphincter même si à force de s'y habituer cette douleur finit par être partie intégrante du plaisir.
Tiens, je viens d'utiliser la terme de "sodomie". Que je vous dise tout de suite que je déteste ce terme qui, dans mon esprit, n'a aucune signification malgré sa relation biblique. En utilisant ce mot, car je ne peux souvent pas faire autrement, cela ne m'inspire pas. Je préfère parler de pénétration voire même du terme d'enculer franchement cru mais qui est au moins explicite. J'ai lu une fois l'expression de "se faire taper dans la rondelle" qui serait presque poétique !
Au point où j'en suis que je confesse que la sodomie ne représente pas pour moi le Graal des relations avec un garçon alors que tous les récits, qu'ils soient écrits ou oraux, considèrent que c'est le summum de la jouissance. Certes, j'apprécie également ce sentiment de plénitude que l'intromission d'un sexe procure aux partenaires et l'orgasme qu'il déclenche, pour plaisant qu'il soit je le reconnais, écrase tout autre sentiment ne serait par cette brève perte de conscience qu'il déclenche souvent.
J'en reviens au moment présent avec la description du sexe de Louis qui n'est pas circoncis mais qui, en l'occurrence, laisse paraître l'extrémité du gland avec son méat lequel laisse percevoir, me semble-t-il, une petite goutte perlée de precum. Est-ce une illusion de ma part ou peut-être même un espoir inavoué, où la démonstration d'une certaine excitation inconsciente à moins, sait-on jamais, qu'il ne dorme que très superficiellement où même qu'il joue le sommeil…
Ses deux petites boules étaient sagement enfermées dans le scrotum qui formait comme une enveloppe empêchant d'admirer ces petits organes tellement sensibles aux chocs bien sûr mais surtout aux caresses qui leur sont dispensées. Chez Louis ce petit sac était très haut et donnait l'impression d'entourer la base de son pénis, sa peau était tendue mais marquait néanmoins des signes de chairs de poule.
Lentement je commençais à avoir des doutes sur la réalité de son sommeil à plusieurs petits signes comme un très bref clignement de la paupière, une contraction de son sexe comme s'il répondait à une stimulation, il me semblait que son membre avait quelque peu pris du volume et surtout que son gland était de plus en plus mouillé. Je m'étais penché et j'avais pu humer cette odeur que j'aime tant, si caractéristique chez les garçons, et cela avait brutalement ravivé chez moi non seulement la raideur de mon organe mais également je ne pouvais que constater l'abondance soudaine de ma sécrétion.
Il me devenait de plus en plus difficile de dominer l'excitation qui s'emparait de tout mon corps en admirant cette vision qui semblait vouloir s'offrir à moi malgré la résistance de ma volonté intellectuelle. Ne croyez pas que Louis était un phénomène de la beauté humaine, il n'avait rien d'exceptionnel mais il avait cet avantage d'être là, à côté de moi, je n'avais qu'à tendre la main pour en disposer. Mais il dormait, il ne pouvait et ne m'avait pas donné son consentement, tendre ma main et me saisir de son corps était si facile mais le reste de mon éducation judéo-chrétienne m'empêchait de franchir cette ultime barrière, mais pour combien de temps encore ?
C'est doux comme un réveil (sans réveil), avec l'autre qui dort encore, la tentation de toucher retenue par l'envie de ne pas briser le moment
Tolkien a écrit des demis-pages entières à décrire des arbres dans la Communauté de l'Anneau, un sexe masculin méritait bien une dizaine de lignes, c'est maintenant fait
Some girls can make my day, but only boys make my hole weak.
Moment délicieux, en définitive. Que va donc envoyer le cerveau d'Antoine comme ordre aux muscles : seront-ils "prédateurs"? ou bien attendront-ils un signal autre venant de Louis? C'est un peu le jeu du chat et de la souris : qui commencera les "choses sérieuses"? `(Je le fais, oui ou non? Je mets un doigt, très doucement puis deux, un peu plus fort puis toute la main au "bon endroit" et je sens un immense soupir de satisfaction : "ça y est, pense Louis, il s'est enfin décidé ! Alors, allons-y! Pour commencer, un très long baiser sur ses lèvres en me tournant vers lui suivi, au bout de trois minutes, d'un léger effleurement sur sa poitrine. On joue maintenant à "la bébette qui monte, qui monte..." et je vais passer la main sur son pubis et , tout doucettement, je descends très lentement et...) Suite au prochain numéro !
Nous attendons de pied ferme, si j'ose dire, notre très cher Nostalgique que je salue ici très amicalement.
KLO.
Cher KLO, Toutes tes suppositions sont parfaitement plausibles et pourtant la suite sera totalement différente ! Cette suite n'est pas encore rédigée mais elle est pratiquement mûr dans ma tête. Donc un peu de patience en espérant que vous ne serez pas trop déçus.
Nost.
Chers amis lecteurs !
Voilà une nouvelle suite à mon récit qui est en train de prendre une tournure inattendue. J'espère que vous prendrez plaisir à la lire et je suis curieux de savoir ce que vous en pensez !
J'oscillais entre somnolence et éveil attentif sur ce corps à côté de moi qui, si je le décidais, s'offrait à mes envies dans son impudente nudité. Dans ma phase d'éveil je pris conscience que dame Nature anticipait ce que devait attendre mon désir. En effet, je constatais soudain que le sexe de Louis, de flasque qu'il était, dégoulinait de la mouille que produisait avec abondance ses glandes internes, que son prépuce qui, il y a peu, recouvrait son gland laissait maintenant entrevoir l'extrémité rose de ce dernier ; de son méat d'où s'écoulait ce liquide annonciateur d'un lait blanchâtre tellement prometteur de sensations.
