04-11-2022, 07:50 PM
– Jean-François, je vous félicite encore pour votre courage lors du détournement de l'avion et le fait que vous ayez réussi à maîtriser les terroristes a permis aux autorités américaines d'avancer à grand pas dans leurs enquêtes.
Mais nous ne sommes pas ici pour parler de ça mais plutôt de votre refus d'accepter l'invitation Royale.
Par l'intermédiaire de son ambassadeur nous savons votre point de vue et le pourquoi de votre refus. Ceci dit…
La discussion dura plus d'une heure. Pas une seule fois John Smith ne parla en public. De temps en temps il se penchait et disait quelque chose à l'oreille de l’ambassadeur.
Au final on arriva à un compromis. J'irai passer une semaine seul chez l’émir. Et au moment de nous séparer, alors que je serrais la main à John Smith celui-ci me dit :
– Vous êtes dur en affaires Jean-François, et j'admire vos convictions. La négociation que nous venons d'avoir n'a réglée qu'une partie du problème et vous le savez.
– Oui je le sais et je vous demande de ne pas insister là-dessus sinon je vais vous mettre dans une situation embarrassante vous et votre émir.
– Vous nous menacez ?
– Non, loin de moi cette idée. Mais j'ai eu une idée de cadeau que vous pourriez faire, un don substantiel à LGBT France, par exemple.
– On en reparlera plus tard. Et pour le moment laissons cela en stand-by si vous le voulez bien.
Michel me reconduisit à la salle de réception où mes amis et ma famille m’attendaient. On repartit comme on était venu, en bus.
Cette fois c'est un wagon restaurant qui nous avait été réservé. Je racontais vite fait ce qu'il s'était passé à la réunion et les avis étaient mitigés. Mais tous respectèrent mes choix.
On descendit à Valence et les autres continuèrent sur Nîmes.
– Sérieux les mecs, ils auraient quand même pu nous garder à coucher ces radins.
– Pourquoi faire ?
– Bin, comme ça ils nous auraient offert Paris by night. Style le Moulin Rouge ou les Folies Bergères.
– T'as pas assez de mes seins Tim, tu veux en voir d’autres ?
– Mais c'est pas ça, Marie, c'est juste que j'y suis jamais allé.
– Et tant mieux ! Non mais aller mater des nanas qui dansent à moitié à poil ça va pas non !
– Mais il y a aussi des mecs à moitié nus.
– Bah ça je m'en fous, je vous vois tout le temps à moitié à poil – si pas plus – alors ça me suffit.
On éclata de rire devant son affirmation. C'est vrai qu'on considérait Marie comme UN de nous et pas comme UNE, parmi nous. Et, c'est vrai aussi, que depuis qu'on avait passé la semaine à Russian River, on n'avait plus grand chose à se cacher. Et Marie rajouta :
– C'est pas ma faute à moi si tes copains sont gay et ne ramènent pas d’autres filles. Remarque, moi, je ne m'en plains pas c'est des beaux gosses.
– Oui bin au lieu de mater mes potes, tu ferais mieux de me mater moi.
– Mais toi c'est pas pareil, j'ai pas besoin de te mater, je peux toucher, même dans le noir. Et ce que je touche me plaît beaucoup.
– Et si au lieu d'en parler tu mettais ça en application ?
– Mais vous ne pensez qu'à ça, les garçons !
– Pas toi, peut-être ?
– Un peu aussi, mais quand même pas autant que vous.
La joute verbale dura encore un bon moment mais cette fois entre tous les participants. Je ne sais plus ce que Liam venait de dire mais ça nous stoppa tous. C'est Tim qui lui demanda :
– Liam, tu veux bien répéter ça, s’il te plait ?
– Mais heu… tu crois que je me souviens de ce que je viens de dire ?
– Putain les mecs, vous l’avez entendu ?
– M’entendre dire quoi ?
– Liam, quand tu parles, tu parles comme nous, avec l'accent du midi.
– Peuchère! Mais c'est même pas vrai ce que tu dis.
