Chapitre 15
De leur côté, Evran et Anthony rentrent bredouilles de la chasse. Ils discutent de la vie à Syl et des différentes méthodes de chasse, quand Anthony décide d'aborder ce qu'il remarque depuis quelques jours.
- Dis-moi, tu ne serais pas un peu amoureux de Justin, toi ? Demande-t-il, sans détour, puisque l'autochtone n'apprécie pas les faux-semblants.
Evran rougit, mais tente de masquer son trouble.
- Ça veut dire oui, ça.
- J'ai rien dit !
- Pas besoin ! Sourit Anthony.
- Oui... Mais je doute que ce soit réciproque. Je ne fais que passer du temps avec lui, mais il ne semble rien remarquer... Pourtant des fois son attitude me fait penser que j'ai une chance...
- Ce n'est pas une impression. Je le connais bien. Tu devrais tenter. Tu lui plais.
- Il ne le montre pas. Tu dois te tromper. Et puis il reste indifférent aux perches que je lui tends...
- Il ne connaît pas encore assez bien votre culture pour tout saisir. Et puis jamais il n'osera faire le premier pas...
- Pourquoi ? S'étonne Evran, qui n'attend pourtant que ça.
La question prend Anthony au dépourvu. Comment expliquer à une personne de Sterrn qu'en dehors des raisons diplomatiques, Justin craint l'homophobie suite à ses mauvaises expériences.
- Ça va peut-être te paraître idiot, mais dans mon monde, aimer une personne du même sexe est très mal vu pour certaines personnes. C'est même carrément inacceptable pour d'autres.
- Pourquoi ? Demande Evran, surpris.
- Beaucoup de gens pensent que la nature veut qu'un homme aille forcément avec une femme et inversement et qualifient de « dégoûtant » ou « contre-nature » ceux qui ne le font pas...
- Il a l'air marrant, votre monde...
- Il a quelques bons côtés... Répond Anthony, en pensant surtout au confort matériel de son ancien logement.
- Mais il a bien dû voir qu'ici, les choses ne se passent pas du tout de la même façon ?
- Oui, mais je doute qu'il se mette en avant. Son passé le hante...
- Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
- Quand ses amis et ses parents ont appris qu'il aime les garçons, il en a bavé et s'est finalement fait jeter. À cause de tout ça il n'ose plus prendre trop d'initiatives, de peur que ça ne recommence. Il va falloir que ce soit toi qui y aille en premier.
- Mais, ça va à l'encontre des règles. Vu que c'est un étranger, ça doit être à lui de le faire !
- Tu ne la trouves pas conne, la règle ?
- Si, mais...
- Chez nous, un proverbe dit que certaines règles sont faites pour être contournées.
- ... J'y réfléchirai.
--- --- ---
Justin et Bertrand quittent la demeure du vieux prophète Thamos lorsque leurs amis rentrent au village, un peu avant midi.
Le diplomate et son assistant sont complètement surexcités à l'idée que deux autres races intelligentes existent dans ce monde. Ils ont questionné Thamos au sujet des Neldars, mais le prophète n'a pas réponse à tout. Les terriens devront attendre l'hiver pour que ce peuple descende de lui-même des montagnes. Il ne vaut mieux ne pas pénétrer sur leurs terres sans leur permission, car ils sont prompts à la colère. L'hospitalité n'existe pas vraiment chez eux.
Par contre, ils n'ont rien appris de plus au sujet des Valvors. D'après les réactions et l'agacement de Thamos, ils ne se sont pas fait d'amis au cours de l'histoire.
Justin erre autour des enclos, les mains dans les poches, quand il se rend compte qu'il lui manque quelque chose, qui n'est pourtant pas franchement utile ici.
« Merde ! Mon Iphone ! »
Une vague de nostalgie l'envahit, bien que déchargé et inutilisable ici, cet objet est pour lui le lien qui reste avec sa famille. Il fait volte-face et se dirige dans le bâtiment qui fait office de dortoir aux terriens.
