23-12-2022, 01:57 PM
— Je te propose de m'occuper de ton visage et de tes sourcils parce que comme ça tu fais plus Cro-Magnon que civilisé. Et niveau poils tu as des préférences ?
— En général, je suis rasé sous les bras.
— Ok, et pour le bas ?
— Je tonds le pubis court et je rase le reste.
— Entre les fesses aussi ?
— Oui, aussi. Mais j’ai un peu négligé ces temps-ci.
— Ok, bon la totale alors. Je vais déjà te passer de la crème hydratante sur le visage et le cou. Puis tu iras t'allonger sur la table de massage.
Une fois la crème passée, il me fit allonger dos sur la table et me demanda de croiser les mains derrière la tête. Il colla des bandes, attendit un moment et il tira sec dessus.
— Putain, mais ça fait mal ton truc.
— Ho, ça va ! Il faut savoir souffrir pour être beau.
Il me passa une lotion qui calma la douleur. Il alla chercher une tondeuse s'occupa de mon pubis puis il posa d'autres bandes de cire et tira. Je serrais les dents. Puis il s'occupa de ma bite et de mes couilles. Ce fut des plus… jouissif! si on peut dire.
— Par contre pour le dessous de tes couilles et la raie des fesses je vais te demander de te mettre à 4 pattes sur la table.
Je fis ce qu'il me demandait. Il reposa ses bandes de cire et tira. Il passa de la crème et il me fit asseoir dans le fauteuil. Il me coiffa les sourcil et les coupa. Puis à l'aide d'une pince à épiler il commença à les désépaissir. Il s'arrêta et alla chercher une grosse loupe qu'il éclaira.
— Jean-François, tu as un gros point noir dans le sourcil, je peux te l’enlever ?
— Oui vas-y.
il alla chercher une espèce de curette et me l'enleva délicatement.
Ça me rappela un souvenir. La dernière fois que j'avais fait l’amour avec Liam, la veille de son départ on était au lit et il me faisait des bisous et des léchouilles partout sur le visage. Puis il s'était levé et était parti jusqu'à la salle de bain et était revenu avec le même instrument qu'avait pris James. Il avait fait comme lui. D'une main il avait étiré la peau de mon sourcil et il avait appuyé l'instrument sur le point noir qui était sorti tout seul. Il avait recommencé plusieurs fois. Il mettait ce qui en sortait sur un mouchoir en papier. En souriant, il me dit:
« c'est bon, y'a plus rien qui sort. Il était gros.»
Et il avait recommencé à me faire plein de bisous et de léchouilles. Puis on avait fait l'amour tendrement.
Je sentis une larme couler sur ma joue.
— Mon dieu, je t'ai fait mal ? Tu ne pouvais pas me le dire ?
— Non James, ce n'est pas toi qui m'a fait mal. C'est juste un souvenir douloureux qui m'est revenu en tête, quand tu m'as enlevé le point noir. Tu sais, ces genres de petites choses que tu fais et que tu oublies aussitôt puis qui te reviennent à l'esprit, comme ça, quand tu ne t'y attends pas. La disparition de l’être aimé fait souffrir.
— Oui, je vois. Tu devais beaucoup l'aimer, pas vrai ?
— Oui, plus que moi.
— Bon allez, l'autre côté et j'en aurai fini avec toi.
Dix minutes après il me tendait un miroir.
— Alors, comment tu te trouves ?
— Changé, différent.
— Tu plaisantes, tu es magnifique tu veux dire. Bouge pas on va voir la réaction de mon frangin. Gary, tu veux bien venir me donner ton avis.
— J’arrive. Oh mon dieu, oh mon dieu, comme tu es beau! Tu vas te faire violer, beau gosse. Oh mon dieu, c'est pas possible d'être aussi beau.
— Ha tu vois Jean-François que je ne te disais pas des mensonges.
— Si j'ai trop de filles qui me courent après je vous les envoie.
— Les filles tu les envoies à James. Et comme je pense qu'il n'y ait pas que des filles qui te courent après, tu m'envoies les garçons.
Je leur tapais la bise et après les avoir remercié je partis. Je retournais au mobile-home et quand l’y retrouvais Léa:
— Bé, Antho et les petits sont à la piscine si tu veux aller les rejoindre… Mon Dieu, mais qu'est-ce-que tu as fait. Tu es, tu es… oh mon Dieu!