Et là, on éclata tous de rire parce que, sans déconner, il avait autant d'accent que nous. Même Rémi qui avait l'accent de Lyon commençait à le perdre à force de nous côtoyer. Il n'y avait que Joris avec son accent du Vercors - qui ressemble un peu au notre mais qui traîne plus sur les finales de certains mots - qui se démarquait encore.
On mangea et on se dit bonsoir. Alors qu'ils partaient, au moment où Tim passait la porte, Marie lui donna une grande claque sur les fesses. Tim se retourna et lui dit :
– Oh oui Chérie, j'adore quand tu me fais mal!
– Mais t'es complètement barjot toi. Allez, file espèce de gros pervers.
On regagna nos chambres en riant et au moment où je passais la porte Liam me colla une claque sur les fesses.
– Oh oui, grand fou, fais-moi mal !
– À poil et à genoux ! Ouvre la bouche et tire la langue.
Je fis ce qu'il me demandait… et le scénario hard s'arrêta là. Par contre, on continua à faire l'amour avec tendresse et passion.
Le lendemain matin je me levais en même temps que Liam. Joris était aussi levé. Et Rémi était sous la douche. On prépara le petit déjeuner avec Joris, pendant que nos chéris préparaient leurs affaires avant de partir.
– Bé, tu as vu mes baskets ? Je n’arrive pas à mettre la main dessus!
– Elles sont dehors, à côté de la porte.
Joris rigola:
– c'est vrai qu'il a raison Tim, Liam a votre accent, même presque plus que vous.
– Oui, j'avais jamais remarqué, avant hier. Même Rémi est en train de perdre le sien. Au fait il faudra que je te parle d'un truc quand on ne sera plus que tous les deux.
– Vous parlez de quoi vous deux ?
– De sexe bien sûr. On comparait vos performances.
– Et ça donnait quoi comme conclusion ?
– Justement on se disait qu'il faudrait qu'on change de partenaire pour savoir.
– Ouais bin, dans vos rêves. Sauf si moi je vais avec Liam. J'ai pas envie de me faire écraser par Bé.
– Ah mais non, ça marche pas comme ça ! Toi, Rémi, tu iras avec Bé et moi avec Liam.
– Et si moi aussi je veux comparer entre vous deux ?
– Bin, dans ce cas, on n'a qu'à se faire une méga partouze le week-end prochain. Ça résoudra tout!
On éclata de rire, parce qu'on savait tous que ça ne se produirait jamais.
…
Jusqu'à quelques jours avant Noël, on bossa nos cours comme des fous même si on continuait nos sports.
Notre professeur de karaté voulait qu'on fasse des compétitions , Tim et moi, mais là, on refusa.
Par contre on accepta de l'aider avec quelques ados difficiles à canaliser.
Joris lui partageait son temps entre la gym et les leçons de code puis de conduite. Eh oui, il avait eu dix-huit ans, le bébé.
Le 18 et 19 décembre, alors que nos amis étaient en cours, avec Joris on passa nos examens. Heureusement qu'on s'était bien préparé parce qu'ils n'étaient pas des plus faciles.
Et puis on décolla pour New York. Les américains avaient fait ça bien. On était tous en première classe en plus.
«On» c'était, Liam, ma famille et moi, Tim et la sienne, Joris et ses parents puis Marie et Rémi, bien sûr.
Des limousines nous récupérèrent à l'aéroport et nous déposèrent devant un splendide hôtel donnant sur central Park – un cinq étoiles.
Elles reviendraient demain pour nous récupérer et nous faire visiter en VIP New York.
Les parents de Liam nous avaient rejoint dans la soirée.
Le lendemain matin de bonne heure c'est en bateau militaire qu'on accosta à la statue de la Liberté. Il n'y avait encore personne. On put visiter tranquillement.
Puis on sillonna la ville en bus : Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island. Nous arrêtant pour voir certaines avenues ou parcs célèbres. On passa devant l’ONU, le Metropolitan Museum of Art, Wall Street, et bien d’autres.
La visite se termina par quelque chose qu'aucun de nous n'oubliera jamais. Tant l’émotion fut forte: les ruines des twin towers. Puis fin d'après-midi on regagna notre hôtel.
Le lendemain matin c'est en hélicoptère qu'on alla jusqu'à Washington DC.