Il met tout sens dessus-dessous pour retrouver son téléphone, lorsqu'il se rend compte que l'appareil est vraiment perdu... Il s'énerve, mais Jérémy arrive.
- Ah ! Je te cherchais, dis tu te souviens de l'autre soir, avant que ça ne tourne en « Jurassic Park » ? Demande le blond, en faisait référence à leur petite partie de plaisir.
- Moui ?
- Ben j'ai envie de recommencer, c'était vachement bien et ça fait longtemps !
- Ce n'est pas le moment, j'ai perdu un truc...
- C'est quoi ?
- Mon Iphone.
- Avec le salaire de la Fondation, tu pourras en racheter vingt. Tu t'en fous, non ?
- C'est le dernier cadeau que mes parents m'ont fait, répond Justin, de mauvaise humeur.
- Ah... Désolé...
- Tu ne pouvais pas savoir...
- Si tu veux, j'ai un moyen de me faire pardonner... Souffle-t-il en le regardant avec un sourire qui veut tout dire.
Le culot de Jérémy fait sourire Justin malgré lui. Mais il décline la proposition.
- Non merci, je ne suis pas d'humeur.
- S'il te plaîîîîît ! Supplie-t-il, limite hystérique.
- Mais tu as déjà couché avec des mecs locaux, d'après ce que j'ai entendu. Tu n'es donc jamais rassasié ?
- Non. répond-il en caressant le sexe de son interlocuteur, au travers de son pantalon.
« Il me chauffe... Merde, ça marche ! »
- J'ai très envie de toi... Dit-il d'une voix suave.
- Heu... Bon, okay !
L'air plus avide que jamais, Jérémy s'avance vers le jeune homme, dont une bosse volumineuse déforme maintenant le pantalon et le pousse sur le matelas, au ras du sol.
Avant que Justin ne puisse réagir il le fait taire d'un baiser, sa langue forçant le barrage de ses lèvres, se faisant presque envahissante, pendant que ses mains caressent son torse imberbe.
Leurs sexes se frottent au travers des vêtements. La chaleur de leurs corps se mêle et ils gémissent de bien être...
- Arrête, fait durer ! Supplie Justin, qui sent déjà la sève monter...
- Bouge pas ! Répond Jérémy, avant de descendre rapidement vers l'entrejambe de son partenaire.
Il fixe la bosse avec envie, avant de libérer la verge tendue de son ami, puis il la suce goulûment. Contrairement à la dernière fois, Jérémy est au comble de l'excitation et ne se contente pas de sucer ce magnifique pieu. Il l'enfonce au plus profond de sa bouche, le ressort et le harcèle à chaque passage à l'aide de sa langue qui tente de recouvrir intégralement le gland à chaque passage. Après quelques minutes de cette douceur presque violente, Justin n'en peut plus.
- Rha... Arrête, sinon tu vas tout recevoir dans la bouche !
Jérémy s'arrête en plein dans son geste, toujours la tête contre les abdominaux de son amant. Il semble chercher quelque chose des yeux. Puis, à la surprise de Justin, il s'en va faire les poches de sa veste, de l'autre côté du matelas.
- Tu cherches quoi ?
- Ça ! dit-il en tendant une capote à son amant.
- T'en as toujours sur toi ?
- En fait...
- T'avais bien prévu ton coup, pas vrai ? Rit Justin.
- Tais-toi et laisse-moi te l'enfiler...
Plus dur que jamais, Justin patiente à grand mal, pendant que Jérémy applique quelques coups de langue sur sa verge avant de dérouler le préservatif dessus. Justin essaie de se lever, mais il est repoussé par son amant qui le cloue sur le matelas avant de jeter ses derniers vêtements à la hâte.
Il se place à califourchon sur Justin, et le regarde en se mordant la lèvre, avant de prendre en main le bâton de chair, toujours raide. Il le guide jusqu'à sa rosette...
- T'es sûr que tu ne veux pas te préparer un peu avant ? S'enquiert Justin.
- Non, je te veux en moi maintenant ! Répond-il avant d'enfoncer le gland de son ami dans sa grotte, d'un coup.