Cette soudaine vision emporta tous mes scrupules. Je m'installais confortablement au plus près de son corps, tendis la main lorsque soudain, Louis poussa un cris, presque un rugissement, tout son corps se crispa et forma comme un arc reposant sur ses pieds et son épaule. Ma main était comme paralysée à proximité immédiate de son sexe, légèrement sous ses testicules comme révulsées. Je n'avais pas encore eu le temps de réagir soit en me retirant soit en empoignant son membre dont les contractions se suivaient à un rythme effréné qu'un premier jet puissant jaillit de son bas-ventre. Son sperme se répandit sur ma main, sur son corps et des éclaboussures atteignirent même mon visage, penché que j'étais sur lui. Et ce n'était que la première cascade, d'autres suivirent avec une telle générosité et abondance qu'à mon tour, sans même me toucher, je connus le même sort. C'était tellement inattendu que je ne pus rien organiser, mon sperme se répandit partout, sur nos ventres, sur nos attributs masculins pendant que sa queue achevait de se vider en mélangeant nos productions respectives.
Le calme revenu, épuisés comme nous l'étions, nous ne bougions plus. Louis s'était tourné contre le mur, je ne voyais que ses fesses qui auraient dû me stimuler mais j'étais à bout. J'étais sur le dos, je sentais le drap inondé par nos émanations qui me collait, mon gland était encore dégoulinant et poisseux, par moments j'avais encore une contraction mais la dernière avec quelques gouttes qui me procurèrent une ultime sensation de jouissance. Louis également devait vivre les mêmes impressions, je le sentais tressaillir. Je réalisais que je n'avais pas touché son chibre ni que lui n'avait touché le mien : j'éprouvais comme un sentiment de frustration mais en même temps de ne pas avoir totalement cédé à la tentation. En m'endormant mon odorat perçut une odeur bien connue dans la petite pièce.
Il était largement passé dix heures lorsque je me suis réveillé, J'ai tendu un bras pour trouver un peu de la chaleur humaine à laquelle toute ma personne aspirait. Je ne ressentis qu'un drap froid mais encore légèrement humide et dégageant comme un vague parfum d'après fête.
J'entendais du bruit dans l'entrée donc il n'avait pas fui. Je me levais précipitamment sans prendre garde que j'étais nu comme le petit Jésus à sa naissance sauf que mon pénis était à l'horizontale, comme tous les matins. Je n'eus que le temps de vider ma vessie, pratiquement devant la porte, en m'inondant les pieds tellement j'étais perturbé par ce que j'avais vu.
Ce que je vis me paralysa au point que je dus me tenir sur un des coins de la petite table où la veille nous étions assis en train de discuter pour faire la jonction entre ce que nous avions vécu et le présent. Je me rappelle m'être fait la remarque que c'était surtout moi qui m'était livré pour répondre à toutes ses questions et que je n'avais pratiquement rien appris de sa vie à lui. Je savais juste ce que je n'aurais pas voulu savoir : Louis était marié mais je ne sais pas depuis combien de temps et qu'ils habitaient un appartement agréable.
J'avais une telle confiance que je lui avais vraiment tout raconté, même les détails les plus intimes avec mes "clients", jeunes ou plus âgés, surtout ces derniers semblaient particulièrement l'intéresser. Pendant que les heures s'écoulaient, j'avais remarqué le renflement sur son pantalon ce qui m'avait fait croire qu'il était toujours intéressé par la gent masculine ce qui évidemment ne pouvait que me réjouir !
Son sac de montagne était bouclé, il avait déjà ses chaussures de marche et j'eus l'intuition que si je m'étais réveillé quelques minutes plus tard, il fût déjà parti. Nous n'avions pas échangé une parole, pas une seule. Il me tendit la main en signe d'au revoir, il eut le courage de me regarder dans les yeux quelques brèves secondes, suffisant pour que je puisse déceler ce qui me sembla tout à la fois être un regard empreint de tristesse mais également d'envie.
- Tu trouveras sur la table un mot explicatif et une invitation pour samedi prochain chez nous. Tu verras, Laurence est une excellente cuisinière et je sais qu'elle se réjouit de te connaître, je lui ai souvent parlé de toi
- Tu lui as vraiment parlé de moi mais que doit-elle penser…
- Elle te connait comme un vieil ami, rien de plus, un ami qui a connu une vie aventureuse
Il rit alors qu'il était déjà hors de la Bergerie.
"Antoine, j'ai à la fois aimé ce qu'on a fait ensemble, mais je l'ai tout autant détesté ou plus tôt non, je n'ai pas détesté cette intimité des corps, mais c'est moi, ma personne que j'ai hai J'ai besoin de quelques jours pour faire le point de cette situation que je n'avais vraiment pas envisagée. Je lui ai dès le début raconté cette attirance que j'éprouvais pour toi mais à laquelle j'avais été capable de résister alors que cette nuit je me suis laissé aller, j'ai cédé. Je dois en parler avec elle. Et mes patients ont besoin de moi ! Nous t'attendons samedi prochain, ne t'inquiète pas car Laurence a une grande ouverture d'esprit"
Ce message me troubla profondément tant il révélait des aspects totalement contradictoires et inattendus. Sur la petite table, tous les ingrédients pour un bon et copieux déjeuner m'attendaient et comme mon estomac se manifestait, je mis mon esprit en veilleuse et me mis à manger. Un petit pot de confiture de cassis me réjouit particulièrement car sur un bout de papier il avait écrit "je me rappelle que tu aimais beaucoup cette confiture". Louis se souvenait de ce détail, ce qui m'émut considérablement par la délicatesse qu'il impliquait.
Une semaine plus tard, le samedi vers 18 heures selon les instructions reçues, je me rendais à pied vers le domicile de la «famille Louis». Cette marche me fit du bien car elle me permis de retrouver un certain calme et de refaire une fois de plus le point de la situation en imaginant tous les scénarios imaginables ou non.