De l'aéroport on nous conduisit à notre hôtel où on n'eut que le temps de se changer avant d'aller au Congrès où on retrouva les deux Marines, le papy et le gros monsieur.
Pour l'occasion Cyprien avait ressorti ses médailles. Le papy à la canne aussi - ancien du Vietnam - lui avait la Silver Star.
Bien sûr il y eut plein de discours, et on nous remit la médaille d'or du Congrès.
De là on alla en cortège dans de grosses limousines noires jusqu'à la Maison Blanche. Là encore pareil des discours puis le président Georges W Bush nous remis - au gros monsieur, au papy, à Tim, Liam et moi - la médaille présidentielle de la liberté. la mienne ayant le ruban avec distinction – l’aigle dessus est doré. Puis les deux militaires reçurent la médaille d'honneur de l’US Navy et on fit une photo de groupe tous les sept.
la première partie de la cérémonie était finie.
On passa à table. Et deux heures après on entrait dans la salle de conférence de presse. Les journalistes se demandaient bien pourquoi on était là. Car oui, jusqu'à présent l'affaire était restée secrète, même aux USA.
Je ne sais pas qui avait écrit le discours de Georges W Bush mais il commençait fort.
– Mesdames et messieurs les journalistes je vous présente des hommes courageux à qui la nation doit énormément, de véritables héros qui, le 11 septembre, ont réussi à maîtriser les pirates de l'air qui tentaient de détourner leur avion, sauvant ainsi de nombreuses vies. En effet …
Le discours continua un bon quart d'heure et quand le président arrêta de parler c'est des dizaines de questions qui fusèrent en même temps.
Heureusement qu'il n'était pas prévu qu'on réponde aux questions. Le porte-parole de la maison blanche avait pris le relais. On rejoignit nos familles et de là on rentra à l’hôtel. Le lendemain matin on reprenait l'avion pour rentrer en France et toujours en première classe.
En passant la douane, Joris et moi, on dut ouvrir nos valises parce que les médailles d'honneur du congrès faisait une tâche suspecte dans nos valises de cabine. Les douaniers voyant le contenu se mirent au garde à vous. Et Tim, qui suivait dans le groupe, eu droit au garde à vous rien qu’à la vue sur l’écran du scanner.
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Mais nous ne sommes pas ici pour parler de ça mais plutôt de votre refus d'accepter l'invitation Royale.
Par l'intermédiaire de son ambassadeur nous savons votre point de vue et le pourquoi de votre refus. Ceci dit…
La discussion dura plus d'une heure. Pas une seule fois John Smith ne parla en public. De temps en temps il se penchait et disait quelque chose à l'oreille de l’ambassadeur.
Au final on arriva à un compromis. J'irai passer une semaine seul chez l’émir. Et au moment de nous séparer, alors que je serrais la main à John Smith celui-ci me dit :
– Vous êtes dur en affaires Jean-François, et j'admire vos convictions. La négociation que nous venons d'avoir n'a réglée qu'une partie du problème et vous le savez.
– Oui je le sais et je vous demande de ne pas insister là-dessus sinon je vais vous mettre dans une situation embarrassante vous et votre émir.
– Vous nous menacez ?
– Non, loin de moi cette idée. Mais j'ai eu une idée de cadeau que vous pourriez faire, un don substantiel à LGBT France, par exemple.
– On en reparlera plus tard. Et pour le moment laissons cela en stand-by si vous le voulez bien.
Michel me reconduisit à la salle de réception où mes amis et ma famille m’attendaient. On repartit comme on était venu, en bus.
Cette fois c'est un wagon restaurant qui nous avait été réservé. Je racontais vite fait ce qu'il s'était passé à la réunion et les avis étaient mitigés. Mais tous respectèrent mes choix.
On descendit à Valence et les autres continuèrent sur Nîmes.
– Sérieux les mecs, ils auraient quand même pu nous garder à coucher ces radins.
– Pourquoi faire ?
– Bin, comme ça ils nous auraient offert Paris by night. Style le Moulin Rouge ou les Folies Bergères.
– T'as pas assez de mes seins Tim, tu veux en voir d’autres ?
– Mais c'est pas ça, Marie, c'est juste que j'y suis jamais allé.