Il laisse échapper un petit cri de douleur lorsque le gland passe un anneau de résistance, mais se ressaisit et enfonce progressivement le sexe de Justin en lui, en haletant. Après quelques secondes, Jérémy commence une série de va-et-vient, s'empalant sur le sexe de Justin, pendant que son compagnon l'aide en donnant des coups de rein pour s'enfoncer encore plus profondément en lui.
- Ah... Je t'en supplie...
Après encore quelques minutes d'assauts charnels, Justin, couvert de sueur, sent monter son plaisir, des ondes de chaleur se diffusant à vive allure dans son bas-ventre.
- Plus vite, je vais gicler !
- Moi aussi, branle moi plus vite Justin !
Les jeunes hommes s'activent de plus en plus vite et dans un concert de gémissements, Justin se cambre et déverse le fruit de sa jouissance dans le préservatif.
- Ahh... C'était super...
- Humm ha... Gémit Jérémy, en projetant quatre jets de liquide chaud sur le torse de son partenaire, avant de s'écrouler sur lui, pour reprendre son souffle.
Un instant plus tard, et sans s'embarrasser de sortir le sexe de Justin de son intimité, il se penche sur le torse maculé de sperme de son ami, afin de lui nettoyer. Une fois sa besogne terminée, il se retire et son partenaire peut ôter le préservatif.
- Whaou.
- Ouais.
Ils commencent à se reposer, toujours nus, en pensant à ce qu'ils viennent de vivre, lorsqu'ils sont désagréablement interrompus.
- RHOUUUUU ! SALUT LA COMPAGNIE ! Hurle coco, qui était resté perché discrètement sur une étagère pendant les ébats.
Les jeunes sursautent.
- On aurait dû le bouffer, lui... Râle Jérémy.
- Chut, il nous aura oubliés dans vingt minutes, c'est pas grave, dit Justin, en cherchant ses vêtements. Il repense à Evran, avec qui il aurait préféré passer ce moment
« Rho, je ne suis même pas sûr qu'Evran veuille de moi ! Faut que j'arrête de faire une fixette sur lui ! »
De leur côté, Evran et Anthony rentrent bredouilles de la chasse. Ils discutent de la vie à Syl et des différentes méthodes de chasse, quand Anthony décide d'aborder ce qu'il remarque depuis quelques jours.
- Dis-moi, tu ne serais pas un peu amoureux de Justin, toi ? Demande-t-il, sans détour, puisque l'autochtone n'apprécie pas les faux-semblants.
Evran rougit, mais tente de masquer son trouble.
- Ça veut dire oui, ça.
- J'ai rien dit !
- Pas besoin ! Sourit Anthony.
- Oui... Mais je doute que ce soit réciproque. Je ne fais que passer du temps avec lui, mais il ne semble rien remarquer... Pourtant des fois son attitude me fait penser que j'ai une chance...
- Ce n'est pas une impression. Je le connais bien. Tu devrais tenter. Tu lui plais.
- Il ne le montre pas. Tu dois te tromper. Et puis il reste indifférent aux perches que je lui tends...
- Il ne connaît pas encore assez bien votre culture pour tout saisir. Et puis jamais il n'osera faire le premier pas...
- Pourquoi ? S'étonne Evran, qui n'attend pourtant que ça.
La question prend Anthony au dépourvu. Comment expliquer à une personne de Sterrn qu'en dehors des raisons diplomatiques, Justin craint l'homophobie suite à ses mauvaises expériences.
- Ça va peut-être te paraître idiot, mais dans mon monde, aimer une personne du même sexe est très mal vu pour certaines personnes. C'est même carrément inacceptable pour d'autres.
- Pourquoi ? Demande Evran, surpris.
- Beaucoup de gens pensent que la nature veut qu'un homme aille forcément avec une femme et inversement et qualifient de « dégoûtant » ou « contre-nature » ceux qui ne le font pas...
- Il a l'air marrant, votre monde...
- Il a quelques bons côtés... Répond Anthony, en pensant surtout au confort matériel de son ancien logement.
- Mais il a bien dû voir qu'ici, les choses ne se passent pas du tout de la même façon ?