En arrivant, je vis à une vingtaine de mètres un fleuriste et comme je n'avais rien apporté pour la maîtresse de maison je suis entré dans le magasin. J'avais longuement hésité entre un gros et imposant bouquet et c'est finalement le jeune fils de la tenancière qui ayant remarqué mon incertitude trancha pour la rose. Je le remerciais d'avoir exprimé son opinion, malgré le regard courroucé de sa mère, et je le vis rougir légèrement en même temps qu'il plongeait son regard dans le mien. Cet échange ne dura que quelques brèves secondes, mais suffisamment pour que je prenne conscience de la sveltesse de son corps mise en valeur par un bermuda en toile rose dont les jambes étaient bien aérées ce qui avec la chaleur devait être très agréable en laissant l'air circuler.
J'avais déjà repéré l'entrée du numéro 29 C mais je tentais le coup en lui demandant des précisions
- L'entrée que je cherche n'est pas évidente à trouver, est-ce que tu pourrais m'accompagner pour que je ne perde pas trop de temps ?
- Mais volontiers car effectivement cela n'est pas si facile
- Alors allons-y, il ne faudrait pas que je sois trop en retard, le quart d'heure parisien est presqu'écoulé !
La rue fut rapidement traversée et le 29 C était entre le B et le D ce qui était somme toute assez logique. Le jeune fleuriste ouvrit la porte d'entrée de l'immeuble et me laissa passer mais ce faisant il mit sa main sur mes fesses. À peine dans l'entrée, je lui plaquais le main sur le haut de sa cuisse en pénétrant par la large ouverture de son bermuda alors que de son côté sa main me malaxait mon paquet tout émoustillé par la situation. Ma main arrivait sur son sexe, il venait juste de dézipper ma braguette lorsque nous entendîmes l'ascenseur qui descendait. Nous eûmes juste le temps de remettre de l'ordre dans nos vêtements, d'approcher nos lèvres quelques secondes et j'entendis qu'il me murmurait "de revenir un samedi acheter des fleurs". Il tint la porte au vieux monsieur qui sortait de l'ascenseur.
Ma rose embaumait l'ascenseur lorsque je quittais la cabine et ce parfum imprégnait déjà le palier : oui, il faudra que je revienne en acheter, cela vaut vraiment la peine !
À côté du bouton pour actionner la sonnette une plaque en cuivre portait juste un nom, "LOUIS". Le nom de sa femme n'y figurait pas ce qui me surpris car normalement celui de la compagne devrait également figurer. Je me sentais nerveux, inquiet et comme saisi d'un mauvais pressentiment ce qui n'avait pas lieu d'être puisque la missive de Louis était explicite " ne t'inquiète pas car Laurence a une grande ouverture d'esprit". Je restais encore plusieurs longues secondes avant d'appuyer sur le bouton de la sonnerie. Lorsque la porte s'ouvrit, c'est une jeune femme blonde qui apparut, assez mignonne je dois dire et qui me gratifia d'un large sourire mais qui, avant de me faire entrer me regarda longtemps au point que j'eus l'impression d'être soumis à un examen approfondi qui conditionnerait mon accès à l'appartement. L'entrée donnait directement dans une pièce assez grande mais pleine de meubles insolites de sorte que j'eu l'impression de me trouver dans un entrepôt de bric-à-brac. Dans un coin, proche d'une porte-fenêtre donnant sur une terrasse, se trouvait un canapé à première vue assez confortable mais sur lequel divers sacs et cartons étaient disposés et que la jeune femme enleva pour faire de la place. L'ensemble de la pièce me parut quelque peu bordélique.
Laurence portait une jupe assez courte et un chemisier dont plusieurs boutons étaient ouverts laissant entrevoir chaque fois qu'elle se penchait une poitrine qui me sembla généreuse.
- Louis n'est pas encore là mais il devrait normalement arriver d'ici une trentaine de minutes, cela n'est pas plus mal, cela nous donnera le temps de faire plus ample connaissance. À propos merci pour cette rose, savez-vous qu'offrir une seule rose à une dame symbolise le coup de foudre ? Cela est prometteur !
Sans rien me demander, je me suis retrouvé avec un verre de whisky généreusement servi alors que son propre verre contenait une ration plus normale. Elle s'assit à côté de moi, sa jambe très proche de la mienne était superbe d'autant que la mini-jupe laissait entrevoir plus que la bienséance, me semble-t-il, n'aurait dû le permettre. Aux nombreuses questions qu'elle me posait sur ma vie et mes activités, je compris que Louis l'avait largement orientée mais que, curieuse, elle souhaitait en approfondir certains aspects.
Depuis que j'étais entré je me sentais mal à l'aise, cet appartement ne correspondait pas à Louis, je me sentais gêné au point que je serais volontiers parti.
Certes j'assumais parfaitement mon passé un peu spécial mais de là à donner des détails très, comment dire, intimes pour ne pas dire plus, il y a avait une ligne que je ne pensais pas franchir. Toute l'attitude de cette jeune femme me troublait par la sensualité qu'elle dégageait mais également par sa familiarité. Sans m'en rendre compte, j'en étais à mon deuxième ou troisième verre, les trente minutes de retard de Louis étaient largement dépassées et ma faculté de contrôle avait me semble-t-il fortement diminué, je me sentais dans un état second. Je ne m'étais pas rendu compte et je n'avais nullement réagi mais la main de Laurence était posée, comme si de rien n'était, sur ma cuisse et pas proche du genou mais tendanciellement plus haut, nettement plus haut. Je suis à peu près certain qu'au moins un bouton supplémentaire de son chemisier était défait et sa jupe était encore remontée d'un échelon : dans le premier cas je pris conscience qu'elle ne portait pas de soutien-gorge et dans le second cas qu'elle avait une petite culotte blanche. Le niveau du contenu du flacon de whisky avait fortement baissé. Je me sentais dans un état plus qu'euphorique qui m'empêchait de considérer objectivement la situation dans laquelle je me trouvais, je commençais même, à mon insu, à apprécier l'ambiance. La jeune femme était belle et donc attirante. Elle avait dû mettre un parfum assez pénétrant et par conséquent quelque peu enivrant et, de surcroit, mon sexe commençait à être à l'étroit dans mon boxer.