– Et tant mieux ! Non mais aller mater des nanas qui dansent à moitié à poil ça va pas non !
– Mais il y a aussi des mecs à moitié nus.
– Bah ça je m'en fous, je vous vois tout le temps à moitié à poil – si pas plus – alors ça me suffit.
On éclata de rire devant son affirmation. C'est vrai qu'on considérait Marie comme UN de nous et pas comme UNE, parmi nous. Et, c'est vrai aussi, que depuis qu'on avait passé la semaine à Russian River, on n'avait plus grand chose à se cacher. Et Marie rajouta :
– C'est pas ma faute à moi si tes copains sont gay et ne ramènent pas d’autres filles. Remarque, moi, je ne m'en plains pas c'est des beaux gosses.
– Oui bin au lieu de mater mes potes, tu ferais mieux de me mater moi.
– Mais toi c'est pas pareil, j'ai pas besoin de te mater, je peux toucher, même dans le noir. Et ce que je touche me plaît beaucoup.
– Et si au lieu d'en parler tu mettais ça en application ?
– Mais vous ne pensez qu'à ça, les garçons !
– Pas toi, peut-être ?
– Un peu aussi, mais quand même pas autant que vous.
La joute verbale dura encore un bon moment mais cette fois entre tous les participants. Je ne sais plus ce que Liam venait de dire mais ça nous stoppa tous. C'est Tim qui lui demanda :
– Liam, tu veux bien répéter ça, s’il te plait ?
– Mais heu… tu crois que je me souviens de ce que je viens de dire ?
– Putain les mecs, vous l’avez entendu ?
– M’entendre dire quoi ?
– Liam, quand tu parles, tu parles comme nous, avec l'accent du midi.
– Peuchère! Mais c'est même pas vrai ce que tu dis.
Et là, on éclata tous de rire parce que, sans déconner, il avait autant d'accent que nous. Même Rémi qui avait l'accent de Lyon commençait à le perdre à force de nous côtoyer. Il n'y avait que Joris avec son accent du Vercors - qui ressemble un peu au notre mais qui traîne plus sur les finales de certains mots - qui se démarquait encore.
On mangea et on se dit bonsoir. Alors qu'ils partaient, au moment où Tim passait la porte, Marie lui donna une grande claque sur les fesses. Tim se retourna et lui dit :
– Oh oui Chérie, j'adore quand tu me fais mal!
– Mais t'es complètement barjot toi. Allez, file espèce de gros pervers.
On regagna nos chambres en riant et au moment où je passais la porte Liam me colla une claque sur les fesses.
– Oh oui, grand fou, fais-moi mal !
– À poil et à genoux ! Ouvre la bouche et tire la langue.
Je fis ce qu'il me demandait… et le scénario hard s'arrêta là. Par contre, on continua à faire l'amour avec tendresse et passion.
Le lendemain matin je me levais en même temps que Liam. Joris était aussi levé. Et Rémi était sous la douche. On prépara le petit déjeuner avec Joris, pendant que nos chéris préparaient leurs affaires avant de partir.
– Bé, tu as vu mes baskets ? Je n’arrive pas à mettre la main dessus!
– Elles sont dehors, à côté de la porte.
Joris rigola:
– c'est vrai qu'il a raison Tim, Liam a votre accent, même presque plus que vous.
– Oui, j'avais jamais remarqué, avant hier. Même Rémi est en train de perdre le sien. Au fait il faudra que je te parle d'un truc quand on ne sera plus que tous les deux.
– Vous parlez de quoi vous deux ?
– De sexe bien sûr. On comparait vos performances.
– Et ça donnait quoi comme conclusion ?
– Justement on se disait qu'il faudrait qu'on change de partenaire pour savoir.
– Ouais bin, dans vos rêves. Sauf si moi je vais avec Liam. J'ai pas envie de me faire écraser par Bé.
– Ah mais non, ça marche pas comme ça ! Toi, Rémi, tu iras avec Bé et moi avec Liam.
– Et si moi aussi je veux comparer entre vous deux ?
– Bin, dans ce cas, on n'a qu'à se faire une méga partouze le week-end prochain. Ça résoudra tout!