— C'est bon Léa, calme-toi, je suis ton beau-frère quand même.
— Mais t'es con, c'est pas ça c'est juste que je suis agréablement surprise par ton nouveau look. Tu viens de faire ça maintenant, tu as fait ça où ?
— Il y a un salon de coiffure et d'esthétique à côté de l’accueil. Antho a dû te dire qu'on avait aidé un gars et il y bosse, alors pour me remercier lui et son frangin m'ont relooké comme ils ont dit.
— Et ils ont très bien réussi.
— Ouais, mais bon, à la base le modèle est très mignon et sexy.
— Ça va les chevilles, Bé ?
— Les miennes? Oui ça va.
— Au fait! Comment ça se fait que vos amis ne soient pas là ?
— De qui tu veux parler ?
— De Jules et Sophie.
— Ils sont en plein travaux. Ils ont acheté une maison dans notre lotissement et ce week-end ils peignent. On voulait rester pour les aider mais ils n'ont pas voulu. Ils avaient assez de monde pour le faire.
— J'entends crier, les monstres reviennent.
— Tonton Bé, tu étais oùùù ?
— Chez le coiffeur.
— Tu es beau Tonton, Bé. Quand je serai grand je serai aussi beau que toi.
— Wow, Bé, ça change. J'espère que tu as prévu du stock.
— Du stock?
— Tu sais les petits ballons longs et fins.
— Ho m… ince, non je n'y ai pas pensé. Tu peux me dépanner ?
— Même pas. On n'en mets plus depuis qu'on s'est fait tester avec Jules et Sophie. Tu devrais vite aller en ville, il y a une pharmacie pas loin mais elle n'est ouverte que ce matin.
— Oui, j'y vais de suite.
— Tu vas où Tonton ?
— À la pharmacie. J'ai oublié de prendre mes cachets je vais vite en acheter.
J'enfilais un short et un tee-shirt et j'allais faire mes courses. Je profitais qu'il y ait un petit supermarché à côté pour acheter quelques paquets de bonbons pour moi et mes neveux.
Quand je rentrais, mon frère et Léa buvaient l’apéro. Je fis un signe discret à mes neveux et je leur donnais les paquets de bonbons en cachette en leur faisant chut avec mon doigt.
Mon frère était allé me chercher une canette de coca.
On discutait de tout et de rien quand mon frère se leva. Léa lui demanda :
— Qu'est-ce-que tu fais, Antho ?
— Je vais voir ce que les gamins font. Ça fait cinq minutes qu'on les entend plus. Ils doivent mijoter une connerie.
Il se leva et entra dans le mobile-home. On l’entendit crier de l’intérieur :
— Nom de…! Jeff, tu aurais pu attendre qu'ils aient mangé pour les leur donner.
Et il sortit en les tenant par la main tous les deux. Léa et moi, on éclata de rire. Louis avait la bouche et les lèvres bleues tandis que Camille lui était en rouge vif.
— je vous présente monsieur Schtroumpf et monsieur fraise Haribo. Et je suppose, Bé, que si je cherche dans ton sac, je vais en trouver à la réglisse.
— Bah oui, normal. Tu sais bien que c'est mon péché mignon.
— C'est bon les bonbons à la réglisse, Tonton ?
— C'est ceux que je préfère.
— Tu me feras goûter ?
— Moi zaussi, veux goûter.
— Tu as fini de toujours faire comme moi, Camille. Tu m’énerves.
— Oh là, tu te calmes Louis.
— Mais il m’énerve, il veut tout le temps faire comme moi, Tonton Bé.
— Mais c'est normal Louis. Tu es son grand frère et il veut faire comme toi. Tu es son modèle. Si tu fais une bêtise, il la fait aussi, si tu dis des gros mots il les répète. Et si vous continuez à vous disputer et bien je mangerai tous les bonbons à la réglisse et vous n'en aurez pas.
— D'accord, on se dispute plus.
Leur promesse dura… moins de dix minutes. On passa à table puis Léa emmena les petits au lit faire la sieste. Pendant ce temps avec Antho on alla faire la vaisselle. Il n'y avait encore personne. Un des Hollandais qu'on avait croisé ce matin arriva et s'installa à côté de nous.