Je me demandais pourquoi Louis n'était pas là alors qu'il savait très bien que ma position vis-à-vis de sa femme était pour le moins équivoque. À ma question, il me fut répondu que Louis était bloqué à l'hôpital à la suite de plusieurs blessés dans un grave accident et qu'il n'avait aucune idée de l'heure à laquelle il pourrait rentrer mais qu'elle s'occuperait très bien de moi. En apportant cette dernière précision, je décelais dans son regard un petit air coquin pour ne pas dire aguichant et c'est alors que
les événement se précipitèrent.
Il n'y eut plus de véritable contrôle, je n'avais vraiment pas vu venir certains indices qui auraient dû me rendre attentif comme par exemple que ma braguette était ouverte laissant entrevoir mon boxer, qu'elle avait deux obus magnifiques en guise de poitrine, que sa minijupe ne cachait plus rien. Je sentais que mon gland dégoulinait de telle sorte qu'une magnifique tache devait être visible. Je sentais que mon érection était telle qu'elle ne pouvait pas ne pas se voir et que donc Laurence, maintenant collée contre moi, le savait.
Comme l'orage qui se fait menaçant, la foudre devait inévitablement tomber et elle tomba. Je poussais soudain une sorte de cri, mieux de rugissement ; une main venait de pénétrer dans mon caleçon trempé malaxant avec science et vigueur mon pénis et mon scrotum alors qu'une force avait plaqué une de mes mains sur un vagin aussi mouillé que mon sexe et la main libre qui me restait s'était emparée, spontanément ou contrainte, des seins de la femme de Louis.
En quelques instants, je fus dépouillé de mes habits par des mains habiles et me retrouvais totalement nu avec une femme magnifique il faut le dire qui avait la même tenue que moi. Dans les ébats qui suivirent, ma queue se trouva absorbée par une bouche débordant de salive, de douceur faite de vigueur. Sa bouche était d’une habileté diabolique, tournant autour de mon gland, s’introduisant dans mon méat. Je sentais que mon sperme n’allait pas tarder à jaillir lorsque une main voulu pousser ma tête contre les lèvres intimes et détrempées de celle qui était devenue ma partenaire involontaire et, là, je me rebiffais brutalement, d'un seul coup j'étais désinhibé, j'enfilais à toute vitesse mon pantalon, sans boxer et ma chemise ouverte; en partant vers la porte je renversais différents objets, je descendis les escaliers quatre à quatre et dehors je courus en aveugle et me suis soudain retrouvé à terre, j'avais dans ma précipitation presque renversé une personne : C'était Milo, mon garçon à la rose qui en me voyant au sol éclata de rire
- Ah je ne pensais vraiment pas te revoir si vite, ta soirée n'a pas dû être triste en voyant ta tenue débraillée avec ta chemise qui sort de ton pantalon et, excuse-moi, ta queue qui se laisse voir par ta braguette grande ouverte ; tu ne sembles même pas porter de sous-vêtements
En me tendant la main pour m'aider à me relever
- Mais tu as la main toute poisseuse, c'est dégueulasse, on dirait du sperme ou je ne sais quoi, tient de la cipr…
C'est à ce moment qu'il vit que je pleurais silencieusement, que tout mon corps était secoué de sanglots et que j'avais de la peine à respirer. Son attitude changea instantanément lorsqu'il prit conscience de mon état et que quelque chose de grave ou tout au moins de sérieux avait dû survenir. Il se pencha pour me relever, passa ses bras sous mes aisselles pour me soutenir et m'aider à marcher ce qui n'était pas évident car mon pantalon en l'absence de sa ceinture habituelle que je n'avais pas récupérée descendait à mi-cuisse.
- Je t'amène dans mon petit studio à cent cinquante mètres d'ici pour que tu récupères, ne crains rien
Nous avons croisé un jeune homme qui rentrait probablement chez lui et qui ne pût s'empêcher de dire en passant "Bin dis-donc il tient une sacrée cuite ton copain, tu veux que je t'aide ?" et ce disant ils se mirent à deux ce qui n'était pas de trop vu le tremblement de mon corps. Une voiture de police ralentit et demanda si nous avions besoin d'aide. Le jeune homme monta jusqu'au studio et à deux ils réussirent à me coucher sur le lit de mon petit fleuriste. Le jeune homme repartit aussitôt. Avec le choc que je venais de vivre et l'alcool que l'on m'avait fait ingurgiter, je m'endormis immédiatement. Je n'avais pas remarqué qu'il m'avait enlevé ma chemise hors d'état et mon pantalon qui dans ma chute avait une large déchirure. Comme je n'avais pas remis mon boxer dans ma fuite précipitée, j'étais nu.
Heureusement, le lit de Milo (c'était le nom sur la porte que je n'avais bien sûr pas été en mesure de déchiffrer) était un 140 cm de sorte qu'il y avait la place pour deux. Avant de me pousser pour lui faire de la place, avant de se glisser à côté de moi, il hésita quelques instants avant d'enlever son slip car il avait l'habitude de dormir nu. Il m'avoua plus tard que la première partie de la nuit avait été pénible car il devait sans cesse me repousser pour éviter un contact gênant mais sans cesse je revenais toujours me blottir contre lui. Finalement il se résigna à cette promiscuité qui n'était pas forcément désagréable il dut le reconnaître et à partir de ce moment Morphée régna en maîtresse dans le petit studio, éventuellement avec l'assistance discrète d'un certain Eros.