- Oui, mais je doute qu'il se mette en avant. Son passé le hante...
- Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
- Quand ses amis et ses parents ont appris qu'il aime les garçons, il en a bavé et s'est finalement fait jeter. À cause de tout ça il n'ose plus prendre trop d'initiatives, de peur que ça ne recommence. Il va falloir que ce soit toi qui y aille en premier.
- Mais, ça va à l'encontre des règles. Vu que c'est un étranger, ça doit être à lui de le faire !
- Tu ne la trouves pas conne, la règle ?
- Si, mais...
- Chez nous, un proverbe dit que certaines règles sont faites pour être contournées.
- ... J'y réfléchirai.
--- --- ---
Justin et Bertrand quittent la demeure du vieux prophète Thamos lorsque leurs amis rentrent au village, un peu avant midi.
Le diplomate et son assistant sont complètement surexcités à l'idée que deux autres races intelligentes existent dans ce monde. Ils ont questionné Thamos au sujet des Neldars, mais le prophète n'a pas réponse à tout. Les terriens devront attendre l'hiver pour que ce peuple descende de lui-même des montagnes. Il ne vaut mieux ne pas pénétrer sur leurs terres sans leur permission, car ils sont prompts à la colère. L'hospitalité n'existe pas vraiment chez eux.
Par contre, ils n'ont rien appris de plus au sujet des Valvors. D'après les réactions et l'agacement de Thamos, ils ne se sont pas fait d'amis au cours de l'histoire.
Justin erre autour des enclos, les mains dans les poches, quand il se rend compte qu'il lui manque quelque chose, qui n'est pourtant pas franchement utile ici.
« Merde ! Mon Iphone ! »
Une vague de nostalgie l'envahit, bien que déchargé et inutilisable ici, cet objet est pour lui le lien qui reste avec sa famille. Il fait volte-face et se dirige dans le bâtiment qui fait office de dortoir aux terriens.
Il met tout sens dessus-dessous pour retrouver son téléphone, lorsqu'il se rend compte que l'appareil est vraiment perdu... Il s'énerve, mais Jérémy arrive.
- Ah ! Je te cherchais, dis tu te souviens de l'autre soir, avant que ça ne tourne en « Jurassic Park » ? Demande le blond, en faisait référence à leur petite partie de plaisir.
- Moui ?
- Ben j'ai envie de recommencer, c'était vachement bien et ça fait longtemps !
- Ce n'est pas le moment, j'ai perdu un truc...
- C'est quoi ?
- Mon Iphone.
- Avec le salaire de la Fondation, tu pourras en racheter vingt. Tu t'en fous, non ?
- C'est le dernier cadeau que mes parents m'ont fait, répond Justin, de mauvaise humeur.
- Ah... Désolé...
- Tu ne pouvais pas savoir...
- Si tu veux, j'ai un moyen de me faire pardonner... Souffle-t-il en le regardant avec un sourire qui veut tout dire.
Le culot de Jérémy fait sourire Justin malgré lui. Mais il décline la proposition.
- Non merci, je ne suis pas d'humeur.
- S'il te plaîîîîît ! Supplie-t-il, limite hystérique.
- Mais tu as déjà couché avec des mecs locaux, d'après ce que j'ai entendu. Tu n'es donc jamais rassasié ?
- Non. répond-il en caressant le sexe de son interlocuteur, au travers de son pantalon.
« Il me chauffe... Merde, ça marche ! »
- J'ai très envie de toi... Dit-il d'une voix suave.
- Heu... Bon, okay !
L'air plus avide que jamais, Jérémy s'avance vers le jeune homme, dont une bosse volumineuse déforme maintenant le pantalon et le pousse sur le matelas, au ras du sol.
Avant que Justin ne puisse réagir il le fait taire d'un baiser, sa langue forçant le barrage de ses lèvres, se faisant presque envahissante, pendant que ses mains caressent son torse imberbe.
Leurs sexes se frottent au travers des vêtements. La chaleur de leurs corps se mêle et ils gémissent de bien être...