Avec Antho on faisait les cons en s’arrosant. Il voulut me lancer un verre plein d'eau dessus que j’esquivais et ce fut le Hollandais qui le reçut.
— Je suis désolé, ce n'est pas vous que je voulais arroser.
— Tu aurais pu faire l'effort de parler en anglais. Il n'a rien du comprendre.
— Si j'ai compris. Je parle un petit peu le français. C'est pas grave pour l'eau ça fait du bien.
— Encore désolé.
On se calma et on finit la vaisselle. Avant de partir je me dirigeais vers les douches.
— tu vas où, Bé ?
— Me passer sous l'eau froide. Il fait vraiment trop chaud au soleil.
— Tu nous rejoins au mobile-home, je prépare le café.
Je restais un petit moment sous l'eau fraiche et le Hollandais vint me rejoindre. Il me fit un grand sourire auquel je répondis. Et alors que je fermais l'eau il me dit :
— Ce matin, quand je t'ai vu, je t'ai trouvé beau. Mais avec ton nouveau look tu es absolument fabuleux.
— Merci.
— C'est ton copain le garçon qui est avec toi ?
— Non c'est mon frère.
Je rentrais ensuite au mobile-home.
— Tu t'es perdu en route ?
— Non. Je me suis fait dragué sous les douches.
— Par le Hollandais ?
— Oui, lui-même mais y a rien eu.
— Il est plutôt mignon, je trouve.
— Et qui tu trouves mignon, Antho ?
— Un Hollandais qui faisait la vaisselle en même temps que nous. Et ce couillon de Bé n'en a même pas profité.
— Mais de quoi tu te mêles, Antho ! Bé est majeur et vacciné. Il fait comme bon lui semble.
— T'inkiet Léa, lui, je me le fais où je veux et quand je veux. On va bien finir par se recroiser. Et puis je vais bien voir ce qui traîne sur la plage.
On alla faire la sieste. Et Louis et Camille vinrent me réveiller en me faisant des 'guillis’. Puis on partit à la plage. Je me tartinais de crème solaire. Léa m'aida pour mon dos. Puis on dut faire des châteaux de sable qui, à peine finis, étaient détruits par deux ' méchants dragons'.
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— En général, je suis rasé sous les bras.
— Ok, et pour le bas ?
— Je tonds le pubis court et je rase le reste.
— Entre les fesses aussi ?
— Oui, aussi. Mais j’ai un peu négligé ces temps-ci.
— Ok, bon la totale alors. Je vais déjà te passer de la crème hydratante sur le visage et le cou. Puis tu iras t'allonger sur la table de massage.
Une fois la crème passée, il me fit allonger dos sur la table et me demanda de croiser les mains derrière la tête. Il colla des bandes, attendit un moment et il tira sec dessus.
— Putain, mais ça fait mal ton truc.
— Ho, ça va ! Il faut savoir souffrir pour être beau.
Il me passa une lotion qui calma la douleur. Il alla chercher une tondeuse s'occupa de mon pubis puis il posa d'autres bandes de cire et tira. Je serrais les dents. Puis il s'occupa de ma bite et de mes couilles. Ce fut des plus… jouissif! si on peut dire.
— Par contre pour le dessous de tes couilles et la raie des fesses je vais te demander de te mettre à 4 pattes sur la table.
Je fis ce qu'il me demandait. Il reposa ses bandes de cire et tira. Il passa de la crème et il me fit asseoir dans le fauteuil. Il me coiffa les sourcil et les coupa. Puis à l'aide d'une pince à épiler il commença à les désépaissir. Il s'arrêta et alla chercher une grosse loupe qu'il éclaira.
— Jean-François, tu as un gros point noir dans le sourcil, je peux te l’enlever ?
— Oui vas-y.
il alla chercher une espèce de curette et me l'enleva délicatement.
Ça me rappela un souvenir. La dernière fois que j'avais fait l’amour avec Liam, la veille de son départ on était au lit et il me faisait des bisous et des léchouilles partout sur le visage. Puis il s'était levé et était parti jusqu'à la salle de bain et était revenu avec le même instrument qu'avait pris James. Il avait fait comme lui. D'une main il avait étiré la peau de mon sourcil et il avait appuyé l'instrument sur le point noir qui était sorti tout seul. Il avait recommencé plusieurs fois. Il mettait ce qui en sortait sur un mouchoir en papier. En souriant, il me dit:
« c'est bon, y'a plus rien qui sort. Il était gros.»