La lumière du jour quoique tamisée par un léger rideau me faisait mal aux yeux, je ressentais un sérieux mal de tête, j'étais intégralement nu dans une chambre inconnue. Comme il est normal pour un garçon j'affichais une belle érection et j'éprouvais un urgent besoin de vider ma vessie. Je jetais en vain un bref regard pour trouver mes habits mais l'urgence de mon besoin me fit sortir du lit et, par chance, la première porte que j'ouvris était celle des toilettes. Un puissant jet d'urine sorti de mon sexe, d'une couleur et d'une odeur inhabituelles. En sortant je me heurtais à un bel ado que je faillis faire tomber et que je ne connaissais pas même si sa tête me disait vaguement quelque chose
- Et ça suffit comme ça, déjà tu as failli me renverser cette nuit en courant sans rien regarder, tête baissée et à moitié nu mais maintenant je suis chez moi
- Mais où suis-je et qui es-tu, j'ai l'impression que je te connais et pourtant je n'ai jamais été dans cet appartement ?
- Bien sûr que tu me connais et même intimement lorsque tu avais ta main sur mon slip ! Heureusement que l'ascenseur est arrivé !
- Mais qu'est-ce que tu racontes, arrête avec tes conneries je ne fais jamais de…
- Mais bien sûr, souviens-toi, tu as acheté une rose et je suis le garçon à la rose qui t'a accompagné jusqu'à la porte de chez tes amis
- Mes amis ? Oh il aurait mieux valu qu'on continue à faire connaissance, cela m'aurait évité tout ce que j'ai vécu pendant ces quelques heures
En lui racontant ce qui s'était passé, la rage m'envahissait et la honte me rougissait le visage
- Tu es tout rouge, je ne sais pas si c'est le fait de ce qui t'est arrivé ou tout simplement d'être nu devant moi depuis que tu es sorti des toilettes. Mais assieds-toi pour cacher ce que je ne devrais pas voir et profite du petit déjeuner que je t'ai préparé, les croissants sont tout frais, je suis allé les acheter pendant que tu dormais, enfin que tu cuvais ton excès d'alcool
- Mais non, au fait comment t'appelles-tu ? moi c'est Antoine, on m'a fait boire à mon insu et je suis presque certain qu'on m'a drogué vu l'odeur qu'avait mon urine
- Moi, c'est Milo. Il faut maintenant que tu me racontes en détail ce qui s'est passé et pourquoi
Et je lui ai alors sommairement raconté ce qui est arrivé depuis que j'étais chez Louis. Ma conclusion était que Laurence avait voulu se venger de Louis pour ses incartades masculines ou féminines en s'en prenant à moi avec quel objectif final, je n'en sais rien.
Tout en lui narrant ma mésaventure, Milo regardait fixement en direction de mon entrejambe ce que je finis par remarquer
- Mais qu'est-ce que tu as à me regarder comme ça, c'est pas correct alors tu arrêtes immédiatement !
- Oh monsieur prend des grands airs ! [tout en riant] je te rappelle que tu es chez moi, que tu y es arrivé alors que tu ne tenais pas debout, que tu étais pratiquement nu et couvert de sperme, que tu m'as empêché de dormir en te collant contre moi. Alors j'ai quand même bien le droit de te regarder d'autant que si moi je suis habillé, toi tu es encore nu et que tu le resteras aussi longtemps que cela me plaira car tu n'as plus d'habits
- Oh excuse-moi ! je ne suis pas encore en pleine possession de mon esprit, je me sens encore dans une sorte de flou et ce n'est que lentement que les événements me reviennent. Mais peux-tu me prêter au moins un sous-vêtement ?
- Non ! pas encore, ce n'est pas tous les jours que j'héberge un beau garçon comme toi car, franchement, c'est un plaisir que de regarder tes attributs masculins
Pensées de Milo
Mon garçon à la rose se mit à rougir, je le sentais profondément désorienté, au bord des larmes et soudain très gêné de sa tenue car il avait mis ses mains devant son sexe et ses testicules qui n'en couvraient qu'une petite partie ce qui le rendait d'autant plus sexy. Le contenu de mon boxer, d'un très joli et même attirant bleu-pâle, témoignait de cet attrait qu'il suscitait sur ma personne et depuis quelques instants je sentais s'insinuer en moi une envie de plus en plus pressante de porter mes mains sur ce corps adulte, il devait bien avoir dix quinze ans de plus que moi.
Brusquement, il eut un large sourire
- Oh cela me revient ! En attendant l'ascenseur dans l'immeuble de mon soit-disant ami, nous avons eu un bref échange de caresses que j'avais appréciées et qui m'avait même fait regretter que la cabine fût occupée, que nous aurions volontiers poursuivi cette exploration
- C'est exact et je crois même que c'est moi qui avait pris cette initiative car ton allure virile m'avait impressionnée. Au fait, comment tu t'appelles ?
- Antoine
- C'est un beau prénom, j'aime bien
- Merci
Bon, je crois qu'il est temps d'être sérieux, je vais te chercher de quoi de vêtir et une fois que tu seras plus convenable, tu me diras ce que tu comptes faire et ce que je peux faire pour t'aider. Mais avant tu vas aller te doucher car franchement dit, tu sens vraiment mauvais
20-09-2024, 01:08 AM (Modification du message : 20-09-2024, 01:10 AM par bech.)
Bon, la proximité d'Antoine a fait jouir Louis copieusement pendant son sommeil. Et du coup Antoine a suivi. Pas besoin de stimulation mécanique.
Suite à ça, Louis préfère partir pour faire le point mais invite Antoine chez lui le samedi suivant.
Passage chez un fleuriste en arrivant le samedi. Ça semble coller entre Antoine et le fils de la fleuriste.
Par contre dans l'attente de Louis qui met beaucoup de temps à arriver, sa femme (ou une pute qu'il a invité ?) le fait boire plus de whisky que de raison et se montre entreprenante. Mais finalement, Antoine sur le point de céder finit par réagir, se rhabille en vitesse et s'enfuit.
Dans la fuite, Antoine a failli renverser Milo le jeune fleuriste. Ce dernier après avoir pensé qu'Antoine a bien fait la fête voit qu'il pleure et l'emmène chez lui et finalement, il dorment ensemble. Antoine est instinctivement attiré par le contact avec des corps masculins.
Le matin, ils ont l'occasion de discuter. Milo le fleuriste aime bien observer Antoine nu et peut être qu'un début de relations entre eux va pouvoir se dessiner.