- Arrête, fait durer ! Supplie Justin, qui sent déjà la sève monter...
- Bouge pas ! Répond Jérémy, avant de descendre rapidement vers l'entrejambe de son partenaire.
Il fixe la bosse avec envie, avant de libérer la verge tendue de son ami, puis il la suce goulûment. Contrairement à la dernière fois, Jérémy est au comble de l'excitation et ne se contente pas de sucer ce magnifique pieu. Il l'enfonce au plus profond de sa bouche, le ressort et le harcèle à chaque passage à l'aide de sa langue qui tente de recouvrir intégralement le gland à chaque passage. Après quelques minutes de cette douceur presque violente, Justin n'en peut plus.
- Rha... Arrête, sinon tu vas tout recevoir dans la bouche !
Jérémy s'arrête en plein dans son geste, toujours la tête contre les abdominaux de son amant. Il semble chercher quelque chose des yeux. Puis, à la surprise de Justin, il s'en va faire les poches de sa veste, de l'autre côté du matelas.
- Tu cherches quoi ?
- Ça ! dit-il en tendant une capote à son amant.
- T'en as toujours sur toi ?
- En fait...
- T'avais bien prévu ton coup, pas vrai ? Rit Justin.
- Tais-toi et laisse-moi te l'enfiler...
Plus dur que jamais, Justin patiente à grand mal, pendant que Jérémy applique quelques coups de langue sur sa verge avant de dérouler le préservatif dessus. Justin essaie de se lever, mais il est repoussé par son amant qui le cloue sur le matelas avant de jeter ses derniers vêtements à la hâte.
Il se place à califourchon sur Justin, et le regarde en se mordant la lèvre, avant de prendre en main le bâton de chair, toujours raide. Il le guide jusqu'à sa rosette...
- T'es sûr que tu ne veux pas te préparer un peu avant ? S'enquiert Justin.
- Non, je te veux en moi maintenant ! Répond-il avant d'enfoncer le gland de son ami dans sa grotte, d'un coup.
Il laisse échapper un petit cri de douleur lorsque le gland passe un anneau de résistance, mais se ressaisit et enfonce progressivement le sexe de Justin en lui, en haletant. Après quelques secondes, Jérémy commence une série de va-et-vient, s'empalant sur le sexe de Justin, pendant que son compagnon l'aide en donnant des coups de rein pour s'enfoncer encore plus profondément en lui.
- Ah... Je t'en supplie...
Après encore quelques minutes d'assauts charnels, Justin, couvert de sueur, sent monter son plaisir, des ondes de chaleur se diffusant à vive allure dans son bas-ventre.
- Plus vite, je vais gicler !
- Moi aussi, branle moi plus vite Justin !
Les jeunes hommes s'activent de plus en plus vite et dans un concert de gémissements, Justin se cambre et déverse le fruit de sa jouissance dans le préservatif.
- Ahh... C'était super...
- Humm ha... Gémit Jérémy, en projetant quatre jets de liquide chaud sur le torse de son partenaire, avant de s'écrouler sur lui, pour reprendre son souffle.
Un instant plus tard, et sans s'embarrasser de sortir le sexe de Justin de son intimité, il se penche sur le torse maculé de sperme de son ami, afin de lui nettoyer. Une fois sa besogne terminée, il se retire et son partenaire peut ôter le préservatif.
- Whaou.
- Ouais.
Ils commencent à se reposer, toujours nus, en pensant à ce qu'ils viennent de vivre, lorsqu'ils sont désagréablement interrompus.
- RHOUUUUU ! SALUT LA COMPAGNIE ! Hurle coco, qui était resté perché discrètement sur une étagère pendant les ébats.
Les jeunes sursautent.
- On aurait dû le bouffer, lui... Râle Jérémy.
- Chut, il nous aura oubliés dans vingt minutes, c'est pas grave, dit Justin, en cherchant ses vêtements. Il repense à Evran, avec qui il aurait préféré passer ce moment
« Rho, je ne suis même pas sûr qu'Evran veuille de moi ! Faut que j'arrête de faire une fixette sur lui ! »