Et il avait recommencé à me faire plein de bisous et de léchouilles. Puis on avait fait l'amour tendrement.
Je sentis une larme couler sur ma joue.
— Mon dieu, je t'ai fait mal ? Tu ne pouvais pas me le dire ?
— Non James, ce n'est pas toi qui m'a fait mal. C'est juste un souvenir douloureux qui m'est revenu en tête, quand tu m'as enlevé le point noir. Tu sais, ces genres de petites choses que tu fais et que tu oublies aussitôt puis qui te reviennent à l'esprit, comme ça, quand tu ne t'y attends pas. La disparition de l’être aimé fait souffrir.
— Oui, je vois. Tu devais beaucoup l'aimer, pas vrai ?
— Oui, plus que moi.
— Bon allez, l'autre côté et j'en aurai fini avec toi.
Dix minutes après il me tendait un miroir.
— Alors, comment tu te trouves ?
— Changé, différent.
— Tu plaisantes, tu es magnifique tu veux dire. Bouge pas on va voir la réaction de mon frangin. Gary, tu veux bien venir me donner ton avis.
— J’arrive. Oh mon dieu, oh mon dieu, comme tu es beau! Tu vas te faire violer, beau gosse. Oh mon dieu, c'est pas possible d'être aussi beau.
— Ha tu vois Jean-François que je ne te disais pas des mensonges.
— Si j'ai trop de filles qui me courent après je vous les envoie.
— Les filles tu les envoies à James. Et comme je pense qu'il n'y ait pas que des filles qui te courent après, tu m'envoies les garçons.
Je leur tapais la bise et après les avoir remercié je partis. Je retournais au mobile-home et quand l’y retrouvais Léa:
— Bé, Antho et les petits sont à la piscine si tu veux aller les rejoindre… Mon Dieu, mais qu'est-ce-que tu as fait. Tu es, tu es… oh mon Dieu!
— C'est bon Léa, calme-toi, je suis ton beau-frère quand même.
— Mais t'es con, c'est pas ça c'est juste que je suis agréablement surprise par ton nouveau look. Tu viens de faire ça maintenant, tu as fait ça où ?
— Il y a un salon de coiffure et d'esthétique à côté de l’accueil. Antho a dû te dire qu'on avait aidé un gars et il y bosse, alors pour me remercier lui et son frangin m'ont relooké comme ils ont dit.
— Et ils ont très bien réussi.
— Ouais, mais bon, à la base le modèle est très mignon et sexy.
— Ça va les chevilles, Bé ?
— Les miennes? Oui ça va.
— Au fait! Comment ça se fait que vos amis ne soient pas là ?
— De qui tu veux parler ?
— De Jules et Sophie.
— Ils sont en plein travaux. Ils ont acheté une maison dans notre lotissement et ce week-end ils peignent. On voulait rester pour les aider mais ils n'ont pas voulu. Ils avaient assez de monde pour le faire.
— J'entends crier, les monstres reviennent.
— Tonton Bé, tu étais oùùù ?
— Chez le coiffeur.
— Tu es beau Tonton, Bé. Quand je serai grand je serai aussi beau que toi.
— Wow, Bé, ça change. J'espère que tu as prévu du stock.
— Du stock?
— Tu sais les petits ballons longs et fins.
— Ho m… ince, non je n'y ai pas pensé. Tu peux me dépanner ?
— Même pas. On n'en mets plus depuis qu'on s'est fait tester avec Jules et Sophie. Tu devrais vite aller en ville, il y a une pharmacie pas loin mais elle n'est ouverte que ce matin.
— Oui, j'y vais de suite.
— Tu vas où Tonton ?
— À la pharmacie. J'ai oublié de prendre mes cachets je vais vite en acheter.
J'enfilais un short et un tee-shirt et j'allais faire mes courses. Je profitais qu'il y ait un petit supermarché à côté pour acheter quelques paquets de bonbons pour moi et mes neveux.