Reverra-il Louis ? Que lui dira la femme de la visite d'Antoine ?
C'est sûr que c'est une suite inattendue à plusieurs niveaux.
Sans être un fan de whisky, je n'imagine pas trop un seul verre, même généreux, et qu'Antoine ne semble même pas avoir afonné, mettre dans cet état sans l'ajout d'un supplément chimique... Ajouté à l'absence de Louis, et surtout à l'attitude de Laurence, au-delà d'une vengeance pour les libertés que son mari s'accorderait, ça ressemble bien plus à un traquenard, mais pourquoi, ça ressemble à une technique de la CIA ou du FSB, mais il n'est pas un diplomate ni un espion Ô.o
Sinon, je pensais Antoine plutôt mature, en tout cas déjà plus âgé que Louis, et certainement que Milo, qui le voit apparemment comme le *garçon* à la rose, j'ai raté un truc?
Some girls can make my day, but only boys make my hole weak.
Non, bien sûr qu'un seul verre de whisky, même généreusement servi, n'est pas suffisant pour te faire perdre le sens des responsabilités lorsqu'on est invité et qu'on se trouve seul avec la femme de l'ami avec qui on a dormi dans le même lit. Mais tu as dû lire un peu trop vite, car un peu plus loin on en est au troisième et à partir de là, on a le droit de s'embrouiller un peu avec l'esprit et ses sens avec une femme, même si le lecteur sait que Antoine est depuis son jeune âge attiré par la masculinité et même qu'il y a cédé avec un plaisir évident, et pas seulement une fois.
Le diabolisme de Laurence a failli lui faire connaître la jouissance avec une femme, mais son odorat a immédiatement perçu la différence et il a précipitamment pris la fuite : au moins il est fidèle à lui-même !
Plus qu'amicalement à toi,
Nostalgique
Bonjour Nostalgique,
très belles suites !
Antoine et Louis se sont retrouvés à la bergerie, des traces de spermes sont visibles sur les draps !
L'invitation faite à Antoine par Louis pour le samedi suivant a tourné en traquenard habillement orchestré par Laurence, la femme de Louis!
Antoine a pu se réfugier chez Milo, le jeune fleuriste !
Il me tarde de lire la suite!
Merci pour ce très beau récit !
Philou
Et voici la fin de ce récit, le retour à la source, celle du premier amour...
Incontestablement Antoine n'avait pas encore les idées très claires Tout se confondait dans sa tête, il avait de la peine à faire la distinction entre la réalité de ce qui était réellement survenu, de ce qui aurait pu survenir et ce qui était le pur fruit de son imagination dans la confusion où il se trouvait présentement. Inconsciemment, il avait toujours fait une très nette distinction entre sa vie professionnelle (même si ce dernier terme n'est peut-être pas véritablement adéquat !) et sa vie privée. C'est incontestablement cette dernière qui reflète sa véritable nature, celle où il se reconnaît et surtout s'accepte. Or il était timide, même pudique et de se trouver nu dans un appartement qu'il ne connaissait pas, devant un garçon certes plaisant mais dont il ne savait rien sinon, durant quelques secondes, la fermeté de ses fesses, tout cela le perturbait considérablement. Ce fut donc avec empressement qu'il enfila le slip que lui tendit Milo. Du même coup, il dut admettre que la dernière remarque de celui-ci était exacte, il puait la transpiration, le sperme et, plus inquiétant une vague odeur qu'il ne connaissait pas, probablement celle de la drogue qu'il avait involontairement consommée.
La douche me fit un bien indiscutable et c'est au moment où je voulus utiliser le gel-douche agréablement parfumé que je réalisais avoir oublié d'enlever le slip fourni par Miro. Je promenais mes mains sur mon corps, je faisais pénétrer la mousse dans les moindres recoins de ma personne et ce qui était prévisible cela déclencha un début d'érection qui eut tendance à s'accentuer lorsque j'entendis Milo me demander par la porte entrouverte si tout allait bien, si je n'avais besoin de rien.
"Non, tout est parfait, merci !".
Je n'osais évidemment pas lui dire que j'aurais apprécié de partager ma douche avec lui car je ne savais pas vraiment où se dirigeait son attirance. Tendanciellement j'opinais pour l'hétérosexualité mais je supputais qu'il pouvait également ressentir un certain attrait pour les gays ou en tout cas une certaine curiosité. J'espérais simplement qu'il n'était pas bi car j'avais entendu dire que ceux-ci étaient franchement à plaindre n'étant pas véritablement acceptés ni par les uns ni par les autres.
J'étais sorti de la douche mais je n'avais pas de linge pour me sécher et surtout "mon" slip était détrempé de sorte que j'allais devoir m'exhiber dans le costume d'Adam à moins que Milo ait pitié de moi et me dépose de quoi me protéger et qu'il accepte de sortir de la pièce ou, au moins, de se détourner. Ma demande formulée, j'entendis un éclat de rire
- Hors de question, j'ai comme l'impression que c'est la dernière occasion pour moi d'admirer un corps masculin et je ne vais pas m'en priver
- Ne soit pas vache, tu as déjà eu tout loisir de me voir à…
- C'est vrai, mais alors tu n'étais pas véritablement consentant aussi je n'en ai pas profité tandis que maintenant je suis presque certain que ton membre est en pleine extension ce qui signifie que tu es partant pour une petite démonstration !
La première chose que je vis ce fut la grosseur à hauteur de sa braguette, incontestablement il avait envie d'assouvir sa curiosité à moins que sa véritable nature se révèle aujourd'hui vu les circonstances particulières de ces dernières heures.
Un petit sifflement, admiratif ou ironique je l'ignore, m'accueillit lorsque je débouchais dans le petit séjour, toutes armes largement déployées à ma confusion il est vrai mais également avec un certain défit de m'exposer à ce que je ressentais comme une saine curiosité. Bien évidemment, je savais que la curiosité peut parfois vous entraîner plus loin que ce que l'on envisageait initialement, parfois même plus durablement que ce qui est concevable.