On éclata de rire, parce qu'on savait tous que ça ne se produirait jamais.
…
Jusqu'à quelques jours avant Noël, on bossa nos cours comme des fous même si on continuait nos sports.
Notre professeur de karaté voulait qu'on fasse des compétitions , Tim et moi, mais là, on refusa.
Par contre on accepta de l'aider avec quelques ados difficiles à canaliser.
Joris lui partageait son temps entre la gym et les leçons de code puis de conduite. Eh oui, il avait eu dix-huit ans, le bébé.
Le 18 et 19 décembre, alors que nos amis étaient en cours, avec Joris on passa nos examens. Heureusement qu'on s'était bien préparé parce qu'ils n'étaient pas des plus faciles.
Et puis on décolla pour New York. Les américains avaient fait ça bien. On était tous en première classe en plus.
«On» c'était, Liam, ma famille et moi, Tim et la sienne, Joris et ses parents puis Marie et Rémi, bien sûr.
Des limousines nous récupérèrent à l'aéroport et nous déposèrent devant un splendide hôtel donnant sur central Park – un cinq étoiles.
Elles reviendraient demain pour nous récupérer et nous faire visiter en VIP New York.
Les parents de Liam nous avaient rejoint dans la soirée.
Le lendemain matin de bonne heure c'est en bateau militaire qu'on accosta à la statue de la Liberté. Il n'y avait encore personne. On put visiter tranquillement.
Puis on sillonna la ville en bus : Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island. Nous arrêtant pour voir certaines avenues ou parcs célèbres. On passa devant l’ONU, le Metropolitan Museum of Art, Wall Street, et bien d’autres.
La visite se termina par quelque chose qu'aucun de nous n'oubliera jamais. Tant l’émotion fut forte: les ruines des twin towers. Puis fin d'après-midi on regagna notre hôtel.
Le lendemain matin c'est en hélicoptère qu'on alla jusqu'à Washington DC.
De l'aéroport on nous conduisit à notre hôtel où on n'eut que le temps de se changer avant d'aller au Congrès où on retrouva les deux Marines, le papy et le gros monsieur.
Pour l'occasion Cyprien avait ressorti ses médailles. Le papy à la canne aussi - ancien du Vietnam - lui avait la Silver Star.
Bien sûr il y eut plein de discours, et on nous remit la médaille d'or du Congrès.
De là on alla en cortège dans de grosses limousines noires jusqu'à la Maison Blanche. Là encore pareil des discours puis le président Georges W Bush nous remis - au gros monsieur, au papy, à Tim, Liam et moi - la médaille présidentielle de la liberté. la mienne ayant le ruban avec distinction – l’aigle dessus est doré. Puis les deux militaires reçurent la médaille d'honneur de l’US Navy et on fit une photo de groupe tous les sept.
la première partie de la cérémonie était finie.
On passa à table. Et deux heures après on entrait dans la salle de conférence de presse. Les journalistes se demandaient bien pourquoi on était là. Car oui, jusqu'à présent l'affaire était restée secrète, même aux USA.
Je ne sais pas qui avait écrit le discours de Georges W Bush mais il commençait fort.
– Mesdames et messieurs les journalistes je vous présente des hommes courageux à qui la nation doit énormément, de véritables héros qui, le 11 septembre, ont réussi à maîtriser les pirates de l'air qui tentaient de détourner leur avion, sauvant ainsi de nombreuses vies. En effet …
Le discours continua un bon quart d'heure et quand le président arrêta de parler c'est des dizaines de questions qui fusèrent en même temps.
Heureusement qu'il n'était pas prévu qu'on réponde aux questions. Le porte-parole de la maison blanche avait pris le relais. On rejoignit nos familles et de là on rentra à l’hôtel. Le lendemain matin on reprenait l'avion pour rentrer en France et toujours en première classe.
En passant la douane, Joris et moi, on dut ouvrir nos valises parce que les médailles d'honneur du congrès faisait une tâche suspecte dans nos valises de cabine. Les douaniers voyant le contenu se mirent au garde à vous. Et Tim, qui suivait dans le groupe, eu droit au garde à vous rien qu’à la vue sur l’écran du scanner.
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