Quand je rentrais, mon frère et Léa buvaient l’apéro. Je fis un signe discret à mes neveux et je leur donnais les paquets de bonbons en cachette en leur faisant chut avec mon doigt.
Mon frère était allé me chercher une canette de coca.
On discutait de tout et de rien quand mon frère se leva. Léa lui demanda :
— Qu'est-ce-que tu fais, Antho ?
— Je vais voir ce que les gamins font. Ça fait cinq minutes qu'on les entend plus. Ils doivent mijoter une connerie.
Il se leva et entra dans le mobile-home. On l’entendit crier de l’intérieur :
— Nom de…! Jeff, tu aurais pu attendre qu'ils aient mangé pour les leur donner.
Et il sortit en les tenant par la main tous les deux. Léa et moi, on éclata de rire. Louis avait la bouche et les lèvres bleues tandis que Camille lui était en rouge vif.
— je vous présente monsieur Schtroumpf et monsieur fraise Haribo. Et je suppose, Bé, que si je cherche dans ton sac, je vais en trouver à la réglisse.
— Bah oui, normal. Tu sais bien que c'est mon péché mignon.
— C'est bon les bonbons à la réglisse, Tonton ?
— C'est ceux que je préfère.
— Tu me feras goûter ?
— Moi zaussi, veux goûter.
— Tu as fini de toujours faire comme moi, Camille. Tu m’énerves.
— Oh là, tu te calmes Louis.
— Mais il m’énerve, il veut tout le temps faire comme moi, Tonton Bé.
— Mais c'est normal Louis. Tu es son grand frère et il veut faire comme toi. Tu es son modèle. Si tu fais une bêtise, il la fait aussi, si tu dis des gros mots il les répète. Et si vous continuez à vous disputer et bien je mangerai tous les bonbons à la réglisse et vous n'en aurez pas.
— D'accord, on se dispute plus.
Leur promesse dura… moins de dix minutes. On passa à table puis Léa emmena les petits au lit faire la sieste. Pendant ce temps avec Antho on alla faire la vaisselle. Il n'y avait encore personne. Un des Hollandais qu'on avait croisé ce matin arriva et s'installa à côté de nous.
Avec Antho on faisait les cons en s’arrosant. Il voulut me lancer un verre plein d'eau dessus que j’esquivais et ce fut le Hollandais qui le reçut.
— Je suis désolé, ce n'est pas vous que je voulais arroser.
— Tu aurais pu faire l'effort de parler en anglais. Il n'a rien du comprendre.
— Si j'ai compris. Je parle un petit peu le français. C'est pas grave pour l'eau ça fait du bien.
— Encore désolé.
On se calma et on finit la vaisselle. Avant de partir je me dirigeais vers les douches.
— tu vas où, Bé ?
— Me passer sous l'eau froide. Il fait vraiment trop chaud au soleil.
— Tu nous rejoins au mobile-home, je prépare le café.
Je restais un petit moment sous l'eau fraiche et le Hollandais vint me rejoindre. Il me fit un grand sourire auquel je répondis. Et alors que je fermais l'eau il me dit :
— Ce matin, quand je t'ai vu, je t'ai trouvé beau. Mais avec ton nouveau look tu es absolument fabuleux.
— Merci.
— C'est ton copain le garçon qui est avec toi ?
— Non c'est mon frère.
Je rentrais ensuite au mobile-home.
— Tu t'es perdu en route ?
— Non. Je me suis fait dragué sous les douches.
— Par le Hollandais ?
— Oui, lui-même mais y a rien eu.
— Il est plutôt mignon, je trouve.
— Et qui tu trouves mignon, Antho ?
— Un Hollandais qui faisait la vaisselle en même temps que nous. Et ce couillon de Bé n'en a même pas profité.
— Mais de quoi tu te mêles, Antho ! Bé est majeur et vacciné. Il fait comme bon lui semble.
— T'inkiet Léa, lui, je me le fais où je veux et quand je veux. On va bien finir par se recroiser. Et puis je vais bien voir ce qui traîne sur la plage.
On alla faire la sieste. Et Louis et Camille vinrent me réveiller en me faisant des 'guillis’. Puis on partit à la plage. Je me tartinais de crème solaire. Léa m'aida pour mon dos. Puis on dut faire des châteaux de sable qui, à peine finis, étaient détruits par deux ' méchants dragons'.
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