Ma raideur s'accentua encore lorsque je réalisais soudain que, pour la première fois, j'allais probablement le voir nu et même, peut-être, pouvoir le dévêtir ce qui chez moi est un moment très excitant car être le maître de la découverte progressive d'un corps est un grand privilège : or la plupart du temps, les partenaires ont tellement hâte de se dénuder qu'ils ne réalisent pas que retirer tout doucement les vêtements est un moment essentiel des relations sexuelles, quelles qu'elles soient. Bon, je sais, sur ce plan-là je suis un peu rétrograde, un peu sentimental mais le corps d'un être humain, quel que soit l'usage qu'on en fait, mérite le respect et l'admiration, ne serait-ce qu'un fraction de seconde.
J'étais nu et décontracté même si certaines parties de moi-même étaient, elles, largement contractées. Je me sentais comme investi, j'exagère un peu je sais, de la mission de lui faire connaître un autre aspect de la sexualité traditionnelle.
Il était habillé, je le sentais un peu nerveux mais confiant car je lui avais dit qu'au moindre signe de sa part, je stopperais cette expérience.
Nous étions assis l'un à côté de l'autre sur le petit canapé en face de la porte-fenêtre qui donnait sur une terrasse qui devait être très agréable à la belle saison : bien protégée du regard des voisins pourtant tout proche, elle devait permettre de prendre le soleil de manière intégrale. Un Esprit qui serait passé par là aurait probablement bien ri en nous voyant avec un Milo qui, s'il avait porté une cravate, n'aurait pas vraiment détoné.
Mon compagnon faillit s'étrangler en constatant la grimace que je fis en portant le verre que je tenais à la main : c'était du cognac ! Or je déteste, mais vraiment, ce breuvage.
- Mais pourquoi n'as-tu rien dit ? Veux tu un whisky ?
Ma grimace se transforma en un sourire car c'est ma boisson préférée, même si je mets deux glaçons ce qui est parait-il une hérésie. En approchant mon verre de mes lèvres, je penchais également ma tête, quelques instants plus tard, nos lèvres firent brièvement connaissance. Il eut un petit sursaut suivi d'un léger sourire un peu crispé. Il ne m'avait pas repoussé, au contraire, je vis à l'espèce de moue qu'il fit que ses lèvres n'étaient pas viscéralement opposées à une nouvelle tentative.
Durant celle-ci, ma main s'était posée sur sa cuisse, aucune réaction, positive ou non. Cette acceptation tacite incita ma main à se déplacer plus haut alors que je devinais la sienne très proche de moi, j'eus l'impression qu'elle me frôlait. Très doucement, je pris cette main, très lentement je la soulevais, elle se laissait entraîner mais au fur et à mesure qu'elle s'approchait de mon corps je sentais une résistance. Une petite pose aidant, un instant de distraction et la jonction était faite avec mon sexe et un oh ! prolongé confirma cette jonction. Je l'accentuais en jouant avec ses doigts afin que sa main puisse bien encercler mon membre, heureusement encore sec.
C'est à ce moment qu'il me dit très calmement
- J'aime mieux que tu arrêtes. J'ai compris que je préfère les relations avec les filles, même si une certaine intimité avec toi n'est pas forcément pour me déplaire
- Il faut que tu sois plus clair car moi je n'y comprends rien
- C'est très simple, je peux concevoir une relation avec un garçon, pas n'importe lequel, toi par exemple, mais je ne souhaite pas qu'elle soit organisée, planifiée. Cela doit rester quelque chose de spontané et d'exceptionnel. Pas comme maintenant
- Tu es vraiment un garçon spécial, tu ne veux rien de moi et pourtant tu ne m'exclus pas
- C'est probablement vrai, je ne t'exclus pas mais je veux d'abord et avant tout que nous soyons amis si je veux pouvoir continuer de te voir
Les jours qui suivirent furent compliqués, je retournais dans mon petit logement où je m'isolais, cherchant à comprendre tout ce qui m'était arrivé en quelques temps.
Retrouver Louis m'avait d'abord provoqué une véritable joie mais ce faisant je n'avais pas assimilé que ce n'était plus le jeune adolescent naïf et confiant que j'avais connu et même aimé il y a plus de dix ans. Rapidement, notre relation devint ambiguë et la révélation qu'il était marié avait été pour moi un véritable coup d'assommoir.
Avec ce qui s'était passé chez lui, était-ce vraiment chez lui ? Était-ce véritablement sa femme ? Était-il complice ou victime de ce que je ressentais comme une agression ? Je ne parvenais pas à me faire une opinion sur ce que je devais faire, le revoir et lui demander des explications ou laisser tomber.
J'avais également un problème avec Milo que je ne parvenais pas à situer véritablement. En entrant dans l'immeuble de Louis, c'est lui qui m'avait effleuré la fesse ce qui démontrait que j'exerçais une certaine attirance sur lui qui se confirmait lorsque attendant l'ascenseur je lui plaquais ma main sur son paquet que j'avais senti bien dur. Or, il n'avait marqué aucun signe de rejet, bien au contraire.
L'attention et les soins qu'il me donna lors de ma fuite étaient touchants de spontanéité et à plusieurs reprises il m'avait vu nu. Et lorsque buvant le whisky j'avais avancé mes lèvres pour effleurer les siennes, il n'avait pas bronché ; puis, lorsque j'avais pris sa main pour l'amener vers ma braguette, il n'avait résisté à ma tentative qu'après un temps trop long s'il avait réellement été choqué. Cette attitude, pour le moins équivoque où il déclara sa préférence pour les femmes sans pour autant exclure la spontanéité d'une expérience masculine tout en restant avant tout ami, était un autre aspect qui me laissait perplexe.
Finalement je ne fis rien. À force de réfléchir, de tergiverser, de peser le pour et le contre de telles ou telles possibilités, le temps s'écoula et tous les sentiments contradictoires que je ressentais finirent par s'atténuer et c'est avec une certaine lâcheté, je dois le reconnaître, que je décidais de ne rien entreprendre ou plutôt de laisser les circonstances ou le hasard résoudre cette énigme.
Tranquillement je repris mes chères études. À part le plaisir et l'intérêt que j'y prenais, le résultat fut de m'enfermer à nouveau dans le cercle de la solitude et même d'une certaine asociabilité parfois pas très éloignée d'une dépression latente. Cet état, mouvant selon les jours, ne me déplaisait pas et pourtant je savais que cela ne pouvait pas être une situation durable.
Il n'y a pas si longtemps, cette Bretagne suscitait parfois en moi un sentiment de nostalgie. J'avais appris à l'aimer pour la beauté et la rudesse de ses paysages, de son climat mais encore pour cette activité spéciale que j'avais développée. J'aurais voulu savoir ce qu'étaient devenus mes petits vieux, connaître la nouvelle vie de ce jeune homme dont j'avais ouvert les yeux sur la réalité du monde de la sexualité.
Certains jours mais surtout le soir et la nuit, j'aurais presque été capable de sauter dans le premier train venu. Mais ce n'était pas possible : je savais que les années se déroulant, ma jeunesse passerait et mon charme avec elle. Et puis, malgré toutes mes bonnes résolutions, il y avait la proximité de Milo et même dans une moindre mesure de celui que je continuais à appeler "Petit Louis". Milo, je sais par quelques messages que nous échangions, surtout venant de lui, qu'il ne m'oubliait pas, qu'il souhaitait même me revoir. J'avais du reste décidé, sans me l'avouer, de le retrouver mais j'éprouvais des scrupules [encore eux !] car c'était avant tout un attrait sexuel qui m'attirait, dont j'avais besoin car de ce côté c'était le calme absolu, exception faite de l'activité de ma main ce qui devenait notoirement insuffisant !
Un samedi matin je me trouvais dans un des grands marchés de la ville et il y avait foule ce qui me faisait du bien même si je savais qu'en rentrant je serais probablement épuisé par le bruit et les mouvement de tous ces gens. Aux alentours du marché, il y avait de nombreux petits restaurants où l'on mangeait souvent très convenablement et à des prix tout à fait raisonnables. J'avais trouvé une table agréable d'où je voyais l'animation au dehors tout en sirotant un Kir. Je me sentais bien. Je souris à un jeune garçon qui semblait tout fier d'entrer avec au bras une jeune fille de son âge, celui où l'on découvre les prémices de l'amour. Dans un coin un monsieur âgé, impeccablement habillé était incontestablement un habitué des lieux.
- Tu permets que je m'installe à ta table ?
Interloqué par le sans-gêne alors qu'il y avait encore plusieurs tables disponibles mais surtout par le tutoiement je rétorquais sans même lever la tête
- Non, je ne permets pas
- Oui, mais moi je m'y autorise, Antoine !
Là je suis franchement sidéré, qui est l'intrus qui se permet d'insister alors que je l'avais poliment remis en place et encore plus lorsque je réalise que cet individu me connait puisqu'il a utilisé mon prénom. Je me décide à lever les yeux de l'ouvrage que je lisais. Je vis un homme d'allure encore jeune mais dont on sentait une maturité naturelle. La silhouette ne m'était pas totalement inconnue mais j'étais parfaitement incapable d'y mettre un nom et encore moins de la situer dans le temps. J'étais assis alors qu'il était encore debout. Lorsque je le dévisageais, je ne pus qu'admirer son corps sportif, ses yeux bleu-pâle qui attiraient le regard. Mais le plus frappant, c'était l'air vaguement ironique et amusé de me voir désorienté.
- Je crois qu'il est temps que je m'installe car je pense que tu attends que je te fournisse des explications. [s'adressant au garçon] Apportez moi le même plat que mons…, non qu'Antoine, je sais que j'aime tout ce qu'il aime, enfin tout c'est encore à voir !
- Je suis vraiment désolé, mais je n'arrive pas à vous situer, il faut dire que je suis récemment revenu et je ne sais pas si c'est pour longtemps
Un long silence s'installe que je respecte alors que je sens mon vis-à-vis en train d'hésiter sur la conduite à tenir. Soudain, un grand sourire éclaire son visage et à cet instant je sais que je devrais reconnaître son propriétaire et pourtant mon cerveau refuse à me livrer un nom ou au moins un indice.
- Il y a de nombreuses années, dans des circonstances difficiles où je te quittais brutalement, je t'ai dit "quoi qu'il arrive je ne t'oublierai jamais, sois-en sûr". Eh bien ! je t'ai aperçu en passant devant ce restaurant et immédiatement j'ai su que c'était toi que j'avais pris dans mes bras et embrassé avec beaucoup de tendresse, je m'en souviens comme si c'était hier
Un tremblement de terre secoua le petit restaurant, le verre de vin rouge que je n'avais pas encore entamé se renversa, les éclats de verre se répandirent tout autour de la table pendant qu'une large tache couleur vinasse s'étalait sur ma chemise et mon pantalon. Je m'étais brusquement levé, bousculant la table, renversant ma chaise et je criais d'une voie enrouée par l'émotion qui s'était saisie de moi :
- Jules , Jules, c'est vraiment toi ?
Et je me jetais dans ses bras.
Le garçon qui s'occupait de ma table répara les dégâts, il dressa sans rien demander un deuxième couvert. Le vieux monsieur qui mangeait seul avait une larme au coin de l'œil, un couple d'hommes encore jeunes nous regardaient avec attendrissement.
Jules et moi étions assis l'un en face de l'autre, silencieux et grave car nous comprenions que le moment n'était pas aux explications mais à l'impérieuse nécessité que mon cerveau prenne pleinement conscience de ce qui venait de se passer, presque à son insu. Celui de Jules n'avait jamais oublié, jamais.